Schubert - Le Pâtre...

Je n'ai qu'une version, que je trouve très bien:



En plus le reste du disque est magnifique avec les Liebeslieder de Brahms et les 4 chants sérieux par George London.

mirobolant a écrit:

J'ai une tripotée de versions et...c'est la même que je préfère!

Coup de chance alors... mais du coup je n'ai rien à t'apprendre là-dessus.

Margaret Price, accompagnée par Sawallich, dans un superbe disque de Lieder de Schubert : personnellement, j'adore ! La voix est à son zénith.

Piem

Si vous n’avez rien à dire, à quoi sert-il que je courre !

Car je sais maintenant ce qui est arrivé, tout ce qui va arriver.

J'ai une version EN FRANCAIS avec Janine Micheau qui est tres belle, C'est la grande Irene Aitoff au piano ett le clarinetiste François Etienne.

mirobolant a écrit:

Bon, je vais quand même parler un peu musique...une de mes questions itératives: quelle version conseillée de "Der Hirt auf dem Felsen" ?

Gruberova en live à Salzburg chez Orfeo ; fraîcheur incroyable et mouvement incroyablement naturel.

La question date de 2007…

Pour moi, ce sera Elisabeth Schumann, bien sûr

En ce qui me concerne ce sera Elly Ameling , et aussi Benita Valente , un chouïa plus terrienne. Bon souvenir aussi de M.Price, il faudra que je réécoute cependant car je ne sais plus ou j'ai cela.

Moi, +1 pour Valente et Serkin (la section centrale, sans équivalent !), mais je suppose que l'on parle bien de la même version avec H. Wright, non crédité sur la pochette ici montrée ? Moi j'ai ce disque :

Des versions bizarres :

Lotte Schöne, très fraîche, avec orchestre des années 30

Sandrine Piau, fort bien, avec l'alto d'Antoine Tamestit.

soliste du bédat a écrit:

J'ai une version  EN FRANCAIS avec Janine Micheau qui est tres belle, C'est la grande Irene Aitoff au piano ett le clarinetiste  François  Etienne.

J'ai déjà une partie de la réponse a la question que je n'ai pas encore posée, mais bon, allons-y:

Quelles versions inhabituelles existent pour cette oeuvre?
Plus c'est exotique mieux c'est (dans la limite du bon gout - ou pas  ).
Chanté en nahuatl par une basse avec clavecin et cornemuse par exemple. Mais je me contenterai aussi d'une simple version pour ténor.

Franchement, je ne vois pas ce qu'une transcription pour soprano garçon, didgeridoo et harmonica de verre peut apporter. Der Hirt auf dem Felsen est mon oeuvre préférée de Schubert. À ce titre je l'entendrai encore au moins cent fois dans l'original avant de m'en tanner.

Ameling, Demus ou Price et Sawallisch me ravissent toujours. En tout bien, tout honneur, nulle ne s'est approchée de la rondeur d'émission, du timbre cristallin et de la joie contagieuse du chant d'Ameling.

Price est unique, une voix d'une perfection instrumentale telle qu'on ressent une érection musicale à chaque écoute. Ceci dit elle est plus placide de tempérament que sa collègue hollandaise.

Une autre version que j'aime beaucoup, dans un registre fortt différent est celle de Basia Rechitzka avec Jean-Noel Barbier au piano (début 1960?). Outre le soprano droit et enfantin de Rechitzka qui convient à merveille à cette musique, ses gammes ascendantes  parfaitement trillées dans la cadence et le ton transpirant l'innocence, la vertu particulière de cette version est la prestation tout-à-fait unique du grand Jacques Lancelot à la clarinette. Sa sonorité pleine, parfaitement égale trouve son expression dans la qualité résineuse et rustique de son instrument. C'est la seule version que je connaisse qui fasse de ce Pâtre un authentique trio instrumental.

Ah mais moi aussi j'aime cette œuvre et je ne suis pas lassée de l'original. Mais ça ne m’empêche pas d'avoir envie de l’écouter différemment.
En plus, pas a la place  

Je ne crois pas avoir entendu Price dans cette œuvre. Je vais écouter. Merci

edit:

J'ai fini par trouver ça: http://www.amazon.com/Der-Hirt-Felsen-Shepherd-Rock/dp/B0058XCHR8

C'est vrai que ça fait bizarre quand même  On perd quand même pas mal l'impression de miroir entre la voix et la clarinette au début.. peut-être avec une clarinette dans un registre plus grave?..

Mais c'est quand même bien sympa d'avoir le point de vue du berger pour une fois.