Leonie Rysanek

Assez souvent. Tu avais participé à la première écoute en aveugle sur la cabalette d'Abigaille ?

En même temps, cette vidéo date de 1986...aprés, elle n'a plus chanté qu'Ortrud, Clytemmnestre ou Hérodias...

Le vaisseau de Dorati date de 1962, donc, forcément...

Concrètement, sa carrière se divise ainsi :

I. 1951-1959 : débuts (1eres Sieglinde, l'Impératrice à Vienne, Chryso, puis Macbeth au Met)
II. 1959-1981 : apogée (avec le couronnement, Elektra, en 81)
III. 1981-1998 : déclin (reconversion en mezzo)

Elvira a écrit:

Allez, pour détendre l'atmosphère, je vous propose cette vidéo que j'ai proposé dans le fil écoutes à l'aveugle :

/watch?v=22roLbktAS4

Je savais même pas qu'un humain était physiquement capable de produire des sons aussi laids.


Je n'en voudrais pas même comme page d'Hérodias.

Ne ratant pas cela :

Guillaume a écrit:

Un de mes rèves secrets se réalise :

/watch?v=wld3diOwvUg



A quand la redécouverte d'un Tristan avec Rysanek, King, Ludwig, Fi-Di et Talvela dirigé par Böhm en 1967 ???

Wolferl a écrit:

Guillaume a écrit:

Un de mes rèves secrets se réalise :

/watch?v=wld3diOwvUg

Mon Dieu, mais tu réalises que c'est HORRIBLE ??!!!

C'est faux du début à la fin, il y a plein de portamenti gluants, une seule voyelle, le timbre est aigre, encore plus laid que d'habitude...
Franchement, si tu avais dit qu'elle était malade ça ne m'aurait pas étonné.

Bertram a écrit:

Idem ! J'ai entendu beaucoup de versions pas terribles, mais alors là ! Elle se trompe même dans le texte : "voll und hehr" devient "woïl oune wéééé" !!
Et le "Wonne klagend" : jamais entendu ça !

Elvira a écrit:

Merci Guillaume pour ce fou rire !!!

Guillaume a écrit:

En fait oui, à la réecoute c'est pas si terrible que ça. D'ailleurs, c'est étonnant, parce que c'est censé être l'époque de ses Lady Macbeth au Metropolitan et de ses Senta à Bayreuth Comme quoi, Elektra était la barrière.

Mais je me console avec la version la plus fabuleuse aprés celle de Callas jamais gravée d'In questa reggia :

/watch?v=zgW9TsZDiwE&feature=related

Ces aigus..........

Mais, pffffffffff, tout le monde a des moments de méforme.

Wolferl a écrit:

Elvira a écrit:

Allez, pour détendre l'atmosphère, je vous propose cette vidéo que j'ai proposé dans le fil écoutes à l'aveugle :

/watch?v=22roLbktAS4

Je savais même pas qu'un humain était physiquement capable de produire des sons aussi laids.

Les glissandos sont magnifiques.

Elvira a écrit:

Assez souvent. Tu avais participé à la première écoute en aveugle sur la cabalette d'Abigaille ?

Il me semble que oui, mais il y avait un tel ramassis d'horreurs

Hidraot a écrit:

Elvira a écrit:

Assez souvent. Tu avais participé à la première écoute en aveugle sur la cabalette d'Abigaille ?

Il me semble que oui, mais il y avait un tel ramassis d'horreurs

Ben, y'avait Rysanek justement.

Elvira, c'est proprement horrible, toujours trop bas, les glissendos constants, les attaques par en dessous...
Et pour Isolde c'est pareil

Bon, maintenant vous pouvez l'écouter dans son répertoire et ses meilleurs rôles... ?

Laisse-tomber, Rysanek c'est la plus forte. Tant pis pour eux.

Turandot (enfin, l'in questa reggia) n'est pas mal, quoique bien mou. Disons que c'est moins pire que les deux autres extraits.

Lulu !

Si tu réecoute ton disque Orfeo, n'hésite pas à en glisser deux mots. (je vais le commander de ce pas ainsi que le disque où elle chante les trois rôles d'Elektra...)

Oui, je suis d'accord pour Turandot : le début est bien senti, mais ensuite, elle ne fait que subir (et nous aussi!).

Vous oubliez quand même les aigus lumineux, le mystère qu'elle dégage et puis cette lascivité. Elle aurait pu être une trés bonne Turandot.

(derrière Callas tout de même)

Guillaume a écrit:

Vous oubliez quand même les aigus lumineux, le mystère qu'elle dégage et puis cette lascivité. Elle aurait pu être une trés bonne Turandot.

(derrière Callas tout de même)

Oui, la lascivité, je la ressens au début : il y a même un petit quelque chose éthérée qui convient parfaitement aux personnages.

C'est le message de Wolferl qui m'a décidé à écouter la vidéo.

Spoiler:

Bon, en fait, ça ressemble tout simplement à Caballé déclinante. Ce n'est pas atroce, l'aigu a même du panache.

Et Dieu sait que je n'aime pas son timbre nauséeux. Mais là, ça ressemble vraiment à s'y méprendre à la Caballé des dernières années (avec les attaques fausses de Jones ).

Guillaume a écrit:

Un de mes rèves secrets se réalise :

/watch?v=wld3diOwvUg

Pervers de première catégorie.

Il va falloir inventer une nouvelle catégorie pour les déviants. Surtout à tendance glottophilique, ça devient vraiment malsain. Moi qui pensais que j'avais touché le fond avec ma vénération pour la voix de Delunsch... non, il me reste un peu de marge.

Et si jeune...

DavidLeMarrec a écrit:

C'est le message de Wolferl qui m'a décidé à écouter la vidéo.

Spoiler:

Bon, en fait, ça ressemble tout simplement à Caballé déclinante. Ce n'est pas atroce, l'aigu a même du panache.

Et Dieu sait que je n'aime pas son timbre nauséeux. Mais là, ça ressemble vraiment à s'y méprendre à la Caballé des dernières années (avec les attaques fausses de Jones ).

Jamais écouté (ou à peine) la Caballé des dernières années, mais ce n'est guère excitant.

Déjà que dans les années soixante, c'est flasque, alors imagine lorsque le soutien se dérobe et qu'elle se met à hululer...

Miom...

Ici on parle de Leonie, de Leonie (et un peu de ses partenaires), et de préférence en termes laudatifs, s'il vous plaît.

Objectif : atteindre les 30 pages de louanges discussions constructives sur Rysanek.

Ma collection Rysanekienne : ma rysanekitude est récente, mais j'ai déja commencé à amasser les nombreux témoignages de son génie immense.

J'ai, en intégrales :


- Die Walküre - 1954 - Furtwängler - EMI
C'est un disque raté, et ce pour tous les protagonistes. Rysanek ne fait pas le Rysanekschrei. Trés décevant, j'attendais beaucoup de la rencontre Rysanek/Mödl qui n'a finalement pas eu lieu.

- Die Walküre - 1958 - Knappertsbusch/Vickers/Varnay/Hotter - Walhall
Un immense témoignage : Vickers et Rysanek brûlent les planches. Sa meilleure Sieglinde, probablement.

- Macbeth - 1959 - Leinsdorf/Warren - RCA
Un disque studio plutôt réussi : Rysanek nous livre une trés belle incarnation. (le live de la même année devrait être plus électrique)

- Otello - 1961 - Serafin/Vickers/Gobbi - RCA
Là encore, disque majeur ! Je n'ai pas encore fini de l'écouter. Rysanek est frémissante dans le duo d'amour.

- Elektra - 1965 - Böhm/Nilsson/Resnik - Soulemanto
Soirée elektrique ! Trés belle Chrysothémis de Rysanek à son meilleur.

- Die Walküre - 1967 - Böhm - Philips
LE disque. L'alpha et l'oméga de tout rysanekien. Abondamment commenté par mes soins sur ces pages, toujours en termes laudatifs.

- Die Frau ohne Schatten - 1977 - Böhm - DG
Rysanek EST l'impératrice. Et c'est un peu le bazar ce soir là, mais quel théâtre ! Quelles incarnations humaines et émouvantes ! Quels couples impériaux et humains. INDISPENSABLE.

- Elektra - 1981 - Böhm - DG
Le couronnement de sa carrière : Elektra. Déja abondamment commenté.

Disques auxquels il faut ajouter le disque ORFEO qui rassemble toutes sortes d'extraits d'Elektra et où elle chante les trois rôles et le coffret de deux disques ORFEO avec des choses trés diverses et variées. (de Médée à Ortrud, en passant par Ariadne ou Salomé)

Evidemment, je compte encore acquérir plein de disques avec elle.

Guillaume a écrit:

- Die Walküre - 1954 - Furtwängler - EMI
C'est un disque raté, et ce pour tous les protagonistes. Rysanek ne fait pas le Rysanekschrei. Trés décevant, j'attendais beaucoup de la rencontre Rysanek/Mödl qui n'a finalement pas eu lieu.

C'est l'effet studio... Elle est particulièrement bridée je pense. Si on compare aux extraits qui ont survécus de sa prestation en 51, c'est autre chose!

Citation :

- Die Walküre - 1958 - Knappertsbusch/Vickers/Varnay/Hotter - Walhall
Un immense témoignage : Vickers et Rysanek brûlent les planches. Sa meilleure Sieglinde, probablement.

A qui le dis-tu...

Citation :

- Macbeth - 1959 - Leinsdorf/Warren - RCA
Un disque studio plutôt réussi : Rysanek nous livre une trés belle incarnation. (le live de la même année devrait être plus électrique)

Ben pas tellement... enfin si un peu, mais le soucis c'est que c'est aussi beaucoup moins soigné dans le chant. Les vocalises partent en vrille et les aigus sont aléatoires un peu...

Citation :

- Otello - 1961 - Serafin/Vickers/Gobbi - RCA
Là encore, disque majeur ! Je n'ai pas encore fini de l'écouter. Rysanek est frémissante dans le duo d'amour.

Superbe en effet!

Citation :

- Elektra - 1965 - Böhm/Nilsson/Resnik - Soulemanto
Soirée elektrique ! Trés belle Chrysothémis de Rysanek à son meilleur.

Soirée historique je trouve.

Citation :

- Die Walküre - 1967 - Böhm - Philips
LE disque. L'alpha et l'oméga de tout rysanekien. Abondamment commenté par mes soins sur ces pages, toujours en termes laudatifs.

Je dois dire que je la trouve plus jeune et frémissante en 58...

Citation :

- Die Frau ohne Schatten - 1977 - Böhm - DG
Rysanek EST l'impératrice. Et c'est un peu le bazar ce soir là, mais quel théâtre ! Quelles incarnations humaines et émouvantes ! Quels couples impériaux et humains. INDISPENSABLE.

Etrangement, c'est en 55 que je la préfère... Dirigée aussi par Böhm, un studio avec Goltz, Höngen, Hopf... Mais indéniablement elle a marqué ce rôle.

Citation :

- Elektra - 1981 - Böhm - DG
Le couronnement de sa carrière : Elektra. Déja abondamment commenté.

Oui, totalement différent des autres Elektra souvent plus tranchantes...

Citation :

Disques auxquels il faut ajouter le disque ORFEO qui rassemble toutes sortes d'extraits d'Elektra et où elle chante les trois rôles et le coffret de deux disques ORFEO avec des choses trés diverses et variées. (de Médée à Ortrud, en passant par Ariadne ou Salomé)

Les extraits d'Elektra sont passionnants en effet!


Parmi les intégrales, je te conseillerais :
- Aïda avec London, Madeira, Frick et Hopf.
- Der Fliegende Hollander avec London et Greindl, dirigé par Sawalich (Bayreuth)
- Salomé aussi!!


Pour ce qui est du récital, essaye d'écouter son récital d'airs italiens chez RCA. Elle disait que c'était le seul studio qu'elle écoutait, le considérant comme parfait!

Guillaume a écrit:

Ma collection Rysanekienne : ma rysanekitude est récente, mais j'ai déja commencé à amasser les nombreux témoignages de son génie immense.

J'ai, en intégrales :


- Die Walküre - 1954 - Furtwängler - EMI
C'est un disque raté, et ce pour tous les protagonistes. Rysanek ne fait pas le Rysanekschrei. Trés décevant, j'attendais beaucoup de la rencontre Rysanek/Mödl qui n'a finalement pas eu lieu.

- Die Walküre - 1958 - Knappertsbusch/Vickers/Varnay/Hotter - Walhall
Un immense témoignage : Vickers et Rysanek brûlent les planches. Sa meilleure Sieglinde, probablement.

- Macbeth - 1959 - Leinsdorf/Warren - RCA
Un disque studio plutôt réussi : Rysanek nous livre une trés belle incarnation. (le live de la même année devrait être plus électrique)

- Otello - 1961 - Serafin/Vickers/Gobbi - RCA
Là encore, disque majeur ! Je n'ai pas encore fini de l'écouter. Rysanek est frémissante dans le duo d'amour.

- Elektra - 1965 - Böhm/Nilsson/Resnik - Soulemanto
Soirée elektrique ! Trés belle Chrysothémis de Rysanek à son meilleur.

- Die Walküre - 1967 - Böhm - Philips
LE disque. L'alpha et l'oméga de tout rysanekien. Abondamment commenté par mes soins sur ces pages, toujours en termes laudatifs.

- Die Frau ohne Schatten - 1977 - Böhm - DG
Rysanek EST l'impératrice. Et c'est un peu le bazar ce soir là, mais quel théâtre ! Quelles incarnations humaines et émouvantes ! Quels couples impériaux et humains. INDISPENSABLE.

- Elektra - 1981 - Böhm - DG
Le couronnement de sa carrière : Elektra. Déja abondamment commenté.

Disques auxquels il faut ajouter le disque ORFEO qui rassemble toutes sortes d'extraits d'Elektra et où elle chante les trois rôles et le coffret de deux disques ORFEO avec des choses trés diverses et variées. (de Médée à Ortrud, en passant par Ariadne ou Salomé)

Evidemment, je compte encore acquérir plein de disques avec elle.

Guillaume, il te manque les deux plus beaux disques de Rysanek à savoir :

- La femme sans ombre de Böhm-1955-Decca : pour moi la plus belle gravure de cette oeuvre avec Solti.

- Lohengrin de Cluytens avec Konya en 1958 à Bayreuth (Myto) : le must avec Abbado.

A ce qu'il paraîtrait, le studio de 55 de la Femme sans ombre serait beaucoup moins virevoltant que l'enregistrement de 77.

Le Lohengrin se trouve trés facilement et pour pas cher, et puis une telle distribution ! (Konya, Rysanek, Varnay, Blanc)

Guillaume a écrit:

A ce qu'il paraîtrait, le studio de 55 de la Femme sans ombre serait beaucoup moins virevoltant que l'enregistrement de 77.

Oui, un peu moins de tension, mais alors des textures orchestrales diaphanes... En fait, c'est plus léger, plus irréel... Personnellement, je suis fan! Et puis Golz, Schöffler, Rysanek...

Citation :

Le Lohengrin se trouve trés facilement et pour pas cher, et puis une telle distribution ! (Konya, Rysanek, Varnay, Blanc)

Oui... c'est assez génial comme distribution!

Guillaume a écrit:

A ce qu'il paraîtrait, le studio de 55 de la Femme sans ombre serait beaucoup moins virevoltant que l'enregistrement de 77.

C'est le moins qu'on puisse dire... C'est le Böhm d'époque : précautionneux, voire brouillon, avec le son en plus très particulier de Vienne à l'époque, un peu aigrelet chez les violons.
Certes, il y a Höngen, Goltz et Hopf qui sont des bénédictions, mais c'est un peu figé tout ça.

Citation :

Le Lohengrin se trouve trés facilement et pour pas cher, et puis une telle distribution ! (Konya, Rysanek, Varnay, Blanc)

Ca, c'est génial. Rysanek chante horriblement débraillé et Varnay n'a jamais produit de sa vie sons aussi laids (c'est même tout à fait insupportable pour moi), mais alors quels choeurs fantastiques, et quel théâtre ! Rysanek n'est pas une Elsa sainte à la Grümmer, c'est plutôt une Elsa nympho qui bondit sur le malheureux Lohengrin qui n'est pas aussi vaillant dans tous les domaines.
C'est sans doute la version la plus urgente de la discographie.

Kónya est totalement fabuleux, il n'a pas fait mieux où que ce soit, y compris dans d'autres Lohengrin.

A mon avis, typiquement le genre d'enregistrement qui va t'enthousiasmant, avec le frémissement de la représentation et l'abandon total des interprètes.

Je le commanderais avec les Huguenots le mois prochain, vu ton enthousiasme.

Je n'ai que deux versions de Lohengrin : Nagano et Sawallisch 62.

Il y a donc aussi la Rysanek en Salomé!

Je n'aime pas trop sa prise de rôle à Vienne (édition RCA).
Elle n'est pas sans défauts mais bien plus intéressante avec Kempe (et le génial Vickers) :


(Enregistrement stéréo très satisfaisant avec bien plus d'ampleur qu'à Vienne)

Et une distribution à priori plus intéressante que Vienne : Stewart et Vickers à la place de Wächter et Kmentt, c'est sûr que c'est plus intéressant.

Par contre Golden Melodram est de moins en moins trouvable...(et trés cher)

Oui c'est vrai que j'habite Paris et il y a quelques années il y avait encore quelques boutiques (fermées depuis) qui étaient bien approvisionnées dès la publication de ces rééditions.

Depuis on a internet, en cherchant bien on peut trouver mais certains font payer la rareté trop vraiment trop cher...

On peut en trouver à la Chaumière, mais il faut vraiment de la chance.

Oui bien sûr, la Chaumière dans le quartier latin reste une référence mais peu de gens veulent se séparer de ces raretés...

J'ai par exemple une Elektra du MET (1961), la seule de ma connaissance avec Rysanek face à Inge Borkh (et Uhde en Orest!).

*bave devant son écran*

Ca a vraiment été publié, cette Elektra ? Borkh + Rysanek + Uhde, ça ressemble à une version ultime...


Sinon, Golden Melodram se trouve en partie chez Arkivmusic, et on peut se procurer cette Salome pour 34$, càd 25€. (ce qui reste trés cher)

Elektra en direct du MET le 25.3.61 avec Borkh, Rysanek, Madeira, Uhde et Vinay dirigés par Rosenstock; coffret vendu une courte durée à la boutique du MET...

Merci pour arkivmusic je ne connaissais pas...

Le principal intéret de ce site est de ressortir les CDs épuisés.

Attention, certains auraient reçu des CDs gravés, d'autres non.

J'ai crée un sujet sur ce site : si tu commandes là bas, n'hésite pas à partager ton expérience sur ce site !

Citation :

Elektra en direct du MET le 25.3.61 avec Borkh, Rysanek, Madeira, Uhde et Vinay dirigés par Rosenstock; coffret vendu une courte durée à la boutique du MET...

Et en plus, il y a Madeira !

Rysanek pendant l'enregistrement de Macbeth :


Vous noterez les chaussures! Ben oui, c'est plus confortable!

Pas mal d'autres photos ICI (attention aux yeux, c'est très moche)

Il n'est pas exceptionnel que les dames se promènent leurs escarpins neufs à la main avant un concert. En revanche, pour le studio, c'est peut-être plus rare, oui.

Vu la position dans laquelle elle chante, vaut peut-être mieux de toute façon pour son équilibre qu'elle soit pieds nus!

Elle a chanté Kundry à Vienne, à Bayreuth, au Met et à Paris en particulier dans les années 80. Je suppose que beaucoup d'entre vous doivent la connaître dans ce rôle. Qu'en pensez vous si c'est le cas? Il n'existe aucun enregistrement officiel malheureusement. Merci d'avance pour vos réponses.

Il y a un enregistrement du 11 août 1979 à Orange assez célèbre avec Talvela, Kollo, Rysanek, Nimsgern, Probst, van Halem sous la direction de Sawallisch.
Mais concernant Rysanek elle-même je la préfère la même année à Vienne avec Ridderbusch, Jerusalem, Rysanek, Berry, Weikl (direction Stein).
Et Jerusalem est parfait en Parsifal.

Grégoire de la Tour a écrit:

Jocker pour Rysanek je ne connais pas tellement en fait.

Il faut absolument la connaître dans le rôle de Sieglinde. Beaucoup de chanteuses ont fait de très belles Sieglinde mais c'est ma préférée. Je te conseille le live Kna 1958 avec le Siegmund de Vickers. Je ne la connais pas dans la version Böhm dans ce rôle.
Son Impératrice est à connaître également.
C'était une immense tragédienne même si elle était en délicatesse avec la justesse sur le plan vocal.

Enfin je la connais un peu quand même C'est le genre de chanteuse auquel on peut difficilement échapper à partir du moment où on s'intéresse à l'opéra. Je l'ai entendu en Sieglinde (mais je n'aime pas cet opéra) et en Impératrice (mais je préfère Janowitz dans le rôle) justement. Mais j'estime que je connais un chanteur quand j'ai un peu d'expérience avec lui, que je suis capable de convoquer sa voix immédiatement à mon oreille, que je suis réellement en mesure de la décrire, de déviner ce qu'il est susceptible de faire ... et je n'ai jamais investi suffisemment Rysanek pour ça en fait. On ne peut pas les aimer toutes !

Grégoire de la Tour a écrit:

Enfin je la connais un peu quand même C'est le genre de chanteuse auquel on peut difficilement échapper à partir du moment où on s'intéresse à l'opéra. Je l'ai entendu en Sieglinde (mais je n'aime pas cet opéra) et en Impératrice (mais je préfère Janowitz dans le rôle) justement. Mais j'estime que je connais un chanteur quand j'ai un peu d'expérience avec lui, que je suis capable de convoquer sa voix immédiatement à mon oreille, que je suis réellement en mesure de la décrire, de déviner ce qu'il est susceptible de faire ... et je n'ai jamais investi suffisemment Rysanek pour ça en fait. On ne peut pas les aimer toutes !

Tu n'aimes pas Die Walküre? Tu avais entendu sa Sieglinde dans quelle version?

Et oui je déteste Walkyrie (mais si tu voulais bien arrêter de me fouetter s'il te plait ... ) !

Je connais Rysanek dans le studio EMI de Fürt' et puis le 3ème acte (où pour le coup j'avais réellement été saisi par sa voix) de Karajan (avec Varnay).

Grégoire de la Tour a écrit:

Je connais Rysanek dans le studio EMI de Fürt' et puis le 3ème acte (où pour le coup j'avais réellement été saisi par sa voix) de Karajan (avec Varnay).

La version Furtwängler à ma connaissance n'est pas la meilleure pour apprécier sa Sieglinde.

aurele a écrit:

Grégoire de la Tour a écrit:

Jocker pour Rysanek je ne connais pas tellement en fait.

Il faut absolument la connaître dans le rôle de Sieglinde. Beaucoup de chanteuses ont fait de très belles Sieglinde mais c'est ma préférée. Je te conseille le live Kna 1958 avec le Siegmund de Vickers. Je ne la connais pas dans la version Böhm dans ce rôle.
Son Impératrice est à connaître également.
C'était une immense tragédienne même si elle était en délicatesse avec la justesse sur le plan vocal.

Il faut que tu l'écoutes chez Böhm ne serait-ce que pour son fameux cri...

AD a écrit:

Il faut que tu l'écoutes chez Böhm ne serait-ce que pour son fameux cri...

Elle le fait aussi dans la version Kna 1958.