Playlist (56)

WoO a écrit:

Oui : Réserve Centrale

Des fois je me dis que les gens qui bossent là doivent en avoir marre de voir mon nom.
Sinon il est dispo dans deux médiathèques que je fréquente souvent, donc je l'aurai sans problème.

Bartok, Le Chateau de BB. Samuel Ramey, Jessye Norman, James Levine. New York, 1er février 1989.
Tout simplement grand, bouleversant. Deux immenses interprètes, dans tous les sens du terme.

Xavier a écrit:

WoO a écrit:

Oui : Réserve Centrale

Des fois je me dis que les gens qui bossent là doivent en avoir marre de voir mon nom.

Tant mieux, il faut que les disques sortent, parce que s'ils ne sortent jamais ils finiront par être pilonnés

Mariefran a écrit:

Comme chaque fois que je rentre de Normandie :
Wagner, Tristan et Isolde. Martha Mödl, Ramon Vinay, Herbert von Karajan, Bayreuth 1952

Debussy, La Cathédrale engloutie, Ondine, Voiles, Général Lavine, Les fées sont d'exquises danseuses, La terrasse des audiences au clair de lune, Le vent dans la plaine, Ce qu'a vu le vent d'ouest. Irén Marik
Bartok, Perpetuum mobile. Irén Marik
Messiaen, Visions de l'amen. Irén Marik et John Ranck

Premier CD des 4 reçus de cette pianiste hongroise inconnue qui promet d'être bien intéressante !

J'ai écouté le volume qui comprend l'op.111. Il y a des choses pas mal, mais on sent que sa technique n'est plus ce qu'elle a pu être. Quelques fulgurances, mais dans l'ensemble je suis un peu déçu (surtout par rapport à ce qui est décrit dans la notice ou sur le web ; on entend bien que c'est n'est ni A. Fischer, ni Farnady, ni Tusa).

Beethoven, Sonates opus 27-2 et 111 (deux fois )
Ravel, Jeux d'eau, Oiseaux tristes, Sonatine
Couperin, Ordre XXVI
Chopin, Nocturne opus 9-1
Scriabine, Etude opus 2-1
Irén Marik.

@ Alexandre : Bien sûr que ce n'est pas du niveau de Fischer ou de Farnadi (je ne connais pas Tusa), mais je trouve l'histoire de cette femme assez fascinante. C'est pas mal du tout, rien de transcendant, on est d'accord, mais c'est très honnête. En revanche, n'écoute pas sa sonate de Liszt, c'est franchement pas terrible.

Concerto pour piano n°24; Mozart - Gould, Jochum, Orchestre symphonique de la radio suédoise.

Sibelius : 5e symphonie, Bernstein/Vienne

Encore, toujours.

Beethoven : 7e quatuor, Amadeus

Sonates pour piano, op. 31; Beethoven - Gould

WoO a écrit:

Xavier a écrit:

WoO a écrit:

Oui : Réserve Centrale

Des fois je me dis que les gens qui bossent là doivent en avoir marre de voir mon nom.

Tant mieux, il faut que les disques sortent, parce que s'ils ne sortent jamais ils finiront par être pilonnés

Ah bon? C'est vraiment idiot comme idée ça.

Xavier a écrit:

WoO a écrit:

Xavier a écrit:

WoO a écrit:

Oui : Réserve Centrale

Des fois je me dis que les gens qui bossent là doivent en avoir marre de voir mon nom.

Tant mieux, il faut que les disques sortent, parce que s'ils ne sortent jamais ils finiront par être pilonnés

Ah bon? C'est vraiment idiot comme idée ça.

J'ai travaillé un temps en bibliothèque universitaire: un ouvrage non emprunté plus de 5 ans, et disponible dans une autre bibliothèque affiliée, est systématiquement pilonné. C'est une absurdité sans nom.

En l'occurrence, beaucoup des CD de la réserve centrale ne sont pas disponibles dans les autres médiathèques, et déjà, la plupart étaient dans d'autres médiathèques avant et ont été mis dans la réserve, je suppose parce qu'ils étaient peu empruntés.
Si en plus on les détruit, alors qu'il y a là-dedans des raretés sans prix!...

Ben. a écrit:

Horatio a écrit:

Sibelius : 5e symphonie, Bernstein/Vienne

Encore, toujours.

Beethoven : 7e quatuor, Amadeus

Si tu ne connais pas... Sanderling ! Sanderling ! Y'a pas plus clair, limpide, évident.

Si, je connais, ça se trouve sur YT . Pour l'avoir écouté une ou deux fois, je suis d'accord pour dire que c'est une excellente version . Le timbre de l'orchestre est assez particulier par contre, même si dans cette symphonie ça marche bien (dans la Première, c'est même trop particulier).

Horatio a écrit:

Ben. a écrit:

Horatio a écrit:

Sibelius : 5e symphonie, Bernstein/Vienne

Encore, toujours.

Beethoven : 7e quatuor, Amadeus

Si tu ne connais pas... Sanderling ! Sanderling ! Y'a pas plus clair, limpide, évident.

Si, je connais, ça se trouve sur YT . Pour l'avoir écouté une ou deux fois, je suis d'accord pour dire que c'est une excellente version . Le timbre de l'orchestre est assez particulier par contre, même si dans cette symphonie ça marche bien (dans la Première, c'est même trop particulier).

Oui, c'est particulier: on entend tout.

Bach, Sonates pour violon et clavier BWV 1014-1019. Paul Makanowitzky et Noël Lee
Ces œuvres sont magiques

Beethoven : Sonate pour piano n°17 en ré mineur, opus 31 n°2 -- Glenn Gould.

Scherzian a écrit:

Beethoven : Sonate pour piano n°17 en ré mineur, opus 31 n°2 -- Glenn Gould.

J'en étais sûr.

T'es vache, Scherzian, j'avais pris sur moi

Ben. a écrit:

Scherzian a écrit:

Beethoven : Sonate pour piano n°17 en ré mineur, opus 31 n°2 -- Glenn Gould.

J'en étais sûr.

Mariefran a écrit:

T'es vache, Scherzian, j'avais pris sur moi

J'ai pas réussi à ne pas l'écouter et j'ai pas réussi non plus à ne pas ne pas en parler. Donc oui, c'est vache.

Scherzian a écrit:

Ben. a écrit:

Scherzian a écrit:

Beethoven : Sonate pour piano n°17 en ré mineur, opus 31 n°2 -- Glenn Gould.

J'en étais sûr.

Mariefran a écrit:

T'es vache, Scherzian, j'avais pris sur moi

J'ai pas réussi à ne pas l'écouter et j'ai pas réussi non plus à ne pas ne pas en parler. Donc oui, c'est vache.

C'est pourtant beaucoup plus inspiré que M. Grindberg !

Spoiler:

Nikolaï Myaskovski

Symphonie no. 7 en si mineur Op. 24
Une œuvre splendide, un savant mélange de Debussy, de Roussel et de Prokofiev. Et cet Andante ! J'ai l'impression d'être sur une île déserte au bord de l'océan.

Symphonie no. 8 en la majeur Op. 26
Il y a énormément de Prokofiev à travers les mouvements extrêmes. Le Scherzo est inventif. Et je n'ai jamais entendu un aussi beau Adagio, j'en ai la chaire de poule !

Symphonie no. 9 en mi mineur Op. 28
C'est beaucoup plus classique. Le tempérament reste sinueux. Le mouvement lent se fait plus timide. Un finale d'une banalité affligeante ! Mais cela reste une magnifique symphonie.

Symphonie no. 10 en fa mineur Op. 30
Je retrouve enfin la même originalité que dans la septième. Un mouvement unique d'un seul tenant nous propulse au delà des contrés connus. C'est stupéfiant ! Encore pas mal d'influence française, perdue quelque peu dans les symphonies (nos. 8 et 9) qui les séparent.

Symphonie no. 11 en si bémol mineur Op. 34
Prokofiev me vient souvent à l'esprit, mais c'est déjà le Sergueï du Fils Prodigue ou de l'opus 51 (Sur le Borysthène). Pas tellement de surprise, c'est assez commun. Le mouvement lent est à l'image de l’ennui.

Si après ça je ne chope pas la grosse tête....

bof c'est jamais que du Beethoven au piano, donc inspiré ou pas, interprété ou pas, on reste dans le plat... du bon pour les végétariens. De la musique sans spatialisation, pour le cabinet de toilette avant de s'endormir, la tempête dans un verre à dents?

.

Ah oui, Gould est dans une diachronicité qu'il parsème de rupture, on a l'impression de rentrer dans une nouvelle section de l'oeuvre toutes les 3 secondes, et chaque section se voit dotée d'une indépendance cellulaire.
L'exacte inverse de Celibidache et de sa simultanéité, intégrant la structure dans une vision synchronique. Les plus grands sont toujours là, ici et maintenant, du début à la fin.

sud273 a écrit:

bof c'est jamais que du Beethoven au piano, donc inspiré ou pas, interprété ou pas, on reste dans le plat... du bon pour les végétariens. De la musique sans spatialisation, pour le cabinet de toilette avant de s'endormir, la tempête dans un verre à dents?

ça va, Sud ?

Bach, Sonates pour violon et clavier BWV 1014-1019. Yehudi Menuhin, George Malcom et Ambrose Gauntlett

très bien, Gould a le grand avantage de faire résister à la tentation de l'ennui distingué: il sait jouer quelque chose là où il n'y a rien, et ne rien jouer où il y a quelque chose.

cela dit, c'est le début du Sommer festival, j'écoute Mahler qui a eu le bon goût de ne pas laisser de musique de piano...

sud273 a écrit:

très bien, Gould a le grand avantage de faire résister à la tentation de l'ennui distingué: il sait jouer quelque chose là où il n'y a rien, et ne rien jouer où il y a quelque chose.

Dommage que Gould ait joué Mozart exactement comme il a joué Beethoven alors : vertical, mécanique, percussif, haché, constipé au stade terminal.

Il faut écouter Gould là où il est indiscutable, voyons !
Bach, Variations Goldberg. Gould 1982

Pas dans Bach alors, quand on connaît Feinberg, E. Fischer, Richter, Yudina, Koroliov.

Scherzian a écrit:

sud273 a écrit:

très bien, Gould a le grand avantage de faire résister à la tentation de l'ennui distingué: il sait jouer quelque chose là où il n'y a rien, et ne rien jouer où il y a quelque chose.

Dommage que Gould ait joué Mozart exactement comme il a joué Beethoven alors : vertical, mécanique, percussif, haché, constipé au stade terminal.

oui, mais il en reste quelque chose, particulièrement la fantaisie et 18è sonate, et ce n'est pas inintéressant. Après Beethoven ou Bach, faites-en ce que vous voulez si ça vous procure des sensations. Là où Gould est incontestable c'est dans Hindemith, Krenek, Webern et quelques contemporains canadiens inconnus.

Scherzian a écrit:

Pas dans Bach alors, quand on connaît Feinberg, E. Fischer, Richter, Yudina, Koroliov.

oui Feinberg aurait dû se contenter de composer...

Liszt, Poèmes symphoniques, Haitink
Je ne suis pas emporté outre mesure par les oeuvres, par contre je suis assez impressionné par les moyens de composition mis en œuvre.

Rachmaninov, Concerto pour piano n°1, Moiseiwitsch / Sargent
Rachmaninov, Concerto pour piano n°2, Moiseiwitsch / Goehr
Une des rares versions que je supporte encore (avec Richter / Sanderling entre autres).

Richter dans Bach, je ne vois pas bien la différence avec Keith Jarrett

sud273 a écrit:

oui Feinberg aurait dû se contenter de composer...

T'as décidé de répondre à tout ce soir ? Certaines fois on gagne à se taire.

non j'arrête, de toute façon c'est un répertoire qui ne m'intéresse pas...
euh, tu l'as dis! et puis ça fait quoi dans ce fil où tout est destiné à se perdre? On ne peut pas discuter, ben on ne parle plus, ça arrange toute le monde? parfait! J'adore Bach Beethoven et Debussy

alexandre. a écrit:

Liszt, Poèmes symphoniques, Haitink
Je ne suis pas emporté outre mesure par les oeuvres, par contre je suis assez impressionné par les moyens de composition mis en œuvre.

Rachmaninov, Concerto pour piano n°1, Moiseiwitsch / Sargent
Rachmaninov, Concerto pour piano n°2, Moiseiwitsch / Goehr
Une des rares versions que je supporte encore (avec Richter / Sanderling entre autres).

Avec celle de Rachmaninov quand même, celle de Kapell n'est pas a jeter non plus

Non, Alexandre et Scherzian, dans les Goldberg, il est très bien Quant à Yudina, je me marre, il me semblait être la seule à aimer son enregistrement… Tout le monde m'avait critiquée à l'époque…

Scherzian a écrit:

Pas dans Bach alors, quand on connaît Feinberg, E. Fischer, Richter, Yudina, Koroliov.

Je ne les connais pas dans les Goldberg, c'est normal ?

Scherzian a écrit:

sud273 a écrit:

très bien, Gould a le grand avantage de faire résister à la tentation de l'ennui distingué: il sait jouer quelque chose là où il n'y a rien, et ne rien jouer où il y a quelque chose.

Dommage que Gould ait joué Mozart exactement comme il a joué Beethoven alors : vertical, mécanique, percussif, haché, constipé au stade terminal.

Je trouve ses Mozart vraiment intéressants moi. Cette mécanique verticale un peu percussive, en effet, est particulièrement impressionante dans certains mouvements. Après, ça manque cruellement de rebond et d'émotion: aussi hachés, ses Mozart manquent souvent de grâce.

sud273 a écrit:

non j'arrête, de toute façon c'est un répertoire qui ne m'intéresse pas...
euh, tu l'as dis! et puis ça fait quoi dans ce fil où tout est destiné à se perdre? On ne peut pas discuter, ben on ne parle plus, ça arrange toute le monde? parfait! J'adore Bach Beethoven et Debussy

Ca n'est pas vrai, j'ai découvert beaucoup de bel choses grâce à se fil. Il m'a aussi servi de portes d'entrée à des discussions plus soutenues par la suite dans les fils appropriés.

Mariefran a écrit:

Scherzian a écrit:

Pas dans Bach alors, quand on connaît Feinberg, E. Fischer, Richter, Yudina, Koroliov.

Je ne les connais pas dans les Goldberg, c'est normal ?

Dans d'autres œuvres de Bach que les Goldberg, j'ai oublié de citer Alexeï Ardaïevitch Fedosseyev.

Mariefran a écrit:

Non, Alexandre et Scherzian, dans les Goldberg, il est très bien Quant à Yudina, je me marre, il me semblait être la seule à aimer son enregistrement… Tout le monde m'avait critiquée à l'époque…

Scherzian a écrit:

Pas dans Bach alors, quand on connaît Feinberg, E. Fischer, Richter, Yudina, Koroliov.

Je ne les connais pas dans les Goldberg, c'est normal ?

Je ne suis pas un fan absolu des Goldberg de Yudina (il y a le DVD de Koroliov quoi), mais je reconnais que c'est très très abouti, et au moins les choix sont cohérents (alors que chez Gould j'en doute presque tout le temps). Ce que j'aime beaucoup chez elle ce sont les extraits du CBT et par dessus tout sa fantaisie chromatique (où elle vaporise tous les autres pianistes qui s'y sont attaqué).

Bon je dis ça et en même temps je crois que c'est ma deuxième version préférée des Goldberg au piano après le DVD de Koroliov.

Un enregistrement indiscutable, celui-là :
Schubert, Sonate D.664. Maria Grinberg

Ben. a écrit:

Je trouve ses Mozart vraiment intéressants moi. Cette mécanique verticale un peu percussive, en effet, est particulièrement impressionante dans certains mouvements. Après, ça manque cruellement de rebond et d'émotion: aussi hachés, ses Mozart manquent souvent de grâce.

Moi aussi, et le fait que ça manque de grâce me paraît l'atout principal; on mesure mieux les différences de style avec Haydn et Clementi. Encore une fois pour quelque chose que j'ai joué, j'apprends encore en écoutant Gould, alors que des versions plus conformes (Pires, Ciccolini, Goulda, Kraus) m'endorment et me paraissent inutiles (Richter ou Yudina, je ne dis pas, ce sont des ovnis dans Mozart à leur façon).
Les premiers enregistrement des Goldberg qui m'ont attiré sont Perahia, Gould II, Landowska, et il en fallait beaucoup pour m'attirer. Les Variations Goldberg restent me semble-t-il une partition majeure du répertoire: ça ne devrait pas pouvoir être ennuyeux, et une fois sur deux ça l'est.
Ah la Fantaisie Chromatique de WF Bach, il faut entendre Vasso Devetzi.

Schumann: Liederkreis/Hampson-Sawallisch

Debussy, Trois ballades de François Villon, Le Promenoir des deux amants, Fêtes galantes 1 et 2, Ariettes oubliées. Jacques Jansen, Jacqueline Bonneau

Chopin : Études, opus 10 et opus 25 -- Alfred Cortot (enregistrement de novembre 1942).

C'est prodigieux.