Puccini-La Bohème

Otello a écrit:

LeKap a écrit:

sans aucune hésitation - Freni/Pavarotti / Karajan

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Ok. Quelles sont tes autres versions préférées (DVD et CD)? Merci d'avance pour ta réponse.

aurele a écrit:

Otello a écrit:

LeKap a écrit:

sans aucune hésitation - Freni/Pavarotti / Karajan

+ 1

Ok. Quelles sont tes autres versions préférées (DVD et CD)? Merci d'avance pour ta réponse.

C'est ma préférée - les autres viennent après mais on peut noter

Caballé, Domingo, Milnes, Blegen, Sardinero, Raimondi avec Solti
et
Tebaldi, Bergonzi, d'Angelo, Bastianini, Siepi, De Palma avec Serafin - mais je n'ai jamais été un fan de la voix de Tébaldi

Merci pour cette réponse LeKap. La question était valable à la fois pour toi et pour Otello. J'aurais dû mettre un "vos versions".

aurele a écrit:

Otello a écrit:

LeKap a écrit:

sans aucune hésitation - Freni/Pavarotti / Karajan

+ 1

Ok. Quelles sont tes autres versions préférées (DVD et CD)? Merci d'avance pour ta réponse.

Pour moi il y a 2 immenses versions:



versions complémentaires:



et je ne boude pas mon plaisir avec cette version récente:

Otello a écrit:

Pour moi il y a 2 immenses versions:



versions complémentaires:



et je ne boude pas mon plaisir avec cette version récente:

Merci pour cette réponse. Je n'ai dans ma discothèque que la version Beecham mais je connais évidemment la version Karajan et un peu celle de Serafin avec Tebaldi, Bergonzi, Bastianini et Siepi.
J'aimerais avoir ton opinion sur la version Beecham. J'aime beaucoup la Mimi de Victoria de Los Angeles qui est très touchante, très douce. Très beau Rodolfo de Björling. Merci d'avance pour ta réponse.

D'accord avec Otello : Karajan et Chailly !

Cololi a écrit:

D'accord avec Otello : Karajan et Chailly !

D'accord avec Otello mais pas avec Cololi : Schippers 62 épargne avantageusement les diabétiques.

Cela veut dire que c'est une version moins "sucrée"?...
Je suis d'accord.

Comme le signalait Keane :

Cornélius a écrit:

Cela veut dire que c'est une version moins "sucrée"?...
Je suis d'accord.

Oui, c'est plus direct, plus sobre.

DavidLeMarrec a écrit:

Cornélius a écrit:

Cela veut dire que c'est une version moins "sucrée"?...
Je suis d'accord.

Oui, c'est plus direct, plus sobre.

C'est pour cela que c'est ma préférée.

Carreras Ricciarelli?
Je les avais vu sur scène.
Un beau souvenir.

Cornélius a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cornélius a écrit:

Cela veut dire que c'est une version moins "sucrée"?...
Je suis d'accord.

Oui, c'est plus direct, plus sobre.

C'est pour cela que c'est ma préférée.

Carreras Ricciarelli?
Je les avais vu sur scène.
Un beau souvenir.

C'étaot l'époque où ils s'aimaient encore
Je trouve que c'est le meilleur leg discographique de Carreras. Et le sono andati de Ricciarelli est pour moi le plus bouleversant jamais entendu, naturel, sans tomber dans la sophistication opératique, même si le prise de son assèche son timbre. Et Davis est remarquable.

Guillaume a écrit:

Bonne version. Montserrat Caballé est pas mal, mais Domingo est trés bien aussi. Une version qui vaut aussi pour le sublime Colline de Raimondi qui se fait remarquer.

8/10

Pourrais-je avoir d'autres commentaires sur cette version de la part des membres qui la connaissent? Merci d'avance.

Je l'ai écoutée il n'y a pas longtemps, et j'ai été surpris de la relative sobriété, voire tranquillité de la direction de Solti. Je dirais presque que ça manque de couleurs et de caractérisations parfois. Vocalement, je n'ai été impressionné que par Raimondi (mais vraiment impressionné), mais bon, je ne suis pas une référence en la matière...

[quote="Théo (Jeu 16 Déc 2010 - 11:33)"]Je l'ai écoutée il n'y a pas longtemps, et j'ai été surpris de la relative sobriété, voire tranquillité de la direction de Solti. Je dirais presque que ça manque de couleurs et de caractérisations parfois. Vocalement, je n'ai été impressionné que par Raimondi (mais vraiment impressionné), mais bon, je ne suis pas une référence en la matière...[/quote]

Et pourtant tu décris bien l'atmosphère de cette intégrale qui manque de pathos au niveau de sa direction orchestrale (bien tenue mais pas très vivante).
Raimondi est l'atout majeur de cette version, Caballe file une belle "barbe à papa" bien sucrée et Domingo a certes de l'engagement et de l'urgence mais sa voix est trop épaisse pour Rodolfo, de plus ses aigus sont (comme souvent ) tirés et poussés (son contre ut de l'air est ..... )

Ce qui fait, à mon sens, les grandes "Bohême", c'est la prise en compte de la nécessité impérieuse d'une fraîcheur absolue du couple principal, d'une part, et le caractère d'ensemble de toute la distribution.

A de rares exceptions près, je ne rencontre souvent que des plateaux d'un luxe dispendieux, sur-vocal, étincelant, etc. mais qui pêche par un manque cruel de cohésion.

Les Italiens ont, en outre, l'avantage de la langue (c'est proverbial mais tellement sensible, ici) même si, j'admets que parmi mes versions de chevet figure l'intégrale allemande d'Erede réunissant Lorengar (adamantine), Konya (éblouissant), Streich (incroyable d'abattage) et DFD (plus Marcello que nature, à mon goût).

Quelques versions, donc, parmi mes préférées :

Santini, notamment pour la ferveur de Tagliavini et le Marcello suprême de Taddei : http://www.amazon.fr/Boheme-Puccini/dp/B000003V2B

Tebaldi I, avec Erede, pour la ligne profuse, le timbre en général et l'entourage (Prandelli, Güden), plus que dans le remake un peu figé, hélas (et en dépit de Bergonzi), avec Serafin : http://www.amazon.fr/PUCCINI-BOHEME-2CD-Renata-Tebaldi/dp/B00164PO1Y/ref=sr_1_43?s=music&ie=UTF8&qid=1292497851&sr=1-43

Un live sublime existe, de la même époque, dirigé par Santini (Naples, si ma mémoire est bonne ; ce qui n'est pas évident, d'ailleurs) qui affronte une Tebaldi lyriquissime et délicate à un Lauri-Volpi capté dans la lumière de sa deuxième ou troisième jeunesse : http://www.amazon.fr/Boheme-Puccini/dp/B00066FBTI/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1292497993&sr=1-2

Rien que pour Moffo en Musetta et, plus largement, pour Callas, Di Stefano et Panerai qui animent un théâtre d'une sensibilité folle et d'une musicalité à crever, je ne me résous pas à écarter le studio de Votto.

Sur-vocale, déjà, la version de Leinsdorf, criarde à bien des égards (on est loin des finesses de coloration du Renoir de la pochette !), présente l'une des plus suprêmes Mimi, à mes yeux ; Moffo, en l'occurrence qui vit et meurt comme peu : http://www.amazon.fr/Boheme-Puccini/dp/B000003EVX/ref=sr_1_11?s=music&ie=UTF8&qid=1292498098&sr=1-11

Dernière grande version de mon top "perso", le dvd Karajan/DG, moins tant pour le carton pâte de Zeffirelli que pour l'absolue Mimi de Freni (en studio, chez DECCA, c'est déjà un poil trop tard pour moi, dans un mûrissement trop accusé à mes oreilles ).

J'ai épargné pas mal de lives des années 50-60 ; sans doute oublié quelques versions. Mais celles-ci sont, définitivement mes incontournables. Que les autres me pardonnent ...

Quelqu'un a-t-il un avis compétent sur la version Gelmetti/Dessi/Sabbatini ? J'avais beaucoup aimé, moi.

bAlexb (16/12/2010, 12:18) a écrit:

Dernière grande version de mon top "perso", le dvd Karajan/DG, moins tant pour le carton pâte de Zeffirelli que pour l'absolue Mimi de Freni (en studio, chez DECCA, c'est déjà un poil trop tard pour moi, dans un mûrissement trop accusé à mes oreilles ).

Assez d'accord... à compléter aussi par un témoignage de la tournée de La Scala à Vienne... pour une Bohème qui reprend les mêmes que sur ce DVD, mais en direct... boulversant...

Et malgré le mûrissement, le DVD de San Francisco retrouve quand même de bien belles choses, avec Freni, Pavarotti, Ghiaurov et Gino Quilico...
A chaque fois, je verse ma petite larme quand Musette arrive avec le manchon... et puis aussi avant quand Mimi commence sérieusement à tousser...

Polyeucte (Jeu 16 Déc - 12:50) a écrit:

bAlexb (16/12/2010, 12:18) a écrit:

Dernière grande version de mon top "perso", le dvd Karajan/DG, moins tant pour le carton pâte de Zeffirelli que pour l'absolue Mimi de Freni (en studio, chez DECCA, c'est déjà un poil trop tard pour moi, dans un mûrissement trop accusé à mes oreilles ).

Assez d'accord... à compléter aussi par un témoignage de la tournée de La Scala à Vienne... pour une Bohème qui reprend les mêmes que sur ce DVD, mais en direct... boulversant...

Güden ! L'une des toutes grandes Musetta.

aurele a écrit:

Guillaume a écrit:

Bonne version. Montserrat Caballé est pas mal, mais Domingo est trés bien aussi. Une version qui vaut aussi pour le sublime Colline de Raimondi qui se fait remarquer.

8/10

Pourrais-je avoir d'autres commentaires sur cette version de la part des membres qui la connaissent? Merci d'avance.

Très belle version, la direction est très vivante. Les chanteurs sont tous assez jeunes et ça s'entend, il y a une réelle ambiance dans cette version. Caballé est très émouvante et sublime vocalement. On est loin de Freni dans la première version avec Gedda ou de Moffo, mais c'est tellement beau !... J'aime beaucoup le Rodolfo de Domingo, hyper engagé, très jeune de style, malgré quelques petites difficultés vocales. Milnes est idéal en Marcello, tout comme Raimondi.

Figaro a écrit:

Très belle version, la direction est très vivante. Les chanteurs sont tous assez jeunes et ça s'entend, il y a une réelle ambiance dans cette version. Caballé est très émouvante et sublime vocalement. On est loin de Freni dans la première version avec Gedda ou de Moffo, mais c'est tellement beau !... J'aime beaucoup le Rodolfo de Domingo, hyper engagé, très jeune de style, malgré quelques petites difficultés vocales. Milnes est idéal en Marcello, tout comme Raimondi.

La direction de Solti est surprenante. Ce n'est pas un répertoire dans lequel on l'attend forcément mais c'est effectivement très vivant et plutôt beau. Cela sent un peu trop le studio peut être malgré l'engagement de certains chanteurs.
Domingo est effectivement très engagé en Rodolfo, la jeunesse du personnage est parfaitement rendue et les quelques accrocs vocaux ne m'ont pas empêché de beaucoup apprécier son interprétation très émouvante du rôle.
Caballé est obligée d'alléger sa voix. Elle réussit plutôt bien même si elle est moins crédible que Freni ou de Los Angeles. C'est une belle Mimi effectivement. La voix surprend un peu au début dans ce rôle et on s'y habitue.
Milnes et Raimondi sont effectivement très bons et le rest du cast est lui aussi d'une très bonne tenue.
C'est effectivement une version très belle.

Etonnant comme on est oublieux, parfois ; j'ai omis de citer l'un des couples les plus convaincants de la discographie : Netrebko/Villazon. A entendre à Moscou sous la direction de Gergiev ou, évidemment, dans le luxueux studio publié chez DG.

Voici ce que j'en avais écrit, à l'époque, ailleurs :

"Oui, il faut un couple à « La
Bohème ». Un couple qui respire à
l’unisson – qui expire, aussi ; mieux, qui
s’inspire. [...]
Or qui osera dire – qui osera tenter l’impossible
démonstration, le théorème incongru – que Netrebko/Villazon
ce n’est pas tout cela à la fois et même un peu
plus [...] ?



Pourtant Villazon plafonne
souvent ici, parfois univoque dans un emportement qui veut cacher les
failles d’une période qui n’a pas été
sa plus faste – voir le duo avec Marcello au III. Cependant Che
gelida manina est phrasé amplement, comme on tire
l’archet, dans un long crescendo brûlant,
frémissant. Et il sait ce qu’est la défonce.

Netrebko, elle,
n’a pas ces problèmes – hélas, pour les
Cassandres bougonnes. Elle donne une Mimi fabuleuse, irisée,
opalescente aussi dans ses deux airs – quand bien même le
mot est faible, par nature, chez elle – et cela, d’abord,
par le timbre – quel « ut » pour conclure
le I, asséné mais plein, radiant. Et puis, elle aussi
s’engage jusqu’à l’extrême, mise
à nue jusqu’à l’indécence ; sa
Mimi est tellement Mimi qu’elle crève
l’écran, comme un viol de la partition ! Alors, oui
Netrebko fait peu cousette ; oui, il lui manque un peu de la
fraîcheur naïve de Freni – surtout au I ; oui, le
timbre – quelle moire, quelle substance juteuse – est
peut-être un peu superlatif dans ce contexte… Mais osez
seulement venir me dire que vous préférez une
« Bohème » a minima !











"

c'est un contre-ré, je crois qui cloture le I

Cololi a écrit:

c'est un contre-ré, je crois qui cloture le I

Au temps pour moi !

bAlexb a écrit:

Cololi a écrit:

c'est un contre-ré, je crois qui cloture le I

Au temps pour moi !

Vous voulez dire que Freni chantait des contre-notes alors???
Mon Dieu, elle était vraiment géniale Mirella!

bAlexb a écrit:

Cololi a écrit:

c'est un contre-ré, je crois qui cloture le I

Au temps pour moi !

Désolé d'insister (ce n'est pas mais alors pas du tout mon genre) mais après vérification sur la partition que j'ai à la maison, il me semble bien qu'il s'agit d'un contre-ut .

bAlexb a écrit:

bAlexb a écrit:

Cololi a écrit:

c'est un contre-ré, je crois qui cloture le I

Au temps pour moi !

Désolé d'insister (ce n'est pas mais alors pas du tout mon genre) mais après vérification sur la partition que j'ai à la maison, il me semble bien qu'il s'agit d'un contre-ut .

Exact je viens de vérifier. Au temps pour moi
D'ailleurs en do majeur ça parait plus logique

Je me régal avec ce Dvd ces derniers jours qui passe quasiment en boucle :



Je suis aussi curieux d'avoir vos avis sur cette version

Mmm ... du Giancarlo Del Monaco, voilà qui donne envie

Siegmund a écrit:

Mmm ... du Giancarlo Del Monaco, voilà qui donne envie

Voila qui est clair. C'est pourtant une sublime mise en scène !! J'espère que tu ne sous-entends pas que c'est le seul détails qui mérite d'attirer l'attention ...

Peut-être ...
Mais c'est le compositeur qui ne va pas dans ce cas . Tant pis pour le DVD

Le style Del Monaco pour La Bohème, ça me semble plutôt une bonne idée en fait...
Et Inva Mulla en Mimi, ça doit faire son petit effet!

Pour me remettre du Ballo in Maschera d'Orange de ce soir  , je me suis mis ceci:




Araiza est parfois un un peu tendu mais Popp, mon Dieu! Popp...   

Eh hop , dodo.

Quelqu'un connaît-il le détail des interprétations de ce coffret ?

Les indications au verso du boîtier ne sont pas claires.

http://www.amazon.fr/gp/product/B001BO184Q

Ça doit se trouver sur le site d'EMI (Warner ?). Vu les noms présents, il doit y avoir le Triptyque de Pappano (très bien) et la Bohème de Schippers (il n'y a pas mieux !), la Tosca de Prêtre (légendaire, non sans raison). Pour le reste je ne suis pas sûr.

Moi je t'aurais bien recommandé le coffret Decca-Tebaldi, qui regroupe ce qu'on fait de mieux dans des prises de son remarquables, mais il est vrai que c'est sans doute moins varié.

Manon Lescaut: Caballé et Domingo
La Bohème: Freni, Gedda (Schippers)
Tosca: Callas, Bergonzi (Prêtre)
Madama Butterfly: De los Angeles, Björling (1959)
La Fanciulla del West: Nilsson (Matacic)
La Rondine: Alagna, Gheorghiu (Pappano)
Il Trittico: Pappano pour Suor Angeica et Il Tabarro, Santini (Titto Gobbi) pour Gianni Schicchi.
Turandot: Nilsson et Corelli (Molinari-Pradelli)

Excellentes interprétations.

Merci André !

J'ai déjà la (géniale) Tosca de Callas dirigée par Sabata ; j'imagine qu'avec Prêtre c'est un cran en-dessous.

Pour le Triptyque, la revue Avant-Scène recommande justement Pappano en priorité pour les deux premiers volets.

Je pense me laisser tenter par ce coffret.

Mélomaniac a écrit:

J'ai déjà la (géniale) Tosca de Callas dirigée par Sabata ; j'imagine qu'avec Prêtre c'est un cran en-dessous.

Je ne suis pas majoritaire, mais je fais partie de ceux qui trouvent la version Prêtre meilleure (en particulier grâce à la direction beaucoup plus vivante).

Ah mais l'écoute de cette Tosca par Sabata reste une de mes plus grandes émotions musicales de ces dernières années, j'en aurais presque pleuré.

Ca m'étonnerait que Prêtre me hisse au même sommet, mais bon.

Bien injustement et totalement oubliée : la première Bohème enregistrée par Alagna avec Leontina Vaduva dirigée par Pappano chez EMI.