Playlist (54)

oBlazeo a écrit:

(sauf pour les Hongrois et les Amadeus).

Ah oui, si tu aimes ça, c'est normal que tu n'aimes pas les Vlach

Ophanin a écrit:

Szymanowski - Concerto n1 - Konstanty Kulka/the National Symphony Orchestra of the Polish RTV/Jerzy Maksymiuk

Je l'aime bien ce Kulka, et son interprétation est excellente.

Mariefran a écrit:

Ah oui, si tu aimes ça, c'est normal que tu n'aimes pas les Vlach

Ma chère, encore un grand merci pour ce que tu sais. Ensuite, ce n'est pas une question d'aimer ou de ne pas aimer, ce n'est pas pure subjectivité, même s'il y en a un peu (beaucoup). L'interprétation des Vlach me semble dépareillée, c'est pour moi un gros défaut. Mais à force de lire ce forum, je commence un peu à cerner les goûts des uns et des autres, et je crois deviner que tu es une romantique incurable (ce qui est parfaitement honorable). Pour moi, le dernier Beethoven peut se résumer assez simplement : la Hammerklavier par Gilels. ça ne m'empêche pas de temps en temps de passer par Gulda (criminel que je suis), mais j'exige au moins une interprétation cohérente avec elle-même, et sur l'opus 131, c'est chose rare. Les Amadeus, avec leur côté mozartien, ont cette cohérence, et ça donne quelque chose de très beau, tu devrais leur donner une petite chance !

Ah, mais je connais… Je crois que tu te trompes dans ta vision de l'opus 131, c'est une des œuvres les plus modernes de Beethoven, rien à voir avec Mozart et le classicisme…

Mariefran a écrit:

Ah, mais je connais… Je crois que tu te trompes dans ta vision de l'opus 131, c'est une des œuvres les plus modernes de Beethoven, rien à voir avec Mozart et le classicisme…

Ehhh bien si, il y a un pont entre le moderne et le classicisme, et ce pont c'est le dernier Beethoven, c'est à dire l'amour de la forme (de la structure), c'est pourquoi la version des Amadeus est plus juste que celle des Vlach. Mais bon hein, c'est pour ainsi dire ma vision du monde...

Jacquet de la Guerre, Suite en ré mineur, Verlet (watch?v=oPIw04cX-0g)

Couperin, Ordres n°7, n°8, n°25, n°26 & n°27, Verlet

Stravinsky : Le Sacre du printemps, Karajan

La première version, tant honnie par le compositeur. Quelle chaleur torride en Russie ...

Beethoven : Sonate "Hammerklavier", Guilels

Stravinsky : Petrouchka (Dorati)
Franck : Quintette à cordes avec piano (Borodine / Richter)

Chopin : des études, polonaises, nocturnes et mazurkas.

Je picore dans le boîtier Andante 1190. Ce boîtier est fabuleux (il n'y a guère que les interprétations d'Alexander Brailowski et surtout de Raul Koczalski que je n'aime pas) et la qualité technique de la réédition pulvérise toutes les autres. Les disques de nocturnes et de mazurkas, en particulier, sont à frémir. Maryla...

Un coffret magnifique ! Il faut que je le mette sur musique ouverte !

Pour qui-tu-sais, je ne sais pas si tu as eu la curiosité de comparer avec Denon, mais Andante écrabouille Denon. Dans le 48/1 en do mineur, par exemple, on a tout chez Andante : des aigus cristallins, des graves pulpeux, ténébreux et enveloppants, une bien meilleure lisibilité, etc. C'est terrible pour la réédition Denon, alors que c'est une excellente maison d'édition...

Beethoven, opus 131

Juilliard string quartet

Sobriété, équilibre, intensité (néanmoins), cohérence, précision et JOIE !

Je me roulais par terre sur le presto, et faisais de la "air baguette" (sur le modèle de la "air guitar" des métalleux) pendant le final, le tout avec un sourire béat pour ne pas dire imbécile. Avec les Juilliard, l'animal est dompté, avec les Vlach, on lui laisse la bride sur le cou et il se venge : cet animal là veut être dompté.

(pas marrant, trop prévisible).

Bon, j'ai quelques versions en réserve, mais je vais faire un break. Demain j'attaque le D887, je dispose, dans le désordre, des Leipziger, Italiano, Berg, Juilliard, Amadeus, Melos et Emerson. Si quelqu'un a des conseils (même si je suis un méchant qui finit par ne pas être d'accord) je serai très reconnaissant.

Mahler/Symphonie #2 - Pierre Boulez, Wiener Philharmoniker

Mozart : Symphonie n°34 (Igor Markevitch)
Mozart : Symphonie n°38 "Prague" (Igor Markevitch)

Bach : Concerto brandebourgeois n°1 (Pinnock)
Bach : Concerto brandebourgeois n°2 (Pinnock)
Bach : Concerto brandebourgeois n°3 (Pinnock)
Bach : Concerto brandebourgeois n°4 (Pinnock)

Mozart, Adagio K.540 / Fantaisie K.475 / Allegro K.400, Maisenberg
Quel dommage qu'il n'ait pas plus joué en soliste, c'est parfois un peu sophistiqué, mais qu'est-ce que c'est beau.

Dvorak : 13e Quatuor, Prague String Quartett

Honegger : 2e symphonie, Karajan

Dvorak: Symphonie du Nouveau Monde (Ferenc Fricsay)

J'ai de nombreuses versions de la 9ème symphonie de Dvorak.

Curieusement, j'ai du mal à en mettre l'une par-dessus les autres, car si sur certaines versions l'adagio me satisfait pleinement, le largo me décevra. Et si je trouve un bon largo, ce sera le quatrième mouvement qui ne sera pas à la hauteur de mes espérances. Quelque part, cette oeuvre n'est pas aussi facile qu'on pourrait le penser : la multiplicité des influences donne une personnalité propre à chaque mouvement ! Ferenc Fricsay dans cet enregistrement historique (1959) est à mon humble avis l'un de ceux qui parvient le mieux à conserver à assurer un bon niveau d'un bout de l'oeuvre à l'autre.

Bach : intégrale pour orgue / toccatas (Ton Koopman)

Ce disque issue de l'intégrale en 16 CD est plutôt attachant.

D'abord parce que j'adore les orgues baroques hollandaises avec leur sonorité douce (beaucoup de jeux flûtés), même si cela hérisse certains puristes pour lesquels les orgues de Thuringe sont les seuls acceptables pour interpréter Bach (Trost, la branche allemande des Silbermann, etc...) avec les Schnitger d'Allemagne du Nord.

Ensuite parce que Koopman a un jeu d'une extraordinaire fluidité. Dans cette exercice difficile de virtuosité que sont les toccatas, il se montre relativement sobre par rapport à son habitude : peu d'ornements, un rythme assez classique.

Bruckner : Symphonie no. 8 en ut mineur (Boulez, 1996 live)

C'est beau mais mon lecteur en a décidé autrement, disque rayé en plein milieu du troisième mouvement (point culminant). J'avoue en être responsable : Je n'aime guère ce compositeur.

Donc, étant donné cet incident "accidentel", je suis vite passé à :

Milhaud : Symphonie no. 4 Op. 281 (Alun Francis, CPO)

OUI !!!!! Moi et mon lecteur avions les mêmes goûts !

Vinomaorinsky a écrit:

Bruckner : Symphonie no. 8 en ut mineur (Boulez, 1996 live)

C'est beau mais mon lecteur en a décidé autrement, disque rayé en plein milieu du troisième mouvement (point culminant). J'avoue en être responsable : Je n'aime guère ce compositeur.

Tu oses rayer tes disques ?

Horatio a écrit:

Vinomaorinsky a écrit:

Bruckner : Symphonie no. 8 en ut mineur (Boulez, 1996 live)

C'est beau mais mon lecteur en a décidé autrement, disque rayé en plein milieu du troisième mouvement (point culminant). J'avoue en être responsable : Je n'aime guère ce compositeur.

Tu oses rayer tes disques ?

Quand la musique m'em***** oui.

Mendelssohn : Concerto pour violon en mi mineur Opus 64 (Yehudi Menuhin, Georges Enesco, Paris 1936)

Vinomaorinsky a écrit:

Horatio a écrit:

Vinomaorinsky a écrit:

Bruckner : Symphonie no. 8 en ut mineur (Boulez, 1996 live)

C'est beau mais mon lecteur en a décidé autrement, disque rayé en plein milieu du troisième mouvement (point culminant). J'avoue en être responsable : Je n'aime guère ce compositeur.

Tu oses rayer tes disques ?

Quand la musique m'em***** oui.

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Dubois/Concerto-Capricioso pour piano et Orchestre - Jean-François Heisser (piano & direction) : Orchestre Poitou-Charentes avec Marc Coppey (Cello)
Dubois/Suite Concertante pour violoncelle et piano - Jean-François Heisser (piano & direction) : Orchestre Poitou-Charentes avec Marc Coppey (Cello)

Vinomaorinsky a écrit:

Bruckner : Symphonie no. 8 en ut mineur (Boulez, 1996 live)

C'est beau mais mon lecteur en a décidé autrement, disque rayé en plein milieu du troisième mouvement (point culminant). J'avoue en être responsable : Je n'aime guère ce compositeur.

A la poubelle la n°8 de Bruckner, donc...

Greif/Quatuor à cordes #4 - Ensemble Syntonia

Smetana, Ma Vlast - Ancerl

Schumann, Grande sonate n° 3 - Ciccolini

Dvorak, Symphonie n° 7 - Giulini/LPO

Bruckner, quintette, Leipziger Sq.

Je suis assez décontenancé, j'ai ressenti tout au long de l'écoute un sentiment d'étrangeté, cette pièce est pour moi un OVNI. J'ai eu l'impression que c'était vraiment écrit comme une symphonie, ou bien je ne sais pas...
En tous les cas, c'est tout à fait digne d'intérêt, voire mieux !
Donc je ne vais pas rayer le CD tout de suite ( ), je vais même probablement le réécouter.

Marius Constant - l'éloge de la folie.

oBlazeo a écrit:

Vinomaorinsky a écrit:

Bruckner : Symphonie no. 8 en ut mineur (Boulez, 1996 live)

C'est beau mais mon lecteur en a décidé autrement, disque rayé en plein milieu du troisième mouvement (point culminant). J'avoue en être responsable : Je n'aime guère ce compositeur.

A la poubelle la n°8 de Bruckner, donc...

Un peu à la poubelle oui...

oBlazeo a écrit:

Bruckner, quintette, Leipziger Sq.

Je suis assez décontenancé, j'ai ressenti tout au long de l'écoute un sentiment d'étrangeté, cette pièce est pour moi un OVNI. J'ai eu l'impression que c'était vraiment écrit comme une symphonie, ou bien je ne sais pas...
En tous les cas, c'est tout à fait digne d'intérêt, voire mieux !
Donc je ne vais pas rayer le CD tout de suite ( ), je vais même probablement le réécouter.

Non, vaut mieux réécouter. J'adore le sublime Adagio, surtout dans son arrangement pour orchestre à cordes : C'est juste divin.

oBlazeo a écrit:

Vinomaorinsky a écrit:

Bruckner : Symphonie no. 8 en ut mineur (Boulez, 1996 live)

C'est beau mais mon lecteur en a décidé autrement, disque rayé en plein milieu du troisième mouvement (point culminant). J'avoue en être responsable : Je n'aime guère ce compositeur.

A la poubelle la n°8 de Bruckner, donc...

Là encore quand tu connaitras vraiment ...

Comment est ce qu'on peut même penser jeter la 8e de Bruckner, cette merveille !?

Stravinsky/L'oiseau de Feu - Boulez Toujours un bonheur absolu.
Szymanowski/Le Roi Roger - Thomas Hampson/Elzbieta Szmytka/Philip Langridge/Pyszard Minkiewcz ... City of Birmingham Symphony Chorus/Youth Chorus/Orchestra - Simon Rattle

Je découvre timidement Kaija Saariaho avec les Sept Papillons, c'est pas tout les jours que je me lance dans le contemporain mais je suis vraiment captivé par cette musique. Et ces couleurs !

Mozart : Symphonie n°35 en Ré majeur "Haffner" (Igor Markevitch, 1957)
Glück : Sinfonia en sol majeur (Igor Markevitch, 1958)
Haydn : Sinfonia concertante en si bémol majeur, Opus 84 (Igor Markevitch, 1957)
Cimarosa : Concerto pour 2 flûtes et orchestre de chambre en sol majeur (Aurèle Nicolet, Fritz Demmler, Igor Markevitch, 1954)
Schubert : Symphonie n°3 en ré majeur (Igor Markevitch, 1954)
Beethoven : Ouverture "Leonore III" (Igor Markevitch, 1958)

Cololi a écrit:

Là encore quand tu connaitras vraiment ...

Dans mon jargon, on nomme cela une hypothèse d'école

Rav-phaël a écrit:

Comment est ce qu'on peut même penser jeter la 8e de Bruckner, cette merveille !?

C'est très simple :

- Tu mets le disque dans ton lecteur stereo SONY.
- Tu l'écoutes sans le casque.
- Tu t'émerveilles sur les deux premiers mouvements.
- Tu penses que tu vas t'envoler à travers les sommets du Walhala lorsque tu auras atteint le point culminant du vaste Adagio.
- À partir de ce moment, tu constates que ton disque est mort par une rayure superficielle non-intentionnelle.
- Ainsi, ça casse l’ambiance transcendantale.
- Tu commences à délirer, le disque continue à tourner et retourner sur lui-même, reproduisant ce même accord dissonant insoutenable : Jiouin ! Jiouin ! JIOUIN !!!!
- T'en as marre, tu arrêtes d'écouter le disque rayé, tu débranches le câble du poste, tu sors le disque de son socle infernal, tu essaies de le plier en quatre (tu n'y arrives même pas...). Tu en deviens dingue, tu cherche une poubelle (t'en as pas chez toi), tu trouves un cornet en plastique, tu fous le disque dedans, tu sors de chez toi, tu recherches une poubelle en manque de Bruckner, tu jettes le disque maudit dedans, tu te sens mieux (beaucoup mieux même...), tu rentres chez toi, tu te mets du Milhaud et sifflotant du Cocteau avec un cigare en forme de poire dans ta bouche, t'as l'impression d'être Zeus en personne !

Arrête le crack.

Xavier a écrit:

Arrête le crack.

Impossible. Pascal Brutal est passé par là...

Moi j'ai déjà jeté des DVD par la fenêtre (des films), furieux d'avoir regardé de semblables daubes. A part ça je suis un gars du genre calme.

Bruckner, quatuor, Leipziger Sq.

Amateurs d'émotions fortes, passez votre chemin, c'est très classique, pas de grosses surprises, rien de bouleversant. MAIS de très jolie facture, très agréable et recommandable.

oBlazeo a écrit:

Amateurs d'émotions fortes, passez votre chemin,..

Au contraire quant je veux des sensations fortes Bruckner est dans la liste
Bruckner/Symphonie #8 (Haas) - Leningrad Philarmonic Orchestra, Evgeny Mravinsky
Bruckner/Symphonie #4 (Hass) - Volkmar Andreae, Wiener Symphoniker

hier soir :

Brahms, symphonie n°4, Giulini, Wiener Philarmoniker, 1989

en ce moment :

Der Rosenkavalier, Actes II et III, DVD Kleiber II, Lott, Von Otter, Moll, Bonney, etc...

Hindemith, quatuor 6 & 7, Juilliard Sq.

Le top !

Sibelius : 1e symphonie, Bernstein/Vienne

A la réécoute attentive, ça devient vraiment fascinant. Atypique, mais tellement passionnant .

Bartok, Le Mandarin merveilleux / 4 Pièces pour oechestre / 3 Scènes de village. Boulez
Bartok, Le Prince de bois. Dorati
Bartok, 3 Scènes de village / 7 Chœurs pour orchestre / 5 Hungarian folksongs / 5 Songs opus 15.

Destouches : Le carnaval et la folie, Niquet, Marc Callahan, Camille Merckx, Paul-Henry Vila, Mathieu Montagne, Emmanuelle De Negri, Markus Serrano Lopez, Marion Tassou, Marc-André Pronovost, Enrique Alberto Martinez Rivero, Daniel Cabena, Sorin Dumitrascu.

Prokofiev : 5e symphonie, Karajan

C'est un peu comme ses Schoenberg : l'orchestre a une telle densité (les cordes !), une couleur si concentrée et chaude (une flamme noire, il n'y que ça qui me vienne à l'esprit), qu'il n'y a simplement plus d'air - il n'y a pas un recoin de la partition où les textures s'allègent, toute la musique conserve une densité folle ; la poigne du chef est perceptible à travers cette "tyrannie du son".
Alors oui, c'est irrespirable et souvent noyée sous le legato des cordes, mais Karajan obtient une telle puissance expressive !

Dvorak
Symphonies n° 7 et 8 - Colin Davis/Concertgebouw
Concerto pour violoncelle - Fournier/Szell

Schubert
Chant du cygne - DFD/Moore (50's)

Bartok: Le Château de Barbe-Bleue/Alsop



Une très bonne version!

Xavier a écrit:

Bartok: Le Château de Barbe-Bleue/Alsop



Une très bonne version!

Je reste fidèle à

Spoiler:

-

Variations et fugue sur un thème de Mozart, op. 132; Reger - Salonen, Zagrosek, Baden-Baden

Väinön virsi, op. 110; Sibelius - Orchestre symphonique national estonien, Järvi

Kertesz est ta version préférée?