Playlist (161)

Hindemith : Musique de chambre n°1 (Abbado)
Hindemith : Musique de chambre n°2 (Abbado)
Hindemith : Musique de chambre n°3 (Abbado)
Hindemith : Musique de chambre n°4 (Abbado)

Très belle découverte !

Gluckhand en a aussi dit du bien récemment. Enfin ! J’ai l’impression qu’il n’est pas très apprécié …

Songeur a écrit:

Gluckhand en a aussi dit du bien récemment. Enfin ! J’ai l’impression qu’il n’est pas très apprécié …

J'avoue que c'était un hasard complet : sur Spotify j'écoutais un disque ... et à la fin de celui-ci il est passé au disque que je mentionne ici. Ca m'a plu dès le départ donc j'ai laissé.
Je ne connais pas du tout le compositeur donc ...

C'est très bien Hindemith...opéras, quatuors à cordes, Lieder...

Rubato a écrit:

C'est très bien Hindemith...opéras, quatuors à cordes, Lieder...

Oui !
Enfin, dans les faits, ça dépend quoi quand même, ça peut être désespérément gris harmoniquement plus on avance dans sa carrière ( ça plus les orchestrations ultra-doublées qui n'évitent pas les lourdeurs, la neutralité expressive, ça peut devenir difficile... ). Mais les Kammermusik que tu as écoutées sont excellentes, ainsi qu'une bonne partie des oeuvres des années 20 : Sancta Susanna, Das Marienleben ( la version originale est un chef-d'oeuvre ! pas la version révisée qui est un massacre complet de la matière première ), les quatuors à cordes 3 et 4, quintette avec clarinette etc... Un peu plus tard, certaines symphonies ( Mathis, Serena... ), un très beau concerto pour violon, les ludus tonalis ( même si c'est très aride à la première écoute, il faut persévérer ! )... Enfin il y a de quoi faire .

Ravélavélo a écrit:

Cette cassette, dénichée dans un lot usagé, pratiquement donné ...

https://classik.forumactif.com/t9119-#1252342

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Bagatelles op.33 et op. 126

Glenn Gould, piano

Rubato a écrit:

C'est très bien Hindemith...opéras, quatuors à cordes, Lieder...

Ce que je préfère, c’est son piano. Le final de la 1ère sonate est vraiment pas mal, ludus tonalis est en effet étonnant. Son concerto pour piano est vraiment magnifique (EDIT: pas du tout en fait ). Le concerto pour violon aussi. Je ne me souviens plus de ses sonates pour hautbois, pour 4 mains et 2 pianos .
Je ne suis pas fan de son premier quatuor à corde, je préfère le troisième.

Le style harmonique qu’il a développé est vraiment très particulier. Il l’a d’ailleurs enseigné à ses élèves, et cela sonne presque exactement comme lui, comme par exemple Stanley Bate.

Saint-Saëns - Mélodies avec orchestre

Songeur a écrit:

Ce que je préfère, c’est son piano. Le final de la 1ère sonate est vraiment pas mal, ludus tonalis est en effet étonnant. Son concerto pour piano est vraiment magnifique.

Vraiment ?   Je n’en ai aucun souvenir probant… ( Tu parles bien de celui des années 40 ? )

Songeur a écrit:

Je ne me souviens plus de ses sonates pour hautbois, pour 4 mains et 2 pianos .

Les sonates pour vents sont sympathiques à écouter mais au bout d’un moment on dirait juste de la (très brillante) musique écrite à la chaîne, sans qu'il se prenne la peine d'y développer un vrai propos…

Songeur a écrit:

Je ne suis pas fan de son premier quatuor à corde, je préfère le troisième.

Attention à la numérotation des quatuors chez Hindemith, parfois il y en a 6, parfois 7, et selon les éditions tout est décalé... Pour moi le chef-d’oeuvre est l’op 22 ( no 3 ou no 4 selon les éditions que l’on consulte ). Une oeuvre extraordinaire à mon goût !

Songeur a écrit:

Le style harmonique qu’il a développé est vraiment très particulier. Il l’a d’ailleurs enseigné à ses élèves, et cela sonne presque exactement comme lui, comme par exemple Stanley Bate.

Hélas… Il y a des fois, je trouve ça complètement flou, artificiel ( et arbitraire, n'importe quelle harmonie peut se substituer à tel ou tel endroit… désolé de l'argument éculé je sais, mais bon... ).
On ne peut s'attacher à rien avec cette espèce de tonalité sans mode majeur/mineur, et ça limite fortement les capacités expressives de sa musique…

Alifie a écrit:

https://app.idagio.com/fr/albums/il-est-quelquun-sur-terre

De la légèreté et une touche de mélancolie supplémentaire par rapport à son récent album "Folk Songs".

Spoiler:

A mon tour : beaucoup de choses peu familières (les Berio, les Ravel), voire inconnues pour moi (Ermanno Wolf-Ferrari, les Britten, les Honegger) et quand elles ne me le sont pas, elles me le deviennent C'est très curieux ces transfigurations de Domimique A, Bashung ou Brigitte Fontaine (qui n'a jamais chanté aussi juste) rêvées par Jean-Luc Fafchamps. Ce qui est troublant et plutôt réussi, c'est que l'on est très loin de fredonner (comme pourrait le laisser entendre le titre, empruntant à la chanson populaire : "en fredonnant quelques chansons"), beaucoup plus proche d'un art classique de cantatrice (Madame rêve, ou Belle abandonnée avec une diction presque datée - on roule les r, où le texte semble s'évanouir dans les volutes de la voix), et pourtant ça marche ! A ne surtout pas prendre pour des reprises... C'est presque l'inverse qui se produit : ces chansons françaises (pas si populaires, même si Dominique A a son ticket à la Philharmonie), naissent à des paysages sans âge (immortels, comme le chante Dominique A)
Très joli voyage !

Prometeo a écrit:

Songeur a écrit:

Ce que je préfère, c’est son piano. Le final de la 1ère sonate est vraiment pas mal, ludus tonalis est en effet étonnant. Son concerto pour piano est vraiment magnifique.

Vraiment ?   Je n’en ai aucun souvenir probant… ( Tu parles bien de celui des années 40 ? )

Je parle de ses sonates pour piano et de Ludus Tonalis. La première date de 1936.
Tu n’aime pas les concertos ?

Prometeo a écrit:

Hélas… Il y a des fois, je trouve ça complètement flou, artificiel ( et arbitraire, n'importe quelle harmonie peut se substituer à tel ou tel endroit… désolé de l'argument éculé je sais, mais bon... ).
On ne peut s'attacher à rien avec cette espèce de tonalité sans mode majeur/mineur, et ça limite fortement les capacités expressives de sa musique…

Dans quelles oeuvres en particulier ?
Évidemment, son système est un peu réduit parfois, mais il est toujours digne d’interêt je trouve.

Alifie a écrit:

www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_mzU4NvGAVt9Lu425kUapIeHUOPkWHQWBY

Je vois que l'on trouve aussi de nombreuses vidéos sur le site
https://www.youtube.com/@Fundacjaim.AndrzejaKrzanowskie

Belle musique, et accordéon comme je l'ai rarement vu aussi bien filmé
(les plans resserrés sont aussi beaux qu'un Soulages )

Schoenberg - Gurrelieder (Chailly)

Un peu bourratif et bizarrement construit; mais souvent beau.

Songeur a écrit:

Prometeo a écrit:

Songeur a écrit:

Ce que je préfère, c’est son piano. Le final de la 1ère sonate est vraiment pas mal, ludus tonalis est en effet étonnant. Son concerto pour piano est vraiment magnifique.

Vraiment ?   Je n’en ai aucun souvenir probant… ( Tu parles bien de celui des années 40 ? )

Je parle de ses sonates pour piano et de Ludus Tonalis. La première date de 1936.
Tu n’aime pas les concertos ?

Pardon, ma citation n'était pas assez précise, je faisais référence au concerto pour piano dont j'ai un très mauvais souvenir en effet ( mais comme il existe aussi un concerto pour la main gauche antérieur, je me demandais si on faisait référence au même ).

Songeur a écrit:

Prometeo a écrit:

Hélas… Il y a des fois, je trouve ça complètement flou, artificiel ( et arbitraire, n'importe quelle harmonie peut se substituer à tel ou tel endroit… désolé de l'argument éculé je sais, mais bon... ).
On ne peut s'attacher à rien avec cette espèce de tonalité sans mode majeur/mineur, et ça limite fortement les capacités expressives de sa musique…

Dans quelles oeuvres en particulier ?
Évidemment, son système est un peu réduit parfois, mais il est toujours digne d’interêt je trouve.

Oui mais voilà, c’est ça le problème : son système est trop réduit. Tellement réduit qu’il limite son invention et réduit nos capacités perceptives ; il y a moins de relations riches et multiples entre les voix, il y a de moins en moins d’ambiguïtés harmoniques, les relations entre les tonalités perdent toutes leurs tensions etc…

Mais ce n’est certainement pas atonal. En gros, l’impression générale est celle d’un truc indécis, coincé entre deux chaises.
Sa musique s’est appauvrie à partir des années 30 suite à l’adoption progressive de ce système, et son univers s’est renfermé de plus en plus.

J'ai l'impression en plus que c'est un système qui s’est construit uniquement "en réaction" à ce qu'il entendait autour de lui, il n'existe pas en lui-même et est quasiment impossible à définir ( mais je ne l’ai pas regardé de très près non plus, c’est vrai ), si ce n'est que ce n'est en disant que ce n’est pas ceci, pas cela, c’est-à-dire toujours en négation par rapport à des références extérieures… Mais ce n’est rien « en soi ». Ok, c’est apparemment fondé sur les rapports d’harmoniques naturelles etc… argument qui est toujours plus une vue d’esprit qu’autre chose qu’on écrit une musique archi-tempérée.

Peut-être que je n’y ai rien compris et que tu le connais bien mieux que moi, dans ce cas tu pourras me contredire…

( Je ne m’y suis intéressé que passagèrement et de très loin, je suis très sceptique face à l’idée de créer des systèmes ex nihilo. )

Je ne comprends pas l'intérêt de construire un système qui se suffise à lui-même, qui formalise la musique à ce point et la livre à des logiques purement scripturaires.

L'effet que me donne Hindemith à la fin de sa carrière est qu’il arrive à écrire de très belles oeuvres malgré son propre système, parce que l’excellent musicien qui est en lui arrive à le transcender
Toutes les oeuvres à partir de Mathis, Ludus etc… ont les travers que je décrivais même celles que j’aime bien.


Il faudrait peut-être déplacer toute notre conversation de la playlist…

Le problème, c'est qu'on ne sait pas de qui vous parlez! du moins au début de votre échange

Chostakovitch
* Symphonie no.6
Reiner / Pittsburg (Sony)

bambou a écrit:

Schoenberg - Gurrelieder (Chailly)

Un peu bourratif et bizarrement construit; mais souvent beau.

Oui, c'est très contrasté notamment entre la partie 1 et la partie 3, mais ça reste très unifié d'un point de vue thématique.
Et c'est vaste comme l'océan.

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Tchaikovski : Symphonies 4/5/6 (Mravinsky)

Brahms/Quintette avec clarinette op.115 - The Cleveland Quartet

Un adagio merveilleux. La clarinette se prête vraiment à ce type de climat langoureux/mélancolique.

Moussorgski : Boris Godounov (Karajan)

Cololi a écrit:

Moussorgski : Boris Godounov (Karajan)

La 2ème symphonie de Sibelius , dirigée par Robert Kajanus, version superlative des années 30.
Quarante ans plus tard, Berglund avec Bournemouth ,donne un sentiment de statisme qui se digère mal après Kajanus. Belle vision de Berglund tout de même dont le remake de Helsinki me semble plus convaincant.

Symphonies 7 & 8 de Rautavaara, avec Segerstam à la direction il ne manque que l'image.

Анастасия231 a écrit:

Cela va sans dire

Je rêverais de chanter l'Innocent ... la seule chose que je puisse chanter dans cette oeuvre il est vrai (un peu comme le marin dans Tristan )

Sebastian Rivas : Otages (2024)

Livret de Sebastian Rivas d’après le texte de théâtre de Nina Bouraoui

Sébastian Rivas (b.1975)
>Orbis Tertius
pour quatuor à cordes et électronique en temps réel
Quatuor Danel
prenant
https://www.youtube.com/watch?v=GL6wRnCgjks
>'Stains in the Carpet' de Sebastian Rivas par le Quatuor Van Kuijk et Florentin Ginot
https://www.youtube.com/watch?v=GT0C3P2qrdw
Moins séduit, mais loin d'être inintéressant.

Ensuite, par je ne sais quel effet, je suis parti assez loin, mais me voilà revenu
(sacrés enchainements Youtube, qui vous ramènent de force à la maison)

Chostakovitch
* Symphonie no.5
Mitropoulos/NYP (YT)

Mendelssohn
* Le Songe d'une Nuit d'été
Radio Bavaroise / Kubelik (DG)

Beethoven
* Sonate 'Pathétique'
Emil Gilels, piano (DG)

Mozart
* Concerto K.191
Sherman Walt, basson
Boston Symphony Orchestra
Seiji Osawa (DG)

La cadence du premier mouvement (signée J. Walter Guetter) est un peu extravagante.

Scriabine : Prométhée ou le Poème du feu (Alexander Toradze, Gergiev)

L’une des plus belles choses qui soient

Ives : symphonie n°4 (Ozawa, Boston symphony orchestra, M.T.T.)

Franz Schubert (1797-1828)
Quatuor Der Tod und das Mädchen
Quatuor Alfama

Franz Schubert / Jean-Luc Fafchamps (b. 1960)
Lieder
Quatuor Alfama et Albane Carrère
De la transcription pour voix et quatuor, aux arrangements, aux transformations-réécritures, puis à une composition originale

Je n'ai pas fait attention si c'était passé sous les radars des schubertien·nes du forum. On peut bien sûr se poser beaucoup de questions ; j'ai bien aimé pour ma part, et bien aimé surtout la façon dont on dérive. (On peut y entendre une œuvre de Jean-Luc Fafchamps, aussi bien qu'une mise en valeur "à rebours" du piano, via le quatuor, dans le Lied chez Schubert - s'il en était besoin, ce qui fait bien sûr partie des questions.)

Scriabine
* Sonate no.1 op.6
Robert Taub (HM)

Berio - Coro (Berio/Cologne)

Une des mes œuvres préférées.

Tchaikovski : Concerto pour piano n°1 (Argerich/Abbado)

Brahms/Trio avec clarinette op. 114 - violoncelle de l'Amadeus Quartet + pianiste + clarinettiste (la flemme de regarder)

Ce n'est pas très printanier, mais c'est beau quand même.

Franz Schubert (1797-1828)
Lieder
Vol.8 de l'intégrale EMI (les Industries Musicales et Électriques Pathé Marconi)

Dietrich Fischer-Dieskau / Gerald Moore

programme:

du bel ouvrage:

Schmitt: La Tragédie de Salomé, version originale/Altinoglu

+

Je viens de regarder la vidéo YouTube avec l'orchestre radio de Francfort, c'est au poil, la direction d'Altinoglu colle parfaitement (je suis content).

Le CD Alpha qui vient de paraître reprend l'audio de cette vidéo ou s'agit-il d'un enregistrement nouveau ?

En tout cas les deux datent de janvier 2021.

Peut-être que c'est un enregistrement studio... je ne sais pas.

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