Œuvres de Pierre Boulez (Discographie)

Bonjour,

Voici un un très partiel et peu exhaustif (ayant perdu la rédaction d'un précédant ) index discographique.

---

Sonates pour piano, voir le sujet dédié : https://classik.forumactif.com/t5551-boulez-sonates-pour-piano

---

Le Marteau sans Maître :

• Pierre Boulez ; EIC ; Hilary Summers - DG enr.2002, Studio
  
• Pierre Boulez ; EIC - Sony, Studio
  

---

Pli selon Pli :

• Pierre Boulez ; EIC ; Christine Schäfer - Deutsche Grammophon enr.2001, Studio
  
• Pierre Boulez ; BBC SO - Sony, Studio
  
• Pierre Boulez ; BBC SO - Erato, Live
  

---

Dérives pour orchestre :

• (D1 ; D2 rev.2002) - Pierre Boulez ; EIC ; DG enr.2002, Studio
  
• (D1) - George Benjamin - London Sinfonietta, Nimbus
  

---

Notations pour orchestre :

• (1,2,3,4,7) - Michael Gielen ; SWR Baden-Baden - Hänssler Classic, Studio
  
• (1,7,4,3,2) - David Robertson ; Orchestre national de Lyon - Montaigne
  
• (1,4,3,2) - Claudio Abbado ; WPO - Deutsche Grammophon enr1988, Studio
  
• (1,4,3,2) - Daniel Barenboim ; Orchestre de Paris - Erato
  

---

Rituel pour Bruno Maderna :

• Michael Gielen ; SWR Baden-Baden - Hänssler Classic, Studio
  
• Pierre Boulez ; BBC Symphony Orchestra - Sony, Studio
  
• David Robertson ; Orchestre national de Lyon - Montaigne
  
• Daniel Barenboim ; Orchestre de Paris - Erato
  

---

Notations pour piano :

• (rev.1985) David Fray - Virgin Classic enr.~2006
  
• (rev.1985) Pierre Laurent Aimard - Deutsche Grammophon enr.1993
  

---

Incises :

• (rev.1985) David Fray - Virgin Classic enr.~2006
  

---

...explosante-fixe... :

• Pierre Boulez ; EIC - Deutsche Grammophon enr.1994, Studio
  

---

Sur Incises :

• Pierre Boulez ; EIC - DG enr.1999, Studio
  

---

Messagesquisse :

• Daniel Barenboim ; Orchestre de Paris - Erato
  
• (Re-Recording) (Alto) Christophe Desjardins - Aeon
  

---

Dialogue de l'ombre double :

• Alain Damiens - Deutsche Grammophon enr.1996, Studio
  
• Tara Bouman - Aktivraum
  
• (Saxophone) Vincent David - Aeon
  

---

Répons :

• (1984) Pierre Boulez ; EIC - Deutsche Grammophon enr.1996, Studio
  

Il manque Repons / Dialogue avec l'ombre chez DG par Boulez.

Cololi a écrit:

Il manque Repons / Dialogue avec l'ombre chez DG par Boulez.

Oui, j'ai zappé beaucoup d’œuvres importante mais à un seul CD. Je compléterai à l'occasion. Par contre, dans celles déjà présentes (Notations piano / orchestre ; Pli selon Pli ; Dérive etc...), il y a sans doute mieux à faire.

David Fray a enregistré les Notations pour Piano et Incises chez Virgin Classics, il me semble que c'est pas mal du tout !

TragicSymph a écrit:

David Fray a enregistré les Notations pour Piano et Incises chez Virgin Classics, il me semble que c'est pas mal du tout !

Bien noté

Oui, Fray, totalement fantastique, la gestion des strates, l'évidence du résultat. Si la virtuosité ne lui fait pas défaut, ce serait très intéressant de l'entendre dans les Klavierstücke de Stockhausen, il a exactement tout ce qu'il faut.

Siegmund a écrit:

Notations pour orchestre :

• (1,2,3,4,7) - Michael Gielen ; SWR Baden-Baden - Hänssler Classic, Studio
  
• (?) - David Robertson ; Orchestre national de Lyon - Montaigne
  
• (1,4,3,2) - Claudio Abbado ; WPO - Deutche Grammophon enr1988, Studio
  
• (1,4,3,2) - Daniel Barenboim ; Orchestre de Paris - Erato
  

Pour Robertson, ce sont les 1,2,3,4 et 7 qui figurent sur le disque.

Merci Siegmund !

DavidLeMarrec a écrit:

Pour Robertson, ce sont les 1,2,3,4 et 7 qui figurent sur le disque.

Merci Siegmund !

Dans cet ordre-ci pour Robertson ? L'ordre n'est pas imposé même si Boulez suggère 1,4,3,2,(puis 7?).

Je ne peux pas te dire, ça fait longtemps que j'ai écouté.

Il y avait effectivement des versions avec les Notations dans le désordre, et vu le degré de légitimité et de proximité de Robertson avec le grand chef, oui, c'est probable qu'il adopte l'ordre orthodoxe.

Quelques ajouts.

DavidLeMarrec a écrit:

Je ne peux pas te dire, ça fait longtemps que j'ai écouté.

Il y avait effectivement des versions avec les Notations dans le désordre, et vu le degré de légitimité et de proximité de Robertson avec le grand chef, oui, c'est probable qu'il adopte l'ordre orthodoxe.

Trouvé ! 1,7,4,3,2

Je suis surpris des différences entre mes deux versions de Rituel (Boulez - EIC - Sony) & Gielen (SWR) .

Gielen sonne beaucoup plus classique, au sens des sonorités, le discours est sec et imperturbable en apparence mais finalement assez efficace grâce à une gestion fine de la chose.

Boulez y est bien plus appétissant, avec des effets bien plus variés et exotiques en partie sans doute lié à l'expertise de l'EIC. Le discours est est aussi globalement plus musclé, presque épais par endroit ; paradoxalement le songe se fait en conséquent moins éfficace que chez Boulez mais l'aspect énergique bien plus présent.
En clair, je préfère, la version Gielen me semblant presque d'une efficace banalité.

David, paraîtrait que tu aurais parlé de la version Roberston à Lyon que tu privilégiais largement, t'en souviens-tu ? (mais j'aurai du mal à la dénicher de toutes façons ...).

Siegmund a écrit:

David, paraîtrait que tu aurais parlé de la version Roberston à Lyon que tu privilégiais largement, t'en souviens-tu ? (mais j'aurai du mal à la dénicher de toutes façons ...).

Franchement, la dernière fois que j'ai entendu Rituel, c'était il y a dix-huit mois en concert, et le disque Robertson, ça fait plus d'un lustre que je l'ai écouté. Donc...

J'avais, je crois, trouvé ça plus souple que Boulez / EIC. Ce qui est logique en soi, on n'a même pas besoin de l'écouter pour le dire.

Oui, l'oreiller est plus moelleux avec Robertson.

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, l'oreiller est plus moelleux avec Robertson.

On s'endort dans les 2 cas, autant que l'oreiller soit bon effectivement

Écoutez Gielen alors mécréants (une bonne petite version) qui vous fera passer Boulez pour un doux passionné hédoniste.

Siegmund a écrit:

Je suis surpris des différences entre mes deux versions de Rituel (Boulez - EIC - Sony) & Gielen (SWR) .

Gielen sonne beaucoup plus classique, au sens des sonorités, le discours est sec et imperturbable en apparence mais finalement assez efficace grâce à une gestion fine de la chose.

Boulez y est bien plus appétissant, avec des effets bien plus variés et exotiques en partie sans doute lié à l'expertise de l'EIC. Le discours est est aussi globalement plus musclé, presque épais par endroit ; paradoxalement le songe se fait en conséquent moins éfficace que chez Boulez mais l'aspect énergique bien plus présent.
En clair, je préfère, la version Gielen me semblant presque d'une efficace banalité.

Je suis très surpris, après vérification, la version que je louais n'était pas joué par l4EIC comme le reste du disque mais par le BBC orchestra. Cela ne change rien au fond de mon avis, si ce n'est que mon hypothèse tant au travail sur les sonorités comparatives Boulez/Gielen ne tient pas. Très beau travail de la BBC en studio donc !

Boulez a enregistré 3 fois le marteau, il te manque cette version chez Adès :

Siegmund a écrit:

Je suis très surpris, après vérification, la version que je louais n'était pas joué par l4EIC comme le reste du disque mais par le BBC orchestra.

Ce n'est pas si étonnant : l'oeuvre comporte beaucoup d'instruments de mêmes pupitres (hautbois par exemple), alors que l'Ensemble Intercontemporain doit être plus réduit comme son nom l'indique. Supposition de ma part à partir de la nomenclature de Rituel, mais peut-être l'Interco l'a-t-il déjà joué.

Et de toute façon il s'agit de la période BBC de Boulez, où il jouait même de vrais concerts avec des symphonies de Haydn en première partie.

J'ai essayé les quatre notations pour orchestre de Claudio Abbado avec le WPO, ça envoie du lourd, surtout dans le II. Du gros son, mais pas toujours très lisible en terme de clarté du rendu. Gielen apparait bien plus équilibré mais aussi un peu triste à coté.

Du coup, Robertson me tente bien.

Coté Notations pour piano, je, me demande si Fray ne sonne pas plus libre et aérien qu'un Aimard toujours un peu rond. Mais il me faudrait des écoutes comparées plus assidues.

discobole a écrit:

Boulez a enregistré 3 fois le marteau, il te manque cette version chez Adès :

Es-t-on sûr qu'il ne s'agisse pas d'une énième édition différente ? Il y aurai bien un enregistrement des année 50 mais très diverssement repris, tout comme celui disponible chez Sony / Columbia etc...
Même les DG réapparaissent sous d'autres labels semble-t-il co-producteur ou acquéreurs des droits.

Pour le cas adès, il me faudrait au moins une approximation de la date d'enregistrement (et si possible studio ou live) ; et au moins l'orchestre (domaine musical ?).

Oui c'est une version différente ! Il suffit de demander :

Le marteau sans maître
Jeanne Deroubaix (voix)
Severino Gazzelloni (flûte en sol)
Georges van Gucht (xylorimba)
Claude Ricou (vibraphone)
Jean Batigne (percussion)
Anton Stingl (guitare)
Serge Collot (alto)
Pierre Boulez (direction)

L'enregistrement est de 1964 (comme les 7 Haïkaï avec Loriod sur le même CD). Quant à la Sonatine pour flûte et piano, elle est interprétée par Jacques Castagner et Jacqueline Mefano, et ça date de 1971.

Je suis surpris qu'il n'existe pas de version DG de ce qui est sans doute l'une de mes œuvres favorite de chez Boulez et que j'aime à écouter la nuit. Éclats / Multiples (une œuvre formé de deux en fait) ; ceci dit, tout semble excellent - techniquement compris - dans l'enregistrement studio Sony.

Mais peut-être peut-on aller plus loin dans tous ces jardins aux couleurs de nuits. Cette œuvre me fait curieusement souvent penser à Debussy (et bien sûr, ici immanquablement Webern pour la mélodie des timbres et des couleurs).

Siegmund a écrit:

Je suis surpris qu'il n'existe pas de version DG de ce qui est sans doute l'une de mes œuvres favorite de chez Boulez et que j'aime à écouter la nuit. Éclats / Multiples (une œuvre formé de deux en fait) ; ceci dit, tout semble excellent - techniquement compris - dans l'enregistrement studio Sony.

Mais peut-être peut-on aller plus loin dans tous ces jardins aux couleurs de nuits. Cette œuvre me fait curieusement souvent penser à Debussy (et bien sûr, ici immanquablement Webern pour la mélodie des timbres et des couleurs).

Si tu parles du Marteau sans Maître, il y a effectivement une version DG enregistrée à l'IRCAM en septembre 2002:

Boulez conducts Boulez
DG 00289 477 5327
Ensemble Intercontemporain
Le Marteau sans Maître (Hilary Summers - mezzo-soprano)
Dérive 1&2

C'est un excellent enregistrement de mon point de vue.
En revanche, je n'ai jamais entendu Éclats/Multiples

EDIT : je me suis planté, Siegmund. J'ai vu que tu avais cité ce CD dans un précédent post. J'étais d'ailleurs étonné que tu ne le connaisses pas vu l'ampleur de tes connaissances concernant Boulez.

Non, c'est bien éclats / multiples que je m'étonnais de ne pas voir en nouvel enregistrement chez DG, qui a offert à Boulez du studio pour le principal de son œuvre.
Je sais que ça n'existe pas, mais c'est un bon prétexte pour palabrer

Siegmund a écrit:

Dialogue de l'ombre double :

• Alain Damiens - Deutsche Grammophon enr.1996, Studio
  
• Tara Bouman - Aktivraum
  
• (Saxophone) Vincent David - Aeon
  

Dans sa version pour basson, il y a l'enregistrement de Pascal Gallois qui l'a créée. J'aime bien.

Je ne crois plus l'avoir déjà dis. j'écoutais encore la nuit dernière le Rituel par Gielen et la SWR ; c'est vraiment une version fantastique. A coté, Boulez (BBC) fait perfectionné aux sonorités vraiment atypiques ; Gielen, c'est plus simple, résonance plus pure, directement efficace et hypnotisant en se concentrant sur le déroulé naturelle de la chose.
Vraiment une version à connaitre.

Ha si, en fait j'en avais déjà parlé

Siegmund a écrit:

Je suis surpris des différences entre mes deux versions de Rituel (Boulez - EIC - Sony) & Gielen (SWR) .

Gielen sonne beaucoup plus classique, au sens des sonorités, le discours est sec et imperturbable en apparence mais finalement assez efficace grâce à une gestion fine de la chose.

Boulez y est bien plus appétissant, avec des effets bien plus variés et exotiques en partie sans doute lié à l'expertise de l'EIC. Le discours est est aussi globalement plus musclé, presque épais par endroit ; paradoxalement le songe se fait en conséquent moins éfficace que chez Boulez mais l'aspect énergique bien plus présent.
En clair, je préfère, la version Gielen me semblant presque d'une efficace banalité.

David, paraîtrait que tu aurais parlé de la version Roberston à Lyon que tu privilégiais largement, t'en souviens-tu ? (mais j'aurai du mal à la dénicher de toutes façons ...).

J'avais poster ceci en rubrique générale :

Siegmund a écrit:

Toute nouvelle parution. Le grand intérêt est d'y retrouver à ma connaissance seul enregistrement de Dérive 2 version 2006 ... qui double la durée de l'ancienne révision 2002 pour ici 50 minutes (jouées un peu plus lentement que Boulez).
Les deux sections préexistantes sont allongées et une troisième est ajoutée. Ainsi, l’œuvre acquiert dans la durée une course véritablement impressionnante, sans jamais fatiguer ; la mise en perspective des nouveaux vallons donne une unité splendide au pré-existant et au nouveau assemblés, une sacré démonstration "d'oeuvre ouverte".

La prestation orchestrale est splendide, plus libre que la Boulez de Feu de chez DG qui jouait avant tout vers l'aller de l'avant. Ici, le chef met avant tout en avant les innombrables événements, donnant impression de souplesse sans jamais faillir à cette colossale ballade par monts et vents sous rythmique diabolique. Rajoutons y une superbe prise de son. Ma version interprétative favorite, mais de toutes façon actuellement la seule au disque à nous présenter l’achèvement de ce monument !

Et vous signal pour aller avec un intéressant podcast récent du chef :
http://www.qobuz.com/info/MAGAZINE-ACTUALITES/RENCONTRES/Daniel-Kawka-une-rencontre-podcast65295
Et une petite vidéo des répétitions :
http://www.classiquenews.com/ecouter/lire_chronique_cd.aspx?id=1339

Je maintiens mes commentaires ci-dessus quoté, c'est un superbe disque. Que vous pouvez trouvez pour un peu moins chers et avec le livret numérique ici :
http://www.qobuz.com/album/pierre-boulez-boulez-derives-1-2-memorial/0822189020439?qref=dac_4

Une intégrale Boulez est à paraître chez DG : http://www.prestoclassical.co.uk/r/DG/4806828
Pas mal d'inédits apparemment, et presque tout est interprété par le compositeur.

alexandre. a écrit:

Une intégrale Boulez est à paraître chez DG : http://www.prestoclassical.co.uk/r/DG/4806828
Pas mal d'inédits apparemment, et presque tout est interprété par le compositeur.

C'est vraiment excellent. De plus, il y a justement le Livre pour cordes avec le Philharmonique de Vienne que je cherche depuis un moment. Merci, alexandre, pour l'info !!!

c'est ça ?


ça a l'air alléchant !

Je viens de le commander.  
Je vais me (re)lancer dans un cycle Boulez.  
Ca fera un contraste parfait avec Villa-Lobos.  

Pas complètement, ce sont deux grands foisonnants et deux coloristes à leur manière.
L'exact inverse, ce serait plutôt un type comme Kurtag ?

Pas faux  ... avec un profil d'architecte pour l'un et de glaneur pour l'autre.

Je ne connais pas Kurtag.

jerome a écrit:

Pas complètement, ce sont deux grands foisonnants et deux coloristes à leur manière.
L'exact inverse, ce serait plutôt un type comme Kurtag ?

Pas forcément : dans certaines de ses oeuvres (pas la majorité, il est vrai !) comme les quatuors, il y a une grande variété de textures...

Pour le piano et l'orchestre, oui, on peut considérer que ce sont davantage des aplats.

Sur Youtube je découvre ceci, que je ne connaissais pas du tout (et qui ne figure pas dans les Oeuvres complètes récemment publiées)  :

Pierre Boulez - Fanfare pour le 80ème anniversaire de Georg Solti
/watch?v=9SwwcAkjSbk

Attention... pas de liens complets vers Youtube, surtout pour une oeuvre qui n'est clairement pas dans le domaine public (et l'interprétation pas plus).

Il est demandé donc de donner les liens de la manière dont j'ai modifié ton post, afin de se protéger d'un point de vue légal.


Merci.



Polyeucte, en mode modérateur...

Polyeucte a écrit:

Polyeucte, en mode modérateur...

Et tu es grassement payé pour celà : tu as le droit de bannir Elu et Elvira  

Polyeucte a écrit:

Attention... pas de liens complets vers Youtube

C'est tout à fait compréhensible... Désolé.
Mais ce qui est curieux est qu'il existe au-dessus de la zone d'édition une icône qui permet précisément cela...
A supprimer, cette icône ?

Déjà, on ne peut pas la supprimer.

Ensuite, rien n'empêche de mettre des liens Youtube pour des oeuvres et des interprétations libres de droits.

Xavier a écrit:

Déjà, on ne peut pas la supprimer.

Pour ce qui est de ça, je suppose que si (bien sûr ce n'est possible qu'à l'administrateur du forum), voir par exemple :
http://www.commentcamarche.net/forum/affich-5542352-video-youtube-dans-forum-phpbb

Pour en revenir au thème essentiel du fil, il faut noter que ces œuvres complètes, choisies par le compositeur lui-même, omettent en fait certaines compositions,
outre la petite Fanfare que je mentionnais plus haut il y a (et je ne prétends pas être complet) :

- une œuvre orchestrale de la période du sérialisme intégrale : Polyphonie X [à noter que le 1er livre des Structures, de la même époque, est, lui, présent]
- Poésie pour pouvoir, pour bande magnétique et trois orchestres sur des poèmes d'Henri Michaux, un premier essai de combinaison des instruments et de l'électronique
- la musique de scène pour l'Orestie, composée pour la Compagnie Renault-Barrraud
- la bande son du petit film Symphonie mécanique
On peut trouver des enregisrements d'au moins certaines d'entre elles.

EDIT On pourra lire dans La Croix du 24 juin 2013 une interview de Boulez sur la sortie de ce nouvel album :
Interview de Boulez

Moi je voudrais Oubli signal lapidé : déjà, les titres de Gatti sont rigolos, et puis l'effectif est sympa.

Après, je suis convaincu que ce doit être sans intérêt, mais c'est comme pour l'acousmatique de Takemitsu... tant qu'on n'écoute pas, on ne peut pas dire.

DavidLeMarrec a écrit:

Moi je voudrais Oubli signal lapidé : déjà, les titres de Gatti sont rigolos, et puis l'effectif est sympa.

Il parait que c'est une reference à Césaire et à son "Soleil cou coupé"

@DavidLeMarrec : Oui, oui, oui et je m'en mords les doigts : il y a quelque temps j'ai assisté à une conférence d'Armand Gatti, et si l'existence de cette pièce m'était revenue  à l'esprit, je lui aurai demandé s'il avait gardé quelque souvenir de sa collaboration - si collaboration il y a eu - avec Boulez...

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Moi je voudrais Oubli signal lapidé : déjà, les titres de Gatti sont rigolos, et puis l'effectif est sympa.

Il parait que c'est une reference à Césaire et à son "Soleil cou coupé"

Hum... Soleil cou coupé, quoi qu'il en soit, c'est d'abord d'Apollinaire (dernier vers de Zone, dans Alcools)...

D'après la documentation de l'IRCAM - et contrairement aux pièces que je citais - il ne semble subsister aucun enregistrement :

Oubli signal lapidé doc IRCAM

Idumée a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Moi je voudrais Oubli signal lapidé : déjà, les titres de Gatti sont rigolos, et puis l'effectif est sympa.

Il parait que c'est une reference à Césaire et à son "Soleil cou coupé"

Hum... Soleil cou coupé, quoi qu'il en soit, c'est d'abord d'Apollinaire (dernier vers de Zone, dans Alcools)...

Césaire a repris le titre.Boulez y fait allusion lors de son entretien avec Claude Samuel.

Bigre... je n'ai pas encore écouté l'interview et du coup j'ai enfoncé quelques portes ouvertes...

Une intégrale de Boulez comme interprète (en 67 cd) Sony/CBS vient de sortir.

Celle de DG, en 13 cd, concernant ses oeuvres comme compositeur, me paraît incontournable si l'on n'a pas déjà l'essentiel. Boulez était aussi doté d'une culture littéraire immense (Mallarmée, Proust, etc.) et ses interviews sont toujours intéressants à réécouter.

Gilles Deleuze (philosophe contemporain) louait le génie de Boulez dans ses compositions ; cela cadrait assez bien avec sa vision philosophique.

Mario Ouellette a écrit:

Une intégrale de Boulez comme interprète (en 67 cd) Sony/CBS vient de sortir.

Celle de DG, en 13 cd, concernant ses oeuvres comme compositeur, me paraît incontournable si l'on n'a pas déjà l'essentiel.  Boulez était aussi doté d'une culture littéraire immense (Mallarmée, Proust, etc.) et ses interviews sont toujours intéressants à réécouter.

Je crois que Boulez est encore de ce monde Merci pour cette info, 67 CD c'est une sacré somme !