Philo

Anaëlle !

Alphonse a écrit:

Quelqu'un peut-il me conseiller de bons livres de philo sur la musique ?

Oui, bien sûr :

EDIT. Pardon, j'avais mal lu, il y avait écrit bons. Haute trempe pour moi.

Deux essais récents, dans des styles très différents :

Santiago Espinosa, L'Inexpressif musical
Francis Wolff, Pourquoi la musique?

Le livre de Wolff est scolaire, bien charpenté, mais finalement, j'y trouve peu d'idées fortes.
J'essaierai peut-être de faire une recension rapide de ces deux livres.

Alphonse a écrit:

Non mais pour qui me prends-tu, Anaëlle?
Tu crois vraiment que je ne maîtrise pas déjà ces références sur le bout des doigts? Tu te trompes.

Ah alors je pense que je ne peux rien te conseiller de mieux, le summum de la pensée philosophique est résumé entre ces pages.

bon, je vais peut-être essayer de poster quelque chose d'intelligent sur le topic des gens cultivés ...
Sérieusement, je crois que Schopenhauer avait écrit un texte sur l'art où il parlait brièvement de la musique, mais je ne retrouve plus le nom de ce texte ...  





je ne fait pas partie des gens cultivés, je fais semblant

J'ai lu Naissance de la tragédie de Nietzsche (je ne suis plus très sûr de l'orthographe ) en Terminale. Il était question de musique, un peu (je crois). L'histoire entre l'apollinien et le dionysiaque ... mmm ... bref.

Pétrarque a écrit de très belles choses, mais c'est un poète.

Il y a bien sur le Cas Wagner de Nietzsche, mais ça en dit plus sur la philosophie de Nietzsche que sur la musique (cela dit, je me délecte des pages sur Bizet).

Sinon il y a au moins deux philosophes qui ont écrit sur la musique: Jankélévitch (sur la musique française, Fauré, Ravel, Debussy) et Adorno (sur l'école de Vienne).

Citation :

bon, je vais peut-être essayer de poster quelque chose d'intelligent sur le topic des gens cultivés ...
Sérieusement, je crois que Schopenhauer avait écrit un texte sur l'art où il parlait brièvement de la musique, mais je ne retrouve plus le nom de ce texte ...  

je ne fait pas partie des gens cultivés, je fais semblant

Merci du conseil.

(C'est ça ouais, t'es pas cultivée. Tu veux qu'on chante tes louanges, hein)


Eusèbe : j'ai déjà lu Jankélévitch. C'est bourré de défauts qui m'énervent d'habitude (sentences sur la psycho des compositeurs, style lyrique, débordements métaphysiques ...), mais j'aime beaucoup. Il m'a fait aimer Gabriel Dupont.

Merci pour Adorno. Je ne l'ai pas lu.

Ah tiens, maintenant je me souviens que George Steiner a écrit des trucs. Mais ça ne m'a pas convaincu.

Ce qu'il te faut est peut-être



Je ne l'ai pas lu, mais je connais un peu l'auteur, qui m'inspire toute confiance du point de vue intellectuel.

J'ai retrouvé le texte :
http://www.schopenhauer.fr/fragments/philosophie-et-art.html
( c'est le paragraphe qui s'appelle Parenté de la philosophie et de l'art)

Alphonse a écrit:

(C'est ça ouais, t'es pas cultivée. Tu veux qu'on chante tes louanges, hein)

J'avais entendu parler de ce texte dans une chronique de Michel Onfray si tu veux savoir    

Merci à tous

Emeryck, le 04 mai, a écrit:

J'ai une dissertation à faire, le sujet c'est "Le monde des oeuvres d'art est-il celui des fictions ?". 
"Des fictions" s'opposerai(en)t donc à des réalités. Cela implique qu'il n'y ait pas qu'une seule réalité j'ai donc prévu de faire deux parties

Au fait, le prof a rendu les copies ?

Deux semaines pour pondre une dissert de deux pages, vous n'êtes pas accablés dites donc...

Ca doit être ça, les nouveaux rythmes scolaires  

Et pour mon Ecoute Chosta 5, je commence à comprendre pourquoi certains ados rendent leur copie in extremis au bout de 15 jours

Ah désolé, j'avais cru comprendre que les formats de production avaient changé.

Quel volume vous demande-t-on ?

Emeryck a écrit:

Une demie copie double (spécialement pour Lucien) ?

Très fin...

Emeryck a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Ah désolé, j'avais cru comprendre que les formats de production avaient changé.

Quel volume vous demande-t-on ?

Environ quatre pages. J'en ai rendu sept. Notre prof nous a rendu les dissertations aujourd'hui et j'ai eu quinze. 

Quatre pages pour de la philo ? J'étais au lycée il n'y a pas longtemps et c'était 7-8 pages... Les nouveaux rythmes ça change quand même

Radnam a écrit:

Emeryck a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Ah désolé, j'avais cru comprendre que les formats de production avaient changé.

Quel volume vous demande-t-on ?

Environ quatre pages. J'en ai rendu sept. Notre prof nous a rendu les dissertations aujourd'hui et j'ai eu quinze. 

Quatre pages pour de la philo ? J'étais au lycée il n'y a pas longtemps et c'était 7-8 pages... Les nouveaux rythmes ça change quand même

Je crois que tu as fumé ... car ce n'était pas du tout 7/8 pages à mon époque (bac 98). L'épreuve durant 4h ... 7/8 pages en Terminale ? Ca me parait irréaliste.

De mon temps (celui de Cololi), la norme en terminale pour une copie de philo c'était deux copies doubles, la première page étant à moitié réservée pour la note et les commentaires du prof.

Au bachot, je me souviens avoir redemandé un troisième feuillet.

15/20, ça va tu as limité la casse.

T'inquiète pas trop, tu gardes une marge de progression pour l'examen du bac.

tout le monde ne vit pas que par les 19, hein, Mélo.

j’espère que tu as limité la casse en suivant le plan de Mélo, Emeryck !

Emeryck a écrit:

Je ne laisse pas d'espace sur la première page, le prof écrit en général tout en haut de la feuille.

Celui qui oubliait la demi-page de garde avait un point de moins

Je m'empressais de tracer le trait à la règle

lucien a écrit:

tout le monde ne vit pas que par les 19, hein, Mélo.

T'es trop moralisateur grognon toi en ce moment. Si ça continue j'te cause plu.

Mélomaniac a écrit:

T'es trop grognon toi en ce moment.

si tu as eu l’impression que j’étais de bonne humeur en ce moment, tu t’es trompé, en effet !

Mélomaniac a écrit:

Emeryck a écrit:

Je ne laisse pas d'espace sur la première page, le prof écrit en général tout en haut de la feuille.

Celui qui oubliait la demi-page de garde avait un point de moins

Je m'empressais de tracer le trait à la règle

Un trait à la règle ? 
Je fais toujours mes tableaux de variations et de signes à la main en maths et les profs ne le voient pas.  Du coup, je gagne beaucoup de temps en devoir et évite les bavures de stylo plume. 

Emeryck a écrit:

Je fais toujours mes tableaux de variations et de signes à la main en maths et les profs ne le voient pas.

La déchéance de la norme éducative est pire que ce que j'imaginais  

Tracer une ligne droite sans règle, ça je peux pas.
Encore moins après avoir bu ce que je tiens à la main  

Emeryck a écrit:

Du coup, je gagne beaucoup de temps en devoir et évite les bavures de stylo plume.

J'ai toujours eu horreur des plumes (même si l'effaceur était plus pratique que le tipp-ex), j'écrivais (et j'écris encore) au bille, ou au micropointe.
Et à cause de mes maladresses ou repentirs je devais corriger souvent, mes copies étaient lestées par des couches de peinture blanche (épaisses, j'ai jamais bien su doser le diluant)

En math c'était terrible, une fois un prof m'a demandé de mieux réfléchir avant d'écrire plutôt que ripoliner mes copies

Mélomaniac a écrit:

En math c'était terrible, une fois un prof m'a demandé de mieux réfléchir avant d'écrire plutôt que ripoliner mes copies

Moi, je retire jusqu'à 10% de la note totale si une copie est sale.
Et je suis particulièrement intolérant à l'égard des gros placards de tipp-ex... En revanche, mon expression à moi, c'est plutôt: «On dirait qu'une mouette s'est soulagée en passant au-dessus de votre copie.»

Benedictus a écrit:

mon expression à moi, c'est plutôt: «On dirait qu'une mouette s'est soulagée en passant au-dessus de votre copie.»

On imagine la scène...

Du genre :

Bon notre germaniste préféré qui prépare l'agreg de philo, j'ai une petite question pour toi ! (ttlm peut répondre évidemment ^^)

Peut on dire que Nietzsche est un sceptique à la manière de Montaigne ?

Cololi a écrit:

Bon notre germaniste préféré qui prépare l'agreg de philo

J'ai laissé tomber cette idée finalement... Après l'avoir annoncé en grande pompe... hum. Cuistre et girouette (et ivrogne !), décidément je ne fais pas trop d'efforts pour gérer ma réputation sur le fofo ces temps-ci   .  A la place j'ai un autre projet - qui rassurera Mélo sur mon avenir - mais ce n'est pas encore officialisé alors je préfère ne pas trop en dire pour le moment.

Cololi a écrit:

Peut on dire que Nietzsche est un sceptique à la manière de Montaigne ?

Je ne peux pas vraiment te répondre dans la mesure où je n'ai jamais lu Montaigne et je n'ai pas fréquenté Nietzsche sérieusement depuis plusieurs années (j'ai relu la Naissance de la tragédie il y a quelques mois, mais comme ça, pour le plaisir). Mais il y a sûrement des points communs entre les deux.
Disons que Nietzsche remet très fortement en cause le concept traditionnel de vérité comme adéquation entre la pensée et le réel. Il n'y a pas de vérité universellement valable, qui transcende les époques. Pour autant, il n'est pas vraiment un relativiste ou un sceptique au sens où on l'entend généralement, sa position est plus compliquée que ça.
Chez lui tout est toujours ramené aux valeurs et à l'éthique, et en dernière instance à la question de la vie : il n'y a pas de discours théorique clair sur le vrai et le faux. Quand il critique un autre philosophe (par exemple Kant ou Platon), ce n'est pas tant pour la fausseté de leurs positions (même s'il me semble qu'il parle souvent de mensonge ou de faux, mais c'est plus rhétorique qu'autre chose je pense) que pour l'attitude face à la vie qu'elles expriment. C'est la vitalité qui devient le critère ultime chez Nietzsche, en fait... Donc c'est pas vraiment un sceptique, parce qu'il affirme bien certaines choses, mais on parle parfois de perspectivisme, je crois (mais pas sûr que le terme apparaisse sous sa plume, il faudrait vérifier).

Frère Cololi, vous avez de la chance ! J'ai pu retrouver l'exemplaire de Par-delà bien et mal que m'avait jadis confié l'Abbé Mélo, après l'avoir confisqué au Frère David, à l'époque où celui-ci s'enivrait de littérature subversive.

Aussi, je laisse la parole à l'impétueux moustachu, en espérant qu'il réponde à votre interrogation.

Nietzsche a écrit:

La volonté de vérité, qui n'en a pas fini de nous entraîner vers bien des audaces, cette fameuse véracité dont tous les philosophes ont jusqu'à présent parlé avec déférence : quelles questions cette volonté de vérité ne nous a-t-elle pas déjà posés ! Quelles merveilleuses, graves et douteuses questions ! C'est déjà une longue histoire - et pourtant il semble qu'elle vient tout juste de commencer ? Quel prodige serait-ce, si enfin nous devenions méfiants, perdions patience, trépignions d'impatience ! Si nous apprenions à notre tour à questionner ce sphinx ? Qui, au juste, nous pose ici des questions ? Qu'est-ce qui, en nous, veut au juste "la vérité" ? En effet, nous nous arrêtâmes longuement devant la question de la cause de cette volonté, jusqu'à ce que, finalement, nous fissions tout à fait halte, confrontés à une question encore plus fondamentale. Nous interrogeâmes la valeur de cette volonté. Supposons que nous voulions la vérité : mais pourquoi pas plutôt la non-vérité ? Et l'incertitude ? Voire l'ignorance ? Le problème de la valeur de la vérité se dressa face à nous - ou bien n'est-ce pas plutôt nous, qui nous dressâmes face à ce problème ? Qui de nous est ici Oedipe ? Qui le Sphinx ? Il semble s'agir là d'un rendez-vous galant entre le questionnement et le point d'interrogation.[...]

Justement c'est suite à la lecture de la 1° partie de Par-delà bien et mal que je te pose la question

Car certes ce n'est pas la même question que se pose Montaigne et Nietzsche ... Montaigne recherche une vérité naturelle (= sans religion), et comme dira Pascal il ne la trouvera pas. Il ne préconise pourtant pas la suspension du jugement comme Pyrrhon ... Nos sens ne nous trompent pas, mais c'est ce l'interprétation qu'en fait notre esprit qui nous trompe. Mais cela, selon lui est indépassable : "nous n'avons aucun accès à l'être".

Nietzsche déplace certes la question : au lieu de chercher qu'est ce que le bien, qu'est ce que le mal ... il convient de chercher pourquoi on a tant besoin de se poser la question ... et pourquoi on juge telle chose bien, et une autre mauvaise ...
Si il déplace la question comme cela n'est ce pas pour dire comme Montaigne qu'il n'y a aucune vérité naturelle dans ce bas monde ?

De plus c'est une violente charge contre les dogmatiques (le mot est utilisé ... si tu veux je peux essayer de retrouver la page). Et quand on sait que les Essais était le livre de l'île déserte pour Nietzsche ... je me pose donc la question !

Mais du coup, ayant lu les deux auteurs, ce qui n'est pas mon cas (et d'ailleurs, même les connaissances de seconde main que je peux avoir sur Montaigne sont très limitées), tu es mieux placé que moi pour répondre à ta propre question.

Quand on parle du loup:
http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-les-essais-de-montaigne-14-%C2%AB-de-l%E2%80%99art-de-conferer-%C2%BB


Et c'est toute la semaine.  

Anthony a écrit:

j'ai un autre projet - qui rassurera Mélo sur mon avenir - mais ce n'est pas encore officialisé

Tu abandonnes l'Education pour ouvrir un restaurant snack kebab ?

Mélomaniac a écrit:

Anthony a écrit:

j'ai un autre projet - qui rassurera Mélo sur mon avenir - mais ce n'est pas encore officialisé

Tu abandonnes l'Education pour ouvrir un restaurant snack kebab ?

Je cherche comment rebondir sur ta vanne, mais je n'ai aucune inspiration sur le coup.

En tout cas j'aime toujours autant les kebabs !

Anthony a écrit:

Je cherche comment rebondir sur ta vanne

Ah mais c'est tout un art réservé à une élite...

Demande à ton maître-à-penser David, parfois il réussit...

Anthony a écrit:

En tout cas j'aime toujours autant les kebabs !

Là forcément, si tu te vannes tout seul... C'est une tactique pour éviter la riposte ?

Je suis en train de lire le PhiloMag HS sur Nietzsche :

Dans le genre destructeur
Je me demande bien pourquoi il a tant aimé Montaigne et Pascal ... car franchement son nihilisme n'est pas du tout le scepticisme de ses 2 aînés ... son surhomme voilà bien qq ch que Montaigne et Pascal n'auraient franchement pas apprécié (entre autre ... destruction de la métaphysique platonicienne et chrétienne)

Mais Nietzsche n'est pas nihiliste!
Il n'a eu de cesse de le fustiger.

J'ai toujours eu du mal à saisir le rapport entre les magazines de philosophie et la discipline dont ils disent traiter. La dernière fois que j'en ai ouvert un, il y était question d'un Albert Camus méconnaissable. J'ai d'autres vagues souvenirs de la nullité complète de ces parutions anti-philosophiques où les intervenants tordent la pensée d'un auteur pour imposer la leur.

.

Bémol a écrit:

J'ai toujours eu du mal à saisir le rapport entre les magazines de philosophie et la discipline dont ils disent traiter. La dernière fois que j'en ai ouvert un, il y était question d'un Albert Camus méconnaissable. J'ai d'autres vagues souvenirs de la nullité complète de ces parutions anti-philosophiques où les intervenants tordent la pensée d'un auteur pour imposer la leur.

T'es un peu sevère.Je trouve par exemple que le hors-série consacré à Proust recele des contributions de grande qualité.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mais Nietzsche n'est pas nihiliste!
Il n'a eu de cesse de le fustiger.

Oui ... mais non parce qu'il est contre le nilhilisme ... mais parce qu'il explique que ceux qui s'étiquettent nihilistes sans renoncer à l'idéalisme ... ne sont pas nihilistes pour lui !

Bemol => je te suggère de regarder ce hors série de Philosophie Magasine avant d'en tirer de telles conclusions
Car ce sont des contributions de haut vol (d'universitaires actuels ... ou de penseurs passés).

Peut-être ces publications sont-elles plus intelligentes quand elles donnent à des penseurs l'espace pour livrer leurs analyse sur les arts, je ne les ai jamais lues à ces occasions et me rends compte, à l'instant où j'écris, que c'est peut-être là leur raison d'être.
Il faudra que je me penche sur la question. Mais dès qu'il est question de philosophes se penchant sur des philosophes, on plonge dans un océan de bêtise. Chacun, profitant des grands noms comme de marchepieds d'où l'on dit sa propre pensée à l'appui de citations décontextualisées pour leur faire dire leur contraire.
En oubliant la lecture philosophique d'œuvres littéraire, j'ai manqué de générosité, qu'on me le pardonne, j'étais obnubilé par le goût amer laissé par les cirques commémoratifs prétextes à l'autopromotion.
À lire, à l'occasion, dès lors qu'il sera question de philosopher sur autre chose que la philosophie.
Enfin, rien ne vaut la source, les exégètes parfois, qu'ils soient sur papier ou sur la toile qui regorge de sites et de blogs intéressants et fouillés.

@Cololi : Allez, je veux bien.

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mais Nietzsche n'est pas nihiliste!
Il n'a eu de cesse de le fustiger.

Oui ... mais non parce qu'il est contre le nilhilisme ... mais parce qu'il explique que ceux qui s'étiquettent nihilistes sans renoncer à l'idéalisme ... ne sont pas nihilistes pour lui !

Je crois que c'est l'inverse.
Nietzsche dit que le nihilisme est la conséquence de l'idéalisme :toute construction idéaliste est vouée à l'échec et c'est cet échec qui engendre le nihilisme.Pour le combattre, il appelle à la transvaluation des valeurs.

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mais Nietzsche n'est pas nihiliste!
Il n'a eu de cesse de le fustiger.

Oui ... mais non parce qu'il est contre le nilhilisme ... mais parce qu'il explique que ceux qui s'étiquettent nihilistes sans renoncer à l'idéalisme ... ne sont pas nihilistes pour lui !

Je crois que c'est l'inverse.
Nietzsche dit que le nihilisme est la conséquence de l'idéalisme :toute construction idéaliste est vouée à l'echec et c'est cet echec qui engendre le nihilisme.Pour le combattre, il appelle à la transvaluation des valeurs.

Là où je suis d'accord c'est qu'il n'est pas vraiment nihilistes car il veut le "surhomme".
En revanche il s'attaque pas seulement à l'idéalisme ... mais aussi ... et surtout, car c'était ça le problème moderne, à ceux qui se prennent pour des nihilistes, mais qui sont encore de parfaits idéalistes, ... même si ils se disent athés.

Je ne m’y connais pas assez en musique pour traiter le sujet philosophiquement et en conseiller des livres, en revanche, ce numéro de Philosophie est intéressant.

Une série de 10 émissions sur l’histoire et la religion par Régis Debray.
Je viens d’écouter la première.
C’est vraiment remarquable d’acuité et de hauteur de vue.

http://www.franceculture.fr/emissions/allons-aux-faits/croyances-historiques-15-l-histoire-des-heros-et-son-efficace

anaëlle, in Petits bonheurs du jour, a écrit:

Pour ma part, me voilà fière récipiendaire d'un Bac S mention TB (18 de moy)
non moins fière titulaire d'un sympathique 20/20 en Philo

Apparemment, la discipline est en souffrance : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/baccalaureat-quand-l-illettrisme-s-invite-dans-les-copies-20190704