Théâtre des Champs-Elysées, 2008-2009

Poulet a écrit:

Bah justement, Scriabine c'est violent!

Je n'avais pas vraiment remarquer, à part peut être quelques trucs mais bon c'est pas ce que je qualifierais de violent. Bon après je ne connais pas vraiment Scriabine.

Cleme a écrit:

Poulet a écrit:

Bah justement, Scriabine c'est violent!

Je n'avais pas vraiment remarquer, à part peut être quelques trucs mais bon c'est pas ce que je qualifierais de violent. Bon après je ne connais pas vraiment Scriabine.

Ecoute les sonates par Ponti alors !!!

Si c'est sur MusicMe j'écouterais.

Il a joué le 3ème mvt de la sonate de Chopin pour violoncelle et piano en bis !

Poulet a écrit:

Rachmaninov pas violent? T'es fou ou quoi?

Dis-moi quelles oeuvres...


Cleme: tu n'as pas écouté la 7è ni la 9è sonate, c'est pour ça.

Edité

Poulet a écrit:

https://www.youtube.com/watch?v=OICSVujrtJU&feature=related

C'est vrai que dans cette étude il y a des accès de fièvre et des passages presque Prokofiev.
M'enfin de là à dire que c'est violent... (si tu compares à ses contemporains, Scriabine, Stravinsky, Schoenberg, Berg ou Varèse...)
Et en plus même dans ce genre-là je ne vois pas d'autre exemple.

Ce qui était bien par contre, c'était la jolie violoniste dans le coin à droite

Je l'ai vue à la sortie et si j'étais seul, je serais bien allé lui parler et lui proposer de boire un verre sait on jamais

Edité

On doit pas avoir la même définition du mot alors.

Parce que ça c'est du romantisme tout ce qu'il y a de plus romantique-passionné-mélo... Que j'adore d'ailleurs.
OK il y a des accents et ça va vite... M'enfin c'est très gentil pour l'époque quand même.

Pour moi, Scriabine ne va pas beaucoup plus loin

Varèse effectivement ...

Poulet a écrit:

Pour moi, Scriabine ne va pas beaucoup plus loin

Alors j'imagine que tu t'es arrêté aux 10 premiers opus??...

(Et tu peux donner des titres simplement au lieu de mettre des liens non libres de droits qu'il faudrait que tu retires...)

Ok je vais retirer les liens !!

J'ai écouté tout Scriabine Xavichou

Poulet a écrit:

J'ai écouté tout Scriabine Xavichou

Et tu ne vois pas de différence entre les études de Rachmaninov et la 7è de Scriabine?

Les accords dissonants du début, l'atonalité complète, les accords de quarte insaisissables, les accents terribles, les accès de colère... C'est carrément pas le même univers!

Xavier a écrit:

Poulet a écrit:

J'ai écouté tout Scriabine Xavichou

Et tu ne vois pas de différence entre les études de Rachmaninov et la 7è de Scriabine?

Les accords dissonants du début, l'atonalité complète, les accords de quarte insaisissables, les accents terribles, les accès de colère... C'est carrément pas le même univers!

Juste la 7ème alors !

Et la 9è?
La fin complètement dingue?

Et même la 10è, et l'Acte préalable...
Tu ne peux pas dire que Scriabine ne va pas plus loin alors que dès les opus 57-58 on est dans l'atonalité purement et simplement, qu'on n'est plus du tout dans le romantisme...

Oui, il va plus loin c'est vrai, mais pas beaucoup selon moi, après c'est vrai que je préfère sa période romantique ... La sonate n 5 c'est quelle période?

Je poursuis dans le bon sujet...

J'étais au concert Ligeti/Bartok/Brahms

J'y allais surtout pour le Bartok. J'étais très excité de voir pour la première fois en concert cette œuvre que j'aime particulièrement.
ça vaut le coup de voir ça en concert ! J'ai écouté de nombreuses fois en disque "la musique pour cordes" mais c'est comme si j'y avais découvert des choses; l'angoisse et l'impression d'être dans un parking la nuit (oui, c'est ce que ça me fait) n'étaient pas les mêmes. Mais toujours cette musique "terrible", avec une pointe d'ironie.
J'ai apprécié qu'on entende bien le piano.

Le Ligeti ne m'a pas ému plus que ça, j'ai du mal à y voir plus que des cordes qui s'amusent.

En ce qui concerne le Brahms, c'est vrai comme ça a été dit qu'on entendait plus l'orchestre que le piano, mais ça ne m'a pas gâché mon plaisir. Le dernier mouvement est vraiment beau.

http://www.altamusica.com/concerts/document.php?action=MoreDocument&DocRef=4052&DossierRef=3656

C'est dingue ce qu'on peut lire parfois.

Citation :

Superbe virtuose et incontestable musicien, pourquoi le pianiste russe Arcadi Volodos ne parvient-il pas à convaincre vraiment dans ce récital du Théâtre des Champs-Élysées ? Sans doute par le choix d’un programme comportant des pièces assez mineures et ne permettant pas de révéler plus qu’un art accompli de l’instrument. Dommage !

En effet, voici le programme, que du mineur, je vous laisse juge:

Alexandre Scriabine (1872-1915)
Étude en fa# majeur op. 42 n° 3
Prélude en si bémol mineur op. 37 n° 1
Prélude en si bémol mineur op. 11 n° 16
Danse languide en sol majeur op. 51 n° 4
Flammes sombres op. 73 n° 2
Guirlandes op. 73 n° 1
Sonate n° 7 op. 64 « Messe blanche »

Maurice Ravel (1875-1937)
Valses nobles et sentimentales

Isaac Albéniz (1860-1909)
Cordoba (Chants d’Espagne op. 232 n° 4)
La Vega (Suite Alhambra n°1)

Franz Liszt (1811-1886)
Après une lecture de Dante

Citation :

Pour commencer, sept pièces de Scriabine, une étude, deux préludes, une Danse languide, les Flammes sombres, les Guirlandes et la 7e sonate, dite « Messe blanche ». Et d’emblée, l’impression mitigée qu’il ne s’agit ni du meilleur Scriabine, ni tout simplement d’œuvres très significatives. Des pages incertaines, virtuoses certes, mais aussi souvent alanguies, diaphanes, finalement pas vraiment intéressantes.

Sachant que la 7è est la plus géniale et que l'opus 73 est peut-être le meilleur des miniatures de Scriabine...

La critique est assez gratinée...

Dire que parfois on a des scrupules de parler de quelque chose qu'on connait mal...

Pourquoi, si c'était majeur, on le jouerait souvent en concert, non ?

S'il y avait des chefs-d'oeuvre inconnus chez des compositeurs mineurs, ça se saurait...

C'est assez incroyable, c'est même pathétique.

Je veux bien qu'on excuse ce monsieur pour son ignorance du piano de Scriabine, mais tout de même, les Valses de Ravel ou Dante de Liszt, ce n'est absolument pas méconnu et absolument pas mineur non plus...

M'enfin, Xavier, c'est ni Mozart ni Chopin quand même.

En fait je crois que j'ai compris, lisez bien.

Citation :

Pour commencer, sept pièces de Scriabine, une étude, deux préludes, une Danse languide, les Flammes sombres, les Guirlandes et la 7e sonate, dite « Messe blanche ». Et d’emblée, l’impression mitigée qu’il ne s’agit ni du meilleur Scriabine, ni tout simplement d’œuvres très significatives. Des pages incertaines, virtuoses certes, mais aussi souvent alanguies, diaphanes, finalement pas vraiment intéressantes.

Gérard Mannoni, c'est le pseudonyme de WoO.

Je ne sais pas comment il va prendre ça.

Je m'excuse, WoO.

Merde, il arrive.

Xavier a écrit:

Je veux bien qu'on excuse ce monsieur pour son ignorance du piano de Scriabine, mais tout de même, les Valses de Ravel ou Dante de Liszt, ce n'est absolument pas méconnu et absolument pas mineur non plus...

Il dit au contraire que le Dante est rabâché, et semble plus familier du Ravel.

Je crois qu'il est tout simplement passé à côté du piano touffu de Scriabine, ce qui se défend tout à fait, mais l'exprimer de façon aussi affirmative alors qu'il ne l'a apparemment pas très longuement fréquenté, c'est un peu imprudent.

Pas plus méchant que ça à mon avis. (Après, Volodos et Scriabine, sont-ce vraiment deux univers compatibles, je ne sais pas.)

En matière de critiques, il y a un must absolu dans le Classica de mai (oui, à force d'en dire du mal, pris de scrupules, j'ai pris Diapason et Classica en mai, et bin c'est exactement comme dans mon souvenir d'il y a des années).

C'est sur Les Fées de Wagner du Châtelet et c'est signé d'un gars qu'est 'achement cultivé, Nicolas d'Estienne d'Orves p. 32.

Alors il faut commencer par la fin, notre rigoureux journaliste empli de déontologie explique qu'il n'avait jamais entendu les Fées, mais est parti à la moitié parce que c'était trop nul pour lui, ce qui ne l'empêche pas d'y aller de son avis définitif.

Des citations cultes :

Citation :

(au sujet de Wagner) Il aborderait bientôt des thèmes moins alambiqués que cet imbitable imbroglio mythologique

Alors là, j'ai vérifié que ce n'était pas daté du premier avril. Perso, je pense qu'il faut acheter à ce brave garçon un Ring avec un Parsifal et éventuellement un Tristan en prime, des choses lui ont manifestement échappé dans la production de Wagner.

mais ça continue :

Citation :

et son inspiration musicale s'éloignerait heureusement de Meyerbeer

Pour le coup, Wagner influencé profondément par Meyerbeer en 1833, je demande à ce qu'on me le démontre...

Tout l'article est à l'avenant...

J'avais même écrit au Figaro, ce qui n'est pas mon genre, pour protester contre une de ses critiques. Il y évoquait le Roméo de Vargas au Met juste en disant que c'était nul parce qu'il était gros et que Roméo, eh bien non.
Dans le genre médisant qui n'a rien à dire et qui le dit mal, il se pose assez, oui.

Ce qui est doublement con parce que justement, un certain embonpoint est de mise chez les hommes en cette fin de moyen-âge. Comme en 1900 à Vienne d'ailleurs avec le poil au menton. Faire jeune est malvenu, se vieillir est séduisant.

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Je veux bien qu'on excuse ce monsieur pour son ignorance du piano de Scriabine, mais tout de même, les Valses de Ravel ou Dante de Liszt, ce n'est absolument pas méconnu et absolument pas mineur non plus...

Il dit au contraire que le Dante est rabâché, et semble plus familier du Ravel.

Tu as tout lu, bravo!

Oui, ce n'était peut-être que pour Scriabine cette remarque, mais pourquoi alors parle-t-il en introduction du "choix d’un programme comportant des pièces assez mineures et ne permettant pas de révéler plus qu’un art accompli de l’instrument"???
Alors qu'au contraire c'est un très beau programme, relativement varié avec des tubes et aussi des oeuvres plus rares...
Comme tu le dis, ce papier en dit plus sur son auteur et ses ignorances que sur le concert en question...

DavidLeMarrec a écrit:

Pas plus méchant que ça à mon avis.

Non effectivement il n'y a rien de méchant, c'est juste un peu drôle.

Xavier a écrit:

Oui, ce n'était peut-être que pour Scriabine cette remarque, mais pourquoi alors parle-t-il en introduction du "choix d’un programme comportant des pièces assez mineures et ne permettant pas de révéler plus qu’un art accompli de l’instrument"???
Alors qu'au contraire c'est un très beau programme, relativement varié avec des tubes et aussi des oeuvres plus rares...

Oui, je trouve aussi. Programme spectaculaire et pittoresque à la fois, avec du célèbre rebattu (Ravel, Liszt), du célèbre peu joué en concert (les Scriabine), et du moins couru (Albéniz).
Apparemment, il s'est ennuyé pendant les nombreux Scriabine.

Citation :

Comme tu le dis, ce papier en dit plus sur son auteur et ses ignorances que sur le concert en question...

Ce n'est pas ce que j'ai dit, mais on peut le voir comme ça si on est négatif.

Au moins son concert a plu !

Le moins qu'on puisse dire, c'est que tu fais exploser le cadre formel de la critique de concert.

Tu devrais publier un manifeste, tu serais vraiment le pionnier historique de la discipline.

Spoiler:

.

Le petit problème avec ton concept, c'est qu'on ne sait plus bien ce qui est sérieux. On se doute bien qu'il doit y avoir un peu de bonne foi au milieu de tout ça, mais où ?

Bon, j'en déduis que Fleming a chanté quelque chose. Et ensuite, c'était comment ?

Ça avait l'air sympa comme concert !

Pffff c'était la création de la quatrième mélodie (celle sur un poème de Baudelaire) d'Henri Dutilleux, et donc du cycle entier des mélodies "Le temps l'horloge".

Renée Fleming, ONF, Seiji Ozawa.

C'était vraiment très bien, Ozawa coloriste, Fleming dans son nouveau style esthète décadente (encore mieux qu'avant) avec ses graves et sa diction. Petit bémol d'ailleurs, c'est peu compréhensible, mais je me demande si cela ne vient pas exclusivement de l'écriture vocale de Dutilleux qui ne m'a pas paru respecter le "rythme" de la phrase française, mettant la pauvre Renée en grande difficulté pour se faire comprendre.

Sa voix est vraiment magnifique.

Sur l'œuvre elle même, je suis mitigé, ce ne sera sans doute pas ma préférée de Dutilleux, j'ai vraiment eu l'impression de faire un voyage dans le temps de près de 80 ans.

Une belle soirée tout de même, ce n'est pas non plus la peine de faire son blasé.

Morloch a écrit:

C'était vraiment très bien, Ozawa coloriste, Fleming dans son nouveau style esthète décadente (encore mieux qu'avant) avec ses graves et sa diction. Petit bémol d'ailleurs, c'est peu compréhensible, mais je me demande si cela ne vient pas exclusivement de l'écriture vocale de Dutilleux qui ne m'a pas paru respecter le "rythme" de la phrase française, mettant la pauvre Renée en grande difficulté pour se faire comprendre.

Oui c'est surement la faute de Dutilleux, parce que Fleming dans le répertoire français du XXè, Debussy, Fauré, en général c'est génial, c'est en style et la diction est impeccable.

Bonsoir,

[quote]c'est peu compréhensible[/unquote]
Ca me rassure de lire que je ne suis pas le seul à avoir eu besoin après coup du programme pour savoir ce que Renée Fleming chantait.

Nous avons aussi trouvé que c'était une belle soirée, même si ce que nous avons entendu de Dutilleux ce soir ne nous a pas donné envie d'en entendre plus. J'aimerais dire que j'ai trouvé ça mieux la deuxième fois que la première, mais ce serait enjoliver la réalité. Et pourtant l'ensemble ONF+Ozawa+Fleming était excellent. Heureusement il y avait Ravel et Berlioz.

Cordialement,

Laurent

Oui, je serais d'accord avec vous, sauf que... bon, elle a pas mal changé sa façon de faire en moins de deux ans, et que là c'est difficile de dire qu'elle n'est pas en style : Dutilleux l'a écrit pour elle, depuis le début, et est venu l'écouter à chacune de ses prestations. Si elle avait été à ce point à côté de la plaque, il aurait peut-être fait quelque chose, ça fait bien un an maintenant que les trois premières mélodies ont été créées.

Et Renée Fleming s'est aménagée un agenda light ces dernières saisons, officiellement pour s'occuper de ses enfants, mais j'ai l'impression qu'elle a beaucoup bossé sa voix. Et qu'elle a du avoir du temps à consacrer à ces mélodies (elle chantait par cœur, d'ailleurs).

Je ne suis pas vraiment convaincu que le problème vienne d'elle, pour le coup

LaurentM92 a écrit:

Et pourtant l'ensemble ONF+Ozawa+Fleming était excellent. Heureusement il y avait Ravel et Berlioz.

C'est un peu dommage, tu parais déçu.

La beauté de ce concert venait de son côté "manifeste de la musique française", Ozawa a été très bon dans ce répertoire qu'il adore, Berlioz dirigé sans la partition

Et Dutilleux inséré dans ce programme, c'était frappant de voir la continuité. Presque caricaturale dans ces pièces : Ravel, même en ballet paraît avoir plus de substance et Berlioz être plus moderne.

Ballet de Ravel, c'est-à-dire?
Daphnis, Ma mère l'Oye?

C'était Ma Mère l'Oye.

Bonjour,

J'espère que mon expression matinale sera plus claire que la nocturne.

Décu ? Pas du tout, c'était une très belle soirée. Quand nous avions choisi d'aller à ce concert, c'était pour Ozawa, Fleming, l'ONF et ce que nous connaissions dans le programme, soit Ravel et Berlioz. Et sur tous ces points, hier soir était très réussi amha.

Dutilleux, c'était le bonus de curiosité. Déçu par Dutilleux ? Non plus. Pour être déçu, il m'aurait fallu avoir des attentes et je n'en avais aucune, par pure méconnaissance d'ailleurs sans aucun jugement de valeur sur un compositeur que je ne connaissais pratiquement que de nom. "Pratiquement", car je n'avais écouté de lui que "Ainsi la nuit" qui ne m'a pas laissé de souvenirs. Je vais ressortir le cd. Oreille ouverte et curieuse donc hier soir, mais j'aurais du mal à dire que ce que j'ai entendu me touche et je ne pense pas un instant que l'origine en soit l'interprétation.

Quant à mon commentaire sur l'intelligibilité de Fleming, désolé de n'avoir pas été clair mais je crois que nous partageons le même point de vue : si le manque de compréhension ne venait pas de nos oreilles, il ne venait pas non plus d'elle. Ca ne laisse plus beaucoup d'options ... Reste qu'à la fin je suis toujours agacé de ne pas comprendre ma langue maternelle.

Cordialement,

Laurent

C'est arrivé demain
Demain 11 mai au TCE, beau concert de l'Ensemble orchestral de Paris, sous la direction de Joseph Swensen.
Il a débuté par Dutilleux, à la mode en ce moment au TCE, avec son Mystère de l'Instant, belle composition de 1989 pour Cymbalum et cordes, aux sonorités qui évoquent plusieurs fois l'Orient.
Ensuite, entrée de l'ancienne voisine de David à Bordeaux et championne de patin à roulettes en appartement, Deborah Nemtanu, aussi belle que sa soeur et toutes deux violon super solistes dans deux orchestres concurrents. Un grand classique du genre avec la Symphonie espagnole de Lalo. Deborah a démontré sans peine sa dextérité (ou plutôt sa sinisterité, puisque la main gauche est plus à l'oeuvre que la droite) et sa sensibilité ; elle tire de bien beaux sons de son Gagliano de 1750 mais je me demande si je n'aurais pas préféré un peu plus de raucité dans cette espagnolade. En bis, elle a donné la Gavotte en rondeau de Bach, extraite de la partita n°3 (BWV1006a).
Après l'entracte, l'orchestre a joué magistralement la 7e symphonie de Beethoven, avec de l'énergie et des nuances.
J'ai bien aimé ce concert de demain.