Sophie Marin-Degor

Citation :

Ancienne élève et soliste à la Maîtrise de Radio-France, Sophie Marin-Degor se consacre parallèlement à la musique, à l’art dramatique et à la danse. Elle débute adolescente au théâtre et dans l’opéra contemporain et travaille pendant deux ans à la Comédie-Française (Le Bourgeois Gentilhomme et Esther). Sa participation à Orphée et Eurydice de Gluck au Théâtre des Champs-Elysées, sous la direction de Charles Mackeras lui ouvre les portes du répertoire classique. Avec Jean-Claude Malgoire, elle aborde des rôles dans l’opéra et l’oratorio baroque (Haendel, Lully…) et dans le répertoire mozartien. Elle interprète ainsi Bastienne, Servillia, Papagena, Barberina, Zerline, Despina, Susanna au Théâtre des Champs-Elysées puis Pamina et Donna Anna au Grand Théâtre de Tours (2000). Elle est La Comtesse à l’Esplanade de Saint-Etienne en 2002.

Elle travaille et enregistre avec des chefs tels que Gardiner, Jacobs, Minkowski, Guschlbauer, Christie, Plasson, Garella (Lisa dans La Somnambule à l’Opéra-Comique) et Nelson (Passionnément de Messager au Théâtre des Champs-Élysées). En 1999/2000, elle chante Agrippine de Haendel, La Création de Haydn, Cosi fan tutte à l’Esplanade de Saint-Etienne, Orphée et Eurydice (Eurydice) de Gluck avec l’Orchestre National de Lille. Elle est invitée à l’Opéra de Lyon pour le rôle du Renard dans La Petite Renarde rusée de Janacek, ainsi que le rôle féminin principal dans la création de Gilbert Amy, Le Premier Cercle, dirigé par Michel Plasson (1999). Enfin, elle est Mélisande sous la direction de Jean-Yves Ossonce et participe à la création de L’Amour de loin de Kaija Saariaho à Salzbourg en 2000, sous la direction de Kent Nagano. En 2001, elle est Celia dans Lucio Silla (Opéra de Lausanne) et en 2002, Missia Palmieri dans La Veuve joyeuse (Théâtre du Capitole). Elle interprète Les Horaces et les Curiaces de Cimarosa avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France.

En 2003, elle enregistre Comala de Joseph Jongen avec l’Orchestre Philharmonique de Liège et Polyphème de Jean Cras avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Elle est invitée à l’Esplanade de Saint-Etienne pour la création de Marianne (Edouard Lacamp) et au Festivalde Styriarte pour Wanda (La Grande-Duchesse de Gerolstein), rôle qu’elle reprend à Strasbourg et à Nice en 2005. Elle participe à L’Enfant et les sortilèges avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France au Théâtre des Champs-Elysée, puis est invitée à Wiesbaden en 2004/2005 pour le rôle d’Armide de Gluck, repris à Tel Aviv en 2006. Elle chante et enregistre Il Re Teodoro de Paisiello pour Radio-France au Festival de Montpellier. Plus récemment, elle chante le rôle de Donna Anna (Don Giovanni) à Tours, La Veuve joyeuse à l’Opéra Comique, Sophie Western (Tom Jones de Philidor) à Lausanne, Les Danaïdes (Hypermestre) de Salieri à Ludwigburg et Michaela (Carmen) à Berne.

En Allemagne, elle est élue "meilleure artiste lyrique de l’année" par le magazine Opernwelt en 2003 pour Marianne et en 2004 pour Armide.
Parmi ses projets, Armide de Gluck à Tel-Aviv, la Chauve-Souris à Lausanne, Pelléas et Mélisande à Moscou.
Son enregistrement "Les demoiselles de…" regroupe des duos et mélodies de Donizetti.

calbo a écrit:

Citation :

Ancienne élève et soliste à la Maîtrise de Radio-France, Sophie Marin-Degor se consacre parallèlement à la musique, à l’art dramatique et à la danse. Elle débute adolescente au théâtre et dans l’opéra contemporain et travaille pendant deux ans à la Comédie-Française (Le Bourgeois Gentilhomme et Esther). Sa participation à Orphée et Eurydice de Gluck au Théâtre des Champs-Elysées, sous la direction de Charles Mackeras lui ouvre les portes du répertoire classique. Avec Jean-Claude Malgoire, elle aborde des rôles dans l’opéra et l’oratorio baroque (Haendel, Lully…) et dans le répertoire mozartien. Elle interprète ainsi Bastienne, Servillia, Papagena, Barberina, Zerline, Despina, Susanna au Théâtre des Champs-Elysées puis Pamina et Donna Anna au Grand Théâtre de Tours (2000). Elle est La Comtesse à l’Esplanade de Saint-Etienne en 2002.

Elle travaille et enregistre avec des chefs tels que Gardiner, Jacobs, Minkowski, Guschlbauer, Christie, Plasson, Garella (Lisa dans La Somnambule à l’Opéra-Comique) et Nelson (Passionnément de Messager au Théâtre des Champs-Élysées). En 1999/2000, elle chante Agrippine de Haendel, La Création de Haydn, Cosi fan tutte à l’Esplanade de Saint-Etienne, Orphée et Eurydice (Eurydice) de Gluck avec l’Orchestre National de Lille. Elle est invitée à l’Opéra de Lyon pour le rôle du Renard dans La Petite Renarde rusée de Janacek, ainsi que le rôle féminin principal dans la création de Gilbert Amy, Le Premier Cercle, dirigé par Michel Plasson (1999). Enfin, elle est Mélisande sous la direction de Jean-Yves Ossonce et participe à la création de L’Amour de loin de Kaija Saariaho à Salzbourg en 2000, sous la direction de Kent Nagano. En 2001, elle est Celia dans Lucio Silla (Opéra de Lausanne) et en 2002, Missia Palmieri dans La Veuve joyeuse (Théâtre du Capitole). Elle interprète Les Horaces et les Curiaces de Cimarosa avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France.

En 2003, elle enregistre Comala de Joseph Jongen avec l’Orchestre Philharmonique de Liège et Polyphème de Jean Cras avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg. Elle est invitée à l’Esplanade de Saint-Etienne pour la création de Marianne (Edouard Lacamp) et au Festivalde Styriarte pour Wanda (La Grande-Duchesse de Gerolstein), rôle qu’elle reprend à Strasbourg et à Nice en 2005. Elle participe à L’Enfant et les sortilèges avec l’Orchestre Philharmonique de Radio-France au Théâtre des Champs-Elysée, puis est invitée à Wiesbaden en 2004/2005 pour le rôle d’Armide de Gluck, repris à Tel Aviv en 2006. Elle chante et enregistre Il Re Teodoro de Paisiello pour Radio-France au Festival de Montpellier. Plus récemment, elle chante le rôle de Donna Anna (Don Giovanni) à Tours, La Veuve joyeuse à l’Opéra Comique, Sophie Western (Tom Jones de Philidor) à Lausanne, Les Danaïdes (Hypermestre) de Salieri à Ludwigburg et Michaela (Carmen) à Berne.

En Allemagne, elle est élue "meilleure artiste lyrique de l’année" par le magazine Opernwelt en 2003 pour Marianne et en 2004 pour Armide.
Parmi ses projets, Armide de Gluck à Tel-Aviv, la Chauve-Souris à Lausanne, Pelléas et Mélisande à Moscou.
Son enregistrement "Les demoiselles de…" regroupe des duos et mélodies de Donizetti.

Je m'empresse de recoller :

bAlexb a écrit:

calbo a écrit:

C'est Sophie Marin-Degort qui m'a le plus surprise; Elle campe une Elettra amoureuse et jalouse à souhait; il est vrai aussi que la piètre interprétation d'Alexandra Coku à Paris m'avait grandement laissé sur ma faim et j'ai enfin vu une Electre folle d'amour de jalousie et de rage. La scène finale, entièrement dédiée à la descendante des atrides emplit la salle tant la rage qui ressort de l'atitude de Mademoiselle Marin-Degort vient du plus profond de son être

Très belle artiste, discrète et intègre dont on parle trop peu ; aussi à l'aise dans le registre comique (Offenbach à Nice, Lyon) que dans les rôles tragiques (Thaïs, Blanche de la Force, etc.). Une artiste, qui plus est, aussi à l'aise dans les rôles de filiation classique que dans la vocalité et le style de la fin du XIXe siècle (fabuleuse Mélisande, tout en ombres et lumière).

Une discographie pas tellement épaisse, malheureusement mais dont il faut extraire des Danaïdes Salieri magnifiques (le sens de la déclamation), un Cras très justement atmosphérique, des Mozart d'une fraîcheur idéale et un Coeur de moulin de Séverac d'une rectitude intellectuelle, d'une hauteur de chant superbes : http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss/276-0347639-2536222?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Dpopular&field-keywords=marin+degor.

Elle vient de me scotcher dans la production tourangelle d'Idomeneo ou elle chante Elettra pour la dernière fois ce soir. Son dernier cd date de 2010 mais elle a d'autres enregistrements à son actif.





Pour l'écouter : /watch?v=3CUk3_sflpc

Si la dame revient à Tours, je signe des deux mains sur le champs.

Pour approfondir la question :

http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=1622&cntnt01detailtemplate=gabarit_detail_breves&cntnt01dateformat=%25d-%25m-%25Y&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=37

D'autant plus intéressant que l'artiste est généralement discrète et plutôt économe de ses mots (rien dans la presse "traditionnelle" à grand tirage).

Je n'avais même pas percuté que j'allais l'entendre dans Micaëla, à Lyon, en fin de saison ; je suis honteux mais comblé !

Citation :

Je n'avais même pas percuté que j'allais l'entendre dans Micaëla, à Lyon, en fin de saison; je suis honteux mais comblé !

Ca arrive à tout le monde . Le jour ou j'ai rencontré David Stern, j'ai réalisé après coup qui était son père

Elle chantera Tatiana d'Eugène Onéguine la saison prochaine à Saint-Etienne : http://www.operatheatredesaintetienne.fr/otse/saison-16-17/spectacles//type-lyrique/eugene-oneguine/s-401/ .

C'est une bonne nouvelle pour elle

luisa miller a écrit:

C'est une bonne nouvelle pour elle

Mon petit doigt me dit que pour celles et ceux qui pourront être dans la salle également !

Sans aucun doute; mais moi j'habite trop loin. Déjà que j'enrage de ne pas voir Nabucco en juin prochain ...

luisa miller a écrit:

Déjà que j'enrage de ne pas voir Nabucco en juin prochain ...

Je sais, c'est moche... mais moi, j'y serai !
(Mais on a tous, à un moment, l'impression de passer à côté de quelque chose ; ça aide aussi, souvent, à d'autant plus apprécier les spectacles auxquels on peut assister !)

Je ne la vois pas trop en russe, vraiment pas l'émission adéquate a priori, mais je serais très curieux de l'y entendre !

bAlexb a écrit:

luisa miller a écrit:

Déjà que j'enrage de ne pas voir Nabucco en juin prochain ...

Je sais, c'est moche...  mais moi, j'y serai !
(Mais on a tous, à un moment, l'impression de passer à côté de quelque chose ; ça aide aussi, souvent, à d'autant plus apprécier les spectacles auxquels on peut assister !)

Ou comment remuer le couteau dans la plaie