Playlist (55)

La huitiéme symphonie de Brukner, Celibidache, Munich



c'est juste cosmique!!! titanesque!!!
j'ai rarement entendu quelques chose d'aussi grand!

Charpentier, Divertissements, Chrisite-Agnew

Bartok: Le Prince de Bois (Dorati)

Toujours aussi féerique!

Greif: Todesfuge (quatuor à cordes avec voix n°3)/Genz, Quatuor Sine Nomine

Wieniawsky ~ concertos pour violon 1 & 2 (Shaham)
Sarasate ~ Zigeunerweisen

Gounod : Sapho (Patrick Fournillier, 1992 : Michèle Command, Sharon Coste, Christian Papis, Lionel Sarrazin...)

Offenbach, Orphée aux enfers. Minkowski, sur musicme. C'est con, cet opéra J'adore !

Le principe de l'opérette c'est de divertir et si tu t' alors c'est l'essentiel . Et pis Minko

Xenakis : Synaphai - Aroura - Antikhthon (Elgar Howart - New Philarmonia Orchestra - Geoffrey Douglas (piano))

Boulez : Dérive II

Webern : Cinq piéces pour orchestre (Sinopoli - SK Dresde)

Mantovani : Blue girl with Red Wagon ; Streets

Reich : Different Trains

Debussy : Pelléas & Mélisande ( Inghelbrecht - Orchestre National de la RTF )

calbo a écrit:

Le principe de l'opérette c'est de divertir et si tu t' alors c'est l'essentiel . Et pis Minko

Sauf que c'est un opéra-bouffe.

Ouais bon tu vas pas commencer à pinailler hein . Opérette/Opéra-bouffe ...

Ben c'est du Offenbach quoi, c'est complétement nul et lourdingue.

Siegmund a écrit:

Ben c'est du Offenbach quoi, c'est complétement nul et lourdingue.

C'est de Wagner que tu parles là ?

Oui, c'est nul du point de vue musical, mais c'est drôle ! Je parle d'Offenbach, bien sûr…

Mariefran a écrit:

Oui, c'est nul du point de vue musical, mais c'est drôle ! Je parle d'Offenbach, bien sûr…

ça se défend

Mariefran a écrit:

Oui, c'est nul du point de vue musical, mais c'est drôle ! Je parle d'Offenbach, bien sûr…

Oh moi je trouve pas ça si nul que ça ! Après Oprhée aux enfers n'est pas le meilleur, je préfère La Belle Hélène.

Mariefran a écrit:

Oui, c'est nul du point de vue musical, mais c'est drôle ! Je parle d'Offenbach, bien sûr…

Ben si tu te mets à faire ton Siegmund on est mal barrés, j'vous l'dis moi

Cleme a écrit:

Oh moi je trouve pas ça si nul que ça !

ça se défend aussi

Siegmund a écrit:

Cleme a écrit:

Oh moi je trouve pas ça si nul que ça !

ça se défend aussi

T'as des origines normandes ou suisses?
Moi, j'aime bien la Belle Hélène, ses jeux de mots pourris et ses personnages débiles! Et aussi le premier acte de la Grande Duchesse bien sûr! Après ça devient trop sérieux moins intéressant!

O du moment qu'au fond ça reste nul, c'est défendable

Siegmund a écrit:

O du moment qu'au fond ça reste nul, c'est défendable

Oh moins, ça n'essaye jamais de se prendre au sérieux, au contraire même!

Oui, l’œuvre se défend bien.

Tu es décidément irrécupérable . Cela dit fais gaffe, je pourrais bien envisager de te faire écouter tous les opéras-bouffes toutes les opérettes d'Offenbach si jamais tu te montrais par trop frondeur

Non.

Scriabine: Sonate No.3 Op.23 (Sofronitsky 1961 studio) Sonate No.10 Op.70 (Horowitz 1966 live)

Ça va alors il n'aura pas grand chose à écouter

Et toi ca sera la confiscation de TOUTE ta discothèque sans possibilité de remise de peine

Siegmund a écrit:

Ben c'est du Offenbach quoi, c'est complétement nul et lourdingue.

Et ça c'est du Siegmund bien dogmatique et sans nuances. Il y a certes chez Offenbach une facture orchestrale qui pourrait le rapprocher d'un répertoire encore plus léger, mais il y a tout de même une palette orchestrale et vocale très diverse, une science de la couleur énigmatique, un peu nostalgique (je pense aux allanguissements de Kleinzach, ou au premier air d'Hélène), et toujours une capacité à l'humour musical, que ce soit le pastiche de Meyerbeer (dans la Grande Duchesse c'est plus que voyant), l'air à vocalises détourné pour la poupée... et ses livrets sont souvent très spirituels, absolument pas lourdingues (rappelez-moi quel compositeur a prétendu faire une comédie d'un concours de chant ?), les références à l'antiquité sont par exemple amusantes pour tout latiniste/helléniste.
Le problème, c'est que son corpus immense comporte beaucoup de déchet, mais disons qu'il a donné à mon sens et à l'aune de l'étendue très limitée de mes connaissances son chef-d'oeuvre en matière d'opéra bouffe avec la Belle Hélène et pour ce qui est d'un opéra plus ambitieux ce sont évidemment les Contes d'Hoffmann qui sont une oeuvre majeure du XIXe français malgré le chantier perpétuel des éditions.

Evidemment, comparé à Wagner, à Berlioz... mais nous parlons là de génies absolus qui ont révolutionné la musique. Je pense cependant pas qu'on puisse recouvrir Offenbach de qualificatifs si péremptoires. Ou alors on argumente, et on justifie d'exemples précis. Disons que ça ne répond pas à ton horizon d'attente en matière d'opéra. D'ailleurs, finalement, tout opéra doit forcément traiter de sujets sérieux selon toi en fait ? (je peux tout à fait concevoir qu'on rejette en bloc la comédie en musique... ce n'est pas mon cas, même si je ne suis pas un fanatique de l'opérette au sens strict - que n'est pas Offenbach je précise)

calbo a écrit:

Et toi ça sera la confiscation de TOUTE ta discothèque sans possibilité de remise de peine

J'entends à l'oreillette que Polyeucte se propose d'en gérer la caisse des dépôts.

Guillaume a écrit:

Et ça c'est du Siegmund bien dogmatique et sans nuances.

Et un Guillaume monté sur grands chevaux, bien plus sérieux que moi en ce sujet.

Polyeucte a écrit:

Siegmund a écrit:

Cleme a écrit:

Oh moi je trouve pas ça si nul que ça !

ça se défend aussi

T'as des origines normandes ou suisses?

C'est très bien d'être suisse

En contradiction avec le point de vue que je défends, mais disposé à parler sérieusement de choses qui ont chez moi une vraie résonance (surtout les Contes je dois dire - mais je ne refuse pas un petit tour hellénisant de temps en temps) et qu'on a trop souvent méprisé en disproportion avec leur qualité musicale et dramatique, qui est réelle pour le meilleur d'Offenbach. Après je n'attends pas d'Offenbach qu'il me révèle la vérité de l'essence des choses ou même de l'essence de l'humour - je n'attends même pas ça de Wagner et de son attirail vaguement philosophique.

Je vous rassure cependant : Offenbach est loin de Meyerbeer dans mon panthéon personnel, d'ailleurs hors pastiches il lui doit beaucoup dans les grandes masses orchestrales et les ensembles. On pourrait dire ça de tout le XIXe français en fait. L'autre jour j'étais dans une disposition moyenne pour écouter Meyerbeer, sortant de tragédies lyriques, mais j'ai mis la fin de l'acte II des Huguenots et je me suis senté soulevé par l'immensité de la construction de ce qui peut paraître "pompier" au premier abord mais qui est tout sauf le grand concertato verdien tel qu'on le trouve dans Macbeth ou dans les opéras de jeunesse (et même après).
Finalement, et c'est là où est sa profondeur, je suis parvenu à la conclusion que Meyerbeer sous les apparences du pompiérisme et de la convention "creuse" l'instrumentation, l'orchestration, la mélodie non pas vers l'innovation, le détail nouveau (la clarinette basse etc) mais en orientant tous les moyens dont il dispose vers la seule fin de l'efficacité dramatique, en cohérence totale avec le choix scribien de l'allègement par l'humour ou de la variété des registres. Une seule écoute ne suffit pas pour réellement apprécier Meyerbeer : il y a quelque chose dans ce qui semble un manque de sens mélodique (par exemple le fait que ce qu'on pourrait appeler le rythme-type, ou en tout cas celui qui est au centre de nombreuses mélodies, la marche, revienne souvent) qui fait que la partition refuse l'évidence et peut-être ce qui semble maladresse est innovation.

Du reste, je ne sais pas pourquoi je suis parti sur un flux de conscience portant vaguement sur Meyerbeer...

"Orphée aux enfers" et "Les contes d'Hoffmann", c'est tout ce que je connais d'Offenbach et ça me plait beaucoup. Je ne vois pas ce que ça a de nul ?

Mozart : la flûte enchantée, Davis, Keenlyside, Röschmann, Hartmann, Damrau
Bizet : Carmen, Gardiner, Antonacci, Richards, Gillet, OC 2009

aroldo a écrit:

"Orphée aux enfers" et "Les contes d'Hoffmann", c'est tout ce que je connais d'Offenbach et ça me plait beaucoup. Je ne vois pas ce que ça a de nul ?

On va dire que la musique est très simple, non ? Nul, c'était hyperbolique : c'est un peu de la variétoche… J'ai bien rigolé un CD, après ça m'a un peu gavée quand même…

Beethoven, opus 111. Pietro Scarpini. Cette interprétation ne bouleversera pas mon panthéon personnel mais c'est nouveau dans ma collection. Et la musique est toujours super top, elle !

Mariefran a écrit:

aroldo a écrit:

"Orphée aux enfers" et "Les contes d'Hoffmann", c'est tout ce que je connais d'Offenbach et ça me plait beaucoup. Je ne vois pas ce que ça a de nul ?

On va dire que la musique est très simple, non ? Nul, c'était hyperbolique : c'est un peu de la variétoche… J'ai bien rigolé un CD, après ça m'a un peu gavée quand même…

Pour les Contes d'Hoffmann, c'est faux. Ou alors Bellini, Rossini sont aussi de la variété.

Guillaume, faut suivre, j'écoutais Orphée aux enfers… De la musique très dispensable quand même

Je n'ai pas trop aimé Orphée quand je l'ai écoutais très distraitement... je pense que la Belle Hélène est d'une autre facture quand même. (dit-il en tentant de se raccrocher aux branches)

Mais bon, tu aimes Meyerbeer, on ne peut pas t'accuser de suivre les préjugés ambiants.

Percy Bysshe a écrit:

Scriabine: Sonate No.3 Op.23 (Sofronitsky 1961 studio) Sonate No.10 Op.70 (Horowitz 1966 live)

Sofro a enregistré l'opus 23 une première fois en studio en 1946 (Brilliant BRIL 8975, Denon COCQ-83286, Multisonic MT 310181-2, Urania SP 4215 et 4258, etc.) et une seconde fois en studio le 12 septembre 1958 (Arlecchino ARL 42, Philips 456 970-2, Vista Vera VVCD-00093). Il y a aussi des enregistrements en public de l'opus 23 le 30 janvier 1952 (à Leningrad) et le 8 juin 1958 (à Moscou), plus un autre au Musée Scriabine quelque part entre 1954 et 1961 (non publié à ce jour).

Mais, en rééditant l'enregistrement en studio de septembre 1958, Vista Vera s'est trompé de date et a indiqué 1961 sur son boîtier. En fait, les seuls enregistrements datés de 1961 sont ceux en public le 7 janvier au Musée Scriabine. Après un autre récital le 9 janvier à la petite salle du conservatoire de Moscou, sa santé s'est subitement beaucoup dégradée et il n'a plus jamais connu de rémission supplémentaire face au cancer. Je ne pense pas qu'il existe d'enregistrement en studio en 1961 ; ses dernières sessions en studio datent du 11 décembre 1960 (Schubert/Liszt : Litanei ; Liszt : Sposalizio ; Scriabine : opus 19[I]). À mon avis, l'opus 23 que tu as écouté est probablement l'enregistrement en studio de septembre 1958, identique à celui réédité aussi par Philips et posté récemment sur YT dans un gros fichier de 65 minutes.

Guillaume a écrit:

Mariefran a écrit:

aroldo a écrit:

"Orphée aux enfers" et "Les contes d'Hoffmann", c'est tout ce que je connais d'Offenbach et ça me plait beaucoup. Je ne vois pas ce que ça a de nul ?

On va dire que la musique est très simple, non ? Nul, c'était hyperbolique : c'est un peu de la variétoche… J'ai bien rigolé un CD, après ça m'a un peu gavée quand même…

Pour les Contes d'Hoffmann, c'est faux. Ou alors Bellini, Rossini sont aussi de la variété.

Bah oui.

Beethoven, Symphonie n°9, Wiener Philharmoniker / Bernstein

Mattheson, Suites pour clavecin, Holtz

Mariefran a écrit:

aroldo a écrit:

"Orphée aux enfers" et "Les contes d'Hoffmann", c'est tout ce que je connais d'Offenbach et ça me plait beaucoup. Je ne vois pas ce que ça a de nul ?

On va dire que la musique est très simple, non ? Nul, c'était hyperbolique : c'est un peu de la variétoche… J'ai bien rigolé un CD, après ça m'a un peu gavée quand même…

C'est de l'opérette, c'est bien foutu et c'est vraiment drôle.

Offenbach n'a pas fait d'opérettes, mais des opéras bouffe.

Chausson : Le Roi Arthus (Marcello Viotti, 1996 : Susan Athony, Douglas Nasrawi, Philippe Rouillon, Gilles Cachemaille)
ça n'a pas l'air de remettre en cause la suprématie de la version de Jordan pour le moment, mais faut que je ré-écoute sérieusement...
Par contre, grosse tristesse : le duo Genièvre/Lancelot du deuxième acte est coupé d'une dizaine de minutes faut que je regarde exactement par rapport aux autres versions ce qui est coupé...

Charpentier, Leçon des ténèbres office du vendredi

LULLY, Atys acte I, Christie 2011

Xavier a écrit:

Offenbach n'a pas fait d'opérettes, mais des opéras bouffe.

Hé bien voilà,comme ça c'est encore plus clair.

C'est sur Offenbach c'est très tonal ... ça ne fait pas évoluer le langage de la musique sérieuse (par contre si toute la musique légère après Offenbach avait été aussi géniale que celle d'Offenbach (je parle du bon Offenbach, pas toutes ses partitions) - c'est à dire inspirée, non vulgaire, non racolleuse ... et avec autant d'esprit ...), mais est ce la bonne question (au delà de son cas bien sur) ?

La Belle Hélène, La vie parisienne, Orphée aux enfers ... et surtout les Contes d'Hoffmann sont d'authentiques chefs d'oeuvres.

J'écoute l'excellente version d'Orphée aux Enfers dirigée par Minkowski (Dessay, Naouri, Fauchécourt, Beuron etc..)

Je plussoie en faveur d'Offenbach!!!
Pour en rester aux tubes, rien que l'introduction de la barcarolle des Contes d'Hoffmann, ce mystère, cette délicatesse, cette sensualité contenue... Je ne trouve pas toujours ça dans bien des oeuvres plus pénétrées de leur propre importance!
Mais libre à Siegmund de trouver plus de "profondeur" et d' "ambition" dans le verbiage creux et démonstratif d'un Mantovani...

Varèse: Nocturnal/Nagano