Self-made playlist

Hidraot a écrit:

La passacaille d'Armide rendait mieux.

C'est que la passacaille d'Armide, je l'ai un peu travaillée.

Et pas un mot sur le motif d'archiluth que je vous ai tendrement restitué, alors que c'est une invention de Christie qui ne figure pas sur la partition.

J'y pensais

Bon, moi j'hésite pour le concours du CNJ, entre "Ich Grolle Nicht" (Schumann, Dichterliebe) ou "Une sainte en son auréole" (Fauré, La Bonne Chanson)

Era a écrit:

J'y pensais

Mais oui, Era, parce que toi tu es un bon garçon, tu me lis. Heureusement que tu es là, tiens.

Et en plus tu as eu le tact de ne relever ni la platitude ni les erreurs de réalisation du continuo.

Citation :

Bon, moi j'hésite pour le concours du CNJ, entre "Ich Grolle Nicht" (Schumann, Dichterliebe) ou "Une sainte en son auréole" (Fauré, La Bonne Chanson)

Tu peux peut-être nous faire entendre (par MP si tu veux) ?

Cela dit, à mon avis, le Fauré s'impose :
- tu risques moins de déformer vilainement la langue ;
- le Schumann est facile techniquement (surtout si tu ne prends pas la partie haute) mais très piégeux pour le timbre et le goût ;
- le Fauré est un peu plus rare.

A mon avis, "Une sainte" est plus susceptible de mettre en valeur quand on a une expérience technique qui reste relative, si j'ai bien suivi (beaucoup de choeur mais pas de cours, c'est bien ça ?).

En français c'est pas plus facile ?

Bon, c'est aussi à peu près mon avis, alors je vais prendre le Fauré. Le problème des Fauré c'est que les accompagnements, qui ont l'air faciles, sont difficiles à déchiffrer à cause même de l'écriture Fauréenne qui nie toute fonction des accords, du coup on (en tout cas je ) est assez perdus en déchiffrant, j'ose espérer que le pianiste ne me plantera pas

Era a écrit:

l'écriture Fauréenne qui nie toute fonction des accords

Tout de même pas non, surtout dans la Bonne chanson, ça n'est pas encore la dernière période.
Et tout de même, Fauré, les accompagnateurs sont habitués à déchiffrer ça.
Mais il faut que tu sois prêt à ne pas te déconcentrer s'il y a une ou deux erreurs d'altérations, c'est sûr.

Pas dans la bonne chanson en général, c'est vrai, mais justement dans celui-ci, y a pas mal de bizarreries

DavidLeMarrec a écrit:

Allez, j'ai fait un peu de découpage, je peux quand même te montrer Atys (première lecture, c'est tout lourd et détimbré à la voix, et fautif pour certaines harmonies) :
http://operacritiques.free.fr/css/sons/atys_dlm_b.mp3

C'est dommage, tu n'étires pas cette appoggiature si expressive.

Sinon, ça ne rend pas si mal que ça Lully au piano.

Era a écrit:

Bon, c'est aussi à peu près mon avis, alors je vais prendre le Fauré. Le problème des Fauré c'est que les accompagnements, qui ont l'air faciles, sont difficiles à déchiffrer à cause même de l'écriture Fauréenne qui nie toute fonction des accords, du coup on (en tout cas je ) est assez perdus en déchiffrant, j'ose espérer que le pianiste ne me plantera pas

En principe, la Bonne Chanson, c'est lisible (surtout celui-ci), et ça reste un classique. En plus, c'est assez carré rythmiquement, par rapport à Clair de lune par exemple.

Wolferl a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Allez, j'ai fait un peu de découpage, je peux quand même te montrer Atys (première lecture, c'est tout lourd et détimbré à la voix, et fautif pour certaines harmonies) :
http://operacritiques.free.fr/css/sons/atys_dlm_b.mp3

C'est dommage, tu n'étires pas cette appoggiature si expressive.

Comme je la fais avec une altération baroque sur un piano moderne, j'évite d'augmenter trop les frottements.

Citation :

Sinon, ça ne rend pas si mal que ça Lully au piano.

J'en suis le premier étonné, c'est presque viable.

DavidLeMarrec a écrit:

Hidraot a écrit:

La passacaille d'Armide rendait mieux.

C'est que la passacaille d'Armide, je l'ai un peu travaillée.

Et pas un mot sur le motif d'archiluth que je vous ai tendrement restitué, alors que c'est une invention de Christie qui ne figure pas sur la partition.

En fait, je n'osais te l'avouer mais ça m'a littéralement bouleversé


C'est mieux comme ça ?

Non sans rire par contre, le piano c'est pas si affreux.

Hidraot a écrit:

Non sans rire par contre, le piano c'est pas si affreux.

Traduction : c'est moche quand même et ne parlons pas de la voix...

Tu as raison, cela dit. Mais qu'est-ce que c'est amusant à bricoler.

Non non, sans rire, c'est pas mal du tout !

Debussy, Syrinx

Hidraot a écrit:

Non non, sans rire, c'est pas mal du tout !

Mouais, ça patauge pas mal quand même. Enfin, c'est gentil de ne pas vouloir me vexer, hein, j'apprécie.

Et puis cette musique est si belle.

Objectif d'ici mai : faire mieux qu'Agnès Mellon. J'ai déjà essayé avec Tristes apprêts... et j'ai perdu.

Frère Elustaphe a écrit:

Debussy, Syrinx

C'était pas le contrat. Je fais de la rétension de Fauré en attendant.

Bon

DavidLeMarrec a écrit:

Hidraot a écrit:

Non non, sans rire, c'est pas mal du tout !

Mouais, ça patauge pas mal quand même. Enfin, c'est gentil de ne pas vouloir me vexer, hein, j'apprécie.

Et puis cette musique est si belle.

Objectif d'ici mai : faire mieux qu'Agnès Mellon. J'ai déjà essayé avec Tristes apprêts... et j'ai perdu.

Non mais attends, mais oreilles savent faire abstraction des erreurs du déchiffrage !!!

Où est "Tristes apprêts" ?

Era a écrit:

Bon, c'est aussi à peu près mon avis, alors je vais prendre le Fauré. Le problème des Fauré c'est que les accompagnements, qui ont l'air faciles, sont difficiles à déchiffrer à cause même de l'écriture Fauréenne qui nie toute fonction des accords, du coup on (en tout cas je ) est assez perdus en déchiffrant, j'ose espérer que le pianiste ne me plantera pas

Si tu prends Après un Rêve, de Fauré, le pianiste ne peut pas se planter. C'est très simple à accompagner.

Hidraot a écrit:

Non mais attends, mais oreilles savent faire abstraction des erreurs du déchiffrage !!!

Oui, OK, si tu imagines Mellon à la place, c'est super chouette.

Citation :

Où est "Tristes apprêts" ?

Dans ma glotte et quelque part dans mes archives... Ca n'a pas grand intérêt de toute façon : c'est trop dépouillé pour le piano (contrairement à la plupart du reste de l'oeuvre) et il faut vraiment la ductilité d'une voix de femme. C'était juste pour m'amuser.

Edit : En fait, je l'avais mis dans une notule de CSS. http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/01/26/1122
Il y a des fois où on est vraiment inconscient...

Moi je dis: à quand l'achat d'un clavecin

J'avais prévu de le faire cette année, mais tout est passé dans le déménagement.

Par ailleurs, le problème reste l'accord. C'est super fragile ce truc, ça tient deux mois...

Et moi qui n'ai même pas la patience de chauffer ma voix ou d'accorder mon violon lorsque je veux jouer...

Citation :

Par ailleurs, le problème reste l'accord. C'est super fragile ce truc,
ça tient deux mois...

Et moi qui n'ai même pas la patience de
chauffer ma voix ou d'accorder mon violon lorsque je veux jouer...

Je t'accorde (la bonne blague) que c'est pénible. J'ai arrêté la trompette et le hautbois pour ces raisons. Chauffer pendant 20 minutes ou tripatouiller son anche dans sa boîte à pellicule avant de jouer correctement, c'est insupportable.

Maintenant, il y a toujours la possibilité d'aller occuper celui des autres. Ce qui se fait plus commodément que récupérer une trompette tout fraîchement chauffée.

DavidLeMarrec a écrit:

Hidraot a écrit:

Non mais attends, mais oreilles savent faire abstraction des erreurs du déchiffrage !!!

Oui, OK, si tu imagines Mellon à la place, c'est super chouette.

Citation :

Où est "Tristes apprêts" ?

Dans ma glotte et quelque part dans mes archives... Ca n'a pas grand intérêt de toute façon : c'est trop dépouillé pour le piano (contrairement à la plupart du reste de l'oeuvre) et il faut vraiment la ductilité d'une voix de femme. C'était juste pour m'amuser.

Edit : En fait, je l'avais mis dans une notule de CSS. http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/01/26/1122
Il y a des fois où on est vraiment inconscient...

Je ne trouve pas ça si mal que ça

Je ressorts ma transcription du premier madrigal du premier livre de Monteverdi et vais tâcher d'en faire quelque chose un minimum contrapuntique. Déjà, je vais écrire cela sur deux portées et je vais faire apparaître les lignes de chants, comme une fugue de Bach du Clavier bien tempéré.

Et on veut entendre le résultat !

Hidraot a écrit:

Et on veut entendre le résultat !

Que cela est doux à entendre!


Merci à toi David d'avoir initié Hidraot aux voluptés de la transcription baroque pour piano!

C'est pour mieux critiquer mon enfant

Hidraot a écrit:

C'est pour mieux critiquer mon enfant

J'ai la pression... Mes mains tremblent en notant les notes!

Ecris un Prologue en guise d'épître dédicatoire, tu verras, ça facilite grandement la réception.

DavidLeMarrec a écrit:

Ecris un Prologue en guise d'épître dédicatoire, tu verras, ça facilite grandement la réception.

Non, il n'y aura que la musique!

DavidLeMarrec a écrit:

Par ailleurs, le problème reste l'accord. C'est super fragile ce truc, ça tient deux mois...

Ah l'inconscient
Deux ou trois jours, au mieux deux semaine si on n'a pas eu de changement de climat (il suffit d'une averse)

je joue le 4ème mouvement de la sonate de Franck et je redécouvre totalement cette sonate qui est vraiment incroyable !
Franchement, je suis comme dingue quand je finis le mouvement ! (je le joue en écoutant le disque de Ferras).

Era a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Par ailleurs, le problème reste l'accord. C'est super fragile ce truc, ça tient deux mois...

Ah l'inconscient
Deux ou trois jours, au mieux deux semaine si on n'a pas eu de changement de climat (il suffit d'une averse)

Oui, si on surveille son taux d'humidité et qu'on n'a pas de lumière trop puissante qui chauffe la pièce, ça tient quelques jours

Mais ça s'accorde relativement vite, entre 1/4 d'h et 1/2h... enfin oui, relativement, parce qu'un piano, c'est une autre histoire, quoi

Olivier a écrit:

je joue le 4ème mouvement de la sonate de Franck et je redécouvre totalement cette sonate qui est vraiment incroyable !
Franchement, je suis comme dingue quand je finis le mouvement ! (je le joue en écoutant le disque de Ferras).

La partie de piano du début du finale est un calvaire pour ceux qui n'ont pas des mains de géant. Je ne me souvenais pas que c'était aussi douloureux.

Era a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Par ailleurs, le problème reste l'accord. C'est super fragile ce truc, ça tient deux mois...

Ah l'inconscient
Deux ou trois jours, au mieux deux semaine si on n'a pas eu de changement de climat (il suffit d'une averse)

Aspic a écrit:

Oui, si on surveille son taux d'humidité et qu'on n'a pas de lumière trop puissante qui chauffe la pièce, ça tient quelques jours

Mais ça s'accorde relativement vite, entre 1/4 d'h et 1/2h... enfin oui, relativement, parce qu'un piano, c'est une autre histoire, quoi

Bon, j'ai un vieux synthé dans un coin, ça fera l'affaire.

J'avais pourtant lu chez les plus tâtillons que c'était deux mois. Considérant que mes oreilles peuvent supporter quasiment jusqu'à un accord par an pour un piano (même si ce n'est pas fort commode pour le chant...), je me disais que me pouvais pousser jusqu'à quatre peut-être...

Après, si on veut que le tempérament reste parfaitement juste, c'est une autre histoire.

Dire qu'il y a des pervers qui changent de tempérament chaque semaine selon les oeuvres qu'ils jouent... C'est un truc pour lequel j'ai beaucoup plus de déférence que le matériel audio, au demeurant, parce que ça change vraiment la couleur de ce qui est joué... mais que de temps et de courage nécessaires !

emmanuel a écrit:

Olivier a écrit:

je joue le 4ème mouvement de la sonate de Franck et je redécouvre totalement cette sonate qui est vraiment incroyable !
Franchement, je suis comme dingue quand je finis le mouvement ! (je le joue en écoutant le disque de Ferras).

La partie de piano du début du finale est un calvaire pour ceux qui n'ont pas des mains de géant. Je ne me souvenais pas que c'était aussi douloureux.

Autant à lire, ce n'est pas bien compliqué, autant à la vitesse et à jouer nettement, c'est le genre de chose assez délicat...

Olivier, bon courage pour trouver un pianiste volontaire.

Moi, j'en reste au défi du premier mouvement pour l'instant, ça me paraît beaucoup plus accessible.

A.-C. Destouches, Les Élémens, Acte 1 : je me casse la voix à alterner Junon (soprano) et son prétendant (basse).

DavidLeMarrec a écrit:

emmanuel a écrit:

Olivier a écrit:

je joue le 4ème mouvement de la sonate de Franck et je redécouvre totalement cette sonate qui est vraiment incroyable !
Franchement, je suis comme dingue quand je finis le mouvement ! (je le joue en écoutant le disque de Ferras).

La partie de piano du début du finale est un calvaire pour ceux qui n'ont pas des mains de géant. Je ne me souvenais pas que c'était aussi douloureux.

Autant à lire, ce n'est pas bien compliqué, autant à la vitesse et à jouer nettement, c'est le genre de chose assez délicat...

Olivier, bon courage pour trouver un pianiste volontaire.

Moi, j'en reste au défi du premier mouvement pour l'instant, ça me paraît beaucoup plus accessible.

d'ailleurs, tu as pu avancer sur le premier mouvement ?

Les airs de Sarastro à la clarinette basse

@ Hidraot :

Aspic a écrit:

A.-C. Destouches, Les Élémens, Acte 1 : je me casse la voix à alterner Junon (soprano) et son prétendant (basse).

Aspic, nous sommes faits pour nous entendre.

Cela dit, à 415 ou 400, un baryton honnête peut chanter tous les rôles d'une tragédie lyrique, ce sont des tessitures très centrales.

Olivier a écrit:

d'ailleurs, tu as pu avancer sur le premier mouvement ?

Oui, je l'ai joué plusieurs fois "avec toi" la semaine passée, mais ce n'est pas très net (j'ai fait ma première lecture en ta compagnie... et tu ne m'attendais pas évidemment, alors les interludes au piano, j'ai couru ). Comme je l'ai signalé, il y a de plus des divergences entre nos partitions, tu joues des parties de violon que je n'ai pu identifier nulle part sur la mienne.

Je l'ai rejoué hier soir, seul. Mais je n'en suis pas satisfait, ça me semblait étonnamment plus correct en bonne compagnie.

DavidLeMarrec a écrit:

@ Hidraot :

C'est génial

DavidLeMarrec a écrit:

Olivier a écrit:

d'ailleurs, tu as pu avancer sur le premier mouvement ?

Oui, je l'ai joué plusieurs fois "avec toi" la semaine passée, mais ce n'est pas très net (j'ai fait ma première lecture en ta compagnie... et tu ne m'attendais pas évidemment, alors les interludes au piano, j'ai couru ). Comme je l'ai signalé, il y a de plus des divergences entre nos partitions, tu joues des parties de violon que je n'ai pu identifier nulle part sur la mienne.

Je l'ai rejoué hier soir, seul. Mais je n'en suis pas satisfait, ça me semblait étonnamment plus correct en bonne compagnie.

ok je vais te scanner ça demain
Sinon je joue parfois 3 petites notes qui ne sont pas sur la partition histoire de me positionner sur le manche (ce n'est pas de ça que tu parles ?)
Aussi, j'ai joué avec la version de Ferras dans le casque et il jouait les mêmes notes que moi... Et pour le rythme, je me suis collé sur cette version donc je respecte le temps du piano normalement (c'est lui qui m'accompagnait dans le casque, quoi).

Déchiffré le piano de Beau soir de Debussy.

Je suis toujours aussi nul au déchiffrage, pourtant c'est une mélodie hyper simple...

Olivier a écrit:

ok je vais te scanner ça demain

Je peux aussi te passer la version piano, comme ça tu verras où ça frotte.

Citation :

Sinon je joue parfois 3 petites notes qui ne sont pas sur la partition histoire de me positionner sur le manche (ce n'est pas de ça que tu parles ?)

Non, c'est carrément par deux fois un bout de phrase pendant mes solos, et qui collent mal à l'harmonie, un truc très bizarre. Je veux bien que je tourne la page une mesure en avance, mais c'est un peu trop bavard pour ça.

Citation :

Aussi, j'ai joué avec la version de Ferras dans le casque et il jouait les mêmes notes que moi... Et pour le rythme, je me suis collé sur cette version donc je respecte le temps du piano normalement (c'est lui qui m'accompagnait dans le casque, quoi).

Oui, pas de problème de ce côté, c'est juste que je dois gérer le tempo pour jouer tout mon solo et retomber pile, sans qu'on puisse s'ajuster ni auditivement ni visuellement : la moindre fluctuation de tempo est fatale, alors que normalement, on voit où on en est, on décompte les temps, on se regarde, etc.
Mais en restant bien au tempo, on tombe... à peu près.

C'est surtout très inconfortable en déchiffrage, parce qu'il est impossible de ralentir, il faut vraiment foncer dans les cadences.

Mais comme le rythme du violon est bien carré dans ce premier mouvement, il n'est pas très compliqué de se calquer. C'est en tout cas super sympa de jouer en bonne compagnie, j'y ai pris bien du plaisir.

DavidLeMarrec a écrit:

Cela dit, à 415 ou 400, un baryton honnête peut chanter tous les rôles d'une tragédie lyrique, ce sont des tessitures très centrales.

Ça tombe bien, je suis baryton. Mais bon, cette #@ù§€&£ de Junon monte jusqu'au sol aigu, ça arrache quand même (même si j'y peux monter, audit sol... mais c'est laid Klaus-Nomesque )

Bref, c'est sympa, les Élémens, mais pas vraiment de grand air marquant et tumultueux... la tempête de l'Acte 2 est bien faiblarde comparé à ce qu'on peut entendre dans Callirhoé.

Aspic a écrit:

Ça tombe bien, je suis baryton. Mais bon, cette #@ù§€&£ de Junon monte jusqu'au sol aigu, ça arrache quand même (même si j'y peux monter, audit sol... mais c'est laid Klaus-Nomesque )

Ca dépend quel type de baryton, mais à 400 et même 415, ça peut passer sans douleur. A 440, oui, c'est un peu dur, toute la tessiture est un peu tendue.

DavidLeMarrec a écrit:

Aspic a écrit:

Ça tombe bien, je suis baryton. Mais bon, cette #@ù§€&£ de Junon monte jusqu'au sol aigu, ça arrache quand même (même si j'y peux monter, audit sol... mais c'est laid Klaus-Nomesque )

Ca dépend quel type de baryton, mais à 400 et même 415, ça peut passer sans douleur. A 440, oui, c'est un peu dur, toute la tessiture est un peu tendue.

Mon piano est hélas à 434-438... (non, c'est pas un diapason ancien, c'est juste qu'il n'a pas été accordé depuis 10 ans )

Après, si on joue le jeu au clavecin à chanter en 392, ça devient dur de descendre jusqu'aux fa standard des basses (enfin, pour moi qui ai tout juste un la grave 415)... Mais bon, la plupart des airs de sopranos rendent très bien chantés en tessiture de ténor : comme on est plus à l'aise vocalement, le timbre et l'élocution sont bien mieux.

Enfin bon, on va pas se plaindre, quand même, il existe une part non-négligeable de la population qui ne peut pas chanter de rôle d'hommes, alors que l'autre partie peut chanter à la fois des rôles masculins et des rôles féminins