Salle Pleyel 2007-2008

Xavier a écrit:

Bon et sinon vous voulez pas parler du concert plutôt?

En tout cas ravi de voir autant de monde du forum pour ce grand concert.
Oui oui je peux les dénoncer: Sauron, Bezout, Morloch, Pan, Ouannier...
Et personne ne s'est suicidé finalement.

Vous vous êtes touchés ?

Content pour vous en tout cas ça avait l'air terriblement enthousiasmant.

très content de ma soirée, j'ai accroché à l'oeuvre progressivement - je n'avais pas la moindre idée de ce que c'était que cet acte préalable, ni de sa longueur; quand on me disait long : je pensais 1 h 15 comme une grande symphonie de Mahler...

Très très bon orchestre et choeur. J'ai bien aimé la troisième partie et le passage avec la soliste, c'est peut-être moins original c'est pour ça que j'ai aimé mais de la très belle musique tout du long.

Assez ahurissant le finale, je n'avait jamais entendu un orchestre jouer avec une telle intensité sur une aussi longue période. C'est assez déstabilisant, plusieurs fois j'ai cru que ça devait être la fin, mais non, ça continuait, imperturbable.

Une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre que je connaisseIl avait fondu un fusible ce Scriabine...

vartan a écrit:

Vieilles rombières ou jeunes pimbèches. Peu de garçons.

Je m'insurge, Vartan : garçons à l'extérieur, dames au guichet, jeunes filles en salle. Et tous charmants, à de très rares exceptions près.

Seulement, manifestement, tu regardes de façon très sélective, semble-t-il.

DavidLeMarrec a écrit:

garçons à l'extérieur, dames au guichet, jeunes filles en salle. Et tous charmants, à de très rares exceptions près.

C'est ce que je disais. Rombières au guichet, pimbèches en salle et quelques garçons à l'extérieur.

Mais je crois que Sauron ne parlait pas de leur aimabilité.

Sauron le Dispensateur a écrit:

Je n'ose pas trop... David il regarde les vieilles rombières ou les jeunes pimbèches?

Je préfère ceux d’entre eux qui sont inscrits sur ce forum.

vartan a écrit:

Mais je crois que Sauron ne parlait pas de leur aimabilité.

Oui (j’ai beau être ingénu, tout de même…), mais tes propos pouvaient être ambigus.

Xavier a écrit:

Noord Nederlands Orkest
Noord Nederlands Concertkoor
Michel Tabachnik : direction
Susan Narucki : soprano
Håkon Austbø : piano
Louis Buskens, Leendert Runia : chefs de choeur

L'Acte préalable (création)
"Mystère" d'Alexandre Scriabine resté inachevé en 1914.
Restitution de la partition par Alexandre Nemtine


Que dire?
Concert d'anthologie?
Je le pense.
Le drame c'est cette salle Pleyel aux 2/3 vide, sans exagérer... (2è balcon fermé)
Songez qu'on a donné des places aux gens pour remplir un tant soit peu la salle! Du jamais vu. Presque écoeurant.
Mais c'est mieux que de laisser la salle vide...
En tout cas ça aura permis à quelques crevards du forum qui n'avaient pas acheté de place de s'en octroyer une sans débourser un centime.
Pour ma part, je ne devais pas pouvoir assister à ce concert, mais j'ai fait tout ce qui était possible pour me libérer, et je suis arrivé juste à l'heure! Ouf!
En plus j'avais une très bonne place au 1er balcon. (oui, comme ceux qui n'ont rien payé )

Le premier accord cataclysmique (les 12 sons répartis dans tout l'orchestre) a tout de suite donné le ton, et même si j'ai eu peur pendant les 2 premières minutes (Austbo peu percutant et inaudible dans ses premières interventions, quelques menus décalages dans l'orchestre pas encore chaud), la suite a été de très très très haute tenue!
C'est un de ces concerts mémorables, où on n'entend même plus les pains de cuivres ou les traits imprécis du pianiste, tant l'intensité est là!
Tabachnik insuffle une vie, un punch incroyables à son orchestre. On sent chez lui une très grande affinité avec l'oeuvre.
Il réussit doublement le défi de cette oeuvre, l'habiter à chaque instant, et réussir à renouveler le propos en permanence grâce à la fluidité des tempi et à la mise en valeur de l'orchestration, qui est spectaculaire au possible mais jamais gratuitement bruyante sous sa baguette.
Le choeur s'en est bien sorti et s'est très bien fait entendre, ce qui n'est pas chose facile étant donné la masse orchestrale déployée par les deux Alexandre.

L'oeuvre est vraiment surprenante.
Je connaissais mieux la 1ère partie, que j'avais découverte plus tôt avec l'enregistrement de Kondrachine.
Les deux suivantes sont du même tonneau; la 2è partie développe notamment une danse satanique invraisemblable tirée de Flammes sombres. (opus 73 n°2) On retrouve d'autres pièces pour piano orchestrées et développées au cours des 3 parties, c'était manifestement le souhait de Scriabine puisqu'on retrouve ces pièces (8è sonate notamment, préludes opus 74) dans ses esquisses.
On est impressionné par la relative simplicité rythmique de l'ensemble, peu de rythmes compliqués, c'est même souvent carré, mais d'une force motorique et orchestrale incroyables.
L'impact sonore des premiers rangs du 1er balcon était géant en tout cas.
A la fin de chaque partie je me suis senti vidé, fatigué, mais aussi impatient d'avoir la suite!
Une fois qu'on est rentré dans cet univers, on ne peut plus en sortir, je n'étais apparemment pas le seul à être en transe!
Si on n'y rentre pas cela peut engendrer une certaine monotonie parce que le climat harmonique est à peu près tout le temps le même (tout le temps plein, tout le temps riche, tout le temps tendu), de même que l'orchestration, bien qu'assez variée.
Mais une fois qu'on y est, on en sort plus, on est transporté dans une sorte de bulle magnifique et terrifiante, on est dans quelque chose qui pour moi ne ressemble à pas grand chose dans la musique occidentale. Je ne vois rien d'aussi concentré et intense dans une si longue durée!
Ca pourrait être épuisant, mais en même temps c'est tellement beau...
Il y a pas mal de répétitions (bien que souvent variées) au cours des 3 parties, et parfois cette gestion du temps me fait penser à Messiaen.
Autre chose qui me fait penser à Messiaen, l'utilisation du piano, qui parfois n'est plus soliste (comme dans Prométhée), mais vraiment un instrument servant à "diamanter" l'orchestre de grappes d'accords avec le concours du célesta et du jeu de timbres, comme Messiaen dans sa Turangalîla.
A d'autres moments le piano retrouve un rôle de soliste, notamment lors de la réutilisation des pièces pour piano sus-citées.
La 3è partie est peut-être la moins bonne, sans doute trop longue, là on dépasse les deux heures au total et il est probable qu'il y ait 10-15 minutes en trop.
La 3è partie est aussi la seule où on sorte par moments un tout petit peu de Scriabine, la cohérence n'est que très peu affaiblie, on gagne un peu de variété aussi, mais il y a eu de très rares moments où j'ai un tout petit peu décroché tout de même.
En tout cas on a vraiment l'impression d'être immergé dans un autre monde pendant tout le concert...
Ca restera un grand souvenir sans doute... Je ne sais pas si on est prêt de réentendre l'oeuvre dans nos contrées vu le vide de la salle.
Bravo à Michel Tabachnik et son orchestre d'avoir osé proposé ça et de l'avoir si bien joué.
En plus l'effectif demandé est quand même imposant (piano, choeur, orgue...), c'est un sacré boulot.
La salle était très vide mais on sentait de la part des musiciens un grand bonheur de jouer cela, et un grand bonheur d'être là parmi les spectateurs. C'est sans doute le principal.

Ouf.





J'ai vu la Lumière...

Ca c’est du compte-rendu ! Tu as l’air complètement azimuté en sortant… Quel enthousiasme !

Merci pour tous ces détails sur le contenu même de l’œuvre.

Morloch a écrit:

Il avait fondu un fusible ce Scriabine...

Nemtine n'était pas beaucoup mieux j'ai l'impression!

Citation :

Vieilles rombières ou jeunes pimbèches. Peu de garçons.

Tu parles du TCE là, plutôt

En tout cas c'était une bonne soirée, et le vide interstellaire de la salle m'a permis de tester 3 places différentes. Entre le parterre (15eme rang environ) et le 1er balcon juste au dessus, ça n'a strictement rien à voir. En bas on entend rien, avec un spectre très réduit et une dynamique toute faible, comme une vieille radio. Alors que juste au dessus on découvre toute la richesse et la plénitude de l'orchestre. Je pense aussi que le 4eme rang au balcon est encore meilleur que tout devant.

Bon voilà, au bout d'un an je sais enfin (sans trop de surprises non plus) où ça sonne le mieux dans cette salle.

Pour l'œuvre et la musique, cf Xavier

En tout cas ça fait peine à voir une salle aussi vide, ça se ressent dans les applaudissements. De faible quantité, mais de qualité! A la toute fin on sentait que c'était les fans de Scriabine qui avaient tenu les 3 heures

Xavier a écrit:

Songez qu'on a donné des places aux gens pour remplir un tant soit peu la salle! Du jamais vu. Presque écoeurant.
Mais c'est mieux que de laisser la salle vide...
En tout cas ça aura permis à quelques crevards du forum qui n'avaient pas acheté de place de s'en octroyer une sans débourser un centime.

Et au deuxième rang de l'orchestre, s'il vous plaît !
Sinon, que dire sinon que c'était ÉNORME ! Quelques chiffres, peut-être : près de cent-dix musiciens sur scène, cinquantes choristes et un chef battant des bras tel un phœnix. Une œuvre de deux heures et demi en trois parties : Univers, Humanité, Transfiguration. Je n'ai pas tout compris des intentions de Scriabine sinon qu'il voulait composer une œuvre colossale du nom de Mystère. Il esquissa un condensé de cette œuvre et c'est donc ce "résumé" que nous avons entendu hier. Il porte le nom d'Acte préalable et a été écrit par le compositeur russe Alexandre Nemtine de 1971 à 1996 à partir d'une cinquantaine de pages de musique et d'un poème de plus de mille vers laissés par Scriabine.
J'ai préféré la première partie, peut-être la plus abordable pour quelqu'un qui n'est pas familier de l'univers scriabinien tel que moi. D'ailleurs, elle s'appelle Univers et évoque la naissance du monde, l'apparition des complémentarités fondamentales (son-silence, masculin-féminin...) et la création des êtres vivants peuplant la Terre.
La deuxième partie, Humanité, est celle du surhomme scriabinien ; c'est aussi un tableau de désolation où règne le mal.
Dans la troisième partie, les Hommes mettent à mort le Prophète qui les a invités à se libérer en se détournant du monde des apparences ; en mourant, il éveille leur conscience et les entraîne avec lui dans le Divin en une danse de feu : l'univers de dissout. C'est la Transfiguration.
C'est une œuvre à découvrir que j'irais volontier réécouter.

DavidLeMarrec a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

Je n'ose pas trop... David il regarde les vieilles rombières ou les jeunes pimbèches?

Je préfère ceux d’entre eux qui sont inscrits sur ce forum.

Ah oui, ceux-là !

Je comprend pas
C'est qui?

De très charmantes personnes.

Des noms des noms
Bon je vais aller retrouver les vieilles gripsous du TCE

Tu veux ceux des garçons ou ceux des filles ?

Des garçons évidemment

Normal, il n'y a que moi qui sache (et qui aie condescendu à en informer Vartan).

C'est juste qu'un membre (adorable) du personnel d'accueil est inscrit ici. Je ne dirai rien de plus.


Je ne sais ni son âge, ni qui il est, ni d’où il vient et je n’ose pas l’interroger, car il doit avoir une grande épouvante, et quand on lui demande ce qui lui est arrivé, il pleure tout à coup comme un enfant et sanglote si profondément qu’on a peur.

Ah oui ! S'il voit Sauron il risque de s'effrayer et glisser au fond de l'eau.

David a écrit:

C'est juste qu'un membre (adorable) du personnel d'accueil est inscrit ici. Je ne dirai rien de plus.

Du personnel de Pleyel? Ou du Grand Théâtre?
Allez c'est qui?
C'est un membre actif?

C'est de Bordeaux bien sûr.

Aaaaaaaaaaah quelle déception

Console-toi, il est peut-être allergique aux poils de chat.

Ma déception c'est d'apprendre que le personnel d'accueil de Pleyel n'est pas inscrit sur ce forum c'est très mal

http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=4240

"La question que ne manquent pas de poser des entreprises d’une telle ampleur peut toutefois difficilement être évitée: pourquoi cent cinquante minutes et non pas quinze ou trente minutes?"

Nan mais je le crois pas là...

L'article est bien fait quand même... Tu as toi-même reconnu que le troisième acte était peut-être un peu trop long.

D'accord pour la 3è partie qui est trop longue!
Mais passer de 150 minutes à 15 minutes...

L'oeuvre fait aussi cet effet-là justement parce qu'elle est longue et entêtante!
Sinon c'est être passé complètement à côté...

A mon avis il a lâché sa phrase sans réfléchir deux secondes... parce que le reste de l'article est assez favorable...
D'ailleurs bravo à Pan qui a reconnu Dusapin

Sauron le Dispensateur a écrit:

A mon avis il a lâché sa phrase sans réfléchir deux secondes... parce que le reste de l'article est assez favorable...

Mouais, pendant 5 paragraphes il n'y a strictement aucun avis personnel.

"une aventure qui n’en a pas moins réussi à remplir environ les deux tiers de Pleyel" Lui il était en transe avant même le début du concert.

Ben on ne demande pas seulement un avis perso dans un commentaire.
Il fait une bonne description de l'œuvre je trouve.
Sinon pour les "2/3" je pense qu'il était au parterre et qu'il a cru que la salle était remplie partout de la même façon... Je pense qu'au début la soirée la salle était bien remplie à moitié... ensuite ça s'est bien vidé...

Oui, si on oublie le 2è balcon fermé, et le fait qu'on a donné les places aux gens...

Ben le parterre était bien plein au début de la soirée...
Ce qui est agaçant c'est que le type est journaliste -enfin peut-être pas- et il balance une grosse connerie là dessus...
Je ne sais pas si la salle Pleyel informe sur ses taux de remplissage... sur le site de l'Opéra de Paris on a accès à ces chiffres c'est intéressant...

Sauron le Dispensateur a écrit:

Ben le parterre était bien plein au début de la soirée...

Mais oui, parce qu'on y a mis tout le 2è balcon, et qu'on donnait des places de 1ère catégorie par douzaines...

Au total en tout cas la salle était bien pleine à moitié -peut-être plus- au début de la soirée c'est déjà pas mal je trouve... franchement j'ai vu pire... le pauvre concert de Georges Benjamin à Bastille en tout cas c'est triste de voir le manque de curiosité du public parfois... mais la salle Pleyel aurait peut-être du penser à faire un peu plus de communication autour de ce concert... qui était un petit évènement quand même...

Sauron le Dispensateur a écrit:

mais la salle Pleyel aurait peut-être du penser à faire un peu plus de communication autour de ce concert... qui était un petit évènement quand même...

Oui, là-dessus tout à fait d'accord.

Qu'on en vienne à donner les places me semble quand même hallucinant... Jamais vu ça.

Vivement le grand auditorium ! Finalement il y a un manque de salles de concert à Paris ?

Pour les symphonies de Beethoven et Mahler, oui on manque de places...

Ah oui, c'est sûr. Beethoven et Mahler, ça manque tellement, c'est tellement rarement donné.

Eh ouais, et là c'est plein, et les gens en redemandent... Qu'est-ce que tu veux...

Avec Boulez à la baguette je pense que la salle était pleine...
Le concert qu'il a donné était plein alors qu'il n'y avait que des créations...
Le public a besoin de se raccrocher à quelque chose de connu pour ce bouger les fesses...
Moi j'ai bien remarqué que l'Opéra de Paris mettait principalement des affiches dans le métro pour les specacles les moins connus... c'est une bonne idée... faire de la pub autour de concerts qui seront pleins de toute façon c'est absurde... or on a très peu entendu parler de ce concert y compris dans La Terrasse ou Cadences... Bref...

Sauron le Dispensateur a écrit:

Avec Boulez à la baguette je pense que la salle était pleine...

Ou presque, oui, c'est certain.

Et nul doute aussi que ça n'aurait pas été aussi dingue.
Très bon chef ce Tabachnik.

D'ailleurs c'est un protégé de Boulez

Oui j'ai lu ça.

Pan a écrit:

Sinon, que dire sinon que c'était ÉNORME ! Quelques chiffres, peut-être : près de cent-dix musiciens sur scène, cinquantes choristes et un chef battant des bras tel un phœnix. Une œuvre de deux heures et demi en trois parties : Univers, Humanité, Transfiguration. Je n'ai pas tout compris des intentions de Scriabine sinon qu'il voulait composer une œuvre colossale du nom de Mystère. Il esquissa un condensé de cette œuvre et c'est donc ce "résumé" que nous avons entendu hier. Il porte le nom d'Acte préalable et a été écrit par le compositeur russe Alexandre Nemtine de 1971 à 1996 à partir d'une cinquantaine de pages de musique et d'un poème de plus de mille vers laissés par Scriabine.
J'ai préféré la première partie, peut-être la plus abordable pour quelqu'un qui n'est pas familier de l'univers scriabinien tel que moi.

Content que ça t'ait plu même si ce n'est pas dans tes goûts habituels!
Nul doute que tes impressions auraient été moins favorables si tu avais découvert ça au disque.

vartan a écrit:

Vivement le grand auditorium ! Finalement il y a un manque de salles de concert à Paris ?

À ce propos, je trouve dommage qu'ils n'aient pas profité de la restoration de la salle Pleyel pour y installer un orgue : pour le concert de vendredi, ils avait dû mettre des enceintes pour un orgue électrique. J'espère qu'il y aura un véritable orgue à tuyau dans le nouvel auditorium.

Xavier a écrit:

Content que ça t'ait plu même si ce n'est pas dans tes goûts habituels!
Nul doute que tes impressions auraient été moins favorables si tu avais découvert ça au disque.

Oui, c'est sûr.

P.S. : c'est ce concert qui t'a incité à reprendre ton ancien avatar ?

Sauron le Dispensateur a écrit:

Nous sommes transfigurés... je suis prêt à partir pour Syrius

C'est vrai, je suis transfiguré : maintenant, je trouve que mon clavier n'est pas bien accordé (il est électronique).

Citation :

Vivement le grand auditorium ! Finalement il y a un manque de salles de concert à Paris ?

J'ose à peine imaginer ce concert dans le futur grand auditorium. Le vide de la salle n'aurait pas fait illusion....


Sinon je suis plutôt d'accord avec le journaliste. C'est vrai que cette œuvre est un peu trop longue et n'est pas exempt de lourdeurs. On aime parce que c'est en hommage à Scriabine et qu'il y a toute une histoire farfelue derrière, mais qu'en aurait on pensé si Nemtine l'avait écrite sans la présenter comme une reconstitution?

Non je ne suis pas d'accord.
J'adore cette oeuvre indépendamment de l'histoire de Scriabine.
D'ailleurs c'est assez différent de Scriabine sur bien des aspects, notamment la longueur et l'intensité permanente.
La même chose sur 20 minutes n'aurait pas du tout fait le même effet.

Sauron, t'étais pas au concert Boulez de mercredi?

Tu m'as fait peur j'ai cru un instant avoir oublié d'aller à un de mes concerts...
Non je n'ai malheureusement pas eu de place dans mon abo pour ce concert...
Sinon je voulais aller au concert d'hier soir avec la création de Judith de Fénelon...
J'ai eu la flemme d'y aller de peur de rester en plan... et j'ai appris de source sure que la salle était clairsemée...

(et que les places étaient données à tour de bras, comme lors de ... )