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| la nouvelle théorie des demi-gammes | |
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+4jerome DavidLeMarrec kegue fluo2005 8 participants | Auteur | Message |
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fluo2005 Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/12/2011
| Sujet: la nouvelle théorie des demi-gammes Mer 28 Déc 2011 - 2:23 | |
| Bonjour,
J'étudie la musique depuis presque 15 ans avec des exercices créés par moi-même. C'est le rapport entre les sons qui m'intéressait et m'intéresse toujours. J'ai fait une découverte complètement inattendue cette année, qui a eu pour effet d'effacer la fatigue intellectuelle qui accompagnait habituellement les pratiques devant mon clavier. La voici.
Les gammes se composent de 2 segments de 4 notes, aux proportions identiques. La gamme de Do majeur se compose du segment DoReMiFa et du segment SoLaTiDo, qui ont une distribution de sons identiques, 0 2 2 1, à partir de Do et de So.
Les notes Do et So sont séparées de 7 demi-tons. Elles font partie de la suite des notes d'intervalle 7:
do + so + re + la + mi + ti + FO + DE + SA + RI + LI + fa + do.
(Il a fallu renommer les noires: do DE re RI mi fa FO so SA la LI ti, pour remplacer le bémol et le dièze qui sont nuisibles ici).
La suite d'intervalle 7 compte 12 notes différentes avant répétition de la première note, comme les 12 notes d'une octave.
Les douze segments suivants correspondent aux notes de la suite d'intervalle 7, et portent le même nom:
DoReMiFa +SoLaTiDo + ReMiFoSo + LaTiDeRe + MiFoSaLa + TiDeRiMi + FoSaLiTi + DeRiFaFo + SaLiDoDe + RiFaSoSa + LiDoReRi + FaSoLaLi + DoReMiFa.
<Do majeur ------->___<Re majeur -------->___<Mi majeur ------->___<Fo majeur ------->___<Sa majeur -------->___<Li majeur --------->
_________<So majeur -------->___<La majeur --------->___<Ti majeur ------>___<De majeur -------->___<Ri majeur -------->___<Fa majeur --------->
Les gammes correspondent aux paires de segments voisins indiquées ci-haut.
Apprendre les gammes se résume à apprendre 12 mots de 8 lettres, à jouer ou chanter 12 demi-gammes de 4 notes .
La théorie des demi-gammes génère tous les accords, tous les modes (majeur, mineur, etc). Elle simplifie et réorganise la théorie des gammes. Elle devrait grandement faciliter l'apprentissage de la musique.
Voir les vidéos que j'ai envoyées sur le web depuis le 12 décembre, montrant le cycle des demi-gammes, des gammes, et montrant comment obtenir les 12 demi-gammes en regardant de près la gamme de Do.
Liens: http://dailymotion.com/fluo2005, https://www.youtube.com/user/fluo2005, et http://vimeo.com
Cette théorie mérite-t-elle de se faire analyser et critiquer par des personnes compétentes en théorie musicale? Mon travail indique qu'elle est solide et va tenir le coup. La musique est devenue quelque chose à ma portée.
Jacques Marcille, Montréal
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| | | kegue Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4936 Age : 54 Localisation : Là où repose Cocteau Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Mer 28 Déc 2011 - 9:22 | |
| C'est ce que l'on appelle la théorie des tetracordes (si j'ai bien compris ton message) . C'est comme ça que l'on m'a appris les gammes majeures (parce que ça ne fonctionne pas avec les gammes mineures malheureusement). |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97923 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Mer 28 Déc 2011 - 15:45 | |
| D'ailleurs la constitution de doubles tétracordes était la base de la théorie musicale dès les anciens grecs...
En revanche, proposer de nouveaux noms à la place des diacritiques "bémol" et "dièse", c'est un procédé qu'on peut discuter, il a ses partisans et ses détracteurs, exactement comme pour les langues...
Le vrai problème avec ta proposition est qu'on ne différencie plus les bémols des dièses (alors que pour les intervalles, la théorie et même le simple visuel des partitions, ils demeurent).
Sans parler de toutes les astuces (nombre de dièses à la clef pour trouver la gamme...) qu'il faudrait réajuster ou réinventer.
En somme, je ne vois pas totalement l'intérêt. En revanche, ce qui serait très intéressant, ce serait de créer une graphie musicale plus efficace (les dièses et bécarres font vraiment perdre du temps en lecture...).
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Mer 28 Déc 2011 - 17:06 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
En revanche, ce qui serait très intéressant, ce serait de créer une graphie musicale plus efficace (les dièses et bécarres font vraiment perdre du temps en lecture...).
La notation Obouhow, mais tu vas dire qu'on ne différencie plus les bémols des dièses ... Evidemment pour les vieux comme nous ça ne facilite pas les réflexes de lecture... |
| | | fluo2005 Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/12/2011
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Mer 28 Déc 2011 - 18:26 | |
| Merci pour les réactions. Je serais très surpris de pouvoir imaginer quelque chose en musique qui n'a pas déjà été imaginée par de nombreux musicomanes depuis la nuit des temps.
Soyons pratiques avant tout. La structure proposée permet à un néophyte, ce que je suis toujours, d'apprendre à jouer les 12 gammes majeures à la perfection dans un exercice qui dure à peine 90 secondes, après quelques semaines de travail seulement. Êtes-vous capable de m'offrir un exercice dans la théorie traditionnelle qui en fait autant? (Voir le cycle naturel des demi-gammes et des gammes sur DailyMotion.com/fluo2005).
Donner un nom aux noires permet de chanter les gammes, les octaves, les accords; de chanter les demi-tons. Chanter développe l'oreille. La théorie actuelle permet-elle de chanter toutes les notes? Non, ce qui est un signe de faiblesse et d'insuffisance.
La demi-gamme va plus loin. Elle explique comment les gammes sont reliées entre elles, car une demi-gamme participe à la construction de 2 gammes, et chaque gamme regroupe 2 demi-gammes. La théorie actuelle offre-t-elle une façon de lier les gammes entre elles de façon dynamique? Pas que je sache.
La demi-gamme de 7 demi-tons permet de créer tous les 'modes' imaginables de 4 notes. Ainsi le 'mode majeur' a une distribution de 0 2 2 1 par rapport à la note de départ, ex. do_re_miFa_. Et le 'mode mineur' une distribution de 0 2 1 2, ex. do_reRI_fa_. Des douzaines de modes sont disponibles. Mais le nombre est fixe, et de nombreuses distributions où les notes sont collées ensemble doivent être rejetées.
Une gamme étant un ensemble de 2 demi-gammes, elle peut regrouper deux demi-gammes identiques ou non. La gamme de Do majeur regroupe 2 demi-gammes identiques 'majeur', qui ont la même distribution mélodique 0 2 2 1, do_re_miFa_ et so_la_tiDo_. La gamme de Do mineur regroupe 2 demi-gammes différentes, une demi-gamme 'mineur' 0 2 1 2, do_reRi_fa_, et une demi-gamme 'pour l'instant sans nom' 0 1 3 1, soSa__tiDo_. Il y a des centaines de façon de combiner 2 demi-gammes regroupant des douzaines de modes. La théorie des demi-gammes construit toutes les gammes possibles. Dans la théorie actuelle, les gammes sont "décrites", et non "construites".
Nous arrivons au principal. D'abord une citation: "Le vrai problème avec ta proposition est qu'on ne différencie plus les bémols des dièses (alors que pour les intervalles, la théorie et même le simple visuel des partitions, ils demeurent). "
Je n'ai pas les connaissances requises pour évaluer correctement la phrase citée. Mais je sais qu'un 'intervalle' est une notion qui s'applique aux notes principales d'une gamme, ex. les blanches en Do majeur, dans la théorie des gammes actuelles. Ce qui veut dire que la valeur d'un intervalle en demi-tons est variable selon son contexte. Dans la théorie des demi-gammes, un 'intervalle' est fixe et s'applique strictement aux demi-tons. Un intervalle de 7 veut dire un intervalle de 7 demi-tons.
Mon instinct me dit qu'il est préférable de se baser sur les demi-tons comme notes de base, et non pas sur les blanches dont l'écart entre elles varie de 1 à 2 demi-tons. Les bémols et dièses seraient nécessaires dans ce contexte seulement, et leur utilité disparaîtrait si l'intervalle était fondée sur le demi-ton exclusivement.
Je vais devoir étudier la théorie traditionnelle pour répondre adéquatement à vos objections. La théorie traditionnelle m'a toujours paru confuse et incomplète, et donc artificiellement complexe et difficile. J'ai toujours refusé de l'étudier à fond, car je ne voulais pas être influencé par un paradigme qui me paraissait erroné. Son étude devrait être beaucoup plus facile maintenant que j'ai découvert une théorie alternative avec laquelle la comparer, dont les origines remontent aux grecs de l'antiquité.
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| | | jerome Fugueur intempéré
Nombre de messages : 8896 Date d'inscription : 10/03/2008
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Mer 28 Déc 2011 - 18:33 | |
| Le problème de l'enharmonie, c'est qu'elle peut masquer le statut des notes dans la gamme. Exemple, le do ré ri que tu cites, c'est un peu comme s'il y avait deux ré (s'il y avait ri et mé pour ré# et mib, là on sentirait la différence). En appelant le 3e degré mi bémol, on respecte l'alternance do ré mi fa sol la si do, et on comprend que, de quelque altération qu'il soit affublé, le mi est la tierce de do. Cette appellation révèle quelque chose d'important sur la position de la note en question par rapport à la tonique. La "réforme orthographique" proposée en son temps par Obouhov n'est pertinente, à mon avis, que pour une musique atonale ; à la rigueur, pour une musique modale qui ne transpose pas, ça peut passer aussi. Ou alors, c'est juste un starter pour "l'apprentissage" des gammes au début, mais il faudra ensuite ré-apprendre l'ancienne manière pour comprendre réellement les hiérarchies entre les notes. Tu destines ta méthode à quel usage, plus précisément ? - fluo a écrit:
- Donner un nom aux noires permet de chanter les gammes, les octaves, les accords; de chanter les demi-tons. Chanter développe l'oreille. La théorie actuelle permet-elle de chanter toutes les notes? Non, ce qui est un signe de faiblesse et d'insuffisance.
C'est vrai. Je crois qu'ils ont une astuce dans certains pays (Allemagne, Pologne, ?...), ils rajoutent es pour bémol et is pour dièse à la fin de la syllabe, et ça permet de tout prononcer sans mots à rallonge comme chez nous. |
| | | fluo2005 Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/12/2011
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Mer 28 Déc 2011 - 22:50 | |
| À quel usage? Cette découverte m'est venue à cause de mon acharnement à étudier le rapport des sons entre eux exprimé en demi-tons, car mon objectif était de pouvoir jouer toute mélodie au piano par oreille, des deux mains, en passant de l'une à l'autre, sans accords ou autres complexités. J'ai créé des exercices d'intervalles en demi-tons (et non pas les intervalles entre les blanches en Do majeur), et étudié la disposition des notes sur le clavier. Ce qui m'a pris des années, car j'ai scruté les suites des notes d'intervalle 1 à 15 environ autant de fois qu'il le fallait pour les comprendre. Et j'y retourne encore. Ce que je voulais c'était, à partir de toute touche, sauter correctement à toute autre note séparée de l'intervalle désiré.
Après avoir maîtrisé les 12 gammes suffisamment, je vais me tourner un peu vers les accords et voir comment ils sont créés et expliqués dans les deux systèmes. J'ai déjà étudié les accords de la guitare, et même créé des règles à accords avec panneau glissant en carton. Mais ma main gauche était jalouse de la droite, et voulait jouer un rôle d'égale importance, comme sur le clavier d'un piano. Et aussi regarder les différents 'modes' une autre fois pour regarder comment on explique leur existence.
Mais ce qui m'intéresse vraiment c'est d'étudier les plus belles mélodies, les mélodies complexes, celles qui semblent changer de gamme. Serait-ce plutôt un changement de demi-gamme? Ou tout autre phénomène, il ne faut pas préjuger du résultat. (Je suis capable de répéter correctement des parties de mélodies complexes. Ce qui est un progrès énorme pour moi.)
Je veux explorer le domaine des belles mélodies, leur richesse, leur étendue véritable. Les théories rendent-elles comptent de leur réalité?
Je veux composer de belles mélodies. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97923 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 0:56 | |
| - sud273 a écrit:
- La notation Obouhow, mais tu vas dire qu'on ne différencie plus les bémols des dièses ... Evidemment pour les vieux comme nous ça ne facilite pas les réflexes de lecture...
La technique d'Obouhow est excellente, j'en ai lu, et c'est d'un confort incomparable... mais ça ne peut s'adresser qu'aux pianistes. Déjà, rien pour les clavecinistes et organistes, ça pose un problème si on n'a pas de tempérament égal, il faut soi-même décrypter la tonalité pour voir si c'est jouable. Donc ça suppose toute une culture théorique en amont, qui devra incorporer la distinction bémol / dièse. Encore plus vrai pour les instruments monodiques, où il faudra être sûr de la valeur de la note (bémolisée ou diésifiée) avant de la jouer - et là, les enjeux de lecture sont moins grands qu'au piano, puisqu'on ne joue qu'une note à la fois. A cela s'ajoutent les problèmes théoriques pour dégager le schéma harmonique de la pièce, ce que mentionne très clairement Jérôme. -- Pour Fluo, je tente maintenant que j'y vois plus clair de formuler quelques objections. . Je précise (et j'ai beaucoup de témoins ici) que je ne suis pas du tout un porte-parole de l'enseignement institutionnel de la musique, c'est donc purement du point de vue pratique que je te réponds, pas pour défendre un enseignement dont j'estime comme toi qu'il est perfectible. - fluo2005 a écrit:
- Soyons pratiques avant tout. La structure proposée permet à un néophyte, ce que je suis toujours, d'apprendre à jouer les 12 gammes majeures à la perfection dans un exercice qui dure à peine 90 secondes, après quelques semaines de travail seulement. Êtes-vous capable de m'offrir un exercice dans la théorie traditionnelle qui en fait autant? (Voir le cycle naturel des demi-gammes et des gammes sur DailyMotion.com/fluo2005).
Si on n'a pas besoin de réinventer ta théorie, oui, c'est peut-être plus rapide en effet, je n'ai pas testé. - Citation :
- La théorie actuelle permet-elle de chanter toutes les notes?
Bien sûr que si, mais en taisant les altérations. Cela dit, il suffit de leur donner un nom différent comme tu le fais, ou comme les allemands le font déjà (suffixes -es et -is ajoutés aux lettres désignant les "touches blanches"). - Citation :
- La demi-gamme va plus loin. Elle explique comment les gammes sont reliées entre elles, car une demi-gamme participe à la construction de 2 gammes, et chaque gamme regroupe 2 demi-gammes. La théorie actuelle offre-t-elle une façon de lier les gammes entre elles de façon dynamique? Pas que je sache.
Le problème est que tu inventes une causalité qui n'est qu'une coïncidence. Il existe des tombereaux de gammes, et qui ne sont pas pour la plupart constituées ainsi. De toute façon, quand tu entends une gamme majeure, tu n'entends pas deux segments identiques, en principe : la poussée va jusqu'à la fin de la gamme, la tierce n'est pas une sensible. - Citation :
- La théorie des demi-gammes construit toutes les gammes possibles. Dans la théorie actuelle, les gammes sont "décrites", et non "construites".
Mais c'est exactement pareil, si ce n'est que tu les coupes en deux : c'est sans doute plus pratique pour se repérer, oui, une bonne intuition pédagogique. Cela dit, ça ne change absolument rien à l'affaire, tu ne "construis" pas plus en les coupant. - Citation :
- Je n'ai pas les connaissances requises pour évaluer correctement la phrase citée. Mais je sais qu'un 'intervalle' est une notion qui s'applique aux notes principales d'une gamme, ex. les blanches en Do majeur, dans la théorie des gammes actuelles. Ce qui veut dire que la valeur d'un intervalle en demi-tons est variable selon son contexte. Dans la théorie des demi-gammes, un 'intervalle' est fixe et s'applique strictement aux demi-tons. Un intervalle de 7 veut dire un intervalle de 7 demi-tons.
Non, l'intervalle s'exprime bel et bien en demi-ton (seconde mineure=1, seconde majeure=2, tierce mineure=3, etc.). Ma remarque porte tout simplement sur le fait qu'un la bémol et un sol dièse ne sont pas la même note. Et que dans un certain nombre de répertoires (dans le baroque, c'est criant), il est tout simplement impossible de ne pas faire la différence. Si tu en as l'occasion, essaie un jour de plaquer un accord de fa dièse majeur sur un clavier baroque, tu verras comme ça hurle. Pour tous les instruments autres que le piano (où effectivement dièses et bémols sont confondus), cette simplification pose de lourds problèmes pratiques. Donc si on supprime cette distinction, la théorie ne fonctionne plus. Jérôme a également précisé de façon claire que le nom de la note permet de trouver sa fonction, et que selon son nom, on aura affaire à un degré différent de la gamme. Indispensable donc pour le compositeur et ensuite pour celui qui veut expliquer les partitions. Certes pas pour poser les doigts sur le clavier, mais pour cela, y a-t-il seulement besoin de partitions et de théorie ? - Citation :
- Mon instinct me dit qu'il est préférable de se baser sur les demi-tons comme notes de base, et non pas sur les blanches dont l'écart entre elles varie de 1 à 2 demi-tons. Les bémols et dièses seraient nécessaires dans ce contexte seulement, et leur utilité disparaîtrait si l'intervalle était fondée sur le demi-ton exclusivement.
Justement non, c'est bien pour cela que j'ai essayé de préciser. Par ailleurs, considérer le clavier du piano comme la "cause" de la théorie ("se fonder sur les blanches") me paraît aventureux, et risque de mener à des impasses lorsque tu voudras t'extraire de ce seul contexte instrumental. - Citation :
- Je vais devoir étudier la théorie traditionnelle pour répondre adéquatement à vos objections. La théorie traditionnelle m'a toujours paru confuse et incomplète, et donc artificiellement complexe et difficile.
Elle est complète, mais en effet touffue, peu claire, parfois contradictoire. Mais c'est aussi dû au fait que les règles peuvent être transgressées, puisqu'il s'agit de culture et non de science. Oui, on peut sans doute faire plus simple, mais à mon avis, le préalable est de maîtriser cette théorie, pour pouvoir la simplifier, et non la simplifier avant de la maîtriser ! - Citation :
- J'ai toujours refusé de l'étudier à fond, car je ne voulais pas être influencé par un paradigme qui me paraissait erroné. Son étude devrait être beaucoup plus facile maintenant que j'ai découvert une théorie alternative avec laquelle la comparer, dont les origines remontent aux grecs de l'antiquité.
Le système de composition des grecs n'ayant pas grand rapport avec le nôtre, je ne suis pas sûr que ce soit d'une aide décisive... - fluo2005 a écrit:
- mon objectif était de pouvoir jouer toute mélodie au piano par oreille, des deux mains, en passant de l'une à l'autre, sans accords ou autres complexités.
Les accords ne sont pas des "complexités", c'est quand même la base même de la musique... Il est infiniment plus fréquent qu'une mélodie varie sur une harmonie régulière que l'inverse, surtout dans les musiques folkloriques et populaires. - Citation :
- J'ai créé des exercices d'intervalles en demi-tons (et non pas les intervalles entre les blanches en Do majeur), et étudié la disposition des notes sur le clavier. Ce qui m'a pris des années, car j'ai scruté les suites des notes d'intervalle 1 à 15 environ autant de fois qu'il le fallait pour les comprendre. Et j'y retourne encore. Ce que je voulais c'était, à partir de toute touche, sauter correctement à toute autre note séparée de l'intervalle désiré.
Mais cela, ça existe déjà, il y a des méthodes de lecture d'intervalles plus au moins gentilles et plus ou moins ardues, il en a même été question sur ce forum (depuis la méthode "Marseillaise" jusqu'à la méthode "intervalles barbares à la chaîne"). - Citation :
- Mais ce qui m'intéresse vraiment c'est d'étudier les plus belles mélodies, les mélodies complexes, celles qui semblent changer de gamme. Serait-ce plutôt un changement de demi-gamme?
Non, c'est un changement de mode, tout simplement, et il y a des changements aussi bien dans la première moitié tétracordale que dans la seconde, suivant les modes employés... C'est bien pour cela que la théorie du double tétracorde n'a pas grande incidence sur la réalité... - Citation :
- Je veux explorer le domaine des belles mélodies, leur richesse, leur étendue véritable. Les théories rendent-elles comptent de leur réalité?
Si tu veux dire expliquer comment elles "changent de gamme" (on dit "moduler"), oui, elle l'explique fort bien, c'est même un exercice assez standard que de repérer ça. En revanche, si tu trouves le secret pour composer une mélodie tubesque, écris vite un livre, je crois qu'il y aura beaucoup de clients. En résumé, j'ai la vague impression que tu te fatigues un peu à réinventer l'eau chaude : comme tu n'as pas étudié la théorie complète avant, tu prends des détours pour expliquer ce que tu crois qu'elle n'explique pas, mais qu'elle explique fort bien. Après, ce n'est pas grave, ça te fait investiguer, remettre les choses en question, c'est intéressant aussi. |
| | | fluo2005 Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/12/2011
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 18:24 | |
| Merci pour votre analyse. Mais vous n'avez pas testé ma méthode, vous n'avez pas navigué le cycle naturel des gammes ou des demi-gammes, qui ne devrait prendre plus de 90 secondes, et se trouvent sur DailyMotion.com sous fluo2005. J'aimerais beaucoup lire vos impressions, votre appréciation.
Une demi-gamme est une suite de 4 notes choisies dans un bassin de 7 demi-tons consécutifs. Des douzaines de distributions de 4 notes sont possibles. Dont le mode majeur, 0 2 2 1, le mode mineur, 0 2 1 2. Une gamme est un ensemble de 2 demi-gammes qui n'ont pas nécessairement une distribution demi-tonale identique. Do mineur a deux distributions différentes, 0 2 1 2 + 0 1 3 1. Do majeur a deux distributions identiques, 0 2 2 1 + 0 2 2 1. Des centaines de gammes peuvent être créées en joignant deux demi-gammes qui offrent elles-mêmes des douzaines de modes ou distributions différents.
Les noms choisis pour les notes noires sont plutôt ternes, et étaient temporaires le temps qu'on fasse mieux. C'est pourquoi j'ai laissé les blanches générer le nom des noires.
Ce système n'offre aucune restriction. Il ne se limite pas aux doubles tétracordes identiques des grecs. Mais il ne les dédaigne pas non plus. Do majeur n'en serait-il pas un exemple?
L'intensité, la longueur, ou tout autre qualité sonore n'ont aucune incidence sur l'identité des notes jouées.
Je n'invente rien. Je découvre la réalité me basant sur les indices laissés par le clavier physique, par la notation de la gamme de Do majeur, et par la suite d'intervalle de 7 demi-tons en particulier.
Vous n'avez qu'à couvrir les notes d'un clavier ordinaire, sauf pour les quatorze premières notes à gauche. Elles se divisent naturellement en deux segments de 7 demi-tons, qui ont la même distribution de noires et de blanches, b n b n b b n + b n b n b b n. Il y a plusieurs autres exemples sur le clavier.
La notation de la gamme de Do majeur se divise également en deux segments, do re mi Fa + so la ti Do.
La dernière note du second segment de 4 notes indique la première note du segment de 4 notes qui le précède. Répéter cette manoeuvre 12 fois nous révèle la cycle naturel des 12 demi-gammes.
Le cycle des demi-gammes est fondé sur la suite de notes d'intervalle 7 (demi-tons) dont je n'ai pas encore compris toutes les ramifications.
Il n'y a ni invention, ni coïncidence, ni hasard. La musique est ainsi faite.
Et le clavier du piano, l'instrument de musique le plus complexe qui soit, la reflète bien.
Je ne peux commenter sur les intervalles classiques avant de les avoir étudiés - mais les intervalles dans le système que j'envisage sont des multiples du demi-ton exclusivement.
Toutes les catégories d'instruments ont des particularités dont il faut tenir compte. Il devrait être possible d'ajouter les ajustements nécessaires dans des contextes spécifiques sans pour autant avoir à nier aux notes noires le droit d'avoir leur propre identité. Une telle négation est une entrave au développement symétrique de la musique.
La méthode choisie pour nommer les noires à partir des blanches existantes offre deux façons de le faire, prendre la consonne de la note blanche à gauche et la voyelle de la droite, ou prendre la consonne de la droite et la voyelle de la gauche. Si nécessaire, les deux noms peuvent être utilisés dans un contexte spécifique pour remplacer le dièse et le bémol.
Ma théorie ne supprime donc pas cette distinction. Elle permet aussi de trouver la fonction de 5 notes noires par leur nom double. Ma théorie ne fait que masquer cette fonction spéciale qu'ont les noires pour certains instruments.
Je connais à peine 2 instruments de musique, la guitare et le piano. Je ne peux suivre le débat sur d'autres instruments. Mais la théorie des demi-gammes d'intervalle 7 se rapporte à la musique en général, et à tous les instruments.
J'ai créé des règles à calculs pour accords pour la guitare. Donc je ne nie pas l'importance des accords pour la guitare ou le piano. C'est lorsque j'aurai maîtrisé les 12 gammes et appris à jouer correctement toute mélodie par oreille que je me permettrai d'ajouter les accords. Pas de gâteau avant d'avoir terminé son assiette.
Je n'avais pas le temps de maîtriser cet édifice monumental énorme qu'est la musique. J'ai donc consacré les quelques heures par mois d'étude que j'avais sur les exercices exploratoires les plus pointus que je pouvais imaginer, l'étude de toutes les suites d'intervalle de 1 à 15 demi-tons. Il me reste à mettre ces exercices en vidéo pour le web. C'est grâce à eux que j'ai développé la capacité de distinguer les patrons sur le clavier ou dans la notation. Et que j'ai pu remarquer les détails qui ont mené à la découverte de la structure cachée des gammes.
Je n'ai aucune difficulté à imaginer des exercices pertinents.
Un changement de mode? Pourquoi? Non satisfaisant comme explication. Je ne peux faire mieux avant d'avoir étudié en détail des exemples de changement de 'registre'. Mais la théorie des demi-gammes démontre clairement que chaque gamme est jointe à deux autres gammes dont elle ne diffère que par un demi-ton, par l'entremise des liens qu'ont chacune des deux demi-gammes qui la composent avec une autre gamme. Elle offre donc un mécanisme qui permet de passer d'une gamme à une autre, et je veux étudier le rapport entre ce mécanisme et les changements de registre que l'on trouve dans certaines mélodies.
Non, je n'ai pas l'impression d'avoir réinventé la roue. Je crois avoir révélé une structure non reconnue, dont on ne réalise pas encore toute l'ampleur et le développement possible.
En conclusion, il faut faire l'exercice du cycle des demi-gammes ou des gammes pour apprécier la portée véritable de la théorie des demi-gammes, et comprendre que c'est son utilité et sa puissance finalement qui consacrent l'existence de cette structure.
Montrez-moi un seul exercice dans toute la musique qui en offre autant, qui est aussi généreux, que le cycle naturel des demi-gammes ou le cycle naturel des gammes.
Ce matin je rajoute ceci:
1) J'ai appris énormément des commentaires reçus jusqu'à maintenant et remercie sincèrement tous ceux et celles qui ont pris la peine de m'éduquer.
2) Le noeud du problème dans la musique est le fait que les notes blanches ont une identité propre, portent un nom unique, et les noires une identité variable, portent une identité double sans nom unique.
Pourquoi, alors que toute mélodie peut se jouer dans toute gamme, et que les notes sont interchangeables en principe, y a-t-il double nomenclature et discrimination dans la musique? Pourquoi les noires n'ont-elles pas un nom unique? Pourquoi les blanches ne portent-elle pas une identité double? Faut-il avoir 1, 2 ou même 3 noms pour identifier les notes correctement dans les différents contextes?
Le fait qu'il y ait discrimination dans le traitement des blanches et des noires est une preuve que la théorie musicale est incomplète.
J'ai bien hâte d'entendre la justification offerte pour défendre un tel régime discriminatoire.
3) Ma contribution consiste en la redécouverte de la structure cyclique des demi-gammes, qui remonterait au Moyen-Âge et même aux grecs antiques, tout ceci à vérifier.
Si ce n'était qu'une astuce pour apprendre toutes les gammes rapidement déjà ce serait très bien, et mériterait de se faire intégrer dans tous les cours de musique pour enfants (gratuitement).
Mais j'ai l'impression d'avoir découvert la structure même de la musique, un peu comme retirer murs et fenêtres révèle la structure interne d'un bâtiment.
Seule l'étude permettra de donner réponse à ces questionnements. |
| | | Horatio Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4135 Age : 30 Localisation : Très loin de la plage ! Date d'inscription : 04/07/2011
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 18:42 | |
| Je ne m'y connais pas autant que ceux qui ont déjà intervenu, mais lorsque tu dis cela, j'y vois un petit problème : - Citation :
- Pourquoi, alors que toute mélodie peut se jouer dans toute gamme, et que les notes sont interchangeables en principe, y a-t-il double nomenclature et discrimination dans la musique? Pourquoi les noires n'ont-elles pas un nom unique? Pourquoi les blanches ne portent-elle pas une identité double? Faut-il avoir 1, 2 ou même 3 noms pour identifier les notes correctement dans les différents contextes?
Si l'on donnait un nom différent à chaque note, il y aurait quelques problèmes pour établir une gamme. Avec le système actuel, il "suffit" (avec d'énormes guillemets) d'assimiler le cycle des quintes (ou autres astuces dont parlait David) et l'ordre des dièse/bémol (qui est le même dans l'absolu) pour écrire ou reconnaître une gamme : on se base sur le "déplacement" de certaines notes de la gamme de base et sur la tonique. Le problème et qu'en renommant toutes les notes, il va devenir plus difficile d'utiliser le principe de gamme : va analyser une tonalité sans plus rien à la clé ! Si ton système facilite l'écriture des gammes, il n'en simplifie pas (à mes yeux) l'analyse. Bon, je réalise que David et Jérôme ont déjà dit ce que je viens d'écrire . Mais je pose quand même la question . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 19:05 | |
| Dans tout ce qui a été dit il y a quand même un problème fondamental déjà évoqué par DLM que je me permets de reprendre à mon compte.
fluo2005, comment fais-tu la différence entre le dièse et le bémol dans ton « système » ? Par exemple, le sol dièse et le la bémol sont deux notes différentes, qui sont jouées par la même touche sur le piano grâce à un petit artifice qui s'appelle le tempérament égal, qui suppose l'égalité entre demi-ton chromatique (la différence entre une note naturelle et la même note altérée) et demi-ton diatonique (la seconde mineure), mais ces deux notes sont bel et bien différentes dès qu'on sort du clavier du piano et on ne peut pas considérer qu'il s'agit théoriquement de la « même » note...
Le problème c'est que ton système n'est qu'un moyen mnémotechnique pour apprendre à se repérer sur un clavier de piano, mais pas du tout une théorie musicale dans ce que cela suppose de détaillé et d'englobant. |
| | | jerome Fugueur intempéré
Nombre de messages : 8896 Date d'inscription : 10/03/2008
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 19:31 | |
| La Nouvelle Théorie des Demi-Gammes ne masque pas la distinction entre noires et blanches mais masque quand même celle entre bémol et dièse, si je comprends tout. Du coup je maintiens ma question |
| | | jerome Fugueur intempéré
Nombre de messages : 8896 Date d'inscription : 10/03/2008
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 19:35 | |
| Ça masque l'emplacement différent des noires sur certains instruments. Puisque les notes altérées sont dites en une syllabe comme les autres, on ne perçoit plus bien le fait que leur positionnement est un peu à l'écart sur un clavier de piano (ou les doigtés en général plus complexes aux bois). Mais on s'en fiche un peu, de ça. Puisqu'il envisage la possibilité d'appeler ré# ri et mi bémol mé, cette distinction-là, beaucoup plus importante, subsiste bel et bien. (et puis ça ouvre plus de possibilité de blagues par solmisation) Wiki : - Spoiler:
Daniel Hitzler (Stuttgart 1628) propose des syllabes qui reposent sur les lettres de l'alphabet, avec comme particularité des rôles bien définis pour les voyelles : chacun des degrés possède une version basse, en "e", et une version aiguë, en "i". Ce, par exemple, qui signifie do bécarre, se transforme en Ci pour former do dièse; mi se transforme en me pour signifier mi bémol. La gamme chromatique se chante donc ce ci de di/me mi fe fi ge gi le be bi ce. En effet, les demi-tons choisis sont ceux le plus souvent utilisés (F dièse et non G bémol, C dièse et non D bémol par exemple). Les voyelles "e" et "i" sont à l'origine des suffixes "es" et "is" utilisés en allemand moderne: Cis pour do dièse, Es pour mi bémol, etc. do re mi fa sol la ni do[modifier]
Otto Gibelius en 1659 propose le même genre de gamme mais en se basant sur les syllabes de l'hymne à Saint Jean, et où la gamme chromatique se chante : do di re ri/ma mi fa fi sol si/lo la na ni do. Da me ni po tu la be[modifier]
Dans le même esprit que Daniel Hitzler, C.H. Graun propose en 1750 la daménisation. Les syllabes as et es permettent l'abaissement ou élévation d'un demi-ton.
Moi c'est ce côté sonore qui me semble intéressant, sinon l'histoire des tétracordes je reste dubitatif.
Dernière édition par jerome le Jeu 29 Déc 2011 - 19:47, édité 1 fois |
| | | warm Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 29/10/2011
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 19:41 | |
| Moi ça me fait un peu penser à ça: - Spoiler:
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 19:51 | |
| - jerome a écrit:
- Ça masque l'emplacement différent des noires sur certains instruments. Puisque les notes altérées sont dites en une syllabe comme les autres, on ne perçoit plus bien le fait que leur positionnement est un peu à l'écart sur un clavier de piano (ou les doigtés en général plus complexes aux bois). Mais on s'en fiche un peu, de ça.
Puisqu'il envisage la possibilité d'appeler ré# ri et mi bémol mé, cette distinction-là, beaucoup plus importante, subsiste bel et bien. (et puis ça ouvre plus de possibilité de blagues par solmisation)
Wiki :
- Spoiler:
Daniel Hitzler (Stuttgart 1628) propose des syllabes qui reposent sur les lettres de l'alphabet, avec comme particularité des rôles bien définis pour les voyelles : chacun des degrés possède une version basse, en "e", et une version aiguë, en "i". Ce, par exemple, qui signifie do bécarre, se transforme en Ci pour former do dièse; mi se transforme en me pour signifier mi bémol. La gamme chromatique se chante donc ce ci de di/me mi fe fi ge gi le be bi ce. En effet, les demi-tons choisis sont ceux le plus souvent utilisés (F dièse et non G bémol, C dièse et non D bémol par exemple). Les voyelles "e" et "i" sont à l'origine des suffixes "es" et "is" utilisés en allemand moderne: Cis pour do dièse, Es pour mi bémol, etc. do re mi fa sol la ni do[modifier]
Otto Gibelius en 1659 propose le même genre de gamme mais en se basant sur les syllabes de l'hymne à Saint Jean, et où la gamme chromatique se chante : do di re ri/ma mi fa fi sol si/lo la na ni do. Da me ni po tu la be[modifier]
Dans le même esprit que Daniel Hitzler, C.H. Graun propose en 1750 la daménisation. Les syllabes as et es permettent l'abaissement ou élévation d'un demi-ton.
Moi c'est ce côté sonore qui me semble intéressant, sinon l'histoire des tétracordes je reste dubitatif. Ah ok je n'avais pas capté la distinction ri/mé... Mais alors ça change quoi au final la NTDG ? |
| | | jerome Fugueur intempéré
Nombre de messages : 8896 Date d'inscription : 10/03/2008
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 29 Déc 2011 - 20:04 | |
| C'est pas très clair pour moi non plus. Le souci c'est que considérer qu'on a découvert un truc encore insoupçonné, avant d'avoir étudié la méthode traditionnelle, c'est un peu très périlleux intellectuellement.
Bon, sinon, pour la route, je vois deux problèmes : - les doubles altérations. - sol# et solb ont le même nom : "sa" (ça demande une adaptation du système) |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97923 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Ven 30 Déc 2011 - 3:45 | |
| Je partage tout à fait ce qui t'a été dit précédemment. Puisque tu poses un certain nombre de questions et d'affirmations, je vais tout de même faire un sans doute dernier tour de piste en te répondant précisément. Pardon si je vais un peu plus en percussion, ce n'est évidemment pas contre toi, mais tu affirmes des choses qui ne sont pas exactes, et que tu pourrais vérifier très facilement en lisant les dix premières pages de n'importe quel d'harmonie pris au hasard... Tu nous demandes notre avis, autant te répondre honnêtement. Et plus nous avançons dans la discussion, plus ce qui me semblait une bizarrerie sympathique me paraît à présent aller vers une impasse (voire des explications fausses). - fluo2005 a écrit:
- Un changement de mode? Pourquoi? Non satisfaisant comme explication.
Non, pas dans ce sens-là ! Je disais "mode" dans le sens de "gamme", si tu veux. (Parce que "gamme" peut être ambigu, on aurait pu croire que je parlais de tonalités plutôt que de modes). - Citation :
- Non, je n'ai pas l'impression d'avoir réinventé la roue. Je crois avoir révélé une structure non reconnue, dont on ne réalise pas encore toute l'ampleur et le développement possible.
J'espère ne pas te vexer si je te dis que vu du côté de ceux qui ont déjà regardé ces questions, même très modestement, ta déclaration paraît un tout petit peu présomptueuse. - Citation :
- Et le clavier du piano, l'instrument de musique le plus complexe qui soit, la reflète bien.
Ce n'est pas vrai du tout, puisque : => le piano n'a qu'un seul tempérament possible, on ne peut jouer que douze notes différentes, donc pas de micro-intervalles ni de tempéraments inégaux ; => de façon encore plus évidente, l'orgue a plus de claviers et de tuyaux (et il n'est pas forcément au tempérament égal lui non plus !). - Citation :
- Je ne peux commenter sur les intervalles classiques avant de les avoir étudiés - mais les intervalles dans le système que j'envisage sont des multiples du demi-ton exclusivement.
C'est exactement ce qui t'a été dit : si tu avais commencé par lire simplement la théorie de la musique, tu n'aurais pas eu besoin de fabriquer tout ce système, puisque le système traditionnel incorpore complètement les demi-tons. Et en plus il y ajoute la notion de degré, capitale également : avec la même désignation (sixte mineure, par exemple) non seulement on a la distance en demi-ton, mais en plus le "numéro" de la note dans la gamme. - Citation :
- Une telle négation est une entrave au développement symétrique de la musique.
Ce développement symétrique, c'est toi qui le décrètes après observation, mais tu n'as pas envisagé le fait que les compositeurs n'aient pas eu ton avis ? - Citation :
- Mais la théorie des demi-gammes d'intervalle 7 se rapporte à la musique en général, et à tous les instruments.
Justement non, puisque tu n'intègres pas les tempéraments inégaux. Les clavecins et tous les instruments baroques seraient ainsi inutilisables avec ton système. Evidemment, c'est compliqué à t'expliquer, puisque tu n'as pas travaillé cet aspect... - Citation :
- Montrez-moi un seul exercice dans toute la musique qui en offre autant, qui est aussi généreux, que le cycle naturel des demi-gammes ou le cycle naturel des gammes.
Ben, n'importe lequel de l'enseignement traditionnel, puisque c'est exactement la même chose, mais que tu ne t'en aperçois pas, puisque tu le découvres par toi-même... - Citation :
- Pourquoi, alors que toute mélodie peut se jouer dans toute gamme, et que les notes sont interchangeables en principe, y a-t-il double nomenclature et discrimination dans la musique? Pourquoi les noires n'ont-elles pas un nom unique? Pourquoi les blanches ne portent-elle pas une identité double? Faut-il avoir 1, 2 ou même 3 noms pour identifier les notes correctement dans les différents contextes?
Ces notes ne sont justement PAS interchangeables. Un sol dièse (sauf sur un piano et sauf si on joue au tempérament égal) est plus haut qu'un la bémol de deux commas. En soi, ça ne change pas énormément, mais si tu joues dans un même accord un dièse et un bémol, tu vas sentir la profondeur de ta compromission envers la musique. Même chose, techniquement, les altérations sont indispensables pour construire ou décrire les morceaux. - Citation :
- Le fait qu'il y ait discrimination dans le traitement des blanches et des noires est une preuve que la théorie musicale est incomplète.
Oui, tout à fait, il manque quelque chose de capital à la tienne ! - Citation :
- J'ai bien hâte d'entendre la justification offerte pour défendre un tel régime discriminatoire.
Je les ai mentionnés ci-dessus : un bémol et un dièse ne se placent pas à équidistance des deux "blanches" correspondantes ; par ailleurs, ces noms permettent de rattacher les notes à un degré (un emplacement dans la gamme), ce qui est essentiel pour construire (ou expliquer) une mélodie et une harmonie. Evidemment, on n'en a pas besoin pour chanter la gamme chromatique, mais dès qu'on veut parler de musique complète, avec des accords et des mélodies, oui, on en a besoin. Ca me paraît une assez bonne raison, moi. Si tu avais un tout petit peu regardé la théorie musicale, tu n'aurais pas besoin de te poser ces questions, et tu pourrais consacrer ton énergie aux vraies carences de la théorie, qu'on doit pouvoir effectivement optimiser. - Citation :
- Si ce n'était qu'une astuce pour apprendre toutes les gammes rapidement déjà ce serait très bien, et mériterait de se faire intégrer dans tous les cours de musique pour enfants (gratuitement).
Ca sert à quoi de faire travailler une théorie autonome du reste de la théorie musicale, pour expliquer la même chose de façon très similaire, mais en laissant de côté le problème de l'identification des tonalités et des degrés ? - Citation :
- Mais j'ai l'impression d'avoir découvert la structure même de la musique, un peu comme retirer murs et fenêtres révèle la structure interne d'un bâtiment.
C'est un peu optimiste, ça, la musique n'ayant que peu à voir avec la gamme brute, il y a beaucoup de chemin à parcourir entre les deux... Et puis LA musique, elle n'est pas une, il y a des tas de gammes qui n'ont pas sept notes et ne bénéficient pas de ce régime symétrique (pas si symétrique que cela au passage, puisqu'il y a sept notes et non huit...). - Citation :
- Seule l'étude permettra de donner réponse à ces questionnements.
C'est par là qu'il aurait fallu commencer, précisément. Bon courage en tout cas. Ne jette pas au panier tes exercices, ils ne sont pas inintéressants, mais si je puis oser un conseil : à présent que tu as vu par toi-même comment se présentait le début de la théorie, ouvre un bouquin, regarde un peu, et adapte ensuite à tes propres besoins. Ca te fera gagner du temps et t'évitera de t'enferrer dans des impasses. |
| | | fluo2005 Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/12/2011
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Mar 3 Jan 2012 - 21:40 | |
| Merci à David et aux autres qui ont pris la peine de me répondre. Je vais imprimer un pdf de cette page afin de conserver vos remarques et conseils, ils vont m'aider dans mes études de la théorie musicale.
Car je vais maintenant étudier la théorie classique, tout en continuant à développer la théorie de la demi-gamme, afin de comparer les mérites de chacune.
#1 - sur les dièses et bémols:
La musique pour moi c'est le choix d'une marche ou d'un pas entre la note actuelle et la note à venir. Ce que j'appelle spontanément 'un intervalle', exprimé en (demi-)tons.
La musique se base sur 12 sons distincts, élémentaires, se répétant un octave plus haut ou plus bas. Une gamme est un ensemble de 8 notes, mais de 7 sons distincts, choisi parmi les 12 sons de base selon un ordre préétabli. Lorsqu'on a découvert l'existence de 5 sons élémentaires supplémentaires, on les a ajoutés au clavier par l'entremise des touches noires. Au lieu de leur donner un nom propre, une syllabe comme pour Do Ré Mi Fa Sol La Si, les 7 touches blanches, on a choisi de leur donner un nom relatif, basé sur les 7 noms existants. Pour des raisons historiques p.e. très compréhensibles pour l'époque.
Utiliser 7 noms pour décrire 12 objets d'égale valeur ne peut en aucun cas rendre justice à un univers fondé sur 12 objets élémentaires. Voici 2 raisons que peut percevoir ce néophyte.
1) D'abord, le choix de 7 noms nous empêche de chanter une oeuvre qui utilise plus que 7 sons sans utiliser un nom pour exprimer 2 sons différents. Et nous force à chanter une mélodie de 7 sons dans une gamme autre que Do majeur, i.e. qui contient une ou plusieurs noires, en utilisant les 7 noms des notes blanches, mais sur un ton qui n'est pas juste. On chante Do Ré Mi Fa Sol La Si Do, mais notre Do n'est pas un Do, c'est un Sol disons, il est plus haut ou plus bas que le Do prédéfini. Donc, la théorie actuelle empêche de chanter le nom de toutes les notes, ou de chanter juste avec seulement 7 noms de note, sauf pour la gamme de Do majeur.
Chanter est la source même de la musique. C'est la physique qui détermine qu'il y a 12 sons de base. C'est la physiologie humaine qui fait que la chanson s'exprime naturellement en gammes de 8 sons, 7 sons de base plus le 1er en tant que 8e. Une théorie musicale 'améliorée' mais qui ne permet pas de chanter toutes les notes, ou de chanter juste, est une théorie incomplète.
2) Ensuite, lorsqu'on écrit la musique, on est obligé non seulement de calculer la distance vers la prochaine note, mais aussi la distance de cette note vers la blanche la plus proche qui doit la décrire, car la noire n'a pas de nom propre. Lorsque qu'on part d'une blanche pour aller à une autre blanche, il n'y a pas de calcul supplémentaire, ou plutôt, le calcul est déjà intégré au nom qui occupe un seul (et non pas 2 ou plusieurs) endroit ou (demi-)ton sur l'échelle des 12 sons. Lorsqu'on part d'une blanche vers une noire, il faut faire un calcul supplémentaire. Aller d'une noire à une autre noire comporte 2 conversions ou calculs supplémentaires.
Voilà pourquoi les étudiants en musique que j'ai connus n'étaient à l'aise que dans la gamme de Do majeur, et les gammes faciles à une noire ou deux. Voilà pourquoi les gammes 'complexes', à nombreuses noires, sont si difficiles à apprendre ou à jouer pour un non-professionnel. Ajouter de la complexité non-nécessaire à un système déjà hyper-complexe, à 12 dimensions au moins, mène à l'atrophie.
La théorie musicale est incomplète car les 12 gammes n'ont pas la même facilité d'exécution. Plus une gamme a de noires, plus son exécution est difficile. Alors qu'en principe, les notes, comme les gammes, sont interchangeables, et ont la même valeur intrinsèque. Leur exécution devrait être également facile.
#2 - sur les noms données aux 5 noires:
J'ai laissé les blanches nommer les noires. Il y avait 2 choix. Prendre la consonne de la blanche de gauche, et la voyelle de la blanche de droite, ou l'inverse. Ce qui donne ceci: De Ri Fo Sa Li, ou Ro Me SA Lo SA. J'ai changé le Si en Ti, qui est déjà utilisé pour nommer la 7e blanche, afin d'éviter la répétition de la syllabe 'Sa' dans le second choix: Ro Me Sa Lo Ta. Je n'aimais pas la syllabe 'Ro', 'rot', et la paire 'Sa Lo', 'salaud'. J'ai donc choisi De Ri Fo Sa Li.
Ce choix de nom est temporaire, uniquement pour fins de démonstration. Si jamais je réussissais à démontrer que le choix de 12 noms, un pour chaque note, est supérieur au système actuel, ce qui n'est pas le cas actuellement et pour un avenir prévisible, il y aura lieu d'ajouter à nos 7 syllabes actuelles, bien aimées de tous, 5 autres syllabes. Il faudrait alors tenir un concours public où tous et toutes, enfants comme adultes, pourront participer. Mon rôle n'est pas de choisir les 5 noms, mais de démontrer leur nécessité.
#3 - sur mon expérience, mon attitude:
Plusieurs personnes ont commenté qu'elles n'aimaient pas mon attitude, et que, vu mon peu d'expérience en musique, à la fois au niveau technique et théorique, on ne se sentait surtout pas obligé de partager mon optimisme envers la théorie de la demi-gamme. Un peu d'histoire personnelle.
D'abord il y avait un piano fonctionnel dans la maison de mon enfance, mais les enfants n'avaient pas le droit d'y toucher. J'ai appris à jouer tous les accords sur la guitare début vingtaine lors d'une longue convalescence, pour un total de 100 heures de travail environ. Ce qui m'a permis de créer des règles à accords pour guitare, en carton, que j'ai toujours. J'ai feuilleté plusieurs textes sur la théorie musicale, mais 2 aspects me rebutaient. Les dièses et bémols, et les noms qu'on donne aux différentes positions des blanches dans une gamme (dominante, etc) pour former les accords. J'ai cessé la guitare lors de mes études ultérieures. Mais la raison est que ma main gauche était jalouse de ma main droite, et voulait jouer un rôle d'égale importance, ce qui est le cas sur le clavier d'un piano.
Ce n'est qu'avec mon premier véritable pc que j'ai acheté un clavier MIDI à 4 octaves en 1997. Objectif? Apprendre à jouer toute mélodie par oreille, avec chaque main, tout en développant la dextérité. Méthode? Les suites d'intervalle 1 à 15. Intervalle 1: toutes les notes. Intervalle 2: do re mi fo sa li... de ri fa so la ti... Intervalle 3... jusqu'à l'intervalle 15. J'espérais qu'en jouant uniquement des suites d'intervalles, et non des mélodies, ou autres exercices, j'allais développer mon oreille. J'ai découvert que chaque suite avait un patron distinctif sur le clavier. Un second objectif s'est rajouté, reconnaître les patrons des intervalles visuellement, et non pas en calculant la nouvelle position. Le repaire visuel est beaucoup plus rapide que le calcul mental d'une position.
Ces exercices qui ne duraient jamais plus d'une heure, étaient tellement difficiles qu'il me fallait en moyenne 6 semaines de repos, de digestion mentale, afin de retrouver l'envie de jouer au piano. Pour une heure de travail, il me fallait 6 semaines de repos. Ce qui fait 10 heures de travail par année environ. J'ai conservé ce rythme très lent jusqu'en début 2011. La reconnaissance des patrons des intervalles sur le clavier s'était tellement développée que j'ai commencé à percevoir l'existence de la demi-gamme, qui se présentait furtivement d'une direction donnée, pour rapidement disparaître de ma perception. Je la percevais dans plusieurs contextes. J'ai pu enfin la saisir et l'immobiliser. La suite des demi-gammes était née. Elle expliquait la composition des gammes. Elle expliquait la formation des modes. Elle exigeait un nom propre pour les touches noires. J'ai donné les 5 noms ci-haut. Il y a au plus 150 heures de travail dans cette découverte.
Aussitôt que j'ai compris cette structure, jouer du piano, ou apprendre la musique, est devenu une activité normale. Je n'étais plus complètement exténué à la fin d'un exercice comme auparavant. Fatigué, oui, mais non pas exténué. J'ai découvert que je pouvais passer jusqu'à deux heures devant le clavier. L'envie d'apprendre le difficile arrive plus rapidement, aux deux semaines environ. La musique est devenue presque facile. C'est pourquoi j'écris que c'est comme si j'avais découvert le fondement de la musique. C'est un signe, mais non pas une preuve, que le concept de demi-gamme est valide.
#4 - prochaine étape, les accords
Il faut maintenant étudier les accords pour le piano. J'ai déjà créé des règles à accords pour la guitare. La théorie des demi-gammes ne contredit pas ce travail préliminaire. Je n'entrevois pas de problèmes en principe. La théorie classique se fonde sur le rapport entre les blanches, les 'tons' qui ont un intervalle variable. De 2 (demi-)tons entre Do et RE à un (demi-)ton entre Fa et Sol. C'est la façon de décrire ce rapport qui doit changer. Il faut, à mon avis, que l'unité de base pour expliquer les accords soit le (demi-)ton, et non pas le 'ton variable'. Il y a de la complexité non nécessaire à éliminer ici aussi.
#5 - fin
Vous savez, le fait que 'Fa dièse' n'est pas tout à fait le même son que 'Sol bémol' pour certains instruments n'empêche aucunement d'ajouter une marque au 'Fo' pour tenir compte de circonstances particulières.
D'abord la musique avait 7 sons. Puis 12 sons. Enfin, il y a la musique atonale. Pour développer cette dernière, il faut développer correctement la seconde, ce qui n'est pas le cas présentement.
Quand à la complexité du piano, je réfère à la disposition des notes sur un clavier. Seul le clavier a une disposition à 'moitié renversée'. Les 12 touches d'une octave pourraient se disposer ainsi: 'b n b n b n b n b n b n'. Mais 7 de ces touches sont inversées, ainsi: 'b n b n b' et 'b n b n b n b'. Au lieu d'avoir 6 blanches et 6 noires décrire une suite de demi-tons, il y a 2 blocs de 5 et 7 touches, 3b + 2n, 4b +3n, comprenant en tout 7 blanches et 5 noires. La suite des notes d'intervalle 2 nous l'indique clairement: b b b n n n... n n b b b b... (qui comprend 2 suites parallèles de 6 notes).
Le clavier du piano tire son origine directement de l'octave d'origine, A B C D E F G A, et du fait que nos ancêtres ignoraient les notes noires. Mais leur construction du clavier noir-blanc a créé un instrument qui permet de reconnaître visuellement les accords les plus complexes d'un seul coup d'oeil. C'est tout un accomplissement, dont il faut leur être reconnaissant.
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| | | FDRT Néophyte
Nombre de messages : 19 Age : 54 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 18/12/2011
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Jeu 5 Jan 2012 - 17:19 | |
| Bonjour à tous, A la lecture de ce topic, effectivement, le ton employé par fluo dans ses premiers messages semble un tantinet "arrogant"... un "défaut" typiquement français ! On ne se refait pas. Au delà de cette maladresse de forme, sur le fond, tout cela est trés intéressant. Cette discussion a le mérite d'éclaircir un peu la théorie qui pour moi, à l'instar de fluo, me semble pas clair du tout. Cela dit, j'ai lu un peu le livre de Daniel Ichbiach, prénommé simplement "Le Solfège", est chapitre 8 - section 5, il explique la lecture des notes altérées où il nomme les dièses et les bémol un peu comme fluo. Mais il va encore plus loin en distinguant le dièse et le bémol. Par exemple, un sol dièse devient sul tandis que le la bémol se transforme en lou ! Enfin, tout ce que tente de découvrir ou d'expliquer fluo me semble assez bien présenté dans ce livre. Il passe assez vite sur la notion d'accordage tempéré (et ne parle pas donc pas des comas) car ce livre est trés orienté "clavier". Toutefois, à cette exception près, tout y est ! Et, j'ai enfin compris la différence entre une gamme majeure et une gamme mineure ! Enfin, je crois ! Bref, il me semble donc que fluo n'a rien découvert dans "sa" théorie des demi-gammes et ses règles de nommage de la gamme chromatique. Tout cela est plus ou moins expliqué dans le livre de Daniel Ichbiach. A moins d'avoir loupé quelque chose ? Il ne me reste donc plus qu'à travailler tout cela ! PS: Sans vouloir faire de la pub, ce livre est vraiment pas mal et pas cher en plus (3€, aux éditions Librio) ! Cela ne vaut pas le coup de s'en priver. |
| | | fluo2005 Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/12/2011
| Sujet: voici l'HEPTADE, l'unité d'organisation des 12 sons de base Ven 6 Jan 2012 - 20:44 | |
| "fluo n'a rien découvert dans "sa" théorie des demi-gammes et ses règles de nommage de la gamme chromatique"
Même si les demi-gammes existent en tant que concept depuis deux mille ans, et qu'on tente de donner un nom propre aux notes noires depuis leurs découvertes il y a mille ans, il reste que c'est quand même une 'grande découverte' que j'ai faite. Parce que la gamme antique ne tenait pas compte de l'existence des noires. Do majeur est une double tétracorde à deux tons. Leur demi-gamme est une tétracorde de 4 notes blanches.
Ma demi-gamme est une heptade, un groupe de 7 demi-tons. Le demi-ton est l'unité de base, et non le 'ton variable' qui sépare les blanches dans la gamme. Mon heptade fait partie d'un cycle répétitif composé de 12 unités de 4 notes chacune. Je l'appelle un cycle naturel parce que la première note de chaque unité reproduit la suite des notes d'intervalle 7, de 7 demi-tons, do so re la mi ti fo de sa ri li fa. Ce que j'appelle i7 est la suite d'intervalles la plus importante à mon avis.
La demi-gamme, dans mon système, devient l'unité d'organisation de base pour les 12 sons musicaux. L'heptade est à la base même de notre musique. Elle créé les gammes, qui ne sont que 2 heptades de suite. L'heptade créé les accords, la division par 2 donnant la distinction majeur/mineur. (Il y a aussi la 'quintade' qui l'accompagne, qui joue un rôle important). Le choix de 4 notes quelconque des 7 disponibles dans l'heptade détermine les différents modes. C'est un concept très puissant.
Les gammes ne sont plus indépendantes, elle sont reliées entre elles dans un ordre préétabli. Elles se fondent les unes dans les autres. Elles font partie d'un continuum. L'heptade modifie la nature même de la gamme.
Il fallait donner un nom propre aux notes noires pour raisons didactiques. D'abord un nom temporaire, inspiré des deux notes blanches qui entourent chaque note noire. Laisser les blanches nommer les noires. (Si jamais la théorie était validée et retenue, alors tenir un concours public pour donner le nom le plus beau aux 5 notes noires.)
Je ne voulais pas toucher à la théorie, ou faire des découvertes. Je voulais jouer par oreille uniquement. J'ai choisi comme outil de travail de répéter les suites de notes d'intervalles de 1 à 12 demi-tons. De la main gauche ou de la main droite, à partir de chacun des cinq doigts à tour de rôle, à partir de l'un ou l'autre des 12 sons de base de l'octave, en montant ou en descendant. Ce qui fait 1 x 2 x 5 x 12 x 2 = 240 différentes façons de débuter un exercice d'une main. Pour mon oreille, mon doigté. Un travail exigeant.
Mais chaque suite a son propre patron par rapport aux notes blanches et noires du clavier, qu'on doit découvrir si on veut compléter la suite sans fautes. Et c'est l'étude détaillée de ces patrons qui a révélé l'existence de l'heptade en tant que structure d'organisation des 12 sons de base. Cette méthode de travail originale a accouché d'un trésor.
Donc ma découverte est avant tout scientifique. C'est une découverte en physique des sons musicaux. Elle est le fruit d'un travail bien conçu et exécuté.
Je me suis aussitôt dit qu'il n'était pas possible qu'on n'ait pas déjà découvert tout cela par le passé. J'ai travaillé au plus 150 heures pour découvrir la structure interne des sons de la musique. Pourtant nul n'en parle. Ce qui voulait dire qu'on l'avait déjà rejetée et enterrée.
Mon travail n'a plagié personne. C'est une découverte autonome d'autant plus surprenante qu'elle n'était ni anticipée, ni souhaitée. Et qu'elle me forçait à étudier dans le domaine théorique que je voulais éviter plus que tout autre, la musique. Elle a de nombreuses applications pratiques. Il me reste à la développer. Ce que j'ai l'intention de faire. Seul s'il le faut.
Alors, mesdames et messieurs, je vous présente l'HEPTADE, l'unité d'organisation de base des 12 sons musicaux. J'espère offrir à vos enfants une méthode ultra-rapide et précise pour apprendre les fondements de la musique. Ce qui devrait grandement les motiver à maîtriser leur instrument.
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| | | fluo2005 Néophyte
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/12/2011
| Sujet: la composition des gammes de 14 demi-tons Ven 6 Jan 2012 - 20:48 | |
| Gamme de Do majeur: do re mi fa so la ti do, distribution 0 2 2 1 2 2 2 1 Voici Do majeur divisée en 2 segments naturels, 1 + 2: do re mi fa + so la ti do, distribution 0 2 2 1 + 0 2 2 1 Voici la suite des 12 segments naturels qui se suivent et forment un cycle, ou boucle fermée: ... + 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 + 8 + 9 + 10 + 11 + 12 + 13/1... (il s'agit d'ajouter une blanche à la dernière note du second segment pour obtenir la première note du segment montant suivant, et de suivre la distribution 0 2 2 1 pour obtenir les 4 notes du troisième segment - on répète pour obtenir les 9 autres segments - on constate que le 13e segment est identique au premier segment 'do re mi fa') (pour obtenir la première note du segment descendant, on prend la dernière note du second segment, et on ajoute les 3 autres notes selon la distribution 0 2 2 1 - il est plus facile de descendre que de monter en musique) (De Ri Fo Sa Li sont utilisées ici pour le nom des notes noires, et Sol -> So, Si -> Ti, pour fins didactiques seulement - tenons un concours public s'il faut trouver un nom propre permanent pour les noires) ... + do re mi fa + so la ti do + re mi Fo so + la ti De re + mi Fo Sa la + ti De Ri mi + Fo Sa Li ti + De Ri fa Fo + Sa Li do De + Ri fa so Sa + Li do re Ri + fa so la Li + do re mi fa... Voici la première suite des 6 gammes majeures, chacune composée de 2 segments, qui se suivent en boucle fermée: les gammes 1, 3, 5, 7, 9, et 11 ... + (1 + 2) + (3 + 4) + (5 + 6) + (7 + + (9 +10) + (11 + 12) + (1 + 2)... ou les gammes do re mi Fo Sa Li... ... + (do re mi fa + so la ti do) + (re mi Fo so + la ti De re) + (mi Fo Sa la + ti De Ri mi) + (Fo Sa Li ti + De Ri fa Fo) + (Sa Li do De + Ri fa so Sa) + (Li do re Ri + fa so la Li) + do re mi fa... Voici la seconde suite des 6 gammes majeures, chacune composée de 2 segments, qui se suivent en boucle fermée: les gammes 2, 4, 6, 8, 10 et 12: ...1) + (2 + 3) + (4 + 5) + (6 + 7) + (8 + 9) + (10 + 11) + (12 + 1) + (2 + 3)... ou les gammes so la ti De Ri fa... ... + do re mi fa + (so la ti do + re mi Fo so) + (la ti De re + mi Fo Sa la) + (ti De Ri mi + Fo Sa Li ti) + (De Ri fa Fo + Sa Li do De) + (Ri fa so Sa + Li do re Ri) + (fa so la Li + do re mi fa) + ... Maintenant jouons 6 gammes de suite, disons les gammes so la ti De Ri fa, mais toute suite de 6 gammes ferait l'affaire. On constate qu'on a couvert 7 octaves de 12 demi-tons, ou 84 demi-tons, avant répétition de la première gamme. Divisons 84 demi-tons par 6 gammes pour obtenir 14 demi-tons par gamme. Donc chaque gamme couvre un territoire de 14 demi-tons, soit les 12 demi-tons d'une première octave, et les 2 premiers demi-tons de l'octave suivante. Mais dans une gamme, on ne joue que 7 notes de la première octave, et une note de la seconde octave suivante répétant la première note, pour 8 notes en tout. Chaque segment couvre alors 7 demi-tons. Les noms 'demi-gamme', 'segment', et 'heptade' sont utilisables, et interchangeables, pour décrire l'unité de base pour organiser les 12 sons de la musique. |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91597 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Ven 6 Jan 2012 - 20:55 | |
| - fluo2005 a écrit:
- Alors, mesdames et messieurs, je vous présente l'HEPTADE, l'unité d'organisation de base des 12 sons musicaux. J'espère offrir à vos enfants une méthode ultra-rapide et précise pour apprendre les fondements de la musique. Ce qui devrait grandement les motiver à maîtriser leur instrument.
Et j'imagine que tu te proposes de transcrire toutes les partitions existantes dans une nouvelle notation? Parce que sinon, pour s'y retrouver... Enfin, j'ai l'impression que tu n'as pas lu tout ce qui t'a été dit. Tu vas faire comment avec les gammes mineures? Rien que pour do mineur: Do re ri fa so sa... ça va poser problème, non? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Ven 6 Jan 2012 - 20:57 | |
| il faudrait cesser de considérer que "blanche" et "noire" désigne quelque chose en musique à part éventuellement pour un pianiste, blanche et noire sont des valeurs de temps et non des hauteurs de tons ou des fréquences. Tu as découvert l'eau chaude, et le moyen de créer de l'eau froide à partir de l'eau chaude, en la mettant au frigo au lieu de la laisser refroidir. |
| | | kegue Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4936 Age : 54 Localisation : Là où repose Cocteau Date d'inscription : 27/10/2008
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Ven 6 Jan 2012 - 21:03 | |
| - Xavier a écrit:
- fluo2005 a écrit:
- Alors, mesdames et messieurs, je vous présente l'HEPTADE, l'unité d'organisation de base des 12 sons musicaux. J'espère offrir à vos enfants une méthode ultra-rapide et précise pour apprendre les fondements de la musique. Ce qui devrait grandement les motiver à maîtriser leur instrument.
Et j'imagine que tu te proposes de transcrire toutes les partitions existantes dans une nouvelle notation? Parce que sinon, pour s'y retrouver...
Enfin, j'ai l'impression que tu n'as pas lu tout ce qui t'a été dit. Tu vas faire comment avec les gammes mineures? Rien que pour do mineur: Do re ri fa so sa... ça va poser problème, non? Surtout que des gammes mineures, il y en a plusieurs....ça promet. Si c'est pour les enfants ce fameux heptade, il y a peut être mieux que de commencer par les gammes (il vont se faire ch...grave ) |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91597 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: la nouvelle théorie des demi-gammes Sam 7 Jan 2012 - 6:43 | |
| - sud273 a écrit:
- Tu as découvert l'eau chaude, et le moyen de créer de l'eau froide à partir de l'eau chaude, en la mettant au frigo au lieu de la laisser refroidir.
C'est pas mal résumé. |
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