Votre petit bonheur du jour...

vartan a écrit:

Le salaud !

Je vais me faire kiker du forum,

Xavier a écrit:

atomlegend a écrit:

Le tiens est vilain .

Tu mets vraiment des "s" partout!

C'est un cas sujet médiéval.

Sujet médiéval ?! Traduction please

atomlegend a écrit:

Sujet médiéval ?! Traduction please

Lorsque le français avait encore un reste de déclinaison (jusqu'au XIIIe, ensuite ça se gâte), les masculins prenaient pour la plupart un "s" en position sujet ("cas sujet").

On disait ainsi :

[J'enjambe] le mur.

mais

Li murs [est très haut].

Pour surenchérir sur l'explication de David, il y a avait le cas régime (ancêtre de notre COD, en gros) et le cas sujet, qui comme son nom l'indique précisait que le terme était sujet de la phrase. Petit détail amusant : certains mots (très peu, cependant) ont de par leurs déclinaisons donné naissance à DEUX mots dans la langue française. C'est le cas, et c'est l'exemple le plus connu, des mots « pute » et « putain » qui à la base était le même mot, mais décliné différemment. C'est un peu comme si, aujourd'hui, il existait d'un côté le mot « chevals » et de l'autre le mot « chevaux ».

Et si l'exemple vous surprend, sachez qu'on se traite énormément de « fils de pute » dans la littérature médiévale...

J'adore réciter mes bons vieux cours de licence...

Picrotal a écrit:

C'est un peu comme si, aujourd'hui, il existait d'un côté le mot « chevals » et de l'autre le mot « chevaux ».

Ce n'est pas tout à fait la même chose, puisque les deux sont équivalents (erreur de transcription), alors qu'on ne pouvait pas intervertir (en théorie bien sûr, parce que dans les faits, les plus érudits écrivaient déjà comme des cochons) cas sujet et cas régime.

On peut tout simplement comparer cela à l'allemand, où il reste de façon encore significative des cas - ce qui les sert si bien pour faire de la meilleur poésie que nous.

DavidLeMarrec a écrit:

Picrotal a écrit:

C'est un peu comme si, aujourd'hui, il existait d'un côté le mot « chevals » et de l'autre le mot « chevaux ».

Ce n'est pas tout à fait la même chose, puisque les deux sont équivalents (erreur de transcription), alors qu'on ne pouvait pas intervertir (en théorie bien sûr, parce que dans les faits, les plus érudits écrivaient déjà comme des cochons) cas sujet et cas régime.

Non en effet ce n'est pas du tout la même chose, puisque cheval et chevaux est une question de singulier/pluriel, pas de déclinaison, mais je voulais trouver un exemple illustrant le fait qu'un même mot (cheval et chevaux, c'est le même mot) a fini par donner deux mots différents (ce qui serait le cas s'il existait chevals ET chevaux). Pas facile d'illustrer ce genre de choses alors que le principe même de déclinaison n'existe plus dans notre langage depuis des siècles...

Picrotal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Picrotal a écrit:

C'est un peu comme si, aujourd'hui, il existait d'un côté le mot « chevals » et de l'autre le mot « chevaux ».

Ce n'est pas tout à fait la même chose, puisque les deux sont équivalents (erreur de transcription), alors qu'on ne pouvait pas intervertir (en théorie bien sûr, parce que dans les faits, les plus érudits écrivaient déjà comme des cochons) cas sujet et cas régime.

Non en effet ce n'est pas du tout la même chose, puisque cheval et chevaux est une question de singulier/pluriel, pas de déclinaison, mais je voulais trouver un exemple illustrant le fait qu'un même mot (cheval et chevaux, c'est le même mot) a fini par donner deux mots différents (ce qui serait le cas s'il existait chevals ET chevaux). Pas facile d'illustrer ce genre de choses alors que le principe même de déclinaison n'existe plus dans notre langage depuis des siècles...

Ah oui, je vois ce que tu veux dire, une forme pour le sujet, une forme pour le complément. Sauf qu'en l'occurrence, l'ancien français utilise ce qui est devenu notre marque de pluriel, voire l'inverse...
Le plus simple est de comparer avec une autre langue ou avec les pronoms personnels, je crois.

DavidLeMarrec a écrit:

Le plus simple est de comparer avec une autre langue ou avec les pronoms personnels, je crois.

Avec une autre langue, j'aurais du mal : la seule langue dont je sais qu'elle utilise des déclinaisons c'est l'allemand, et je ne parle pas un traître mot d'allemand, donc j'aurais été mal barré pour pouvoir donner un exemple...

Les pronoms personnels, pas bête en effet... Mais que veux-tu : moi et la grammaire, on a toujours été fâchés. Je n'ai commencé à m'épanouir dans mes études que le jour où l'on a cessé de m'emmerder avec les histoires de prédicat, de groupes nominaux, etc. etc.

Picrotal a écrit:

Je n'ai commencé à m'épanouir dans mes études que le jour où l'on a cessé de m'emmerder avec les histoires de prédicat, de groupes nominaux, etc. etc.

Pour la thèse, quoi.

OOOOOOOO la vache tout ça pour 2 petits "s" . J'en ai le tournis .

Dommage le post "bonheur du jour " vous me l'avez transformé en cauchemar

DavidLeMarrec a écrit:

Picrotal a écrit:

Je n'ai commencé à m'épanouir dans mes études que le jour où l'on a cessé de m'emmerder avec les histoires de prédicat, de groupes nominaux, etc. etc.

Pour la thèse, quoi.

Non : la maîtrise.

Picrotal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Picrotal a écrit:

Je n'ai commencé à m'épanouir dans mes études que le jour où l'on a cessé de m'emmerder avec les histoires de prédicat, de groupes nominaux, etc. etc.

Pour la thèse, quoi.

Non : la maîtrise.

Oui, mais tu as dû le payer au moment des concours, je présume...

Je n'ai passé et ne compte passer aucun concours : je n'ai pas fait ces études dans le but de devenir enseignant.

Picrotal a écrit:

: je n'ai pas fait ces études dans le but de devenir enseignant.

Voilà qui explique tout .

atomlegend a écrit:

Picrotal a écrit:

: je n'ai pas fait ces études dans le but de devenir enseignant.

Voilà qui explique tout .

Comment ça ?

Picrotal a écrit:

Je n'ai passé et ne compte passer aucun concours : je n'ai pas fait ces études dans le but de devenir enseignant.

Ah, ok, comme tu avais dit - il me semble - que tu enseignais, je croyais que tu étais arrivé à bon port.

(Je crois qu'Atmolegend fait révérence à tes talents de pédagogue orthographique. )

DavidLeMarrec a écrit:

Picrotal a écrit:

Je n'ai passé et ne compte passer aucun concours : je n'ai pas fait ces études dans le but de devenir enseignant.

Ah, ok, comme tu avais dit - il me semble - que tu enseignais, je croyais que tu étais arrivé à bon port.

(Je crois qu'Atmolegend fait révérence à tes talents de pédagogue orthographique. )

Oui ça doit être viscérale le fait de corriger la moindre faute

atomlegend a écrit:

Oui ça doit être viscérale le fait de corriger la moindre faute

Oui et non, ça dépend des jours. Pas la peine de mettre de " e " à viscéral, cela dit...

DavidLeMarrec a écrit:

Picrotal a écrit:

Je n'ai passé et ne compte passer aucun concours : je n'ai pas fait ces études dans le but de devenir enseignant.

Ah, ok, comme tu avais dit - il me semble - que tu enseignais, je croyais que tu étais arrivé à bon port.

Ah non je ne pense pas avoir jamais dit ça, j'ai dû mal m'exprimer je suppose... Mais pour moi, enseigner n'est pas forcément arriver à bon port. Cela ne l'est que si l'on a un minimum de vocation, ce qui n'est pas mon cas. Je préfère donc ne pas devenir un mauvais prof : c'est déjà pas mal, comme port.

Picrotal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Picrotal a écrit:

Je n'ai passé et ne compte passer aucun concours : je n'ai pas fait ces études dans le but de devenir enseignant.

Ah, ok, comme tu avais dit - il me semble - que tu enseignais, je croyais que tu étais arrivé à bon port.

Ah non je ne pense pas avoir jamais dit ça, j'ai dû mal m'exprimer je suppose... Mais pour moi, enseigner n'est pas forcément arriver à bon port. Cela ne l'est que si l'on a un minimum de vocation, ce qui n'est pas mon cas. Je préfère donc ne pas devenir un mauvais prof : c'est déjà pas mal, comme port.

J'ai peut-être mal compris, c'est plus probable : j'avais compris que tu travaillais à l'Université de Grenoble, et je croyais que c'était comme enseignant.

C'est une excellente chose, sinon, que de ne pas vouloir faire mauvais prof, c'est une calamité pour l'enseignant et les élèves.

Oh, tu sais, vu ma sensibilité, je ferais partie de ces profs qui tapent des dépressions nerveuses en l'espace de six mois, et je n'ai aucune envie de me faire subir cela... !

Mais les seuls travaux que j'ai fait à l'université Stendhal, c'est en tant qu'étudiant que je les ai réalisés. Je ne dis pas que prof de fac me déplairait (c'est très différent de prof de lycée ou de collège et collerait sans doute mieux à mon tempérament couard) mais je ne me sens pas de tenter l'AGREG, je n'en ai pas les capacités...

Bah, de toute façon les places sont chères, et puis c'est enseigner tout de même...

DavidLeMarrec a écrit:

Bah, de toute façon les places sont chères, et puis c'est enseigner tout de même...

En fait, l'absence de vocation vient du fait que je ne me sens pas du tout d'enseigner devant un auditoire constitué d'enfants ou d'adolescents, c'est à dire de personnes qui n'ont pas choisi leurs cours, qui ne sont pas nécessairement intéressées par ce qu'elles apprennent, etc. Devant des étudiants en Lettres, le rapport est déjà différent, tant du point de vue de la maturité que de l'intérêt supposé pour la chose littéraire. Sans parler du fait que l'étudiant n'est pas obligé de venir en cours si le cours l'emmerde. Tout cela pour dire que partager ma passion pour la chose littéraire ne me pose pas problème, mais je suis bien trop mal à l'aise en face de jeunes gens et manque bien trop de psychologie, voire de pédagogie, pour le faire dans un collège ou un lycée. Je serais soit un prof désespéré et hystérique, soit un robot à débiter des cours. Tout ce que je déteste en somme, et l'inverse des quelques excellents profs qui ont marqué ma scolarité et même mon existence toute entière...

Picrotal a écrit:

Devant des étudiants en Lettres, le rapport est déjà différent, tant du point de vue de la maturité que de l'intérêt supposé pour la chose littéraire. Sans parler du fait que l'étudiant n'est pas obligé de venir en cours si le cours l'emmerde.

Tout cela se discute cependant. Mais tu n'auras pas de bazar pendant tes cours, a priori.

avec un peu d'entregent et de bons appuis on peut très bien enseigner en fac avec le CAPES, et même avec une maîtrise, il suffit qu'un directeur de travaux ou le président te réclame explicitement.

J'en suis à peu près au même point que toi Picrotal

Ce n'est pas que l'enseignement ne m'interesse pas, mais je ne sais pas non plus comment je réagirais en face d'élèves qui n'en ont rien à ficher. Et je suis assez pessimiste même avec les étudiants en fac, à part exception (profs vraiment passionnants), j'ai commencé à voir une relation prof-étudiants interessante uniquement à partir du master.

Mais bon, comme j'ai changé de pays et que je ne sais pas si c'est équivalent ici, je vais aller voir un peu comment ça se passe.. Faire quelques TP etc.. pour être sûre..

sud273 a écrit:

avec un peu d'entregent et de bons appuis on peut très bien enseigner en fac avec le CAPES, et même avec une maîtrise, il suffit qu'un directeur de travaux ou le président te réclame explicitement.

Tout à fait, mais ça réclame des réseaux à toute épreuve.

DavidLeMarrec a écrit:

Tout à fait, mais ça réclame des réseaux à toute épreuve.

Dans certains cas, le faillotage atteint de telles proportions!...

Foie gras, Sauterne et chocolats, que demander de plus ?

Il y en a qui préfèrerait gagner au loto (moi aussi d'ailleurs) .Mais bon .bonheur du jour :
J'ai réussi a passer les 200 post sans craquer

Sans craquer ? Ce forum est-il à ce point une épreuve ?

Wolferl a écrit:

Sans craquer ? Ce forum est-il à ce point une épreuve ?

J'ai connu pire mais pour un non initié ou neophite avec un "Y" oui .

Wolferl a écrit:

Sans craquer ? Ce forum est-il à ce point une épreuve ?

Il a un peu été mis à l'épreuve (al cimento, on dit à l'opéra) par l'humour de Picrotal, je crois.

DavidLeMarrec a écrit:

Wolferl a écrit:

Sans craquer ? Ce forum est-il à ce point une épreuve ?

Il a un peu été mis à l'épreuve (al cimento, on dit à l'opéra) par l'humour de Picrotal, je crois.

Rhôôô, comme si j'étais méchant à ce point !!!

Picrotal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Wolferl a écrit:

Sans craquer ? Ce forum est-il à ce point une épreuve ?

Il a un peu été mis à l'épreuve (al cimento, on dit à l'opéra) par l'humour de Picrotal, je crois.

Rhôôô, comme si j'étais méchant à ce point !!!

Pas autant que le chef, c'est sûr, mais si tu crois que c'est une référence.














...

Picrotal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Wolferl a écrit:

Sans craquer ? Ce forum est-il à ce point une épreuve ?

Il a un peu été mis à l'épreuve (al cimento, on dit à l'opéra) par l'humour de Picrotal, je crois.

Rhôôô, comme si j'étais méchant à ce point !!!

J'ai un très mauvais souvenir de mon prof de philo

atomlegend a écrit:

Picrotal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Wolferl a écrit:

Sans craquer ? Ce forum est-il à ce point une épreuve ?

Il a un peu été mis à l'épreuve (al cimento, on dit à l'opéra) par l'humour de Picrotal, je crois.

Rhôôô, comme si j'étais méchant à ce point !!!

J'ai un très mauvais souvenir de mon prof de philo

Moi aussi, mais quel est le rapport ?

Picrotal a écrit:

atomlegend a écrit:

Picrotal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Wolferl a écrit:

Sans craquer ? Ce forum est-il à ce point une épreuve ?

Il a un peu été mis à l'épreuve (al cimento, on dit à l'opéra) par l'humour de Picrotal, je crois.

Rhôôô, comme si j'étais méchant à ce point !!!

J'ai un très mauvais souvenir de mon prof de philo

Moi aussi, mais quel est le rapport ?

Pour faire un mauvais raccourci " j'ai toujours eu eu un tres mauvais rapport avec mes profs. Et poutant il ne me parler pas que de "PIPI"

Je comprends de moins en moins, c'est grave docteur ? ...

Mais bon, je reprécise que je ne suis pas prof, au cas où cela aurait un rapport avec cela...

Picrotal prof de philo...

Dieu merci, non

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