Qu'écoutez-vous en cet instant précis ? (3)

Bon courage!

J'aime bcp l'interprétation du sac à patates qui n'a jamais dirigé une note de musique de sa vie.

encolpio a écrit:

J'aime bcp l'interprétation du sac à patates qui n'a jamais dirigé une note de musique de sa vie.

Tant mieux si tu l'aimes, au mons le sac à patates (si je pense à ses horrible Mozart! ) aura servi à quelque chose!

Bizantino a écrit:

encolpio a écrit:

J'aime bcp l'interprétation du sac à patates qui n'a jamais dirigé une note de musique de sa vie.

Tant mieux si tu l'aimes, au mons le sac à patates (si je pense à ses horrible Mozart! ) aura servi à quelque chose!

Cette version est peut être l'une des plus belle avec celle de Furt et celle de Jochum

encolpio a écrit:

Cette version est peut être l'une des plus belle avec celle de Furt et celle de Jochum

Jochum sans plus. Je l'ai déjà dit dans un fil sur Bruckner: c'est une très belle version, mais elle ne dit pas grand chose si on l'écoute après avoir écouté des versions beaucoup plus marquantes comme celle de Celibidache et après suivent dans le désordres................Klemperer, Walter, Wand, Solti, Abbado, Harnoncourt, voilà des versions beaucoup plus personnelles, inspirées, qui apportent quelque chose de nouveau.
J'attends avec impatience l'enregistrement de Herreweghe (que je n'ai pas encore eu le bonheur d'écouter en concert dans cet auteur) car si le résultat est du même niveau que sa septième..........

Bizantino a écrit:

encolpio a écrit:

Cette version est peut être l'une des plus belle avec celle de Furt et celle de Jochum

Jochum sans plus. Je l'ai déjà dit dans un fil sur Bruckner: c'est une très belle version, mais elle ne dit pas grand chose si on l'écoute après avoir écouté des versions beaucoup plus marquantes comme celle de Celibidache et après suivent dans le désordres................Klemperer, Walter, Wand, Solti, Abbado, Harnoncourt, voilà des versions beaucoup plus personnelles, inspirées, qui apportent quelque chose de nouveau.
J'attends avec impatience l'enregistrement de Herreweghe (que je n'ai pas encore eu le bonheur d'écouter en concert dans cet auteur) car si le résultat est du même niveau que sa septième..........

Je parle de sa version Berlin/1956 (il y a 5 versions par Jochum...)

encolpio a écrit:

Je parle de sa version Berlin/1956 (il y a 5 versions par Jochum...)

Je parle de la version avec l'orchestre de Dresde chez EMI.

Bizantino a écrit:

encolpio a écrit:

Je parle de sa version Berlin/1956 (il y a 5 versions par Jochum...)

Je parle de la version avec l'orchestre de Dresde chez EMI.

Qui est bien inférieure à celle de 56 je te l'accorde...

En ce moment:

C'est superbe (le Scarlatti est peut etre encore mieux)

Bizantino a écrit:

encolpio a écrit:

Cette version est peut être l'une des plus belle avec celle de Furt et celle de Jochum

Jochum sans plus. Je l'ai déjà dit dans un fil sur Bruckner: c'est une très belle version, mais elle ne dit pas grand chose si on l'écoute après avoir écouté des versions beaucoup plus marquantes comme celle de Celibidache et après suivent dans le désordres................Klemperer, Walter, Wand, Solti, Abbado, Harnoncourt, voilà des versions beaucoup plus personnelles, inspirées, qui apportent quelque chose de nouveau.
J'attends avec impatience l'enregistrement de Herreweghe (que je n'ai pas encore eu le bonheur d'écouter en concert dans cet auteur) car si le résultat est du même niveau que sa septième..........

Moi on m'a dit que c'était pas génial Herreweghe dans Bruckner ... Est ce vrai?

Poulet a écrit:

Bizantino a écrit:

encolpio a écrit:

Cette version est peut être l'une des plus belle avec celle de Furt et celle de Jochum

Jochum sans plus. Je l'ai déjà dit dans un fil sur Bruckner: c'est une très belle version, mais elle ne dit pas grand chose si on l'écoute après avoir écouté des versions beaucoup plus marquantes comme celle de Celibidache et après suivent dans le désordres................Klemperer, Walter, Wand, Solti, Abbado, Harnoncourt, voilà des versions beaucoup plus personnelles, inspirées, qui apportent quelque chose de nouveau.
J'attends avec impatience l'enregistrement de Herreweghe (que je n'ai pas encore eu le bonheur d'écouter en concert dans cet auteur) car si le résultat est du même niveau que sa septième..........

Moi on m'a dit que c'était pas génial Herreweghe dans Bruckner ... Est ce vrai?

C'est pas bon du tout...

A mon humble avis, quand il s'agit de Bruckner, il y deux chefs qui sont au dessus du lot si je puis dire. Il s'agit de Jochum et Celibidache.

Je suis étonné quand je lis que Jochum n'avait rien à dire. Il est celui qui a été le plus inspiré quand il s'agissait de Bruckner. Il est vrai qu'il faut distinguer entre les différentes versions de Jochum qui ne sont pas toutes d'égale valeur. Mais tout de même, quel chef incomparable! Il a compris Bruckner mieux que personne!

poet75 a écrit:

A mon humble avis, quand il s'agit de Bruckner, il y deux chefs qui sont au dessus du lot si je puis dire. Il s'agit de Jochum et Celibidache.

Il y a un gros débat sur Celibidache dans un autre topic ( que je connais très mal - donc pas d'opinion précise ), presqu'aussi trollesque que lorsqu'on parle de Boulez

Poulet a écrit:

Moi on m'a dit que c'était pas génial Herreweghe dans Bruckner ... Est ce vrai?

Je ne le connais que dans la septième qu'il a enregistré chez Harmonia Mundi. Je trouve le son de l'orchestre superbe, lumineux, léger et consistant à la fois. J'aime la tendresse avec laquelle Herreweghe fait chanter chaque phrase.

Un disque applaudi à sa sortie...

... et j'ai toujours du mal avec ce pianiste Je ne sais pas pourquoi, trop sérieux? Académique? A moins que ce ne soit trop respectueux du texte ???

... et j'enchaîne sur la 4e de Mahler (après une incursion chez Offenbach et son opérette très teutonne Die Banditen)



Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette version Bernstein/NY n'est pas un modèle de sobriété et de justesse (les cuivres , c'est pas Chicago), le chef se laisse aller à quelques sucreries, son péché mignon. Mais bon, ça respire et ça chante. Reri Grist ne laisse pas un grand souvenir mais la voix est assez jolie, et elle se tire honorablement des accélérations de tempo du chef dans le finale.

gaston a écrit:

... et j'enchaîne sur la 4e de Mahler (après une incursion chez Offenbach et son opérette très teutonne Die Banditen)



Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette version Bernstein/NY n'est pas un modèle de sobriété et de justesse (les cuivres , c'est pas Chicago), le chef se laisse aller à quelques sucreries, son péché mignon. Mais bon, ça respire et ça chante. Reri Grist ne laisse pas un grand souvenir mais la voix est assez jolie, et elle se tire honorablement des accélérations de tempo du chef dans le finale.

Suis pas fan de cette version

gaston a écrit:

Un disque applaudi à sa sortie...

... et j'ai toujours du mal avec ce pianiste Je ne sais pas pourquoi, trop sérieux? Académique? A moins que ce ne soit trop respectueux du texte ???

Effectivement c'est un pianiste qui a la grande qualité de se faire tout petit // au texte... une grande qualité à mon sens, si l'on aime l'originalité ce n'est pas vers lui qu'il faut aller.
Ces Beethov sont dans le même style: modestie. C'est quand même superbe.

C'est sûr ce n'est pas Celibidache!

Je l'ai entendu en concert il y a quelques années et c'était tout sauf académique, une géniale 5è sonate de Scriabine notamment.
Certes il respecte le texte... quelle ringardise...

encolpio a écrit:

Effectivement c'est un pianiste qui a la grande qualité de se faire tout petit // au texte... une grande qualité à mon sens, si l'on aime l'originalité ce n'est pas vers lui qu'il faut aller.
Ces Beethov sont dans le même style: modestie. C'est quand même superbe.

Un monsieur qui semble avoir tout pour me plaire... Par quoi commencer, à part Beethoven ?

Achille a écrit:

encolpio a écrit:

Effectivement c'est un pianiste qui a la grande qualité de se faire tout petit // au texte... une grande qualité à mon sens, si l'on aime l'originalité ce n'est pas vers lui qu'il faut aller.
Ces Beethov sont dans le même style: modestie. C'est quand même superbe.

Un monsieur qui semble avoir tout pour me plaire... Par quoi commencer, à part Beethoven ?

Justement le CD sus-mentionné, ses Beethoven première version. Son CD Franck, Ravel, Debussy, ses Chopins aussi sont pas mal du tout. Remarque son Mozart pour commencer c'est très bien...
Moravec c'est l'anti thèse du pianiste Romantique: ici sobriété, mesure, inventivité dans la recherche du son... c'est le chic pianistique.
Je trouve que le terme académique n'est pas une bonne def pour parler de son art.

encolpio a écrit:

Moravec c'est l'anti thèse du pianiste Romantique: ici sobriété, mesure, inventivité dans la recherche du son...

un peu comme Weissenberg?
parce que moi j'aime bien Weissenberg

encolpio a écrit:

Son CD Franck, Ravel, Debussy, ses Chopins aussi sont pas mal du tout. Remarque son Mozart pour commencer c'est très bien...

Ok, merci. Pour commencer, moi, ce sera plutôt Franck, Ravel, Debussy et Chopin...

Xavier a écrit:

C'est sûr ce n'est pas Celibidache!
Certes il respecte le texte... quelle ringardise...

Tu peux me dire pourquoi tu te sens obligé de balancer ce genre de vannes? Primo je n'ai pas traité Moravec de ringard, secondo il faudrait peut-être se calmer avec les gratuités sur Celibidache et Boulez, tertio je possède les enregistrements cités par Encolpio, les Beethoven, Mozart, Franck, Ravel, Korte, etc, et je dis ce que je pense. Ces disques datent des années 60, ils sont sortis dans une semi indifférence chez Supraphon. Je ne les ai pas écoutés depuis un certain temps, mais ils ne m'avaient pas époustouflés, et les revues ne citaient pas ce pianiste à toutes les pages.

Et puis un jour Nonesuch a réédité les Nocturnes de Chopin de 1965, pas cher, et certains ont crié au génie méconnu. Depuis, ses nouveaux enregistrements ont été encensés, à mon avis de manière assez étonnante, par ceux qui l'avaient oublié pendant plus de 20 ans.
En réécoutant ce live, j'ai retrouvé mes sensations d'alors : un certain manque de personnalité, celle qui fait les disques exceptionnels. C'est beau, sobre, sans doute très respectueux du texte (et je dis celà sans ironie), mais ce piano me captive rarement, la tension retombe régulièrement, c'est difficile à exprimer par des phrases. Le Janacek de ce CD en particulier est assez dépourvu des éclats qui font reconnaître ce compositeur, et que Austbo (entre autres) rend beaucoup mieux.

Quand tu me dis que ce concert était formidable, je te crois. Peut-être que l'enregistrement ne rend pas justice à cet artiste, les enregistrements sont techniquement moyens... Ecoute-les tous et on en reparlera. Sans smileys...

Du calme cher Gaston...

De plus l'ironie sur la "ringardise" d'un interprète respectueux de la partition ne t'était pas forcément destinée.

Je suis zen.
Tiens, j'y pense, un exemple de "live" que j'aime beaucoup, à l'opposé de Moravec, le récital de Gulda à Montpellier judicieusement édité l'an dernier :



Je ne pense pas que ce pianiste soit aussi respectueux, mais cette soirée est magique, superbement construite, très "féminine" et charmeuse, je l'ai déjà écouté de nombreuses fois avec le même plaisir. Des CDs comme ça, j'en redemande. J'avais eu la même réaction épidermique avec un récital de Miguel Angel Estrella apres sa liberation, la sensation que le disque a capté des moments très forts.

sonate n°30 / Beethoven / Wilhelm Kempff
puis la 31 et la 32

des quatuors de Beethoven op 18 n°1, 2, 3... par l'Amadeus quartet
c'est sublime, j'commence à devenir accro à Beethoven

J'ai un peu de mal avec Rysanek, mais autrement c'est une splendeur.

Toujours un délice de réécouter cette Péri....

Ouf1er a écrit:

Toujours un délice de réécouter cette Péri....

Et cette symphonie...

Citation :

Et cette symphonie...

Wep... et j'attends avec impatience de découvrir celles de Ropartz, qui viennent de sortir chez Timpani !

Je découvre ces oeuvres et c'est vraiment très plaisant, pas sublime ou génial, mais pas ennuyeux du tout, c'est très agréable à écouter, voire des fois carrément passionnant. L'attention est toujours sollicitée par des des traits vraiment intéressants et originaux même si finalement j'entends beaucoup de réminiscences de Prokofiev ou de Reich par exemple, comme quoi Boulez n'est pas si avant-gardiste. En tout cas, ce disque me conforte dans l'idée que le Boulez "mature" (années 80-90) est quand même beaucoup plus abordable que celui de la période purement sérielle (Mon dieu, ses sonates pour piano )

Citation :

Wep... et j'attends avec impatience de découvrir celles de Ropartz, qui viennent de sortir chez Timpani !

Voudrais-tu dire par là que tu n'as pas religieusement enregistré les concerts diffusés sur France Musique(s) il y a quelques mois ?! Tu n'es donc pas un pur ?

adriaticoboy a écrit:

Je découvre ces oeuvres et c'est vraiment très plaisant, pas sublime ou génial, mais pas ennuyeux du tout, c'est très agréable à écouter, voire des fois carrément passionnant. L'attention est toujours sollicitée par des des traits vraiment intéressants et originaux même si finalement j'entends beaucoup de réminiscences de Prokofiev ou de Reich par exemple, comme quoi Boulez n'est pas si avant-gardiste. En tout cas, ce disque me conforte dans l'idée que le Boulez "mature" (années 80-90) est quand même beaucoup plus abordable que celui de la période purement sérielle (Mon dieu, ses sonates pour piano )

Merci! Messagesquisse, ça c'est sublime! héhé. Mais il faut le dire Sur Incises, c'est assez répétitif à la longue. Presque toujours des doubles croches entrecoupées de notes tenues. Mais ce n'est pas grave, on garde un intérêt.

adriaticoboy a écrit:

En tout cas, ce disque me conforte dans l'idée que le Boulez "mature" (années 80-90) est quand même beaucoup plus abordable que celui de la période purement sérielle (Mon dieu, ses sonates pour piano )

Le dernier Boulez s'est rendu compte de l'absurdité de son langage et réintroduit de plus en plus des éléments de musique dans ses oeuvres; le vieillard se renie!

Xavier a écrit:

adriaticoboy a écrit:

En tout cas, ce disque me conforte dans l'idée que le Boulez "mature" (années 80-90) est quand même beaucoup plus abordable que celui de la période purement sérielle (Mon dieu, ses sonates pour piano )

Le dernier Boulez s'est rendu compte de l'absurdité de son langage et réintroduit de plus en plus des éléments de musique dans ses oeuvres; le vieillard se renie!

Il ne se renie pas, mais il progresse! Bravo Mr. Boulez.

Il a mis le temps.
Qu'il fasse directement de la musique, on gagnera du temps.

leo a écrit:

Deux oeuvres de jeunesse de Bartok ( 1903 ), très méconnues:

Kossuth n'est pas une oeuvre méconnue, mais pas très joué. Remarquez la citation grotesque de l'hymne autrichien. Pas besoin d'expliquer ce que cela signifie. (Bartok étant Magyar).

Xavier a écrit:

Il a mis le temps.
Qu'il fasse directement de la musique, on gagnera du temps.

C'est ce qu'il fait! Ça a prit du temps, mais voilà il le fait. Je suis très heureux de se virage moi.

Le dernier cd d'Hélène Grimaud