Bernard Haitink

Plusieurs concerts mis en ligne sur le site de la radio NPO, avec les orchestres du Concertgebouw, de Rotterdam et de la radio néerlandaise : Mahler 5 (1986) ; Beethoven CP1 (Perahia) + 3e suite Tchaïkovski (1985) ; Requiem allemand (2018) ; Mozart 40, Brahms 4 (2019) ; Mahler 9 (2018) ; Ma Mère l'Oye, l'Enfant et les sortilèges (Kruysen, van Sante, Haenen, Blanzat, Mesplé, Woltman-le Gue, Taillon, Sénéchal) (1975) ; Debussy Nocturnes, Bruckner 7 (2017) ; Sacre du printemps (1959) ; Chosta 4, Illuminations Britten (Chilcott) (1996).

https://www.nporadio4.nl/concerten

Il y a aussi un enregistrement live de la 8e de Bruckner avec Dresde --- au niveau de Tennstedt/Berlin, à un degré d'engagement qui laisse le peloton loin derrière. Le dernier mouvement a la force d'une avalanche.

Horatio a écrit:

Il y a aussi un enregistrement live de la 8e de Bruckner avec Dresde --- au niveau de Tennstedt/Berlin, à un degré d'engagement qui laisse le peloton loin derrière. Le dernier mouvement a la force d'une avalanche.

Voici ce que j'écrivais en décembre 2018 dans le topic discographique consacré à la 8e de Bruckner justement :

aurele a écrit:

Pour ne pas faire de nouveau message, j'ai écouté hier l'interprétation de Haitink avec la Staatskapelle de Dresde en streaming, au casque bien sûr, live de 2002. J'ai complètement adhéré, pas seulement à cause de l'orchestre et de la beauté plastique. Haitink dans cet enregistrement m'a semblé extrêmement inspiré. J'ai trouvé cette version fabuleuse, sa direction bouleversante. Chacun des mouvements est exécuté de manière extraordinaire. Une version qui donne le frisson ! Qui te prend et ne te lâche pas !

Je ne connais pas la version de Tennsdtedt mais je ne peux que recommander moi aussi aux membres du forum qui s'intéressent à Haitink et à Bruckner d'écouter cet enregistrement.

aurele a écrit:

Horatio a écrit:

Il y a aussi un enregistrement live de la 8e de Bruckner avec Dresde --- au niveau de Tennstedt/Berlin, à un degré d'engagement qui laisse le peloton loin derrière. Le dernier mouvement a la force d'une avalanche.

Voici ce que j'écrivais en décembre 2018 dans le topic discographique consacré à la 8e de Bruckner justement :

aurele a écrit:

Pour ne pas faire de nouveau message, j'ai écouté hier l'interprétation de Haitink avec la Staatskapelle de Dresde en streaming, au casque bien sûr, live de 2002. J'ai complètement adhéré, pas seulement à cause de l'orchestre et de la beauté plastique. Haitink dans cet enregistrement m'a semblé extrêmement inspiré. J'ai trouvé cette version fabuleuse, sa direction bouleversante. Chacun des mouvements est exécuté de manière extraordinaire. Une version qui donne le frisson ! Qui te prend et ne te lâche pas !

Je ne connais pas la version de Tennsdtedt mais je ne peux que recommander moi aussi aux membres du forum qui s'intéressent à Haitink et à Bruckner d'écouter cet enregistrement.

Voilà qui m'intéresse. Les versions de la Huitième à Amsterdam m'avaient toutes laissé sur ma faim. Celle réalisée à Vienne était déjà meilleure mais sans me satisfaire pleinement. J'irai donc écouter cet enregistrement live à Dresde. Si c'est au niveau de la Sixième, je devrais être comblé. Merci pour le conseil .

mickt a écrit:

Plusieurs concerts mis en ligne sur le site de la radio NPO, avec les orchestres du Concertgebouw, de Rotterdam et de la radio néerlandaise : Mahler 5 (1986) ; Beethoven CP1 (Perahia) + 3e suite Tchaïkovski (1985) ; Requiem allemand (2018) ; Mozart 40, Brahms 4 (2019) ; Mahler 9 (2018) ; Ma Mère l'Oye, l'Enfant et les sortilèges (Kruysen, van Sante, Haenen, Blanzat, Mesplé, Woltman-le Gue, Taillon, Sénéchal) (1975) ; Debussy Nocturnes, Bruckner 7 (2017) ; Sacre du printemps (1959) ; Chosta 4, Illuminations Britten (Chilcott) (1996).

https://www.nporadio4.nl/concerten

Merci du bon plan!

Haitink disait "les orchestres veulent toujours jouer trop fort", d'où peut-etre une partie de son calme--préventif--au podium.....

Souvent entendu en concert, où il ne m'a Jamais décu. De tres beaux Haydn, Mozart, Beethoven, Brahms, Bruckner, Strauss (Heldenleben ), dont quelques soirées inoubliables:

Beethoven 7 par le LSO (j'ai assisté par accident au concert à Londres publié ensuite dans son intégrale LSO, un concert électrique, avec aussi un CV très classe par Zimmerman)

Brahms 1 et Jupiter par Chicago à Pleyel, justes somptueux

le Pelléas du TCE en 2007....

Un grand bonhomme. Je crois que je vais réécouter son Ring en souvenir....

Patzak a écrit:

Haitink disait "les orchestres veulent toujours jouer trop fort"

Quel joli euphémisme pour les cuivres.

Iskender a écrit:

et surtout ne lui connais pas de gros foirage. . Je fais un parallèle entre lui et Abbado - ce dernier pouvant certes en effet m'enthousiasmer plus - dans le sens où d'une part il savaient tout jouer, aussi bien Bruckner que Debussy, et d'autre part ont su évoluer du tradi à une prise en compte des apports de l'historiquement informé.

Vu qu'il a essentiellement joué (mis à part les pépites révélées par Benedictus) et enregistré du répertoire très courant, « pas de gros plantage » me paraît un objectif un peu modeste.  Si bien que j'ai finalement très peu d'enregistrements où je vais revenir vers lui – même pour ceux (minoritaires pour mon goût) qui sont réussis, parce qu'il y a toujours encore mieux.

(Par ailleurs, si, je trouve qu'il y a plein d'enregistrements où c'est tellement prudent que ça ne fonctionne plus très bien.)

C'est vrai, ses Chostakovitch et ses Debussy sont très bien, mais il y a mieux.

Finalement, ce que je retiens, c'est surtout de l'opéra: son Ring, son Barbe-Bleue et son Pelléas de 2007.

Oulaaa oui, j'oubliais son Barbe-bleue à Berlin. J'aime beaucoup aussi .

Horatio a écrit:

Il y a aussi un enregistrement live de la 8e de Bruckner avec Dresde --- au niveau de Tennstedt/Berlin, à un degré d'engagement qui laisse le peloton loin derrière. Le dernier mouvement a la force d'une avalanche.

J'avais écouté uniquement l'adagio lors sa sortie. Merci Horatio pour la piqûre de rappel; je viens de l'écouter, j'ai passé un grand moment.

Xavier a écrit:

Finalement, ce que je retiens, c'est surtout de l'opéra: son Ring, son Barbe-Bleue et son Pelléas de 2007.

Son Pelléas de 2007, clairement ! (À Boston à la même époque, remarquable aussi.)

Mais son Ring, n'est-ce pas avant tout la distribution, vraiment homogène et marquante, que l'on remarque ?

Il y a des hauts et des bas, oui, la direction n'est pas palpitante de bout en bout... mais globalement ça reste une des excellentes versions. (oui, là aussi, on peut trouver mieux)

Horatio a écrit:

Il y a aussi un enregistrement live de la 8e de Bruckner avec Dresde --- au niveau de Tennstedt/Berlin, à un degré d'engagement qui laisse le peloton loin derrière. Le dernier mouvement a la force d'une avalanche.

aurele a écrit:

Voici ce que j'écrivais en décembre 2018 dans le topic discographique consacré à la 8e de Bruckner justement :

aurele a écrit:

Pour ne pas faire de nouveau message, j'ai écouté hier l'interprétation de Haitink avec la Staatskapelle de Dresde en streaming, au casque bien sûr, live de 2002. J'ai complètement adhéré, pas seulement à cause de l'orchestre et de la beauté plastique. Haitink dans cet enregistrement m'a semblé extrêmement inspiré. J'ai trouvé cette version fabuleuse, sa direction bouleversante. Chacun des mouvements est exécuté de manière extraordinaire. Une version qui donne le frisson ! Qui te prend et ne te lâche pas !

Je ne connais pas la version de Tennsdtedt mais je ne peux que recommander moi aussi aux membres du forum qui s'intéressent à Haitink et à Bruckner d'écouter cet enregistrement.

Je suis en train d'écouter ça, et effectivement, c'est incroyable - le même genre d'écart qu'entre ses version Amsterdam-studio et Dresde-live de la 2ᵉ de Mahler.

Haitink a interprété Pelléas et Mélisande au Symphony Hall de Boston, en version de concert, le 18 octobre 2003.
Ce concert a été ensuite donné au Carnegie Hall de New York le 20 octobre 2003.
La distribution était la suivante :

Mélisande – Lorraine Hunt Lieberson

Pelléas – Simon Keenlyside

Golaud – Gerald Finley

Arkel – John Tomlinson

Geneviève – Nathalie Stutzmann
Berger/Médecin - Alfred Walker
Yniold – James Danner
Tanglewood Festival Chorus

Boston Symphony Orchestra

Bernard Haitink

Pour autant qu'il m'en souvienne, Ces deux concerts, surtout celui de New York, ont fait l'objets d'éloges dithyrambiques (mérités) de la part de la critique musicale américaine.

fomalhaut

J'ai l'enregistrement du 20/10/2003, je ne sais plus si je l'ai écouté.

Xavier a écrit:

J'ai l'enregistrement du 20/10/2003, je ne sais plus si je l'ai écouté.

Ecoute le, cela en vaut la peine (et, pourtant, je n'aime pas Pelléas et Mélisande !).
fomalhaut

Evidemment un très grand chef, et un des derniers d'une génération qui disparaît...
mais je me rends compte que j'ai finalement peu de ses enregistrements...
De ce que je connais (une simple partie émergée de son legs discographique), je conserve avant tout ses DEBUSSY, que je viens de réécouter (notamment "La Mer", ça faisait un bail, trouvant désormais mon compte avec les "Mer" de Roth, Abbado (Lucerne) ou Maazel) : c'est vraiment très beau, très impressionniste, avec une grande précision rythmique et un sens des détails très soigné
+ son "RING"
et sans doute pour moi la pépite : le live à Dresde de la 8eme de BRUCKNER (évoqué plus haut), pour moi version quasi "définitive", vraiment un sommet discographique, en particulier l'Adagio, où la respiration, la maîtrise des tensions, le sens des nuances atteignent un niveau de perfection et de magie assez rare (+ la qualité sonore de l'enregistrement, un must !)

Avec plusieurs mois de retard, le coffret semble finale être prêt pour le 10 mars.

Ces enregistrements avec le Concertgebouw, avec une majorité des enregistrements de Philips, mais aussi EMI, CBS, et les Lives de le label de l'ochestre.

A priori pas de remastering, ils en profite juste le derniere remastering des coffrets Mahler et Bruckner de 2019. Il y a aussi l'extraordinaire série de Mahler en concert de Noel pour ceux qui ont raté.

Bruno Luong a écrit:

A priori pas de remastering ...

En fait il y a deux noms d'ingénieurs qui sont crédités pour responsables du remastering : Ben Wiseman & Craig Thompson .

Il n'y a aucun détails sur ce qu'ils ont fait ou pas fait.