(Pop) Les Beatles

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Je fais de la résistance, j'écoute "Some Time in New York City, l'album où Lennon est allé trop loin, où la subversion sonore et politique l'emporte sur la musique. Evidemment, ce n'est pas bien. Mais quel témoignage !

J'ai banalement reçu Abbey Road, remasterisé, donc. Franchement, c'est du bon boulot. Ceux qui parlent d'une différence faible avec les anciens reports exagèrent ou écoutent sur du matériel de mauvaise qualité. Hélas, je n'ai pas pu écouter comme je voulais, mon fils de 16 ans m'a piqué le disque et s'est enfui sans sa chambre pour l'écouter en boucle.

Zeno a écrit:

J'ai banalement reçu Abbey Road, remasterisé, donc. Franchement, c'est du bon boulot. Ceux qui parlent d'une différence faible avec les anciens reports exagèrent ou écoutent sur du matériel de mauvaise qualité. Hélas, je n'ai pas pu écouter comme je voulais, mon fils de 16 ans m'a piqué le disque et s'est enfui sans sa chambre pour l'écouter en boucle.

Le plus bel âge pour découvrir les Beatles...

Je n'ai pas encore écouté Abbey Road mais pour ceux que j'ai acheté, ben je sais pas, j'ai peut-être de la merde dans les oreilles (c'est tout à fait possible) mais sincèrement je ne sens de pas de différences énormes...

il y a quand même une amélioration nettement perceptible . Sur Hard day's night (le mono 87 était déjà très bon) et Abbey Road (à part Something, Oh darling et I Want you, le reste ne me semble pas meilleur), c'est moins évident.
Mais Revolver est carrément ressuscité , le double blanc est encore meilleur, With the Beatles n'a jamais été aussi bon et la plupart des morceaux des premiers albums sont bluffants

Déjà sur Abbey Road, je trouve que c'est mieux.

J'ai pu en écouter certains, et pour pas mal de morceaux, c'est une réussite (voix plus vivantes, présence et définition de la basse (qui rend justice au travail de Mc Cartney), meilleur rendu de la batterie, équilibrage des niveaux sonores), avec mention spéciale pour le double blanc. En revanche l'emballage fait pitié, et pour une édition dite "de luxe", il semble que l'unique luxe soit de posséder du carton qui se plie, s'abime en un tour de doigt, et frotte bien sur les cd...
Mais j'achèterai, quand même.

Ben c'est drôle, je dois vraiment avoir les oreilles amorphes, parce que je n'arrive pas à sentir de différences significatives... Je devrais ressortir les « vieux » cds et les écouter en comparant, peut-être que là ça me semblerait évident... Après tout, cela faisait longtemps que je ne les avais pas écouté, pour la bonne raison que les chansons des Beatles sont tellement imprimées dans mon cerveau que je n'ai plus vraiment besoin d'un disque pour pouvoir les entendre..

Mais en revanche, je le trouve très bien, le nouveau packaking ! Je ne sais pas si ça va jaunir avec le temps, et ça après tout c'est un peu le même souci avec les bouquins, il faut aussi essayer (quand c'est possible) de les stocker dans un endroit adéquat où les injures du temps se feront moins sentir, mais en tout cas du point de vue esthétique, et du point de vue du respect des pochettes originales, on est à cent lieues du travail minable qui avait été fait avec les premières éditions des albums !

Quand yeux de Droopy déçus, oreilles de Picrotal déçues aussi.
Zeno y'en a content Beatles remast. Hugh.

Oreilles de Picrotal pas déçues, Beatles être pas moins bon, ça être déjà ça !

Et oreilles de Picrotal ont peut-être besoin intervention grand manitou, ça pas impossible.

Comme dire frère Albert Einstein, tout être relatif. Hugh !

Bof, ça ne m'excite pas beaucoup tout ça, la magie en prend un coup. J'aimerais qu'on ME laisse MES Beatles tranquilles, là où ils sont.

Ca, c'est autre chose. Une madeleine dans une vieille boîte à biscuits, c'est indétrônable.

Mais je ne peux pas m'empêcher de trouver que, pour ce qui est de la magie, elle n'en prend pas un coup, bien au contraire ! Je ne parle pas des jeux et tout le tralala, juste des disques.

Mais oui, les fans des Beatles ont quelque chose de spécial je crois. On a tous NOS Beatles... Et quand ça relève de l'intime, il n'est pas question d'être d'accord ou non avec l'autre.

Pour ma part, je n'ai pas trop eu à me prendre la tête sur les différences entre les CDs de 1987 et les remastérisations de 2009, puisque j'ai opté sans hésiter pour le coffret mono, dont je n'osais même plus rêvé. Les 4 premiers albums étaient déjà en mono pour les éditions de 1987 vous me direz, mais c'est surtout Rubber Soul, Revolver et Sgt. Pepper que je voulais enfin découvrir dans leur version originale monophonique.
Et c'est plus qu'une redécouverte, c'est une claque ! Tout est beaucoup plus homogène, direct, puissant... Surtout pour Pepper, où tout ce qui en stéréo me paraissait artificiel voire maladroit dans la production disparait complètement en mono, la cohésion et l'originalité de l'album ressortant de manière stupéfiante.
Et je ne vous parle même pas de l'album blanc, qui en mono est une tuerie absolue (la version stéréo garde cependant tout son intérêt.)

Bon, voilà, je n'ai pas grand chose d'intéressant à dire en fait. Dans l'attente de ces rééditions, ça faisait des années que je n'avais pas écouté sérieusement les Beatles, alors là, pour l'instant, je savoure plus que je n'analyse (j'ai déjà écouté au moins deux fois chaque album.)

Revolution 9 en mono, ça doit être quelque chose...

Je t'avouerais que Revolution 9, en mono ou en stéréo, c'est un truc que je zappe immanquablement au bout d'une minute.

Bon après, historiquement parlant, je ne nie pas que ça reste une création de studio vraiment pionnère pour la pop musique.

Bien entendu, ça ne s'écoute pas un machin comme ça, ça se considère.

C'est fou comme les Beatles 2009 sont bons : par exemple un "Savoy Truffle" pas étouffé par les cuivres, ou un "Revolution 1" tellement plus équilibré et si cool à écouter ! Un vrai bonheur de redécouvrir certains morceaux, pas forcément les plus connus d'ailleurs. "Long long long" y a gagné énormément.
Alors bon, ne rêvons pas, certains titres que je n'aimais pas ne me sont pas devenus magiques à l'oreille non plus ! Mais les autres !!! Bonheur.

Tiens, j'ai réécouté Revolution 9 : heureuse surprise, au sens que cela ne m'a pas donné envie d'envahir la Pologne, comme disait le binoclard new-yorkais ! Ni aucun pays, d'ailleurs....
Nettement préférable à Ob-la-di Ob-la-da !
Bon, sur ce morceau, la remasterisation n'est pas fondamentale...
Quant à "Good night", la sucrerie finale chantée par Starr, l'orchestration et les choeurs sont d'une netteté étonnante, soulignant la kitscherie confondante de l'arrangement de George Martin qui, à sa façon, s'est totalement laissé allé. Ce qui, à la suite de "Revolution 9", où Lennon verse dans un autre radicalisme, est d'un contraste incroyable.
Cet enchainement a pour effet non moins radical d'arrêter mon écoute du White album à "Cry baby cry".

Humm j'aime beaucoup les beatles! Surtout leur chanson Blackbird.

droopy a écrit:

Tiens, j'ai réécouté Revolution 9 : heureuse surprise, au sens que cela ne m'a pas donné envie d'envahir la Pologne, comme disait le binoclard new-yorkais ! Ni aucun pays, d'ailleurs....

Mais quel est le rapport ? Woody Allen disait cela à propos de Wagner...

Ben oui, justement !
Je pensais que le réécouter allait me faire cet effet wagnérien !

N'empêche, la remasterisation du double-blanc est bluffante, enthousiasmante !
Mais pourquoi, à ce prix, nous avoir foutu des cartons si cheapos et si mal conçus ! Pour le double-blanc, c'est catastrophique : trop épais, la tranche se détériore rapidement. Grrrr.

bha non, c'est solide... le tout est de savoir prendre soin de ses affaires

Hmpf, que non ! C'est fragile, et hyper mal conçu.
Bon, le tout serait vendu 50 euros, je ne dirais rien ! Mais là...
Et les pingres n'ont même pas fait une video dvd ! Juste pour Quicktime...

Le double-blanc made in russia était 10 fois mieux... en packaging !
Je n'ai plus qu'à glisser les remasters dedans !

Je ne trouve ça ni fragile ni mal conçu... C'est mille fois mieux conçu que la première édition et beaucoup plus complet et « fidèle » aux packagings originaux. Là franchement, je ne peux pas me plaindre !

Ma fille de 15 ans l'a reçu pour son anniversaire, comme quoi tout n'est pas perdu

Alors ? On vote pour sa chanson préférée ? Ou trois, disons.
Moi, c'est A Day In The Life, Help et Come Together.

Houla, c'est impossible pour moi, je n'arrive pas à en dégager une, deux ou trois !

Exercice difficile, mais je dirais disons I am the walrus, A day in the life et Tomorrow never knows. Et une petite mention spéciale à Lovely Rita, tout de même...

Sachant que c'est le genre de sélections qui peut varier toutes les heures, selon les humeurs...

droopy a écrit:

Houla, c'est impossible pour moi, je n'arrive pas à en dégager une, deux ou trois !

Pareil. A la rigueur, si je dois en distinguer quelques unes, ce seraient les rares chansons que je trouve vraiment faibles ou inintéressantes (Yellow Submarine, Love You To, Within You Without You...)

Moi, j'adore Rain, It's all to much et Hey Bulldog.

Celles que je n'aime pas : tous les titres chantés par Starr, hormis "With a little help from my friends", Flying, Ob la di ob la da, Revolution 9, Maxwell's silver hammer, Dig a pony. Bon, je ne parle pas de la période d'avant 1966, ce serait un peu plus long !
Ni de celles que j'aime moyennement.

fixing a hole, ob-la-di ob-la-da, here there and everywhere

Un grand fan de Mc Cartney apparemment !
Hmmm, j'aime bien le clavecin de fixing a hole, les couplets, moins le reste, moins aussi la ligne de basse et la batterie.
Here, there etc, longtemps je n'ai pas aimé, mais depuis que je la chante à la guitare, ça va... et sur les remasters, elle gagne en chaleur je trouve.

adriaticoboy a écrit:

droopy a écrit:

Houla, c'est impossible pour moi, je n'arrive pas à en dégager une, deux ou trois !

Pareil. A la rigueur, si je dois en distinguer quelques unes, ce seraient les rares chansons que je trouve vraiment faibles ou inintéressantes (Yellow Submarine, Love You To, Within You Without You...)

Ah oui, bien d'accord.
Et finalement, Hey Jude, c'est quand même pas génial non plus.

D'aucuns diront, à juste titre, que Yellow submarine est juste une joke song sans prétention pour Ringo... Mais sur Revolver elle fait quand même un peu tâche...

Hey Jude, c'est en effet du MacCa qui donne un peu trop dans la niaiserie, mais j'aime assez malgré tout.

Ah moi certainement pas d'accord... Yellow submarine j'aime beaucoup (et elle ne fait pas tâche du tout), et Hey Jude également... Finalement, et sans dire que je ne les aime pas, ce serait plutôt Let it be ou The Long and winding road qui ne m'apparaissent pas parmi les meilleures...

A vrai dire, la seule chanson dont je dirais que, vraiment, je ne l'aime pas, c'est Mr. Moonlight, et peut-être également A taste of honey.

Let It Be, c'est comme le début de la Cinquième. Trop connu, mais quand même, quelle trouvaille !

droopy a écrit:

Un grand fan de Mc Cartney apparemment !

hé hééé... je n'aime pas les apprentis-prophètes

mon quatrième choix serait Let it be : je l'ai réécouté il y a quelques jours et à l'écoute des paroles, je l'avoue, j'ai eu la larme à l'oeil

Sinon, j'aime bcp Yellow Submarine ainsi que certaines chansons de Macca souvent considérées comme niaises par les fans de Lennon : Your mother should know, All together now, Maxwell's silver hammer, When I'm 64, Martha my dear, I will, The night before, etc
oui, je plaide coupable

Moi j'aime Because

Hey Jude, j'aime bien, avec une seule réserve : le fait que Mc Cartney ait bridé Harrison en ne lui permettant pas de faire chanter sa guitare (pas étonnant qu'elle ait pleuré la même année)...

Picrotal a écrit:

A vrai dire, la seule chanson dont je dirais que, vraiment, je ne l'aime pas, c'est Mr. Moonlight

D'ailleurs, j'ai longtemps eu beaucoup de mal avec Beatles for sale en général, qui me semblait être un album "américain", au mieux de transition, au pire de remplissage. A part No Reply, presque toutes les chansons de cet album m'ennuyaient...

Là, avec les remasters, je me suis replongé sérieusement dedans, et sans être un chef-d'oeuvre, je considère quand même maintenant que c'est un grand disque, l'album de la maturité sans doute. Les teintes sont plus sombres, le son est davantage "creusé"... Je perçois mieux l'influence de Dylan. Même le choix des reprises me semble assez intéressant.

Les remasters sont d'ailleurs très favorables à une réévaluation de la première période, jusqu'en 1965.

Je ne résiste pas à l'envie de glisser ici un extrait du journal que j'écris chaque mois pour mon association.
Une petite compilation, forcément subjective, du versant "planant" des Beatles.


"J'étais allongé sur un lit chez les Asher, dont la fille, Jane, était ma petite amie. Il y a, juste avant que l'on tombe dans le sommeil, et juste après que l'on en est sorti, un agréable instant un peu irréel. J'ai toujours aimé cette zone : vous dormez presque, vous vous êtes délesté de vos soucis de la journée et il y a ce petit moment de bonheur avant de s’endormir. Je me souviens de m'être dit, dans cet état-là, qu'une chanson pour enfants serait une bonne idée. J'ai pensé à des images et la couleur jaune m'est apparue. Puis un sous-marin, et j’ai pensé « tiens c'est pas mal, c’est comme un jouet, une sorte de sous-marin jaune... »
Voilà comment Paul McCartney raconte la genèse de Yellow Submarine, une de ses chansons les plus célèbres. Voilà, surtout, comment il décrit sans même le savoir ce qu’Alfonso Caycedo a présenté à la communauté scientifique six ans plus tôt, sous le nom de niveau sophroliminal – un stade particulier de la conscience dans lequel on peut se maintenir afin d’harmoniser son corps et son esprit – application parmi d’autres d’une toute nouvelle science appelée sophrologie. Le titre de la chanson est on ne peut plus approprié ; il s’agit bel et bien de « plonger » en soi-même, de fermer les écoutilles pour ne plus entendre les sirènes du monde extérieur.
Cet amusant rapprochement vient à point nommé, puisque l’actualité discographique de cet automne est dominée par la fameuse «remasterisation » des albums des Beatles. Et de fait, pour y avoir fourré mes oreilles, le travail accompli est remarquable. Voici donc une incursion dans un univers où la diversité des styles – une vraie réussite du légendaire quatuor de Liverpool – nous conduit parfois sur des rivages propices à la détente.
Le nom de l’album, en majuscules, précède le titre de la chanson.
A HARD DAY’S NIGHT : And I Love Her. Sympathique ballade qui n’est pas sans rappeler la bossa nova, en vogue dans les années soixante.
BEATLES FOR SALE : I’ll Follow The Sun. Courte chanson un rien mélancolique où le travail vocal polyphonique se révèle fort agréable.
HELP ! : You’ve Got To Hide. Une des premières merveilles de John Lennon, influencée par Bob Dylan, avec son balancement ternaire qui berce et stimule tout à la fois. En respiration synchronisée, l’effet produit est assez troublant.
Yesterday. Encore une chanson « rêvée » par McCartney. Est-il besoin de la présenter ? Souhaitons à tout compositeur d’avoir le même talent mélodique.
REVOLVER : Here, There And Everywhere. Une belle réussite, avec d’habiles et suaves harmonies vocales.
SGT. PEPPER : She’s Leaving Home. Aucun instrument de la musique rock, mais des cordes frottées, de la harpe, et des arrangements raffinés pour l’une des chansons les plus planantes du groupe. Autre bijou signé McCartney.
Within You Without you. Célèbre « touche » indienne, avec sitar.
MAGICAL MYSTERY TOUR : The Fool On The Hill. La chanson commence un peu comme Let It Be et réserve quelques surprises harmoniques plaisantes. L’alternance du « planant » et du « scandé » permet de caler sa respiration selon une visée apaisante ou stimulante, en termes d’énergie vitale. Essayez, vous ne serez pas déçus.
THE BEATLES (album double) : Blackbird. La guitare acoustique reprend des inflexions mélodiques de Jean-Sébastien Bach et une pulsation discrète est tenue tout au long de la chanson. Avec en bonus comme il se doit, le chant du merle. Bonne occasion de sentir pulser en soi quelque chose de serein et de vigoureux à la fois.
Mother Nature’s Son. Chanson composée par McCartney en Inde, lors d’un stage de méditation qui fut plus… folklorique que spirituel. Etonnante rythmique, fantasque et fuyante, qui sous-tend une belle guitare acoustique et propose une « montée » d’énergie efficace mais douce. Très belle ambiance générale.
Long, Long, long. Certes, des breaks de batterie interviennent à plusieurs reprises, mais quelle conduite mélodique, quelle atmosphère ! George Harrison s’y adresse à Dieu, dit-on. Très conseillé à tous les nostalgiques des sixties embrumées.
Good Night. Au moment de s’endormir… Avec tout ce qu’il faut de violons. Un vrai régal, sucré à souhait, qui réalise l’exploit de ne pas tomber dans le mauvais goût.
ABBEY ROAD : Come Together. Je la recommande parce qu’elle remet le ventre en place (aménageant l’espace vital nécessaire à chaque organe), mais aussi le cerveau en ordre de marche grâce à une action « harmonisante » sur l’hypothalamus. Et puis aussi parce c’est ma chanson préférée des Beatles.
Because. C’est LA chanson relaxante par excellence, inspirée selon John Lennon de la Sonate au clair de lune de Beethoven. Les voix se séparent dans une harmonie suave, authentique caresse aux portes des tympans, brouillant les pistes entre musique pop et univers classique. Dire que ces garçons si doués allaient bientôt se séparer…
Sun King. Chanson déjantée et polyglotte, où l’humour le dispute à la somnolence.
Golden Slumbers. Quelle belle mélodie… Hélas, enchaînée sans transition, puisqu’une partie du disque est un medley.
LET IT BE : Let It Be, forcément. Même si la fin est décoiffante, on ne résiste pas.
The Long And Winding Road. Très planant, très sucré, mais ça console de tout.
Et parmi les chansons isolées : The Inner Light. Encore la griffe d’Harrison. Musique indienne et texte de Lao-Tseu. Dépaysement garanti.

Très belle sélection, presque que du premier choix.
Je n'avais jamais vraiment envisagé ces chansons des Beatles sous l'angle qui semble motiver ton article (respiration, relaxation), mais c'est intéressant.

Je flirte un peu avec la musicothérapie, il faut dire. Et j'ai déjà sélectionné tout ce que je pouvais dans la musique classique, le jazz et l'univers ethnique, parmi ce que je connais bien sûr. Là, je m'attaque à plus inattendu, mais en réécoutant toute leur production, j'ai vraiment réalisé à quel point c'était varié.

Zeno a écrit:

Mother Nature’s Son. Chanson composée par McCartney en Inde, lors d’un stage de méditation qui fut plus… folklorique que spirituel.

Pas tant folklorique que cela, en réalité. Certes, on n'était pas dans les grandes profondeurs d'une mystique implacable et sans concession, mais je pense que l'on a véhiculé beaucoup de clichés sur cette fameuse retraite des Beatles en Inde et sa prétendue futilité, et certains d'entre-eux sont tout de même très injustes !

En-dehors de cela, et comme Adria (sauf que moi j'aurais mis un « r » à « motivé » ), je te rejoins en très très grande partie sur tes choix, naturellement. Et m'incline devant la pertinence des commentaires qui les accompagnent !

Non mais t'as vu l'heure à laquelle on postait, aussi ! En plus, Adria écoutait peut-être du sitâr joué par Cortot, tu comprends !

Arf...
Oui, il était tard, et je n'ai sans doute pas relu...
En fait, à cette heure, j'essayais vaguement de suivre le dernier Breillat (Barbe bleue) sur Arte... Un film aussi intrigant que complètement amorphe...
Je suis excusé, non ?

Dans cette liste on peut ajouter "Across the universe", dans l'excellente version de l'Anthology.
Et quelques autres, mais Across the universe est un planeur de haut vol !