Salle Pleyel - 2008-2009

20/02/2009 20:00

Orchestre Philharmonique de Radio France
Pierre Boulez : direction
Mitsuko Uchida : piano

Arnold Schoenberg

La Nuit transfigurée pour orchestre à cordes
Concerto pour piano et orchestre
Variations pour orchestre

Apparemment il reste peu de places. (que les plus chères)

Quelqu'un d'autre y va?
Je serai à l'orchestre. (plutôt dans le fond)

Je ne sais pas si tout le monde a ceçu ce mail de Pleyel, pour le concert Pappano du 2 mars, il y a un changement :

Citation :

Nous avons le plaisir de vous annoncer que
Martha Argerich se joindra aux musiciens de
l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia di Roma et à leur chef, Antonio Pappano,

à l’occasion du concert du lundi 2 mars 2009 à 20h.

Ils interpréteront le
Concerto pour piano n°1 de Ludwig van Beethoven

Lors de ce concert, vous entendrez également :

Concert Românesc de Gyöörgy Ligeti
et la Symphonie n° 5 de Dmitri Chostakovitch

ça fait quand même un beau programme (snirf je ne pourrai pas y aller...)

Concert Schoenberg par Boulez un poil décevant.

J'étais à l'orchestre, soi-disant catégorie 1 mais je préfère nettement être au premier balcon, niveau acoustique je suis resté sur ma faim.

Ca a commencé avec une Nuit transfigurée vraiment décevante.
J'aime beaucoup cette oeuvre, et là je me suis ennuyé.
C'était incroyablement mou, tout était retenu, voire parfois dégoulinant, où sont passés le mordant et la précision bouléziennes?
J'aurais jamais deviné que Boulez était derrière ça, j'aurais parié sur Thielmann, Karajan vieillissant ou un Barenboïm des mauvais jours, et encore.
La version Karajan est bien plus vivante!
Aucune tension ici, contrastes insuffisants, ça ne sonnait vraiment pas moderne... et surtout, c'était très ennuyeux.
En fait je me dis que cette version pour orchestre à cordes est vraiment un piège et réclame exactement le contraire de ce qu'a fait Boulez aujourd'hui.
Il faut être beaucoup plus vif, tranchant et éviter le dégoulinage qui menace beaucoup moins dans la version sextuor qui sonnera toujours plus moderne.

Le concerto pour piano m'a semblé un peu mieux dirigé, avec une Mitsuko Uchida très engagée, pleine d'énergie et de bonne volonté, mais Dieu que l'oeuvre est chiante...
Vraiment le mauvais Schoenberg que je n'aime pas, aucune thématique marquante, c'est atonal mais sans aspérités, pas de pulsation, rien à quoi se raccrocher, ça parle dans le vide, orchestralement il ne se passe pas grand chose non plus...
J'ai été incapable de voir où est-ce qu'on changeait de mouvement...
Ca n'a pas duré 20 minutes, et pourtant, quel calvaire.
Le public, lui, a semblé adorer.

On a heureusement terminé avec de belles Variations opus 31, quelques baisses de tension dans la direction de Boulez (et aussi certaines variations qui sont moins inspirées) mais dans l'ensemble c'était enfin tonique et vivant, assez précis et détaillé, le final notamment a été un régal.
Belle prestation du Philharmonique de Radio France, en dépit d'un 1er violon solo qui semblait un peu se croire dans un concerto de Tchaïkovsky avec son vibrato excessif, mais bon.
Au final, un peu déçu par rapport au programme qui était très alléchant sur le papier. (et j'espèrais que le concerto pour piano, que je n'avais écouté qu'une fois, était moins mauvais que dans mon souvenir)

Ah et sinon, le nouveau Xtreme cheese de Quick est vraiment pas terrible, juste 2 bouts de viande et du fromage, ni sauce ni salade ni rien, ça vaut pas le VIB chicken. Voilà c'est dit.

Xavier a écrit:

Ah et sinon, le nouveau Xtreme cheese de Quick est vraiment pas terrible, juste 2 bouts de viande et du fromage, ni sauce ni salade ni rien, ça vaut pas le VIB chicken. Voilà c'est dit.

Merci pour ce compte-rendu très détaillé, tu nous as mis l'eau à la bouche

Oui, la soirée a été décevante jusqu'au bout.

En même temps, le Quick après concert c'est très classique.

Oui, j'ai remarqué qu'ils en mettaient près de chaque salle de concert : à deux pas de Batsille, juste entre Garnier et Pleyel... on nous veut du mal !

Xavier a écrit:

Ah et sinon, le nouveau Xtreme cheese de Quick est vraiment pas terrible, juste 2 bouts de viande et du fromage, ni sauce ni salade ni rien, ça vaut pas le VIB chicken. Voilà c'est dit.

Il est excellent oui! Par chez moi, il est placé à quelques mètres de l'opéra de Nantes... On nous manipule tous .

Contrairement à toi, Xavier, j'ai trouvé ce concert sublime, sans doute le plus beau concert pour moi depuis le début de la saison.

Boulez a donné de la Nuit transfigurée une lecture enivrante, très éloignée de celles que l'on a l'habitude d'entendre - et de celles que Boulez a pu donner -, loin de tout expressionnisme. Il ne s'agit pas d'un manque de tranchant, c'est justement l'optique voulue, onirique, comme en apesanteur, d'une poésie extraordinaire, pas du tout en noir et blanc, au fusain, comme la lecture de Gielen il y a deux ans par exemple, mais au contraire irisée et d'une sensualité inouïe, avec un son subtilement modelé. Du grand art, avec un orchestre philharmonique comme on l'entend rarement, tous pupitres confondus, malgré quelques menus flottements qui ne comptent pas.

Uchida superbe dans un concerto pour piano que je n'avais pas entendu depuis longtemps et qui m'a enchanté, en particulier les deux mouvements centraux. L'orchestre m'a paru plus en retrait

Enfin les Variations furent d'une beauté éblouissante. Equilibre des pupitres, transparence de l'orchestre, inspiration de la direction, couleurs, précision, tout y était pour faire entendre toutes les subtilités de ce chef-d'oeuvre. Et je n'ai pas noté de baisse de tension particulière chez Boulez.

Je n'ai pas non plus (décidément ! ) été gêné par le vibrato du premier violon, qui m'a semblé assez mesuré (rien à voir par exemple avec le vibrato parkinsonien de Sarah Nemtanu au National )

J'étais placé comme toujours au 2e balcon, qui est décidément le meilleur endroit pour l'acoustique à Pleyel (et le moins cher) ; toutes mes expériences au parterre ont été catastrophiques.

Hippolyte a écrit:

Boulez a donné de la Nuit transfigurée une lecture enivrante, très éloignée de celles que l'on a l'habitude d'entendre - et de celles que Boulez a pu donner -, loin de tout expressionnisme. Il ne s'agit pas d'un manque de tranchant, c'est justement l'optique voulue, onirique, comme en apesanteur, d'une poésie extraordinaire, pas du tout en noir et blanc, au fusain, comme la lecture de Gielen il y a deux ans par exemple, mais au contraire irisée et d'une sensualité inouïe, avec un son subtilement modelé. Du grand art, avec un orchestre philharmonique comme on l'entend rarement, tous pupitres confondus, malgré quelques menus flottements qui ne comptent pas.

Pour moi il manquait toutes les aspérités, tous les moments de tension, c'était tout le temps lent et dégoulinant... On peut trouver ça beau, mais c'était quand même plat par rapport à ce que doit être la Nuit transfigurée à mon avis.

Citation :

Uchida superbe dans un concerto pour piano que je n'avais pas entendu depuis longtemps et qui m'a enchanté, en particulier les deux mouvements centraux.

Tiens si tu peux me dire ce que tu apprécies dans cette oeuvre ça m'intéresse!

Citation :

J'étais placé comme toujours au 2e balcon, qui est décidément le meilleur endroit pour l'acoustique à Pleyel

Je préfère nettement le 1er balcon, au 2è je me sens un peu loin, y compris pour le son. (même si les premiers rangs sont tout de même bien)
Mais effectivement, à l'orchestre, ça ne va pas, possible même que ça ait grandement influé sur mon appréciation de ce concert.

Xavier a écrit:

Pour moi il manquait toutes les aspérités, tous les moments de tension, c'était tout le temps lent et dégoulinant... On peut trouver ça beau, mais c'était quand même plat par rapport à ce que doit être la Nuit transfigurée à mon avis.

Assez lent, mais ni plat ni dégoulinant. N'est-ce pas d'avoir attendu toutes ces aspérités qui t'a fait trouver cela plat ? Comme de la truffe après un piment... Je comprends tout à fait que tu n'aies pas adhéré à cette lecture, mais une oeuvre comme celle-ci ne se limite pas à un seul type de lecture. Justement, ce qui m'a enchanté, c'est d'entendre que cette oeuvre permette une telle interprétation.

Xavier a écrit:

Hippolyte a écrit:

Uchida superbe dans un concerto pour piano que je n'avais pas entendu depuis longtemps et qui m'a enchanté, en particulier les deux mouvements centraux.

Tiens si tu peux me dire ce que tu apprécies dans cette oeuvre ça m'intéresse!

Difficile d'exprimer ce que j'apprécie. C'est l'oeuvre dans son ensemble, que j'aurais bien du mal à décrire. Mais disons qu'à part le premier mouvement qui m'est resté un peu plus étranger, c'est la rudesse saisissante du second mouvement, avec ses effets de répétitions entre pupitres et piano, la beauté du troisième mouvement, avec son crescendo dramatique et sa très belle cadence, et enfin, la folie enjouée du dernier mvt et son jeu étrange sur les sonorités. Voilà en gros.

Hippolyte a écrit:

N'est-ce pas d'avoir attendu toutes ces aspérités qui t'a fait trouver cela plat ? Comme de la truffe après un piment...

Peut-être... Mais comme je le disais, les aspérités de l'oeuvre sont déjà en partie gommées par la transcription pour orchestre à cordes, donc pour moi il ne faut surtout pas en rajouter dans le sirop

Citation :

Je comprends que tu n'aies pas adhéré pas cette lecture, mais une oeuvre comme celle-ci n'a pas un seul type de lecture.

Je suis d'accord, mais rends-toi compte, j'adore la version Karajan qui est pourtant dans ce type de lecture!
Mais pourtant bien plus vivant et moins dégoulinant...
Pour moi Boulez a fait du sous-Karajan là. (je sais, ça semble sévère)

Citation :

Difficile d'exprimer ce que j'apprécie. C'est l'oeuvre dans son ensemble, que j'aurais bien du mal à décrire. Mais disons qu'à part le premier mouvement qui m'est resté un peu plus étranger, c'est la rudesse saisissante du second mouvement, avec ses effets de répétitions entre pupitres et piano, la beauté du troisième mouvement, avec son crescendo dramatique et sa très belle cadence, et enfin, la folie enjouée du dernier mvt et son jeu étrange sur les sonorités. Voilà en gros.

Donc tu te raccroches essentiellement au caractère général et à l'orchestration si je comprends bien.
Parce que niveau thématique, pulsation, harmonie... on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent je trouve.
Et l'orchestration ne m'a pas enthousiasmé non plus je dois dire.
D'ailleurs je ne sais même pas si c'est sériel, en tout cas ça sonne tout comme, mais quel monde je trouve entre ce Concerto et les Variations, tendues et passionnantes!

Xavier a écrit:

Peut-être... Mais comme je le disais, les aspérités de l'oeuvre sont déjà en partie gommées par la transcription pour orchestre à cordes, donc pour moi il ne faut surtout pas en rajouter dans le sirop

Mais moi je n'ai pas entendu du sirop ! j'ai entendu de l'aérien, du modelage de matière, un jeu de transparences, etc. Bon allez, je n'insiste pas.

Citation :

Pour moi Boulez a fait du sous-Karajan là. (je sais, ça semble sévère)

Pas du tout, du tout, du tout !

Citation :

Donc tu te raccroches essentiellement au caractère général et à l'orchestration si je comprends bien.
Parce que niveau thématique, pulsation, harmonie... on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent je trouve.

Pour les thèmes et l'harmonie, je ne saurais me prononcer, en effet ce n'est pas ce qu'il y a de plus marquant. Mais la pulsation, je trouve que si !

Citation :

D'ailleurs je ne sais même pas si c'est sériel, en tout cas ça sonne tout comme, mais quel monde je trouve entre ce Concerto et les Variations, tendues et passionnantes!

Je te rejoins en tout cas sur le fait que les Variations sont infiniment plus riches et passionnantes !

Citation :

Contrairement à toi, Xavier, j'ai trouvé ce concert sublime, sans doute le plus beau concert pour moi depuis le début de la saison.

Mes concerts préférés de cette saison à Pleyel seraient plutôt la 5è de Chostakovitch par Sokhiev ou encore le Saint François de Messiaen par Chung. (voire le 1er acte de la Walkyrie par Barenboïm, avec là aussi les Variations de Schoenberg)

Malheureusement il ne me reste plus qu'un concert de prévu à Pleyel, en mars. (2è concerto de Rachmaninov par J.P.Collard et 5è symphonie de Prokofiev)

J'ai manqué ces concerts, je regrette surtout la Walkyrie !

A mon avis, des concerts à ne pas manquer à Pleyel et où il y a peut-être encore des places : le 7 mars (Pollini, Quatuor Hagen, Klangforum Wien, Eötvös - Schönberg, Stockhausen, Brahms), le 31 mars (Pollini, Lang, Boulez - Berg, Webern, Schönberg) et le 24 juin (Voigt, Metzmacher - La Mer de Debussy, Prélude et mort d'Isolde, l'Adagio de la 10e de Mahler, et les Quatre derniers lieder).
Il y a aussi toutes les symphonies de Prokofiev par Gergiev, c'est un répertoire dans lequel il excelle.

Hippolyte a écrit:

le 24 juin (Voigt, Metzmacher - La Mer de Debussy, Prélude et mort d'Isolde, l'Adagio de la 10e de Mahler, et les Quatre derniers lieder)

Celui-là j'aurais aimé y aller (et je pourrais), mais il ne reste que des places très chères...

Ah oui, j'aurais bien fait un des concerts de la série Pollini, je me demande s'il est trop tard.

Morloch a écrit:

Ah oui, j'aurais bien fait un des concerts de la série Pollini, je me demande s'il est trop tard.

Il reste des places le 7 mars à partir de 30 euros et le 31 mars à partir de 45 euros. En revanche, pour Le Clavier bien tempéré en juin c'est complet.

Tiens, je savais pas que Pollini jouait à Pleyel... j'ai déjà quelque chose le 7 Mars, sinon j'aurais été bien curieux de voir ce monstre...!

Xavier a écrit:

la version sextuor qui sonnera toujours plus moderne.

En fait, je ne trouve pas du tout... J'avais été très agréablement surpris lors de ma découverte de l'oeuvre, comme tous les mélomanes allergiques à l'atonalité et même à l'audace, alors que le nom de Schönberg me faisait peur...
Je n'ai jamais retrouvé cette fascination depuis. Sans doute parce que là où l'oeuvre m'avait tout de même parue aventureuse, elle me paraît si sage désormais. Sans doute aussi parce que l'ONBA chauffé à blanc par Max Pommer (et limité aussi par sa technique) produisait des sons rêches, avec un résultat plein d'aspérités, où l'on entendait chacun des instrumentistes de l'orchestre.

Et là je te rejoins, je pense que ça sonne mieux joué comme le Thrène de Pendé qu'à la manière de Karajan ou Levine. (Enfin, je ne suis pas sûr que ce soit à ce point ton avis. )

Citation :

Ah et sinon, le nouveau Xtreme cheese de Quick est vraiment pas terrible, juste 2 bouts de viande et du fromage, ni sauce ni salade ni rien, ça vaut pas le VIB chicken. Voilà c'est dit.

Finalement la vraie provocation est à la fin du message.

(Parce que je suis certain que tu es très injuste avec l'Xtreme Cheese.)

Est-ce qu'on vérifie votre identité quand vous présentez une place "abonnement jeune" ?

Non, mais après je ne sais pas si l'ouvreur ne jette pas un coup d'oeil pour vérifier qu'il n'a pas affaire à un sexagénaire...

jerome a écrit:

Est-ce qu'on vérifie votre identité quand vous présentez une place "abonnement jeune" ?

Ca m'est arrivé une ou deux fois oui.
En général j'avais laissé mes affaires au vestiaire et ils m'ont laissé passer sans faire d'histoires.
Mais je ne t'incite pas à tricher pour autant, hein!

jerome a écrit:

Est-ce qu'on vérifie votre identité quand vous présentez une place "abonnement jeune" ?

Mets-toi des baskets (adidas de préférence), un sweet ( allez le PSG de préférence), et un baggy bien bas... Je crosi qu'après, on ne te gênera pas.

Xavier a écrit:

En général j'avais laissé mes affaires au vestiaire et ils m'ont laissé passer sans faire d'histoires.

mais c'est quoi le rapport avec le vestiaire, je comprends pas
EDIT : ah ok, t'avais pas tes papiers sur toi, donc ?

jerome a écrit:

mais c'est quoi le rapport avec le vestiaire, je comprends pas
EDIT : ah ok, t'avais pas tes papiers sur toi, donc ?

Oui, et ils ne m'ont pas demandé d'aller les rechercher.

Mais c'est vrai qu'il paraît qu'ils font beaucoup plus de contrôles en ce moment, parce qu'il y a eu des abus.

Mmmph, j'hésite un peu à faire 50 bornes pour me faire refouler à l'entrée et finir au Quick.

surtout pour du Stockhausen...

Pourquoi, c'est quelqu'un qui te refile une place?

Oui, pour Pollini dans Brahms-Schönberg-Stockhausen.
Je ne connais aucune des oeuvres.

jerome a écrit:

surtout pour du Stockhausen...

Sinon, tu braques un des instrumentistes pour qu'il te conduise jusqu'à chez toi. Il doit bien avoir un hélico quelque part...

Mon prochain concert à Pleyel:

14/03/2009 20:00

Orchestre National d'Île-de-France
Takuo Yuasa : direction
Jean-Philippe Collard : piano

Sergueï Rachmaninov
Concerto pour piano n° 2

Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 5

J'ai une place "abonnement jeune" pour le concert suivant:

22/04/2009 20:00

Orchestre de Paris
Michael Tilson Thomas : direction
Vladimir Feltsman : piano

Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour piano n° 1
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n° 5

Ne pouvant pas y assister je propose à qui voudra cette place à 8€, même si je préférerais un échange contre un des concerts Gueguiev/Prokofiev du mois de mai (le 18 ou le 19).

Contactez moi par MP.

Orchestre National d'Île-de-France
Takuo Yuasa : direction
Jean-Philippe Collard : piano

Sergueï Rachmaninov
Concerto pour piano n° 2

Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 5


Le concerto de Rachmaninov était moyennement passionnant, avec un Collard un peu pressé et qui a fait pas mal de pains.
On avait l'impression qu'ils avaient à peine une rapide répétition derrière eux, l'entente ne semblait pas au point avec le chef, Collard avait tendance à presser le tempo et beaucoup d'endroits n'était pas synchros, du coup la musique ne respirait pas vraiment.
Quelques beaux moments de piano fugitifs, mais ensemble un peu décevant.
D'une manière générale, je crois que j'en ai un peu marre des versions de ce concerto qui prennent le TGV, j'ai envie d'entendre un peu plus ce qui se passe au niveau pianistique et harmonique.

La symphonie de Prokofiev était superbe par contre!
Au passage, les places de côté du 1er balcon sont vraiment bien pour le son et quasi-idéales en fait si on ne se met pas sur une de celles qui sont le plus proches de l'orchestre. (visibilité partielle et acoustique moins équilibrée)
Mais à la première de ces places c'est assez idéal, on est plus près que le 1er rang "normal" du premier balcon.
Alors que dans le concerto de Rachmaninov j'étais au fond du 1er balcon, ici j'ai pris une bonne tarte orchestrale.
Orchestre très au point, 2è mouvement implacable, direction lyrique et spectaculaire, beaux solos de bois... Tout y était.
Seul le final était moins enthousiasmant, sans doute aussi parce que c'est le moment le moins inspiré de l'ouvrage.

Pour ceux qui voudraient (re)vivre les Schoenberg de Boulez du 20 février à la Salle Pleyel:

http://www.arte.tv/fr/2507562.html

Je ne sais toujours pas quoi en penser...

Citation :

Je ne sais toujours pas quoi en penser...

... nietzschevo ?

Mode Russe on/

Mode Russe off/

Le cycle Bartok de Philippe Jordan commence dès mai avec le Prince de bois: http://www.sallepleyel.fr/francais/programme/detail_representation.asp?id_rep=19003

Malheureusement je ne pourrai pas y aller, mais faites-moi le plaisir d'y aller pour moi...

Hier soir : Symphonie Résurrection avec l'Orchestre National de Lille sous la baguette de J-C Casadesus.
Depuis le temps que je veux entendre cette symphonie, la première qui m'a vraiment fait aimer Mahler, et bien le moins qu'on puisse dire c'est que je n'ai pas été déçu. Je pensais pas qu'il était possible de ne pas s'ennuyer une seconde dans une symphonie de Gustav, mais c'est bien ce qui s'est passé hier soir ! J'ai notamment redécouvert le finale, une oeuvre à lui-seul.
Je ne vais probablement pas assez aux concerts symphoniques (mais c'est en train de changer) pour pouvoir situer le niveau d'une telle phalange à l'échelle nationale ou européenne, mais j'ai vraiment le sentiment que c'est du tout bon, et ce Casadesus, que j'entendais pour la deuxième fois, me plait décidément beaucoup.
Le seul petit point noir du concert concernait les chanteuses qu'on entendait assez mal, surtout dans l'Urlicht, en tout cas d'où j'étais placé.
Bon voilà, sinon j'ai du mal à rentrer dans les détails quand j'adore, mais... j'ai adoré.

Je confirme ces bonnes impressions. Casadesus est décidément très bon dans Mahler. De même je ne me suis pas ennuyé 1 sec, bien que l'oeuvre comporte quelques petites longueurs par ci par là. C'était un régal, vraiment. Et puis cette symphonie, c'est quand même quelque chose !

Casadesus a de toute façon produit un travail de premier intérêt en fondant de toutes pièces un orchestre capable de produire des choses passionnantes. Alors, au niveau du son ce n'est pas Berlin, mais pour les intentions, peu peuvent le lui disputer.

C'est assez comparable à Fricsay avec RIAS, sauf que Casadesus a tout fait lui-même... et que le résultat est encore plus intéressant amha.

Personne ne va au concert de l'Orchestre d'Ile de France qui joue Carmina Burana dimanche matin à 11h ?
(c'est complet)

Bah non. C'est complet.

Nooooooooooooooooooooooooooon !!!!! C'est trop affreux argh ! Je ne m'en remettrai jamais....

Désolée, Morloch. On a tout fait pour te préserver.

(en fait je dis ça parce qu'il y a eu une erreur idiote sur le site de Pleyel et sur le programme... C'est pas l'ODIF qui joue mais l'orchestre du Lycée Racine dirigé par le chef de l'ODIF avec seulement un musicien de l'ODIF par pupitre... et le tout avec 350 choristes plus ou moins amateurs)

Où est le prrblème ? Vous ne jouez pas mieux que l'ODIF ?

Le problème c'est qu'Era a trouvé une place pour Morloch qui va devoir se lever tôt dimanche...

Concert du 28 avril

Debussy
Nocturnes : Nuages, Fêtes

Tan Dun
Orchestrak Theatre I: O

Malher
Das Lied von der Erde


Direction Kent Nagano
Orchestre symphonique de Montréal
Klaus Florian Vogt, ténor
Christian Gerhaher, baryton

ça a été une vraie découverte A part Malher, je ne connaissais rien du tout.
J'ai passé une excellente soirée. Découvert que finalement, Debussy c'est pas nul. Et j'ai enfin vu Klaus Florian Vogt en vrai !

C'est bien

Maintenant, donne-moi ce que tu m'as promis.