(beaucoup d’informations ici : http://brahms.ircam.fr/james-dillon )
Associé à l’
English New Complexity sans en faire vraiment partie... ce qui est en fait le cas de la plupart des compositeurs qu’on associe d’ordinaire à ce mouvement... La fréquence des formules du type « associé à la New Complexity » est tellement frappante qu’on se demande si ce n’est pas
ça, l’E.N.C. : y être associé (et joué par les mêmes interprètes, enregistré par les mêmes éditeurs, etc.) tout en niant en faire partie (« virtuosité / complexité » restant assez péjoratif, certainement !). Difficile en effet de comparer des choses aussi différentes que l’aridité post-sérialoïde de Ferneyhough, l’expressionnisme syncrétique du Finnissy des années 70, le lyrisme quasi-minimaliste d’Emsley, etc. !
J’ai écouté deux œuvres de James Dillon. La première est pour piano seul :
The Book of Elements, cycle d’un peu moins d’1h30, en 5 volumes (1997–2002). Ce n’est pas passionnant d’un bout à l’autre, mais... ... J’ai lu à plusieurs endroits que la musique de James Dillon était très inventive en utilisant des techniques traditionnelles. J’ai aussi glané une comparaison avec les
Études de Ligeti qui me parait très pertinente. Ce qui me frappe, quant à moi, c’est une espèce de jubilation de la polyrythmie, ici utilisée pour créer des sortes de cellules rythmiques... Le résultat est très
ludique.
La deuxième est
the soadie waste (2003), pour quatuor à cordes et piano. Vraiment très chouette !
À écouter par ici :
/watch?v=lzHPYnSebHo
/watch?v=ifTirFNVjrI