Enregistrements libres de droits en libre écoute (5)

Pärti a écrit:

adriaticoboy a écrit:

Pärti a écrit:

Je l'avais jadis en 33t et le réentendrai avec grand plaisir.

Tu parles des Schumann de Munch ? Tu dois confondre car il s'agit là d'enregistrements live, inédits jusqu'il y a peu.

Je veux bien te croire mais je crois vraiment me rappeler (*) d'un Fournier/Munch dans ce concerto de Schumann. Y aurait-il eu un enregistrement studio de la même époque ?
(*) Vu mon âge avancé je ne garantis pas ma mémoire

Edit : Ne serait-ce pas un Fournier/Martinon plus tardif ? Pas envie de chercher surl'oueb.
En tout cas j'aime cette interprétation avec Munch. Encore merci.

Sauf erreur, la seule version de studio du Concerto de Schumann par Fournier, et la seule qui ait pu exister en microsillon, c'est celle avec Malcolm Sargent et le Philharmonia chez EMI en 1956.

Toutes les autres versions (avec Furt, Fricsay, Rosbaud, Munch...) sont des lives exhumés plus tard, à l'ère du CD.

La version avec Martinon, c'est une archive de l'ORTF, parue en DVD.

C'est pour ça que je n'arrivais pas à "visualiser" la pochette du disque.
C’était peut-être un enregistrement sur bande récupéré à la radio. Mais comme j'ai tout perdu, disques et bandes... n'en parlons plus.

Merci pour ces renseignements complémentaires.

Une rencontre inédite:

Brahms:
- Concerto pour piano n° 1
- Ouverture pour une fête académique
Rudolf Serkin, Boston Symphony Orchestra, dir. Charles Munch
Enregistrements en public de 1956-57.
http://www.mediafire.com/?jyfdb1ivmr5t8yi

Le site est mort : Database error… Et K-leb n'a pas lu mon message…

Un coup des majors ? (Comment créer une théorie du complot )
Non, c'est très dommage, mais cela doit être une source de réflexion : le principe de la centralisation des fichiers est en soi contraire à l'usage optimal d'internet (en réseau) et MO se révèle fragile, entre d'abord les inévitables liens morts, puis la fermeture des sites d'hébergement, et enfin le risque d'une panne du site même. Il y a sûrement moyen de reconstruire quelque chose de plus solide. Par exemple, proposer tout ça en torrent, ça ne serait ni compliqué ni illégal. Rien qu'une dizaine de personnes s'engageant à partager l'ensemble des fichiers autant de temps par jour que possible (je veux bien en être), dont peut-être une ou deux ont un serveur connecté 24/24 sur internet. La liste des torrents pourrait être affichée sur un site propre, mais aussi sur un ou plusieurs miroirs, sur ce forum, etc., pour en sécuriser la disponibilité. Les torrents eux-mêmes pourraient chacun intégrer un fichier txt comprenant la liste des autres fichiers. Enfin je ne sais pas, c'est une idée, ça me paraît être la seule façon d'avoir quelque chose de vraiment viable. En plus ça n'empêche absolument pas que MO soit réparé et retrouve son fonctionnement habituel.

ça marche comment les torrent ?

des torrents? pas de meilleur moyen d'attirer les fouineurs, c'est du peer to peer! pour déterminer que vous échangez des fichiers légaux ils vont commencer par perquisitionner et vous couper la ligne
et je ne parle même pas des ennuis que risquent d'avoir ceux qui discutent ici avec les fournisseurs de données.

C'est un système en p2p, en fait. Créer le torrent est assez simple en utilisant un client à la µtorrent. Après il faut héberger le fichier .torrent (qui permet au client de « trouver » les fichiers à télécharger), mais ça se fait aisément sur des sites libres, et puis ça doit pouvoir se faire si comme je le disais un ou deux participants mettent à disposition un mini bout de serveur.
Sinon tu peux lire par là pour plus de détails. C'est le système le plus simple et fiable pour partager des fichiers, en fait, qui était en vogue jusqu'à Hadopi, mais si les sites de téléchargement ont constitué de façon compréhensible un moyen de remplacement pour les téléchargements illégaux, à partir du moment où on partage des fichiers dans le domaine public il n'y a aucune raison de se priver du p2p...

sud273 a écrit:

des torrents? pas de meilleur moyen d'attirer les fouineurs, c'est du peer to peer! pour déterminer que vous échangez des fichiers légaux ils vont commencer par perquisitionner et vous couper la ligne
et je ne parle même pas des ennuis que risquent d'avoir ceux qui discutent ici avec les fournisseurs de données.

Pour des fichiers musicaux, en musique classique qui plus est ? Franchement, qu'est-ce que tu racontes ! Le débit ne sera jamais suffisant pour justifier qu'une ligne soit signalée ou coupée.

Oui, mais Hadopi repère surtout les utilisateurs de p2p d'après ce que j'ai lu… ça me semble hasardeux dans ce cas, non ?

ah ben si alors! tu te sens de poids à faire la preuve contre l'état que tu n'échanges que des données légales????
à partir du moment où tu utilises un système de p2p tu es virtuellement condamné!

discobole a écrit:

Pour des fichiers musicaux, en musique classique qui plus est ? Franchement, qu'est-ce que tu racontes ! Le débit ne sera jamais suffisant pour justifier qu'une ligne soit signalée ou coupée.

évidemment! tu rêves!!!! je vous déconseille très fortement d'établir ce genre de système, et -je sais que tout le monde s'en fout- au cas où vous le mettriez en place je souhaiterais obtenir la suppression de mon compte ici, et j'engage tout le monde à fuir le plus rapidement possible

sud273 a écrit:

ah ben si alors! tu te sens de poids à faire la preuve contre l'état que tu n'échanges que des données légales????
à partir du moment où tu utilises un système de p2p tu es virtuellement condamné!

C'est faux, l'usage de P2P n'a jamais été interdit. Par ailleurs le pistage des ip se fait avant tout sur le téléchargement des fichiers illégaux (ce qui n'est donc ici pas le cas), le débit n'est qu'un indice de plus, ou surtout utilisé dans le cas (ici exclu) d'énormes quantités. Je suis sûr qu'il y a moyen de faire ça. Quitte d'ailleurs à réfléchir à un moyen d'anticiper les choses, par exemple consulter l'Hadopi (puisqu'ils ont une administration autant que ça serve) pour demander sous quelles conditions mettre à disposition des fichiers légaux sans être injustement ciblé. Enfin évidemment ça demande un peu de réflexion et de travail, mais le jeu peut en valoir la chandelle.

sud273 a écrit:

discobole a écrit:

Pour des fichiers musicaux, en musique classique qui plus est ? Franchement, qu'est-ce que tu racontes ! Le débit ne sera jamais suffisant pour justifier qu'une ligne soit signalée ou coupée.

évidemment! tu rêves!!!! je vous déconseille très fortement d'établir ce genre de système, et -je sais que tout le monde s'en fout- au cas où vous le mettriez en place je souhaiterais obtenir la suppression de mon compte ici, et j'engage tout le monde à fuir le plus rapidement possible

La paranoïa complète Il faut même tout de suite fermer le forum et partir nous réfugier en Colombie, je pense que nous venons d'être tous mis sur écoute

De toute façon, il n'est pas question d'organiser ça ici : musique ouverte a été créé pour qu'il n'y ait plus de liens sur le forum. Perso, je suis contre le p2p : trop dangereux.

OK, pas de souci. Tout ce que je disais c'est que d'une façon ou d'une autre il faut construire un système en réseau (c'est à dire simplement adapté à internet...), parce qu'un système centralisé (c'est à dire en mode minitel...) sera toujours fragile, instable, et nécessitera toujours un entretien quasi quotidien.

Mariefran a écrit:

Le site est mort : Database error… Et K-leb n'a pas lu mon message…

Moi aussi je lui avais envoyé un MP qu'il n'a pas encore lu, mais je vois qu'il peut également être joint par mail. Tu as essayé ?


Database error, ça veut vraiment dire que tout est foutu ? On ne pourra plus rien récupérer ? (Je n'y connais rien.)

adriaticoboy a écrit:

Mariefran a écrit:

Le site est mort : Database error… Et K-leb n'a pas lu mon message…

Database error, ça veut vraiment dire que tout est foutu ? On ne pourra plus rien récupérer ? (Je n'y connais rien.)

Mais non, pas du tout!...il suffit qu'il manque une virgule ou un < dans le code du site pour voir apparaître ce genre de message. C'est impressionnant, mais si ça se trouve ce n'est rien du tout à corriger...

Le peer to peer n'est pas interdit !
Les torrents ne sont pas interdits !
Vous n'êtes pas surveillés en permanence !

Peuvent être surveillés les films récents et la musique à la mode. En dehors de ça le téléchargement -légal ou illégal- se fait sans problème et sans risque.
Quand j'échange des fichiers avec mes enfants (les vidéos de Noël) je fais du peer to peer tout à fait légitime et sans danger.

Il me semble que ce que dit Discobole est le bon sens même. Ceci dit organiser un réseau n'est sans doute pas simple et le forum étant ouvert il serait sans doute bon qu'il soit indépendant de celui-ci.

Pärti a écrit:

Le peer to peer n'est pas interdit !
Les torrents ne sont pas interdits !
Vous n'êtes pas surveillés en permanence !

Peuvent être surveillés les films récents et la musique à la mode. En dehors de ça le téléchargement -légal ou illégal- se fait sans problème et sans risque.

Légal ok, pour ce qui est de l'illégal, merci de ne pas en faire l'apologie ici, que ce soit des films récents ou à la mode ou non.

Xavier a écrit:

Légal ok, pour ce qui est de l'illégal, merci de ne pas en faire l'apologie ici, que ce soit des films récents ou à la mode ou non.

Sois pleinement rassuré je n'en fais, ni n'en ferai, l'apologie. c'était un simple constat.

sud273 a écrit:

Pärti a écrit:

Quand j'échange des fichiers avec mes enfants (les vidéos de Noël) je fais du peer to peer tout à fait légitime et sans danger.

la charge de la preuve est à établir par la défense: sur l'intime conviction qui suffit en matière criminelle, je pense que tu es coupable.

En fait, sud, tout ce que tu veux c'est que le mot "peer to peer" et toute discussion à ce sujet cesse séance tenante. Ce n'est pas comme ça que je conçois la discussion, surtout lorsqu'il s'agit de chercher des solutions. Mais tu es plus actif sur ce fil, tu veux absolument créer une paranoia sur ce sujet, je m'incline donc et te laisse « gérer » ce sujet sur lequel je n'interviens de toute façon presque jamais. Longue vie à Musique ouverte et désolé d'avoir attiré l'attention d'Interpol sur le forum.

discobole a écrit:

désolé d'avoir attiré l'attention d'Interpol sur le forum.

http://www.gametrailers.com/user-movie/south-park-downloading-music/18756

;-)

Ah oui je me souviens de cet épisode, génial.

Mariefran a écrit:

Oui, mais Hadopi repère surtout les utilisateurs de p2p d'après ce que j'ai lu…

Le pire (to peer) n'est jamais certain.
Musique Ouverte est ressuscité. Alleluia!

Quelle bonne nouvelle !!!! Merci K-leb

Voici donc les enregistrements libres de droits réédités au Japon au début des années 90 d'Alfred Cortot.
Les Chopin, les Schumann, Debussy, Franck.

en même temps, peut-on raisonnablement écouter A(dolph) Cortot par les temps présents, je m'interroge

Sud, c'est des conneries, ça…

bon d'accord alors, si c'est toi qui le dis...

Ceci dit, je m'attendais à cette réaction. C'est un peu la tarte à la crème… avec les pains. La position de Cortot pendant la guerre est condamnable, il a joué à Berlin, il a été vichyste, c'est vrai. Il n'en demeure pas moins que c'est un grand, très grand monsieur du piano. Je lis aussi Céline et Drieu, si tu veux tout savoir. Mes opinions politiques sont pourtant très éloignées de ces messieurs… Je ne mélange que rarement art et politique, c'est tout, sauf si ce sont mes contemporains…

Voilà donc ces fabuleux reports des 78 tours d’Alfred Cortot restaurés par les Japonais vers 1990. Rien à voir avec les pauvres gravures EMI réalisées souvent de façon scandaleuse en compressant au maximum les enregistrements, coupant graves et aigus, afin de supprimer les bruits de surface des originaux. Ici il semble que les Japonais aient utilisé non les matrices mais des 78t (probablement neufs) sur les lecteurs d’époque. Et ce qu’on obtient est d’une incroyable qualité sonore. Et je pense que pour certains ce sera une véritable découverte d’un pianiste exceptionnel.
Je profite de cette «parution» pour revenir à une discussion (Playlist 49) au sujet d’Alfred Cortot qui ne m’avait pas laissé indifférent tellement certaines assertions utilisées par certains me paraissaient quasiment venir d’un autre monde. Il s’agissait tout particulièrement des affirmations de Ysov et Sud273, et un questionnement de Horatio.
Je reprends ici certaines de leurs assurances :
Ysov : «Cortot et la 4e ballade de Chopin, il énerve tellement avec sa nervosité enquiquinante, on ressent l'envie de lui donner un peu d'anti-dépresseur, pour qu'il devienne plus poétique et non un chevalier du clavier... Cortot c'est souvent sec comme toucher, c'est suranné».
Sud273 : « sa technique pianistique, il est vain d'en parler de toute façon...»
Ysov : « Sa plus grande faiblesse est sa main gauche! Pas capable de l'entendre pour bien des pièces. J'ajoute même que beaucoup de pianistes de la trempe d'un Cortot démontrent une manière de voir l'exécution pianistique, comme si des charbons ardents furent placés sous leur postérieur (sic).»
Et Sud273 de renchérir : « A partir d'une certaine époque je crains qu'effectivement il se fût assis dessus!»
Alors là je me dois de réagir : Cortot ce n'était pas que des doigts courant sur un clavier mais tout un corps qui n'était que musique, c'était le bras, le torse, le corps tout entier. Les rubatos, ce n'était pas du bout des doigts qu'ils jaillissaient, son corps tout entier était l'essence même du rubato, un rubato qui n'était là que pour l'expressivité, pour mettre en valeur les formes, pour faire «attendre», jamais pour "montrer", seulement pour "dire" ; pas d'exhibitionnisme car toujours intégré à la mélodie. Toujours comme une nécessité naturelle qui venait de soi. Cortot était digitalement virtuose : pour s'en convaincre il suffit d'écouter le 4ème concerto de St-Saëns, une oeuvre diabolique, d'une terrible difficulté, qu'il joue avec Charles Munch en 1935 : d’’une oeuvre plutôt creuse, il fait un paysage varié, alternant moments lumineux et arides grâce à cette extraordinaire capacité de «colorer» telle phrase musicale, de lui donner alors UN SENS ; il en est de même d'un enregistrement, plus ancien, celui d'une étude de Liszt - la Leggierezza - éblouissante. Les fausses notes n'avaient rien à voir avec sa virtuosité. Avez-vous remarqué que la plupart de ses fausses notes arrivent souvent sur des PASSAGES FACILES A JOUER, rarement sur des passages difficiles (même cas d’ailleurs pour Edwin Fischer et souvent Schnabel, pour ne parler que de pianistes de son époque). Ses enregistrements se passaient comme s’il s’agissait d’un concert : il faut bien se souvenir que - contrairement à ce qui se fait de nos jours où un passage raté ou une fausse note peuvent être repris puis remontés sur la bande - à l’époque du 78t il y avait cette terrible dictature des 4 minutes - une face de 78t - s’arrêter et jouer la suite sur les 4 minutes suivantes. A l'extrême, on pouvait parfois faire une 2ème prise, mais c’était rare car la matrice à graver coutait cher. Et puis Cortot n’utilisait que peu la pédale, il avait, avec Edwin Fischer, l’un des plus beaux legato du monde. Je ne sais plus qui écrivait : « Pour lui entrer en contact avec les touches c'était "les caresser", parfois jusqu'à l'extrême, jusqu'à la fausse note, mais le "devoir" de ses mains était rempli. Pour Cortot il s'agissait de transmettre ses sensations à l'auditoire à qui il devait transmettre une vérité - sa vérité.» Ce que je peux dire c’est qu’il a pris souvent des risques pour transmettre l’esprit de Schumann ou Chopin. Et si vous écoutez bien ses enregistrements alors le temps de l’écoute on vit réellement un moment avec Chopin ou Liszt.
Cortot était là pour faire aimer la musique plutôt que le piano. Ecoutons-le donc (dans des entretiens avec la Radio de la Suisse Romande) où non sans humour il fait la distinction entre «interprète» et «virtuose» : « Je fais une nette distinction entre le virtuose et l'interprète ; le premier sollicitant a priori le succès personnel par le truchement d'une démonstration instrumentale parfaite ou sensationnelle. Le second ne se voulant que le traducteur persuasif de la pensée ou du caractère dont s'inspire l'oeuvre dont l'esprit revit momentanément sous son impulsion imaginative. Pour nous en tenir à la catégorie des pianistes on pourrait avancer en simplifiant à l'extrême que le virtuose est persuadé que la musique est faite pour jouer du piano alors que le second entend ne voir dans l'emploi de son instrument qu'un moyen de traduire la musique au plus près de son intention première. Il faut à l'interprète la féconde illusion qui le porte à se croire l'auteur de l'oeuvre dans le moment où il l'anime de sa participation interprétative. Le virtuose incline au contraire à l'utiliser au mieux d'une réussite personnelle plus ou moins éclatante selon son talent et d'une démonstration convaincante de son mérite instrumental.»
Je reprends ici l’une des affirmations de Ysov : « Une vieille légende à propos des limitations de la technique de Cortot?... Cortot dans plusieurs Chopin et surtout Liszt, il accuse une limitation technique, notamment avec sa main gauche, c'est l'évidence, mais au surplus, dans les pièces exigeant de la drive virtuose, il devient énervant, il respire peu, car trop préoccupé à s'en sortir indemne...Cortot est un froid qui lutte pour paraître chaleureux dans ses exécutions...».
Je crois, comme le sous-entend Discobole sur ce même fil, que nous ne sommes pas sur la même planète musicale...
Aussi comment comprendre ces allégations «comparatives» :
Sud273 : (toujours au sujet de Cortot) « Hamelin est un très grand musicien. Il dépasse largement la dimension du piano seul. Sa technique est bien supérieure aux autres cités, mais ce n'est pas le noeud du problème, sa curiosité et la volonté de livrer de l'inédit le rend de toute façon mille fois supérieur à tous les rabâcheurs de musique romantique. Voilà c'est ça il ne joue pas dans les mêmes cases, il fait de la musique quand les autres pianotent.» ou encore « Je ne sais pas pourquoi, j'ai du mal à écouter Cortot dans quoi que ce soit...Je suis sûr qu'Entremont est très bien en revanche, et un choix original. A partir d'une certaine époque je crains qu'effectivement il se fût assis dessus!»
ou Ysov : «personnellement j'ose affirmer que quand on écoute les ballades du polonais par Philippe Entremont, Cortot peut se reposer en paix...»
Alors j’ai cherché sur le Tube des enregistrements de Hamelin. Alors là oui, c’est vraiment un «virtuose» dans le sens où Cortot en parle : un son monocorde, des «forte» plus que «forte», un abus de la pédale et des rubati gratuits ; mais qu’a-t-il à dire et à transmettre ? Quant à Entremont, c’est certes un pianiste bien appliqué (eh oui, très appliqué).
Et puis je leur demande pourquoi Murray Perahia s’est-il acharné auprès de Sony pour publier ces 3 cd de masterclasses de Cortot dont le son est pourtant parfois plus que précaire sinon par admiration sans limite pour Cortot, pourquoi Martha Argerich le considère comme le plus grand pianiste du siècle, pourquoi Samson François ne jurait que par lui (pas trop fort pour ne pas vexer Marguerite Long avec qui il avait travaillé), pourquoi aussi Friedrich Gulda raconte que encore jeune au début des années cinquante il courrait à travers l’Europe chaque fois qu’un concert Cortot était annoncé quelque part ; il se cachait même derrière la porte des coulisses pour entendre Cortot répéter (entretien paru sur un dvd : «So What ! F. Gulda, a Portrait»,Dgg) ?
Et puisque la discussion portait sur ses «fausses notes», je cite ici la présentation du grand violoniste Ivry Gitlis de son enregistrement des Caprices de Paganini (2007) : «Travaillez votre instrument de façon à vous libérer de toute contrainte psycho-technique, pour pouvoir CRÉER lorsque vous jouez. Soyez à l'écoute de votre oreille intérieure, celle qui est connectée directement à votre coeur et à votre esprit. Celle qui vous dit que ce que vous sentez, c'est vous ! Et que celle que vous ne sentez pas n'est pas vous. Souvenez-vous qu'une belle "fausse" note d'un Kreisler, d'un Thibaud, d'un Casals ou de Maria Callas vaut mieux que mille notes soit-disant justes et qu'un jeu, hygiéniquement et cliniquement correct, n'est pas nécessairement signe de bonne santé !»
Pour en finir ici, j’ai lu que Ysov a écrit pour étayer ses convictions : « Demain je reviendrai avec des exemples via YouTube afin que tous puissent constater d'eux-même» puis « je ferai la démonstration d'exemples et j'aurais pas à creuser pour en trouver, seulement les ramasser en surface».
J’ai eu beau feuilleter la suite de ce fil, je n’ai rien trouvé...

Sud273 : "en même temps, peut-on raisonnablement écouter A(dolph) Cortot par les temps présents, je m'interroge".

Pas question pour moi d'entrer ici dans quelques considérations politiques que ce soit, et Mariefran a su résumer ce que je pense en quelques lignes.
Mais je voudrais ajouter que pendant cette sale guerre ont joué aussi en Allemagne : Paul Tortelier, Maurice Gendron, Johanna Martzy, Dinu Lipatti (eh oui !), Edwin Fischer, Walter Gieseking, Wilhem Kempf, Ginette Neveu, etc
Pristi ! J'aurais un sacré paquet de cd à foutre à la poubelle... et à me priver de moments musicaux irremplaçables !

Citation :

Mais je voudrais ajouter que pendant cette sale guerre ont joué aussi en Allemagne : Paul Tortelier, Maurice Gendron, Johanna Martzy, Dinu Lipatti (eh oui !), Edwin Fischer, Walter Gieseking, Wilhem Kempff, Ginette Neveu, etc
Pristi ! J'aurais un sacré paquet de cd à foutre à la poubelle... et à me priver de moments musicaux irremplaçables !

Est-il besoin de rappeler que Gieseking et Kempff étant allemands, il est peu surprenant qu'ils aient joué en Allemagne à l'époque....?

Toscaturo, tu as raison mais ces deux artistes étaient particulièrement portés vers les idées hitleriennes... J'aurais pu aussi citer des chefs comme Karajan, le Hollandais Mengelberg, et bien d'autres. Il s'agissait pour moi de dire que le passé ne devait pas pour autant obérer le plaisir d'écouter aujourd'hui leurs enregistrements.

Tout le monde n'est pas Adolf Busch, tout simplement…

Walter Gieseking interprète les sonates de Beethoven (pressage japonais). 1951-1956. Intégrale inachevée, comme chacun sait… Ce ne sont pas les enregistrements Tahra, issus de bandes radios.

Sonates opus 2, 7, 10, 13, 14, 22, 26, 27, 28, 31-2 et 3, 49-1 et 2, 53, 57, 109 et 110.

Brahms - Symphonie n°1 op.68 (en FLAC)

New York Philharmonic
Leonard Bernstein

Enregistré en 1960 au Manhattan Center, New-York.

--------

Schumann, Symphonie n°3 op.97 (en FLAC)

Schumann, Symphonie n°4 op.120 (en FLAC)

New York Philharmonic
Leonard Bernstein

Enregistré en 1960 au Manhattan Center, New-York.

--------

Mozart - Symphonie n°35 K.385 “Haffner” (en FLAC)

Mozart - Symphonie n°38 K.504 “Prague” (en FLAC)

Berliner Philharmoniker
Karl Böhm

Enregistré en octobre 1959 à la Jesus-Christe-Kirche de Berlin.

---------

Schumann - Symphonie n°1 op.38 (en FLAC)
Enregistrée les 24 & 25 octobre 1958 au Severence Hall de Cleveland

Schumann - Symphonie n°2 op.61 (en FLAC)
Enregistrée le 24 octobre 1958 au Severence Hall de Cleveland

Schumann - Symphonie n°3 op.97 (en FLAC)
Enregistrée le 21 octobre 1958 au Severence Hall de Cleveland

Schumann - Symphonie n°4 op.120 (en FLAC)
Enregistrée le 12 mars 1960 au Severence Hall de Cleveland

Manfred op.115 (en FLAC)
Enregistré le 21 janvier 1959 au Severence Hall de Cleveland

The Cleveland Orchestra
George Szell

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Brahms - Concerto pour piano n°1 op.15 (en FLAC)

Claudio Arrau
Philharmonia Orchestra
Carlo Maria Giulini

Enregistré du 21 au 23 avril 1960 au Studio n°1 d’Abbey Road, Londres.

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Beethoven - Sonate pour piano n°17 op.31 n°2 (en FLAC)

Sviatoslav Richter

Enregistrée en août 1961 dans les Studios d’Abbey Road, Londres.

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Brahms - Symphonie n°1 op.68 (en FLAC)

Berliner Philharmoniker
Eugen Jochum

Enregistrée le 29 août 1938

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Mendelssohn - Les Hébrides
Mahler - Lieder eines fahrenden Gesellen
Bruckner - Symphonie n°5

Dietrich Fischer-Dieskau
Wiener Philharmoniker
Wilhelm Furtwängler

Concert du 19 août 1951 à Salzbourg (en FLAC)

Mariefran a écrit:

Walter Gieseking interprète les sonates de Beethoven (pressage japonais). 1951-1956. Intégrale inachevée, comme chacun sait… Ce ne sont pas les enregistrements Tahra, issus de bandes radios.

Sonates opus 2, 7, 10, 13, 14, 22, 26, 27, 28, 31-2 et 3, 49-1 et 2, 53, 57, 109 et 110.

Merci Mariefran.

Je connais que l’op 110 qui est remarquable. Je tiens à écouter les autres.

Schumann - Fantaisie en ut mineur op.17 (en FLAC)

Sviatoslav Richter

Enregistrée du 1 au 3 et le 5 août 1961 au studio n°1 d’Abbey Road, Londres.

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Beethoven - Sonate pour piano et violon n°9 op.47 (en FLAC)

Leonid Kogan
Grigory Ginzburg

Enregistrée le 30 mai 1952

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Bruckner - Symphonie n°7 (en FLAC)

Wiener Symphoniker - Volkmar Andreae

Enregistré en 1953

Si certains sont intéressés par le Bruckner d'Andreae, je veux bien mettre une autre symphonie, dîtes-moi juste laquelle vous souhaiteriez entendre.

Tout

Ça me gêne de faire ça vis-à-vis de Music & Arts
Ça serait un machin EMI super distribué, pas de problèmes, mais là j'ai quand même un petit peu de respect pour leur boulot.

Je comprends. De toute façon il va bien falloir que je finisse par l'acheter ce fichu coffret...

C'est si bien que ça ?

Mariefran a écrit:

C'est si bien que ça ?

Tu peux toujours écouter la 7ème.

Et une autre, si tu choisis un numéro.

La 8

Je te fais ça.
Par contre il joue la version Haslinger