Playlist (31)

Ça dépend. Le Lento de la suite de 1919 est très très beau

Gounod : Faust
Bonynge / Bonynge, Contrutelli, Gorghiov, et le grand Robert Massard tout de même, au milieu de cette brochette

C'est effarant comme, avec Bonynge, à la même époque (1965-1972), l'ultime (Lakmé) ou le très très bon (Contes, Huguenots) peut côtoyer le pompier et le mal distribué : cet enregistrement, en l'occurence. C'est peut-être le facteur Sutherland, mais je me suis un peu réconcilié avec elle quand même.

Ce qui amusant, c'est que les prises de son Decca de cette époque, quand le disque est bon, je les trouve très bonnes, mais dès que l'interprétation ne me plaît pas, je me mets à détester leur artificialité et leurs bruitages. Comme quoi, la prise de son ne peut être dissociée de l'interprétation, et une bonne prise de son ne rattrapera jamais un ratage absolu, et inversement.

Et encore des commentaires qui se perdent...



Scriabine: Prométhée/Ashkenazy

Colombe de Damase. Le texte est sacrément tartignolle… J'ai beaucoup aimé la première scène (musicalement), moins le vaudeville qui suit. En fait, Anouilh, ça me barbe le plus souvent…

Myaskovsky : concerto pour violon, Oistrakh/Gauk

Mariefran a écrit:

Colombe de Damase. Le texte est sacrément tartignolle… J'ai beaucoup aimé la première scène (musicalement), moins le vaudeville qui suit. En fait, Anouilh, ça me barbe le plus souvent…

Je ne suis pas du tout un inconditionnel d'Anouilh, et pour avoir vu aussi la pièce sur scène, c'est discutable par certains aspect... mais pas l'opéra de Damase qui transfigure allègrement tout ça ! (Pas la fin en revanche. )

C'est quand même très uniforme, cette musique, je trouve.

En ce moment, un Gloire immortelle de nos aïeux horriblement emphatique, lourdement appuyé, terriblement pétaradant, cymbalant de tous côtés, le chef ralentit même à la reprise pour rendre le tout encore plus pompier. A part le Ring de Solti, je connais peu d'enregistrements qui rendent une oeuvre aussi pompière, on a vraiment l'impression que c'est voulu.

Je vais rapatrier tout ça en Discographie, mais j'en connais plusieurs qui ne vont pas apprécier. (on trouvera bien quelqu'un pour dire que c'est la meilleure version de l'oeuvre)

Mariefran a écrit:

C'est quand même très uniforme, cette musique, je trouve.

Trop légère, discontinue, superficielle même si tu veux, mais uniforme ? Au contraire, beaucoup de figures, de couleurs instrumentales... D'un opéra à l'autre, effectivement il se renouvelle peu, mais ça, ça ne se voit pas dans Colombe...

Surtout quand on est capable d'écouter les redites de Mozart ou Schubert à perte de vue, Damase est quand même d'une autre eau en variété de coloris. (J'ai ouvert un fil Damase pour converser de tout ça. )

Mais enfin, je me doutais que tu resterais plus séduite par les poèmes chinois massacrés par la traduction de l'Abschied...

Percy Bysshe a écrit:

Scarlatti D.: Sonates; Cuiller
Soler: Fandango; Cuiller

Ah oui beau disque, parfois presque trop maitrisé, mais quelle aisance!

Mahler 8eme, je suis partagé, de très beaux moments, mais les voix dans les symphonies ne sont pas ma tasse de thé!

Grétry : Andromaque

Toujours en Mahler's Mood!

Mahler:Symphonie n°6 (Haitink)

Pas exceptionnelle cette Symphonie n°5 par Haitink soit-dit en passant...

en même temps, si tu écoutes la 6ème en croyant écouter la 5ème, c'est normal...

HOLLIGER a écrit:

Mahler 8eme, je suis partagé, de très beaux moments, mais les voix dans les symphonies ne sont pas ma tasse de thé!

Comme je l'ai écrit dans le topic Mahler, c'est vrai que ça me parait plus un cycle de Lieder qu'une symphonie

OYO TOHO a écrit:

en même temps, si tu écoutes la 6ème en croyant écouter la 5ème, c'est normal...

Pas du tout, je faisais bien allusion à la 5ème que j'ai ecouté juste avant la 6ème.

Pelléas a écrit:

HOLLIGER a écrit:

Mahler 8eme, je suis partagé, de très beaux moments, mais les voix dans les symphonies ne sont pas ma tasse de thé!

Comme je l'ai écrit dans le topic Mahler, c'est vrai que ça me parait plus un cycle de Lieder qu'une symphonie

Hé, bonne idée ça!

Je vais essayer de la réecouter dans cette optique pour voir ce que ça donne.

Hidraot a écrit:

Grétry : Andromaque

Pas taper mais ça m'ennuie profondément

Je n'ai eu aucun scrupule à revendre ce disque : entre les hurlements de Sébastien Guèze, l'absence de mélodies intéressantes et Niquet qui avance au pas de charge, la coupe était pleine.

Saint-Saëns : La lyre et la harpe

Et les vers minables aussi, tant que tu y es ?

Ce que tu dis est exagéré mais pas faux... seulement je ne vois pas en quoi c'est un problème.

WoO a écrit:

Je n'ai eu aucun scrupule à revendre ce disque : entre les hurlements de Sébastien Guèze, l'absence de mélodies intéressantes et Niquet qui avance au pas de charge, la coupe était pleine.

C'est une bonne description de ce que je ressens à l'écoute de cette Andromaque.

=> Gigout, Toccata. La dernière oeuvre que j'aie jouée sur un véritable orgue. Toujours aussi pauvre...


=> Dubois, Toccata. Vraiment super sympa, on dirait du Hérold !


=> Paganini, God Save the Queen, variations

Pas bien beau, mais alors c'est monstrueux à jouer (il faut faire les pizzs en même temps qu'on joue la ligne ultra compliquée...).

=> Vierne, Fantômes Op. 54 n°4

=> Vierne, Etoiles du soir Op. 54

=> Vierne, Marche Nuptiale Op. 51 n°6

Même pour la marche nuptiale, difficile de faire plus sinistre.

=> Widor Toccata de la Cinquième Symphonie


=> Grieg, Olav Trygvason

J'aime toujours beaucoup ce décalque de Thora, mais ça reste une tartelette de moins...

Tout ça avec partitions...

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Et puis :

=> Lazzari, Prière de la Lépreuse

(Autant que Parsifal.)

=> Bizet, Carmen, scène finale, Jane Rhodes & Albert Lance

Hallucinant, cette diction tranchante de Rhodes dans un très grand jour. Culte, complètement.

DavidLeMarrec a écrit:

=> Paganini, God Save the Queen, variations

Pas bien beau, mais alors c'est monstrueux à jouer (il faut faire les pizzs en même temps qu'on joue la ligne ultra compliquée...).

Oui, pour le coup il n'y a pas un seul Caprice qui aille si loin!

Delius : Appalachia - Variations on an Old Slave Song with final chorus

Tchaikovsky : Eugène Onéguine, acte I, Nortsov, Kruglikova, Kozlovsky, Pashaev, Orlov

Mahler:Symphonie n°7 (Haitink)

Beethoven, sonate n°31, Richter (Münich, 1992)

C'est splendide.

J'ai reçu mon coffret Jacqueline Dupré
. 17 cd

Et j'ai enfin la version

Elgar: Cello Concerto In E Minor, Op. 85 Jacqueline Du Pré; John Barbirolli: London Symphony Orchestra.

C'est vrai que l'orchestre est moins massif.

Brahms, Sonate pour violon n°3. Adolf Busch, Rudolf Serkin (1949)
Schumann, Sonate pour violon, opus 121. Les mêmes (1943)

Wagner : Tristan et Isolde (Runnicles, 2003 : Christine Brewer, John Treleaven,...)

Brewer est vraiment super belle là-dedans... et Treleaven loin d'être mauvais... c'est pas ce qu'il y a de plus beau, c'est parfois instable, mais quand même pas mal!
Et Runnicles est aussi pas mal du tout...

Berg - quatuor - Alban berg quartet



Monteverdi - les Vêpres - Savall

Saint-Saëns: Cello Concerto n°1 Op. 33 / Jacqueline Du Pré; Daniel Barenboim: New Philharmonia Orchestra

c'est géant et beau

Bach, Suites françaises. Koroliov

Mariefran a écrit:

Bach, Suites françaises. Koroliov

--
Berg - suite lyrique (pour quatuor) - les Berg

Entre et

Berg, drei orchesterstücke, op.6. Concertgebouw, Hans Rosbaud 1961.

Ophanin a écrit:

Berg - suite lyrique (pour quatuor) - les Berg

Entre et

Qu'est-ce qui te rebute dans ce quatuor ?

Rudolf Escher, Nostalgies. Lode Devos, Concertgebouw, Haitink

Mahler:Kindertotenlieder (Baker/Barbirolli)

arnaud bellemontagne a écrit:

Ophanin a écrit:

Berg - suite lyrique (pour quatuor) - les Berg

Entre et

Qu'est-ce qui te rebute dans ce quatuor ?

Le discours de cette suite lyrique est nettement plus abscons que dans le quatuor à cordes. Le début me plait bien, après j'ai du mal à voir où il veut en venir.

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Beethoven - op111 - dernière poule

Citation :

Le discours de cette suite lyrique
j'ai du mal à voir où il veut en venir

Il parle... de sa dernière poule.

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Slonimsky : Sonates piano n°1 et 2
Debussy : Pelléas, actes 1 et 2 - Désormière 1941
Feldman : For John Cage - Humphries & Tilbury

Ophanin a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ophanin a écrit:

Berg - suite lyrique (pour quatuor) - les Berg

Entre et

Qu'est-ce qui te rebute dans ce quatuor ?

Le discours de cette suite lyrique est nettement plus abscons que dans le quatuor à cordes. Le début me plait bien, après j'ai du mal à voir où il veut en venir.

Tiens, c'est marrant, je ressens l'inverse. J'ai du mal avec le quatuor opus 3.

jerome a écrit:

Citation :

Le discours de cette suite lyrique
j'ai du mal à voir où il veut en venir

Il parle... de sa dernière poule.

Sibelius: 5è symphonie/Rodjen.....sky

Tristan, ou plutôt Isolde (extraits), Kristen Flagstadt / Philharmonia / Furtwängler (coffret Icon) 1952

Xavier a écrit:

Ophanin a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ophanin a écrit:

Berg - suite lyrique (pour quatuor) - les Berg

Entre et

Qu'est-ce qui te rebute dans ce quatuor ?

Le discours de cette suite lyrique est nettement plus abscons que dans le quatuor à cordes. Le début me plait bien, après j'ai du mal à voir où il veut en venir.

Tiens, c'est marrant, je ressens l'inverse. J'ai du mal avec le quatuor opus 3.

D'un autre côté, c'est ma première écoute de cette suite alors que le quatuor ça fait plus longtemps qu'il fréquente ma chaîne.

Saint-Saëns: Cello Concerto #1 In A Minor, Op. 33 Jacqueline Du Pré; Daniel Barenboim: New Philharmonia Orchestra

C'est une vraie tuerie

Shostakovich : symphonies VII et IV

Prokofiev : symphonies II et III

Mahler, 2e symphonie, Concertgebouw / Jansons (DVD)

Tous les solos sont d'une classe incroyable.

Ophanin a écrit:

Xavier a écrit:

Ophanin a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ophanin a écrit:

Berg - suite lyrique (pour quatuor) - les Berg

Entre et

Qu'est-ce qui te rebute dans ce quatuor ?

Le discours de cette suite lyrique est nettement plus abscons que dans le quatuor à cordes. Le début me plait bien, après j'ai du mal à voir où il veut en venir.

Tiens, c'est marrant, je ressens l'inverse. J'ai du mal avec le quatuor opus 3.

D'un autre côté, c'est ma première écoute de cette suite alors que le quatuor ça fait plus longtemps qu'il fréquente ma chaîne.

En effet, la suite lyrique est une oeuvre tres complexe qui gagne à la réecoute.


Toujours dans Mahler:
Symphonie n°8 (Haitink)