Playlist (60)

Reich: different trains.
Une certaine parenté avec Bach.

Rachmaninov, des Préludes, études et la Sonate 3. Sofronitsky
Dvorak, Quatuor 12. Hollywood SQ
Strauss, 4 derniers Lieder. Janowitz, Karajan

Merlin a écrit:

Siegmund a écrit:

Xenakis : Jonchaies

Hmmml oui décidément "un classique" sur ce forum !

Tellement jouissif

Mariefran a écrit:

Rachmaninov, des Préludes, études et la Sonate 3. Sofronitsky
Dvorak, Quatuor 12. Hollywood SQ
Strauss, 4 derniers Lieder. Janowitz, Karajan

Bah ces vieux bibelots...

Merlin a écrit:

Reich: different trains.
Une certaine parenté avec Bach.

Euh, de très loin quand même...

ben non

Ce n'est pas le lieu ici, mais franchement, ce truc... Rapprocher ça de Bach, non je ne comprends pas trop... Dans ce cas beaucoup de musiques "actuelles" sont beaucoup plus intéressantes et plus proches de Bach...

Ce que Reich utilise ce sont des procédés d'imitation superposables à ce que JSB fait dans une invention. Et ta seconde phrase est vraie.

Ca n'a rien à voir avec le sujet, mais la succession de deux messages précédents vient de me faire prendre conscience de la très grande similtude entre les avatars de Siegmund et de Merlin.

Un mimétisme serait-il en train d'opérer ?

hé hé....

Merlin a écrit:

Reich: different trains.
Une certaine parenté avec Bach.

Oui, oui. Et Tchaïkovsky est parenté avec Judas. Honegger avec Ptolémée et Jdanov avec sa tante...

Merlin a écrit:

hé hé....

J'en étais sûr...

Il s'agit de la même personne frappée d'un dédoublement de personnalité...

Chosta - Sonate pour alto et piano


Chosta - Quatuor n13


Jean Cras - Trio avec piano


Théodore Dubois - Quintette


César Franck - Sonate pour violon et piano

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Merlin a écrit:

Reich: different trains.
Une certaine parenté avec Bach.

Oui, oui. Et Tchaïkovsky est parenté avec Judas. Honegger avec Ptolémée et Jdanov avec sa tante...

ah mais je suis blindé tu sais, l'ironie dès que l'on parle de musique contemporaine ....

Merlin a écrit:

Mariefran a écrit:

Rachmaninov, des Préludes, études et la Sonate 3. Sofronitsky
Dvorak, Quatuor 12. Hollywood SQ
Strauss, 4 derniers Lieder. Janowitz, Karajan

Bah ces vieux bibelots...

Pour Dvorak et Strauss, on est d'accord.

Merlin a écrit:

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Merlin a écrit:

Reich: different trains.
Une certaine parenté avec Bach.

Oui, oui. Et Tchaïkovsky est parenté avec Judas. Honegger avec Ptolémée et Jdanov avec sa tante...

ah mais je suis blindé tu sais, l'ironie dès que l'on parle de musique contemporaine ....

Est ce que tu aimes vraiment Reich ?

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Merlin a écrit:

Mariefran a écrit:

Rachmaninov, des Préludes, études et la Sonate 3. Sofronitsky
Dvorak, Quatuor 12. Hollywood SQ
Strauss, 4 derniers Lieder. Janowitz, Karajan

Bah ces vieux bibelots...

Pour Dvorak et Strauss, on est d'accord.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire .

Xenakis : Terretektorh en stéréo - Découverte

Horatio

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Est ce que tu aimes vraiment Reich ?

Si par "vraiment", tu veux dire "vraiment", alors oui, j'aime "vraiment" Reich (en tous cas ce que je connais de son oeuvre, et énormément "Different trains")

Il y a un certain nombre de choses géniales chez Reich.

Merlin a écrit:

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Merlin a écrit:

Reich: different trains.
Une certaine parenté avec Bach.

Oui, oui. Et Tchaïkovsky est parenté avec Judas. Honegger avec Ptolémée et Jdanov avec sa tante...

ah mais je suis blindé tu sais, l'ironie dès que l'on parle de musique contemporaine ....

Je pense que le problème n'est pas la musique contemporaine en soi, mais plutôt Reich.

Si tu commences par poser que Reich est un problème...

Je suis quand même obligé de converger modérément à propos des quatre derniers lieders de Strauss, c'est un exemple typique de chef d’œuvre vieillissant mal. C'est une musique sonnant drôlement suranné.

Merlin a écrit:

Si tu commences par poser que Reich est un problème...

Ce n'est pas ce que je dis, c'est juste un problème dans ce contexte. Amener Reich dans ce type de comparaison mènera nécessairement à ce genre d'ironie, et je ne pense pas du tout que le problème dans ce cas soit lié au fait que ce soit de la musique contemporaine.

Et puis Rachmaninov, est-ce vraiment la peine d'en parler

alexandre. a écrit:

Merlin a écrit:

Si tu commences par poser que Reich est un problème...

Ce n'est pas ce que je dis, c'est juste un problème dans ce contexte. Amener Reich dans ce type de comparaison mènera nécessairement à ce genre d'ironie, et je ne pense pas du tout que le problème dans ce cas soit lié au fait que ce soit de la musique contemporaine.

Bon. Soit.

En tout cas, chaque fois que j'ai écouté du Reich j'ai été cruellement déçu. J'ai même trouvé (précisément à propos de "Different trains") que c'était un peu du foutage de gueule, un vide assez total dans un emballage flashy, genre "j'ai pas besoin de me fouler, regardez-moi, je suis le meilleur"...

Alors là j'écoute: Purcell-Fantasias. Bon ça c'est bien vieux, bien comme il faut. Donc sans doute pas soumis à ironie?

Merlin a écrit:

Alors là j'écoute: Purcell-Fantasias. Bon ça c'est bien vieux, bien comme il faut. Donc sans doute pas soumis à ironie?

Je croyais que tu avais compris

alexandre. a écrit:

Merlin a écrit:

Alors là j'écoute: Purcell-Fantasias. Bon ça c'est bien vieux, bien comme il faut. Donc sans doute pas soumis à ironie?

Je croyais que tu avais compris

Idem: je me faisais l'illusion que tu avais compris.

Merlin a écrit:

alexandre. a écrit:

Merlin a écrit:

Alors là j'écoute: Purcell-Fantasias. Bon ça c'est bien vieux, bien comme il faut. Donc sans doute pas soumis à ironie?

Je croyais que tu avais compris

Idem: je me faisais l'illusion que tu avais compris.

Bon, les réactions que tu as eues ne sont pas liées au fait que c'était de la musique contemporaine. C'est juste que si tu balances un truc du genre "je retrouve du Dufay chez Sammartini" sans plus de détails, évidemment il y aura des réactions amusées.
Mais ça t'arrange sans doute de penser que la musique contemporaine est persécutée.

Siegmund a écrit:

Je suis quand même obligé de converger modérément à propos des quatre derniers lieders de Strauss, c'est un exemple typique de chef d’œuvre vieillissant mal. C'est une musique sonnant drôlement suranné.

De l'inanité de la notion de nouveauté en art... J'ai l'impression que tu te focalises trop sur des temporalités qui n'ont aucun sens en musique, sur une historicité ou une vision téléologique de la musique. Un peu comme l'égypticisme de Phaëton...

alexandre. a écrit:

Mais ça t'arrange sans doute de penser que la musique contemporaine est persécutée.

Disons que je ne tomberai pas dans le piège que tu me tends.
Bonne soirée.

Mariefran a écrit:

Rachmaninov, des Préludes, études et la Sonate 3. Sofronitsky

Si tu as trouvé une sonate de Rachmaninov jouée par Sofronitsky (surtout la troisième), tu déposes gentiment tout ce que tu as en main sur le sol, tu lèves les bras en l'air et tu recules doucement de quatre pas. Aucun geste inconsidéré ou brusque. Le KGB va débarquer chez toi. Pas de panique. C'est normal, même s'ils ont des mines patibulaires. Fais tout ce qu'on te dit, et ça se passera bien.

Spoiler:

Mozart, Trio n° 4 pour piano, clarinette et alto, K498 "Les Quilles"
Bruch, Trois pièces pour clarinette, alto et piano
Schumann, Märchenerzählungen pour clarinette, alto et piano, op. 132

- Murray Perahia, Harold Wright, Boris Kroyt (live, Library of Congress, 1967)

Tu as acheté le gros coffret Perahia ?

Ligeti:
Kammekonzert
Etude "Automne à Varsovie" (Aymart)

Ophanin a écrit:

Chosta - Sonate pour alto et piano


Chosta - Quatuor n13


Jean Cras - Trio avec piano


Théodore Dubois - Quintette


César Franck - Sonate pour violon et piano

Toujours aussi fan de formations symphoniques à ce que je vois.



Copland:

-Symphonie pour Orgue et Orchestre

Moi qui d'habitude déteste l'orgue, ça m'a captivé de bout en bout.

-Symphonie n°3


Le tout dirigé comme de bien entendu par notre sémillant Lenny.

Siegmund a écrit:

Je suis quand même obligé de converger modérément à propos des quatre derniers lieders de Strauss, c'est un exemple typique de chef d’œuvre vieillissant mal. C'est une musique sonnant drôlement suranné.

Bien sûr que si la temporalité a un sens en musique, l'intemporalité est une chimère. Et la musique a la vocation de parler à une culture, à une époque ; sans quoi, c'est une pièce de musée confortable et sans âme.

J'ai moi l'impression que tu te cherches des arrières mondes merveilleux en musique, mais que tu n'affronte pas le phénomène musical comme quelque chose d'intime et grave. Tu t'en sert comme source d'évasion, ce qui n'est pas mal en soit, mais ne suffit pas.

Pour en revenir à Phaëton, si tu le veux ; je ne critique pas le caractère forcément non égyptien de cette musique comme certain (pas toi) ont voulu me le faire endosser. Mais le caractère absolument conforme de cette musique, non pas à des exigences expressives, mais à des façons de faire établis qui brident l’imaginaire d'un tel sujet.
Lorsqu'on fait une musique sur un thème exotique, on essai d'explorer des univers inhabituels (que ce soit réaliste ou non) ; autrement l'on prend un thème plus proche de nous.
A propos, c'est surement piur ça que la transposition de Atys a si bien fonctionné sur scène, on voyait quelque chose de cohérent avec la musique. Si on faisait quelque chose de même avec Phaeton, sans doute l’œuvre serait moins boiteuse.

arnaud bellemontagne a écrit:

Ophanin a écrit:

Chosta - Sonate pour alto et piano


Chosta - Quatuor n13


Jean Cras - Trio avec piano


Théodore Dubois - Quintette


César Franck - Sonate pour violon et piano

Toujours aussi fan de formations symphoniques à ce que je vois.

A part pour Glass et le metal, Ophanin a très bon goût

Ophanin a écrit:

Chosta - Sonate pour alto et piano

C'est bizarre le smiley que tu as choisi, cette Sonate ne me fait pas du tout le même effet. Ce serait plutôt ça :

Ligeti-Lontano-Bour

alexandre. a écrit:

Tu as acheté le gros coffret Perahia ?

On me l'a offert. Je ne l'aurais pas acheté mais c'est justement l'intérêt des cadeaux et je n'en suis pas mécontent. Ce ne sont jamais les interprétations les plus enthousiasmantes de la discographie, il y a une certaine modestie, on ne sent pas une grande personnalité, sans doute trop de révérence envers l'oeuvre, en gros il la sert et ne la transcende pas, mais le son est magnifique et les enregistrements superlatifs. Les premiers enregistrements sont très réussis, le récital à Aldeburgh superbe, mais je n'ai pas encore écouté le quart du coffret.

Je me souviens que lors de l'écoute comparée de la 1re Ballade de Chopin, parmi les pianistes vivants j'avais beaucoup aimé sa 1re Ballade de Chopin. J'ai réécouté quelques concertos de Mozart et j'ai trouvé ça mille fois mieux que le souvenir qui m'en était resté. A réévaluer ce Perahia. D'ailleurs lors de son récital il y a deux ans à Pleyel, la première partie (Bach, Beethoven) avait été très ennuyeuse, le son était très beau et très rond, mais il ne se passait rien, alors que dans la deuxième partie il s'était réveillé, avait donné de très belles Scènes d'enfants et avait été grand dans des études et mazurkas de Chopin.

Siegmund a écrit:

Bien sûr que si la temporalité a un sens en musique, l'intemporalité est une chimère. Et la musique a la vocation de parler à une culture, à une époque ; sans quoi, c'est une pièce de musée confortable et sans âme.

J'ai moi l'impression que tu te cherches des arrières mondes merveilleux en musique, mais que tu n'affronte pas le phénomène musical comme quelque chose d'intime et grave. Tu t'en sert comme source d'évasion, ce qui n'est pas mal en soit, mais ne suffit pas

Je ne vois pas vraiment ce que tu entends par "intime" et "grave", ni l'antinomie possible avec le fait que ce soit une "source d'évasion" ou "un arrière-monde merveilleux". La musique est quand même quelque chose qui est à la fois extérieur, absolument étranger à nous et qui nous touche à l'intérieur.

Et puis je ne sais pas si je vais tout de suite entrer dans une théorie esthétique générale de la musique. L'expérience, les connaissances, la précision conceptuelle et rédactionnelle me feraient défaut pour être honnête.

Citation :

Pour en revenir à Phaëton, si tu le veux ; je ne critique pas le caractère forcément non égyptien de cette musique comme certain (pas toi) ont voulu me le faire endosser. Mais le caractère absolument conforme de cette musique, non pas à des exigences expressives, mais à des façons de faire établis qui brident l’imaginaire d'un tel sujet.
Lorsqu'on fait une musique sur un thème exotique, on essai d'explorer des univers inhabituels (que ce soit réaliste ou non) ; autrement l'on prend un thème plus proche de nous.
A propos, c'est surement piur ça que la transposition de Atys a si bien fonctionné sur scène, on voyait quelque chose de cohérent avec la musique. Si on faisait quelque chose de même avec Phaeton, sans doute l’œuvre serait moins boiteuse.

Bah justement comme je l'ai dit ce n'est pas un thème exotique, au contraire c'est complètement assimilé à la culture classique de l'époque. C'est de la mythologie, pas de l'exotisme.

Kurtàg: Hommage A Mihály András, Op. 13

INTENSE !!

Hippolyte a écrit:

alexandre. a écrit:

Tu as acheté le gros coffret Perahia ?

On me l'a offert. Je ne l'aurais pas acheté mais c'est justement l'intérêt des cadeaux et je n'en suis pas mécontent. Ce ne sont jamais les interprétations les plus enthousiasmantes de la discographie, il y a une certaine modestie, on ne sent pas une grande personnalité, sans doute trop de révérence envers l'oeuvre, en gros il la sert et ne la transcende pas, mais le son est magnifique et les enregistrements superlatifs. Les premiers enregistrements sont très réussis, le récital à Aldeburgh superbe, mais je n'ai pas encore écouté le quart du coffret.

Je me souviens que lors de l'écoute comparée de la 1re Ballade de Chopin, parmi les pianistes vivants j'avais beaucoup aimé sa 1re Ballade de Chopin. J'ai réécouté quelques concertos de Mozart et j'ai trouvé ça mille fois mieux que le souvenir qui m'en était resté. A réévaluer ce Perahia. D'ailleurs lors de son récital il y a deux ans à Pleyel, la première partie (Bach, Beethoven) avait été très ennuyeuse, le son était très beau et très rond, mais il ne se passait rien, alors que dans la deuxième partie il s'était réveillé, avait donné de très belles Scènes d'enfants et avait été grand dans des études et mazurkas de Chopin.

J'ai ouvert un fil de discussion dans la rubrique "interprètes".

Siegmund a écrit:

[...] la musique a la vocation de parler à une culture, à une époque [...]

C'est justement ça, l'illusion et ce que pense une certaine époque férue de « culture » et d'« expression de soi ». L'art comme reflet ou représentation (fussent-ils magnifiés) de l'époque qui l'englobe. La modernité souffrira que d'autres, pourtant tout aussi modernes et actuels, en aient une autre conception. Celle d'expression et surtout d'orientation, par exemple. Ce n'est pas la faute d'une musique, quelle qu'elle soit et quel que soit son « âge », si elle ne trouve momentanément plus beaucoup d'auditeurs « idéaux » à une époque donnée : ce n'est en rien un argument contre elle. Ce qui n'est pas acceptable, c'est qu'on vienne dire que la modernité se réduit à la conception qu'en ont certains ; je t'assure que des « vocations » tout autres de la musique et des autres arts ne conduisent pas du tout au musée. (Je laisse de côté les élucubrations pseudopatamétanietzschéennes du paragraphe suivant.)

George Frideric Handel (1685-1759) :

Utrecht Te Deum
Jubilate

Emma Kirkby, Judith Nelson
Charles Brett
Rogers Covey-Crump, Paul Elliott
David Thomas

The Choir of Christ Church Cathedral, Oxford
The Academy of Ancient Music
Simon Preston

(Oiseau lyre, juillet 1979)