Bach- Oratorios de Paques et de l'Ascencion

J'aime de plus en plus ces deux oeuvres bien peu connues.
N'étant pas un malade des baroqueux mes coups de coeur vont aux versions Munchinger et Gonnenwein.
Des versions à reccomander?

Pour être clair nous parlons ici de l'Oratorio de Pâques Kommet, eilet und laufet (BWV 249) et de l'Oratorio de l'Ascension Lobet Gott in seinen Reichen (BWV 11).

J'aime bien ces deux œuvres aussi, dont j'ai approfondi ma connaissance assez récemment.

Bah Herreweghe est assez incontournable, et devrait plaire même à un non baroqueux comme toi, c'est quand même une approche extrêmement « modérée ».
La version Leonhardt chez Philips pourrait aussi te plaire, en ce qui me concerne je la trouve carrément un peu poussive mais c'est peut-être un excès de baroquisme...

Sinon dans l'oratorio de l'Ascension j'aime bien Harnoncourt moi
Malheureusement le BWV 249 n'a pas été enregistré dans l'intégrale Teldec. Je ne sais plus l'explication, mais comme il n'y a guère de doutes quant à l'authenticité j'en déduis que c'est parce que Bach a lui-même donné le titre d'oratorio (contrairement au BWV 11 qui est considéré comme cantate malgré sa forme d'oratorio), et que du coup ça n'a pas été enregistré avec les cantates (il y a des choix un peu regrettables à ce niveau dans cette intégrale pionnière).

Dans une veine plus historique il y a un enregistrement Vanguard du BWV 249 chez Vanguard en 1951 (couplé avec le BWV 4 !) dans lequel Equiluz côtoie Walter Berry et Rössel-Majden, sous la direction de Felix Prohaska. Il faut que j'entende ça un jour.

Il y a une version récente des deux oratorios, par Matthew Halls avec son ensemble Retrospect, qui a été plutôt très appréciée par la critique anglo-saxonne. Je me demande ce que ça vaut en vrai.

Merci pour tes conseils Discobole
Pour l'oratorio de Paques je connais Herreweghe en effet et c'est classique comme interprétation. Il y a méme des vidéos sur youtube

Herreweghe a enregistré les deux dont nous parlons, d'ailleurs.

Sinon, dans cette période liturgique, j'aime beaucoup la cantate BWV 34 pour le dimanche de l'Ascension (O ewiges Feuer, o Ursprung der Liebe), de structure très simple (chœur-récitatif-air-récitatyif-chœur), mais avec (entre autres) un très beau chœur introductif et un très bel air d'alto accompagné de flûtes traversières.