Autour de la musique classique

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 Rita STROHL (1865-1941)

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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 9 Déc 2023 - 14:06

Compositrice importante, pour sa musique de chambre et ses mélodies, qui commencent à être jouées, mais aussi pour ses projets très ambitieux avec immense orchestre, comme Le Suprême Puruscha, son grand cycle mystique (en sept parties).

Les Bilitis viennent de paraître chez Ortus en début d'année (Marianne Croux), et deux heures de mélodies chez La Boîte à Pépites (Dreisig / Degout / Charvet), le mois dernier.
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 9 Déc 2023 - 14:07

Thomasl47 a écrit:
Rita Strohl - Volume 1 : musique vocale (premier disque - cycles 'Chansons de Bilitis' et 'Quand la flûte de Pan')

Rita STROHL (1865-1941) A5frhu1vrx00a_600

Reçu aujourd'hui, joli packaging et notice qui a l'air bien complète, première écoute bounce
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 9 Déc 2023 - 14:07

Disque formidable oui, je l'avais laissé passer et grâce à toi je m'en repais depuis deux jours !  La précision musicale du rapport aux textes et aux atmosphères, chez Louÿs et chez Baudelaire, est assez hors du commun. (Super interprétation aussi.)
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 9 Déc 2023 - 14:07

Un mélomane du dimanche a écrit:
Je suis très influençable …

Rita Strohl :
- Six Poésies de Baudelaire mises en musique: No. 6, Madrigal triste.
- Dix Poésies mises en musique: No. 2, La Cloche fêlée.
Stéphane Degout & Romain Louveau.
Adèle Charvet & Florian Caroubi

Madrigal triste : La mélodie est très belle. Mais je ne suis décidément pas « glottophile ». Il ne s'agit pas du tout de la qualité des interprètes, indéniable, mais la voix chantée sur ces mots (surtout ceux-là !), les roulements des r, les « je t’aiiiiiiiiiiiiiime » le « ô mon rouAAAAAAAAAA», me laissent, comme souvent dans le lied, une impression d’emphase, d’impudeur, qui me parait totalement décalée et me prive de tout plaisir d'écoute …. Embarassed
La cloche fêlée : La finesse des détails est impressionnante. Quelque chose se passe ici, un je ne sais quoi - peut-être dans la partie de piano ? Peut-être la voix de femme (c’est la voix de Baudelaire que j’ai toujours « entendue » en lisant ce poème) - qui retient mon oreille et me fait apprécier un peu mieux l’intérêt de la démarche. Curieusement, les aspects purement musicaux du poème (le fameux morts/meurent) ne me semblent pas vraiment exploités. « Les immenses effOOOOOOOOOOOOrts » frôlent le contresens, non ?

Le ton de mes commentaires paraît condescendant, mais c'est plutôt de mon regret de ne pas réussir à apprécier cette musique dont je tente de parler. Tout cela a du être mille fois débattu, déjà. Tant-pis si j'enfonce une porte ouverte : à la réflexion, mes réserves valent également pour une simple lecture des poèmes de Baudelaire. Ça passe mal la barrière de l'oral. C'est peut-être vrai de la poésie en général ? C'est fait pour être entendu intérieurement.
Comme si les vers contenaient un potentiel expressif qui s'annihile dès qu'il se réalise comme évènement extérieur.

Si j'avais à dire le vers "Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts.", il faudrait que je réussisse à faire passer cette impression d'effort immobile. Mais c'est justement ce conditionnel qui fait la poésie. Le faire lui ôte sa valeur de possible.

Messiaen :
- Les Offrandes Oubliées.
Orchestre de l’Opéra national de Paris/Myung-Whun Chung.
Merci du conseil, Анастасия231. J’ai trouvé cette musique vraiment très belle, en effet.

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Francesco
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 9 Déc 2023 - 21:32

Je ne crois pas que la poésie soit faite pour être dite intérieurement. Au fond, il me semble même que c'est tout le contraire.
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 9 Déc 2023 - 22:35

Un mélomane du dimanche a écrit:
Rita Strohl
Dix Poésies mises en musique: No. 9, La Mort des pauvres
Adèle Charvet & Florian Caroubi

Là, on est dans tout autre chose. La musique se saisit du poème et l'emporte dans son propre univers. Il ne s'agit plus vraiment d'illustrer, de colorer les mots ou que sais-je : il s'agit de construire un objet musical à part entière, en utilisant le poème comme matière première.
C'est terrifiant et sublime (*). Le grand frisson, vraiment.

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(*) en me relisant : ce qui, chez Baudelaire, est bien la moindre des choses !
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 9 Déc 2023 - 22:42

Francesco a écrit:
Je ne crois pas que la poésie soit faite pour être dite intérieurement. Au fond, il me semble même que c'est tout le contraire.

Ça dépend vraiment de quelle poésie on parle. Comme la poésie non chantée / psalmodiée est plutôt une exception à l'échelle de l'histoire du genre (inventée en Europe au XVIe, comme le théâtre sans musique ?), l'idée de le lire intérieurement est déjà forcément marginale. Mais pour du XIXe très porté sur la forme, comme Baudelaire ou Gautier, je pense que le projet de départ était vraiment une diffusion imprimée pour un usage individuel (et donc plutôt un rapport visuel au poème et une lecture intérieure). Je n'ai aucune connaissance particulière là-dessus, mais je n'ai jamais lu que la consommation de poésie au XIXe se soit fait majoritairement dans des lectures publiques ? Tu en sais peut-être davantage ?
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 9 Déc 2023 - 22:49

DavidLeMarrec a écrit:
Madrigal triste : La mélodie est très belle. Mais je ne suis décidément pas « glottophile ». Il ne s'agit pas du tout de la qualité des interprètes, indéniable, mais la voix chantée sur ces mots (surtout ceux-là !), les roulements des r, les « je t’aiiiiiiiiiiiiiime » le « ô mon rouAAAAAAAAAA», me laissent, comme souvent dans le lied, une impression d’emphase, d’impudeur, qui me parait totalement décalée et me prive de tout plaisir d'écoute …. Embarassed

Je peux comprendre, mais je suis étonné que tu sois plus rebuté par Degout – les traits que tu dis sont vrais, il y a un côté un peu « gras » pour de la chanson, fût-elle chic, et je le déplore souvent dans ce répertoire –, qui a quand même pour lui une diction claire et une expression assez directe, que par Charvet, dont la voix est beaucoup plus ouatée et le mot plus à distance. Pour le coup, c'est par les lieder chantés par Charvet que j'ai du mal à être ému.


Citation :
Curieusement, les aspects purement musicaux du poème (le fameux morts/meurent) ne me semblent pas vraiment exploités.

Ça, c'est assez normal : la mise en musique écrase le rythme initial, et même les retours de sons (moins sensibles avec le chant, et contraints par l'emplacement dans la phrase musicale). À moins d'un geste très volontaire du compositeur, une mise en musique va tendre à gommer cela.


Citation :
« Les immenses effOOOOOOOOOOOOrts » frôlent le contresens, non ?

Pas forcément : moi j'y entends l'énergie impuissante déployée au sein de l'immobilité. Mais je vois ce que tu veux dire, c'est assez extraverti pour une situation sous un grand tas de morts sans bouger. Mr. Green  


Le ton de mes commentaires paraît condescendant, mais c'est plutôt de mon regret de ne pas réussir à apprécier cette musique dont je tente de parler. Tout cela a du être mille fois débattu, déjà. Tant-pis si j'enfonce une porte ouverte : à la réflexion, mes réserves valent également pour une simple lecture des poèmes de Baudelaire. Ça passe mal la barrière de l'oral. C'est peut-être vrai de la poésie en général ? C'est fait pour être entendu intérieurement.
Comme si les vers contenaient un potentiel expressif qui s'annihile dès qu'il se réalise comme évènement extérieur.

Si j'avais à dire le vers "Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts.", il faudrait que je réussisse à faire passer cette impression d'effort immobile. Mais c'est justement ce conditionnel qui fait la poésie. Le faire lui ôte sa valeur de possible.

Messiaen :
- Les Offrandes Oubliées.
Orchestre de l’Opéra national de Paris/Myung-Whun Chung.
Merci du conseil, Анастасия231. J’ai trouvé cette musique vraiment très belle, en effet.

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bambou
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptyLun 11 Déc 2023 - 16:27

C'est quel style? post-romantique?
Ses grandes oeuvres orchestrales ont été enregistré?
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptyLun 11 Déc 2023 - 17:55

bambou a écrit:
C'est quel style? post-romantique?

Oui, mais d'un postromantisme décadent, avec des touches à la française dans les mélodies (plus germanique pour la musique de chambre).


Citation :
Ses grandes oeuvres orchestrales ont été enregistré?

Rien de publié, mais la Boîte à pépites en proposera sûrement certaines. (Un des problèmes est que tout est manuscrit et très mal écrit, ça va prendre du temps pour l'édition et pour tout enregistrer.)
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 16 Déc 2023 - 10:55

Alors je veux bien continuer (un peu) à jouer les monsieur Jourdain ici ...

DavidLeMarrec a écrit:
Citation :
« Les immenses effOOOOOOOOOOOOrts » frôlent le contresens, non ?

Pas forcément : moi j'y entends l'énergie impuissante déployée au sein de l'immobilité. Mais je vois ce que tu veux dire, c'est assez extraverti pour une situation sous un grand tas de morts sans bouger. Mr. Green  

Et pourquoi pas, puisqu’il y a deux m à immense (Baudelaire n’a certainement pas collé ce mot-là, là, pas hasard) : d’immmmmmmmmenses efforts ? D’accord, je l’admets, écrit comme ça, ça fait un peu « profession de foi du constipé », mais c’est un risque à prendre. Dans mon « écoute intérieure », je l’entends comme ça, en tous cas.  Mais est-ce usuel/possible d’accentuer ainsi les consonnes en chant ?
………………
Je ne pointais pas tant les interprètes que l’écriture : si certaines voyelles sont aussi accentuées, c’est, j’imagine, parce que la partition l’exige.
Il est vrai que dans ce que j’ai écouté, Degout n’est jamais pris en défaut. On comprend absolument tous les mots, et il ne faut pas bouder son plaisir, c’est vraiment très agréable : comme beaucoup de personnes dont la langue maternelle est le Français, la mauvaise prononciation des textes chantés me rebute (les Italiens et les Allemands souffrent-ils du même syndrome ?).

A l’inverse, tu décris très exactement l’impression que me donne la prononciation de Charvet (« la voix est beaucoup plus ouatée et le mot plus à distance »). J’ai du m’aider du support écrit pour suivre La Mort des pauvres, notamment, que je connais moins. Mais pour les raisons que j’ai essayé de dire plus haut, il m’a semblé que la démarche de Strohl, dans son travail sur ce poème, est plus « abstraite » qu’une simple mise en musique littérale du texte. Cela me gêne donc moins que la voix contribue ici plutôt en tant qu’instrument, par son timbre, son intensité, plus qu’en tant que véhicule de la narration.
………………
Je ne sais pas si tout cela est très clair. Mais, une fois n’est pas coutume, j’ai pris grand plaisir à (ré-)écouter ces pièces et à essayer d’exprimer mes impressions à leur sujet !
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DavidLeMarrec
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MessageSujet: Re: Rita STROHL (1865-1941)   Rita STROHL (1865-1941) EmptySam 16 Déc 2023 - 21:56

Un mélomane du dimanche a écrit:
Et pourquoi pas, puisqu’il y a deux m à immense (Baudelaire n’a certainement pas collé ce mot-là, là, pas hasard) : d’immmmmmmmmenses efforts ? D’accord, je l’admets, écrit comme ça, ça fait un peu « profession de foi du constipé », mais c’est un risque à prendre. Dans mon « écoute intérieure », je l’entends comme ça, en tous cas.  Mais est-ce usuel/possible d’accentuer ainsi les consonnes en chant ?

Plus tard dans le XXe siècle, oui, puisque le [m] peut être émis de façon continue, c'est même un exercice canonique des chanteurs (souvent appelé moïto) ; cependant le son serait beaucoup moins projeté, et ça couperait vraiment le texte, mettrait l'accent sur l'effet… j'ai souvent entendu ce genre de facétie (faire durer les [r] ou les [s] / [z]), et ça attire tout de suite l'attention sur le jeu plutôt que sur le sens. Donc je doute que ça aurait fonctionné très bien dans le cadre du reste du langage de Strohl – et ça ne se pratiquait pas du tout à son époque.

Mais en théorie, oui, on pourrait imaginer souligner ainsi, dans la mise en musique, l'impossibilité d'accomplir, de s'échapper.


Citation :
Il est vrai que dans ce que j’ai écouté, Degout n’est jamais pris en défaut. On comprend absolument tous les mots, et il ne faut pas bouder son plaisir, c’est vraiment très agréable : comme beaucoup de personnes dont la langue maternelle est le Français, la mauvaise prononciation des textes chantés me rebute (les Italiens et les Allemands souffrent-ils du même syndrome ?).

Oui, bien sûr que ça les dérange aussi… et c'est totalement légitime. Le principe de la chanson comme de l'opéra, c'est de rendre plus puissante l'émotion dégagée par un texte en la couplant avec de la musique… si on perd le texte en chemin, tout s'effondre, et il y a intérêt à ce que la musique soit très bonne !

La difficulté avec l'émission lyrique, c'est que pour des raisons de projection (sans micro) et d'ambitus (souvent très large), on est obligé de rogner sur la diction, mais l'art tient justement dans l'obtention d'un équilibre, pas dans la capitulation devant les difficultés à faire sonner le texte.


Citation :
Je ne sais pas si tout cela est très clair. Mais, une fois n’est pas coutume, j’ai pris grand plaisir à (ré-)écouter ces pièces et à essayer d’exprimer mes impressions à leur sujet !

N'hésite pas à recommencer sur d'autres sujets, c'était très intéressant et stimulant, et ça oblige à écouter bien attentivement pour te répondre !
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