Playlist (9)

En même temps c'est l'atout majeur de la Traviata sa simplicité, et aussi son inspiration mélodique.

Oui, mais bon dire "pas besoin du livret", je crois qu'on rate quand même quelque chose. La Traviata est simple, c'est d'ailleurs la caractéristique de Verdi, une mélodie puissante, tripante et simple. Mais rien de vulgaire là dedans.

Moi, je ne me plains pas, quand Eragny s'est inscrit, il rechignait à tout ce qui était vocal.

Après, évidemment, Verdi sans le drame, pourquoi pas Lully sans continuo aussi...

DavidLeMarrec a écrit:

Moi, je ne me plains pas, quand Eragny s'est inscrit, il rechignait à tout ce qui était vocal.

C'est vrai



@Elvira : Je n'ai pas dit "pas besoin du livret" !! J'ai dit que j'avais la flemme de suivre avec, c'est à dire de ne faire que ça. Mais effectivement, ce serait indispensable !

En parallèle :

=> Lully, Amadis de Gaule, Reyne (livret de Quinault)
=> Johann Christian Bach, Amadis de Gaule (livret de Quinault très habilement refondu en trois actes par Vismes de Saint-Alphonse)

Un super livret (quelques rimes douteuses, sur des mots de même famille), et quelles musiques !

Bach et Salieri, c'est autre chose que Gluck ou Piccinni, tout de même...

Eragny a écrit:

@Elvira : Je n'ai pas dit "pas besoin du livret" !! J'ai dit que j'avais la flemme de suivre avec, c'est à dire de ne faire que ça. Mais effectivement, ce serait indispensable !

Ah j'avais mal compris, désolée.

Tchaïkovsky : Concerto pour violon

Haydn: symphonie n°96/Harnoncourt
Le thème de l'Allegro dans le premier mouvement est vraiment épatant. Jamais rien entendu de plus drôle!

Strauss R.
Till
Zarathoustra ( ) (oui la notation dépend des conditions d'écoute)

Barber: concerto pour violon (!!!)

=> Poulenc, Dialogues des Carmélites, Dervaux.
La prosodie est quand même fichtrement grisâtre et monotone, le français comme écrasé. Heureusement qu'il existe des versions en anglais et en italien !

DavidLeMarrec a écrit:

=> Poulenc, Dialogues des Carmélites, Dervaux.
La prosodie est quand même fichtrement grisâtre et monotone, le français comme écrasé. Heureusement qu'il existe des versions en anglais et en italien !

tu confonds, c'est le français de Bernanos qui est grisâtre et écrasé; Heureusement il y a du Cocteau et surtout Apollinaire chez Poulenc. Je suis d'accord que le Dialogue fonctionne mieux en anglais mais c'est normal, il y avait un grand librettiste pour la version anglaise.

oui au moins en anglais on a la liberté de se dispenser des bondieuseries!

Non, non, ce n'est pas tant le texte que la musique qui est en cause. Après, dire que ce soit folichonnement écrit, pas forcément.

En fait, ça passe surtout lorsque Scharley chante, elle dépasse tout ça. C'est un peu comme du Rameau, il faut bien seconder la musique pour que ça marche.

je n'ai rien contre la musique personnellement, c'est superbement orchestré, le problème c'est qu'on a l'impression d'entendre dix mille fois la même ligne vocale à chaque phrase, c'est chiant à force.

Mais je n'ai vraiment rien contre l'orchestre, il est très bien écrit.

sud273 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

=> Poulenc, Dialogues des Carmélites, Dervaux.
La prosodie est quand même fichtrement grisâtre et monotone, le français comme écrasé. Heureusement qu'il existe des versions en anglais et en italien !

tu confonds, c'est le français de Bernanos qui est grisâtre et écrasé; Heureusement il y a du Cocteau et surtout Apollinaire chez Poulenc. Je suis d'accord que le Dialogue fonctionne mieux en anglais mais c'est normal, il y avait un grand librettiste pour la version anglaise.

Vous êtes fous
C'est tellement français comme opéra... l'entendre en anglais enlèverait tout le charme. (je n'essaierai pas )
La prosodie est juste géniale... Poulenc en était le maître.

DavidLeMarrec a écrit:

En fait, ça passe surtout lorsque Scharley chante, elle dépasse tout ça. C'est un peu comme du Rameau, il faut bien seconder la musique pour que ça marche.

Oh, je sens que je vais aller me coucher, pour ne pas lire plus d'horreurs ce soir

Eragny a écrit:

sud273 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

=> Poulenc, Dialogues des Carmélites, Dervaux.
La prosodie est quand même fichtrement grisâtre et monotone, le français comme écrasé. Heureusement qu'il existe des versions en anglais et en italien !

tu confonds, c'est le français de Bernanos qui est grisâtre et écrasé; Heureusement il y a du Cocteau et surtout Apollinaire chez Poulenc. Je suis d'accord que le Dialogue fonctionne mieux en anglais mais c'est normal, il y avait un grand librettiste pour la version anglaise.

Vous êtes fous
C'est tellement français comme opéra... l'entendre en anglais enlèverait tout le charme. (je n'essaierai pas )
La prosodie est juste géniale... Poulenc en était le maître.

Un conseil : si tu tombes sur un Damase, ne passe pas ton chemin...

Ou alors fais marcher la boîte à MPs pour un conseil adéquat.

Maître de la prosodie, non mais je rêve, il abîme considérablement la langue !

DavidLeMarrec a écrit:

Maître de la prosodie, non mais je rêve, il abîme considérablement la langue !

Pour moi, c'est parfait !

Damase... Eugène m'a suffit

Eragny a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Maître de la prosodie, non mais je rêve, il abîme considérablement la langue !

Pour moi, c'est parfait !

Damase... Eugène m'a suffit

Mais c'est pas Eugène qu'il faut écouter, bon sang ! C'est comme si tu débutais les opéras de Mozart par Lucio Silla, c'est très sympa, mais ce n'est pas forcément le meilleur de sa production...

Sud, fais quelque chose, gifle-le !

Eragny, tu as vu l'heure ?

non j'ai déjà dit du mal de Forqueray ce soir, ça devrait suffire...

DavidLeMarrec a écrit:

=> Poulenc, Dialogues des Carmélites, Dervaux.
La prosodie est quand même fichtrement grisâtre et monotone, le français comme écrasé. Heureusement qu'il existe des versions en anglais et en italien !

En même temps on est pas obligé de l'écouter du tout!

DavidLeMarrec a écrit:

Eragny, tu as vu l'heure ?

Je m'en vais

Messiaen> Poème de l'amour et de la mer

Elvira a écrit:

Messiaen> Poème de l'amour et de la mer

euh?
Le temps des lilas et le temps des roses
Avec notre amour est mort à jamais?

Elvira a écrit:

Messiaen> Poème de l'amour et de la mer

Ca n'existe pas.

Il y a des trucs étonnants ici. De l'électronique qui s'amuse.

Messe pour le temps présent
La reine verte
Le voyage
Variation pour une porte et un soupir

J'ai juste fait un micmac, je ne suis pas claire :

Messiaen > Eclairs sur l'au delà
Chausson> Le poème etc.

après les quatuors 5 à 11 et les symphonies 10-11-12 de Miaskovsky, un moment de détente avec le premier acte de l'Oberon de Wranitsky (je vais attendre que ça reine-de-la-nuise et que ça miaule et après coucouche-panier papattes-croisées...

Stravinski: les Noces
Très curieusement, c'est l'une des oeuvres de Stravinski que je crois parmi les plus proches de moi.

Beethoven: concerto pour piano n°4 ( )
(méfie-toi, mon Tus...)

Ecouté hier soir

Elgar : la couronne des Indes
Ketelbey : plusieurs morceaux
Lyapounov : musique pour piano

Berlioz : Les Troyens

WoO a écrit:

Berlioz : Les Troyens

Vierge adorrréééééeuuuh...

1er quatuor de Berg - austère

Wolferl a écrit:

WoO a écrit:

Berlioz : Les Troyens

Vierge adorrréééééeuuuh...

J'adore !

Stanlea a écrit:

1er quatuor de Berg - austère

Il n'y en a qu'un seul en fait. (à moins qu'on considère que la suite lyrique est le deuxième)

Je suis assez d'accord, c'est pas le meilleur Berg, je ne suis jamais vraiment rentré dans cette oeuvre.

Le roi David Oistrakh à toute barzingue…
Du Beethoven : Le triple avec Oborin, Knushevitsky, Sargent - Le trio pour l'Archiduc, avec les mêmes moins Sargent - Le concerto pour violon au Stokholm Festival Orch. Sixten Ehrling et celui de Sibelius avec les mêmes.

Hausegger: Natursymphonie ( )
Ecoutée à fond, ça crève les oreilles! on éprouve une vraie fatigue à la fin. (en même temps je suis pas dans un super état de forme là )

J.Strauss: Ville et Pays/Kleiber
Pour une fois les Wiener ont un beau son! ils devraient se cantonner à ce répertoire en fait, ça leur va si bien.

Rien!

Spiritus a écrit:

Hausegger: Natursymphonie ( )
Ecoutée à fond, ça crève les oreilles! on éprouve une vraie fatigue à la fin. (en même temps je suis pas dans un super état de forme là )

J'avais pas adoré, faudrait que je réessaie. Mais impossible de retrouver où je l'ai fichue!
Edit : retrouvée. j'écoute.

Ce soir :

Holst : Les Planètes
Malher : Symphonie n°6 (2 premiers mouvements)
Vasilenko : Suite Chinoise

Tosca : Price, Domingo, Milnes, Mehta.

L'orchestre a pas l'air franchement terrible. Un tempo hyper lent au début, et des tempi rapides là où il faut pas.

Je compte sur Domingo chéri pour sauver la mise.

C'est horriblement lent. Le sacristain est moyen. Domy arrive. Et c'est déja mieux. Mais les tempi sont toujours horribles. On a l'impression d'être en mode ralenti.

Recondita Armonia ne tient que grâce à Domingo égal à lui même. La couleur de l'orchestre est fâde...et c'est toujours aussi lent...

Arriveé de Price bientôt, ils ont accéléré l'orchestre... évidemment...Mehta tient vraiment à m'énerver ce soir avec ses tempi de décérébré...

Mais c'est quoi cette guimauve ??? AAArio... !

Bien sur, elle chante super vite...

Je ne parle pas de la diction. On peut reprocher des choses à son timbre flottant aussi... mais surtout ce personnage mal taillé qu'elle en fait pour l'instant...

Elle joue au YoYo aussi "LOOOO dici MaAALe"

Ah, tu découvres la formidable diction et les sons poussés de Price.

Plus sérieusement, après la netteté un peu brutale de Callas, c'est sûr qu'il faut un temps d'acclimatation.

Price est une Tosca médiocre, moi je trouve que c'est son timbre qui est ingrat, pas celui de Callas. Elle "boursoufle" tout de façon incroyable.

Toi, tu veux te faire manger tout cru par Sud...

Médiocre, on ne va peut-être pas pousser. Mais son timbre est très... spécial, oui. C'est ce qui séduit (cet espèce de beuglement à mi-chemin entre le mâle humain et la femelle bovine), ou ce qui agace.

Oui, le son est boursouflé si tu veux, mais dans le genre, Callas est quand même tout dans les joues...

Milnes est une bonne surprise. Même si il n'est pas assez brutal à mon goût et n'a ni la verve brutale de Gobbi, ni la classe de Raimondi. Il emet une phrase articulée, puis un mot en forme de bouillie...

J'ai zappé entre "Ah quegli occhi et un tal baccano parce que j'en avais marre de Price...et de Mehta...

Pour moi, même si j'aime bien GObbi, je le trouve nettement plus grossier que Milnes. Et excuse-moi, il a une très grande classe le Milnes, ça vaut bien ton Raimondi.