Playlist (63)

Mélomaniac a écrit:

alexandre. a écrit:

Fonce, c'est de loin le meilleur compositeur français d'opéra au XIXème.

Il paraît que Les Toyens c'est indigeste et interminable

Commencer par la Damnation de Faust ?

Je sais que Colin Davis est réputé dans ce répertoire, mais déjà rien que ses Fantastique, ça m'a jamais vraiment emballé.

Je vais aller voir sur les fils glotto ce qui est recommandé en CD et en DVD pour découvrir les opéras d'Hector...

Oublies Colin Davis dans quelque Berlioz que ce soit (sauf la Damnation, et encore plus pour Bastin que pour l'orchestre en lui-même).

Celui qui règle la question de la Damnation, il faut le dire cent et cent fois, c'est MARKEVITCH, chez Deutsche Grammophon. Et comme c'est le chef d'oeuvre de Berlioz, c'est un premier choix à mon sens tout naturel. Personne n'a dirigé la Damnation comme il le fait, c'est absolument génial, tout la partition est chauffée à blanc. Et c'est une des versions les moins chères, fournie avec livret (et avec un bel Harold en Italie):

http://www.amazon.fr/Berlioz-Damnation-Harold-Italie-Originals/dp/B00006L76O/ref=sr_1_10?ie=UTF8&qid=1353961057&sr=8-10

Pour le reste, écoute Mariefran et Polyeucte. Personnellement j'éviterais les Troyens par Davis, mais ça reste une version honnête, quoiqu'orchestralement assez raide et vocalement pas folichonne : Vickers gris, gris, gris, Lindholm, Glossop, de la seconde garniture.
Gardiner s'il ne règle pas entièrement la question, semble plus équilibrée et se place mieux dans la filiation de la tragédie lyrique que Davis plus international. Sinon il y a Dutoit, et chez Dutoit il y a Sinon - la scène de 5 minutes retrouvée qui reprend l'épisode dans le chant II de l'Enéide de la capture et du discours de Sinon, espion envoyé par les Achéens. Mais c'est une version assez contestée, quoique je la trouve plus opérante que Davis sur l'ensemble.

Poulenc:Aubade (Dutoit)

Guillaume a écrit:

Mélomaniac a écrit:

alexandre. a écrit:

Fonce, c'est de loin le meilleur compositeur français d'opéra au XIXème.

Il paraît que Les Toyens c'est indigeste et interminable

Commencer par la Damnation de Faust ?

Je sais que Colin Davis est réputé dans ce répertoire, mais déjà rien que ses Fantastique, ça m'a jamais vraiment emballé.

Je vais aller voir sur les fils glotto ce qui est recommandé en CD et en DVD pour découvrir les opéras d'Hector...

Oublies Colin Davis dans quelque Berlioz que ce soit (sauf la Damnation, et encore plus pour Bastin que pour l'orchestre en lui-même).

Celui qui règle la question de la Damnation, il faut le dire cent et cent fois, c'est MARKEVITCH, chez Deutsche Grammophon. Et comme c'est le chef d'oeuvre de Berlioz, c'est un premier choix à mon sens tout naturel. Personne n'a dirigé la Damnation comme il le fait, c'est absolument génial, tout la partition est chauffée à blanc. Et c'est une des versions les moins chères, fournie avec livret (et avec un bel Harold en Italie):

http://www.amazon.fr/Berlioz-Damnation-Harold-Italie-Originals/dp/B00006L76O/ref=sr_1_10?ie=UTF8&qid=1353961057&sr=8-10

Pour le reste, écoute Mariefran et Polyeucte. Personnellement j'éviterais les Troyens par Davis, mais ça reste une version honnête, quoiqu'orchestralement assez raide et vocalement pas folichonne : Vickers gris, gris, gris, Lindholm, Glossop, de la seconde garniture.
Gardiner s'il ne règle pas entièrement la question, semble plus équilibrée et se place mieux dans la filiation de la tragédie lyrique que Davis plus international. Sinon il y a Dutoit, et chez Dutoit il y a Sinon - la scène de 5 minutes retrouvée qui reprend l'épisode dans le chant II de l'Enéide de la capture et du discours de Sinon, espion envoyé par les Achéens. Mais c'est une version assez contestée, quoique je la trouve plus opérante que Davis sur l'ensemble.

D'accord pour conseiller la Damnation de Markevitch (attention le livret ne figure pas dans toutes les rééditions par contre)
En revanche pour Les Troyens de Davis je suis en total désaccord avec les affirmations suivantes : "honnête", "vocalement pas folichonne", "Vickers gris, gris, gris" - sans oublier le fameux "international" (argument aussi efficace et pertinent que le bon vieux dicton "qui veut noyer son chien dit qu'il a la rage")

Schubert, Sonates D.664 et 784 / Beethoven, opus 111. Solomon
J'ai fini par l'acheter, cette première version de l'opus 111 de 1948, c'était en soldes chez abeille Pas mal du tout, il y a une grande nostalgie dans l'Arietta. Le premier mouvement de la D.664 est bien aussi mais j'ai trop Grinberg dans l'oreille pour les deux autres…

Holst : Japanese Suite (JoAnn Falletta/Ulster Orchestra)

WoO a écrit:

En revanche pour Les Troyens de Davis je suis en total désaccord avec les affirmations suivantes : "honnête", "vocalement pas folichonne", "Vickers gris, gris, gris" - sans oublier le fameux "international" (argument aussi efficace et pertinent que le bon vieux dicton "qui veut noyer son chien dit qu'il a la rage")

Pour le qualificatif "internatilnal"... un peu...
Mais pour le reste, je suis totalement d'accord avec toi!
Vickers est assez immense! Héroïque et poétique à la fois... et le reste de la distribution est splendide!!

Holst : Indra (JoAnn Falletta/Ulster Orchestra)
Sibelius : Symphonie No. 3 (Bernstein/NYPO)

Debussy: Pelléas et Mélisande, acte 1/Rattle 2006 (avec Van Dam)



Difficile de mettre juste un bout et de ne pas continuer l'écoute, tellement l'orchestre est hypnotisant de beauté et de transparence.

Delius / Walton / Elgar : Sonates pour violon. (la 2° pour Delius) Max Rostal et Colin Horsley

Liszt, Vallée d'Obermann, Après une lecture de Dante, Sonnets de Pétrarque, Chapelle de Guillaume Tell
- Claudio Arrau

Schreker, Die Gezeichneten
- Lothar Zagrosek / DSO Berlin / Kruse / Connell / Pederson / Muff / Polgar

WoO a écrit:

Holst : Japanese Suite (JoAnn Falletta/Ulster Orchestra)

A entendre aussi : magnifique interprétation par Sir Adrian, chez Lyrita...

Grisey : vortex temporum
Messiaen : visions de l'Amen

Mélomaniac a écrit:

WoO a écrit:

Holst : Japanese Suite (JoAnn Falletta/Ulster Orchestra)

A entendre aussi : magnifique interprétation par Sir Adrian, chez Lyrita...

Oui, quel merveilleux label, prises de son toujours chaleureuses et excellentes
(j'espère qu'on est d'accord cette fois-ci )

Sir Adrian Boult est une sacrée pointure mais JoAnn Falletta se débrouille très bien.
Falletta a enregistré de très bons disques pour Naxos (je pense en particulier à ses disques Griffes et Respighi)

WoO a écrit:

Oui, quel merveilleux label, prises de son toujours chaleureuses et excellentes
j'espère qu'on est d'accord cette fois-ci

Spoiler:

WoO a écrit:

Sir Adrian Boult est une sacrée pointure mais JoAnn Falletta se débrouille très bien.
Falletta a enregistré de très bons disques pour Naxos (je pense en particulier à ses disques Griffes et Respighi)

Je la connais dans Tyberg. Elle m'a l'air effectivement de connaître son métier.

Wagner, Parsifal, acte II
- Levine / Moll / Domingo / Norman

Sibelius:Symphonie n°6 (Bernstein)

Ce qui m'attire puissament dans cette musique :les textures aérées.


Rebelote:
Nielsen:Symphonie n°4 (Bernstein)

Haydn - Sonates pour piano HobXVI 20, 46 et 49 - Hélène Couvert
Très beaux mouvements lents.

Albéric Magnard - Chant Funèbre op9
La seule oeuvre de Magnard que j'ai plaisir à réécouter.

Wyshnegradski - Trio à cordes op53

Chostakovitch : Cinquième Symphonie. Une très grande oeuvre . Le scherzo et le mouvement lent sont en tous points admirables

Stravinsky/Coffret SONY

Le Rossignol, opéra en un acte et trois scènes (1909;1914)

Krasa : Quatuor à cordes, Kocian Quartet

Raffiné et un rien décadent .

Chausson : Le Roi Arthus (Armin Jordan, 1985 : Teresa Zylis-Gara, Gösta Winbergh, Gino Quilico, Gilles Cachemaille, Gérard Friedmann, René Massis, François Loup, Thierry Dran)

Toujours aussi immense!!

Chostakovitch : Sixième Symphonie. Je ne suis pas trop fan de la version Haitink (coffret Decca) qui me semble être un peu trop linéaire dans le premier mouvement. Il va falloir que le la réécoute par Ashkenazy . Mais alors, cette oeuvre est véritablement un grand moment de musique, dont voici une analyse rapide :

Premier mouvement :
Deuxième mouvement :
Troisième mouvement :

On voit donc comment l'oeuvre est tout de même très bien équilibrée.

kegue a écrit:

On voit donc comment l'oeuvre est tout de même très bien équilibrée.

Deuxième mouvement :
Premier mouvement :
Troisième mouvement :

Voilà, maintenant c'est beaucoup mieux.

Et non, justement !
Dans mon superbe plan analytique proposé, il y a donc une grande partie , et une autre grande partie , ces deux parties étant de durées à peu près égales. D'où une parfaite proportion entre ce qui est , et ce qui est

D'autres questions ?

Polyeucte a écrit:

Chausson : Le Roi Arthus (Armin Jordan, 1985)

Si tu peux écouter le dernier Acte pour moi ; j'avais laissé ça en plan...

kegue a écrit:

Et non, justement !
Dans mon superbe plan analytique proposé, il y a donc une grande partie , et une autre grande partie , ces deux parties étant de durées à peu près égales. D'où une parfaite proportion entre ce qui est , et ce qui est

D'autres questions ?

Et qu'est ce que ça change ?!

()

kegue a écrit:

Chostakovitch : Sixième Symphonie [...] dont voici une analyse rapide :

Premier mouvement :

T'as oublié le troisième :

Mélomaniac a écrit:

kegue a écrit:

Chostakovitch : Sixième Symphonie [...] dont voici une analyse rapide :

Premier mouvement :

T'as oublié le troisième :

Attention ce n'est pas la deuxième de Rachmaninoff !

kegue a écrit:

Et non, justement !
Dans mon superbe plan analytique proposé, il y a donc une grande partie , et une autre grande partie , ces deux parties étant de durées à peu près égales. D'où une parfaite proportion entre ce qui est , et ce qui est

D'autres questions ?

On sent une certaine régression par rapport à la qualité d'analyse appliquée à Mahler et Mendelssohn...

Pour un avis global sur l'oeuvre, ne te foule pas à rédiger, tu as le choix entre : ou

Spoiler:

Mais sinon et sans hésiter, je dirai

Mélomaniac a écrit:

kegue a écrit:

Et non, justement !
Dans mon superbe plan analytique proposé, il y a donc une grande partie , et une autre grande partie , ces deux parties étant de durées à peu près égales. D'où une parfaite proportion entre ce qui est , et ce qui est

D'autres questions ?

On sent une certaine régression par rapport à la qualité d'analyse appliquée à Mahler et Mendelssohn...

Pour un avis global sur l'oeuvre, ne te foule pas à rédiger, tu as le choix entre : ou

Spoiler:

Pour moi ça sera :

Spoiler:

Je viens de recevoir la Tosca par Callas / De Sabata.

C'est cette version qu'on m'a conseillée pour découvrir cette oeuvre mythique..

Je suis tellement intimidé que j'ose pas introduire le disque dans la platine.

Et si j'allais... ne pas aimer...
Ca signifierait que je suis vraiment hermétique au Grand Opéra...

Mélomaniac a écrit:

Polyeucte a écrit:

Chausson : Le Roi Arthus (Armin Jordan, 1985)

Si tu peux écouter le dernier Acte pour moi ; j'avais laissé ça en plan...

Oh mais aucun soucis pour moi! Je suis même tenté pour aller m'écouter une autre version à la suite!
Mais c'est pas bien d'avoir laissé ce splendide troisième acte... c'est immense!!

Mélomaniac a écrit:

Je viens de recevoir la Tosca par Callas / De Sabata.

C'est cette version qu'on m'a conseillée pour découvrir cette oeuvre mythique..

Je suis tellement intimidé que j'ose pas introduire le disque dans la platine.

Et si j'allais... ne pas aimer...
Ca signifierait que je suis vraiment hermétique au Grand Opéra...

Mais non... en plus, c'est pas du Grand Opéra... c'est dans la veine vériste on va dire mais au sens large!
Du Grand Opéra, c'est de l'opéra français du XIXème, avec 5 actes, une distribution impossible à réunir ou presque, des grandes scènes de foules, un ballet, un acte terrible qui fait peur... enfin disons que c'est la grande machine (un peu l'équivalent du film à gros budget de nos jours quoi! Mais il y a de vraies pépites!! )

SOIREE OPERA SUR GRAND ECRAN

Georges Bizet (1838-1875) :

Carmen

Je crois que c'est cette version là que me recommandait Polyeucte mais à force de discuter d'opéra avec vous tous je mélange un peu... :

Spoiler:

Hérold : Zampa

Robert : Grands motets

Mélomaniac a écrit:

Je crois que c'est cette version là que me recommandait Polyeucte mais à force de discuter d'opéra avec vous tous je mélange un peu... :

Non, c'était celle là

Spoiler:

Après, la tienne doit pas être mal... Mais après la version dirigée par Gardiner, j'écoute et regarde difficilement une autre version

Koechlin - Le Buisson Ardent

C'est proprement magnifique.

Polyeucte a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Je crois que c'est cette version là que me recommandait Polyeucte mais à force de discuter d'opéra avec vous tous je mélange un peu... :

Non, c'était celle là

Ne sois pas triste de toute façon je vais découvrir toutes les versions vidéo de Carmen. J'en ai commandé trois d'un coup.
Celle que tu me conseilles, je vais l'inscrire en priorité dans mon panier d'achat.

Bien maintenant je vous laisse : au salon, l'amour m'attend ...

Beethoven, Sonate pour violoncelle et piano op. 69
- Gutman / Virsaladze (Munich, 2000)

Rachmaninov, Etudes-tableaux
- Ovchinnikov

Mélomaniac a écrit:

Ne sois pas triste de toute façon je vais découvrir toutes les versions vidéo de Carmen. J'en ai commandé trois d'un coup.
Celle que tu me conseilles, je vais l'inscrire en priorité dans mon panier d'achat.

En fait, tu es un vrai acheteur compulsif!

Citation :

Bien maintenant je vous laisse : au salon, l'amour m'attend ...

Prends-garde à toi hein!

Mahler : 4e symphonie, Bernstein/Amsterdam

Je me demande si je supporterai ce cher Wittek dans le dernier mouvement .

Verdi - Otello - Berliner Philharmoniker / Herbert von Karajan

Brahms - Ein deutsches Requiem - Chicago Symphony Orchestra / James Levine

Horatio a écrit:

Mahler : 4e symphonie, Bernstein/Amsterdam

Je me demande si je supporterai ce cher Wittek dans le dernier mouvement .

Moi je n'y arrive jamais.

Je rejoins Alexandre:
Verdi:Otello (Vickers/Serafin)

La première demi-heure d'Otello constitue pour moi un modéle absolu de narrativité et de dramaturgie.C'est suffocant!

Spoiler:

arnaud bellemontagne a écrit:

Horatio a écrit:

Mahler : 4e symphonie, Bernstein/Amsterdam

Je me demande si je supporterai ce cher Wittek dans le dernier mouvement .

Moi je n'y arrive jamais.

Ah non ? Au contraire, je trouve ce Final remarquable. L'accompagnement très expressionniste de Bernstein, combiné à la candeur et à la pureté de la voix de Wittek confère à ce mouvement une atmosphère que je ne retrouve nul part ailleurs - une sorte de Jardin d'Eden musical, où cohabitent la plus pure innocence et de grossières interventions de l'orchestre (les cuivres ) -.

Mahler : 4e symphonie, Neumann/CPO

Quel orchestre !

@Arnaud :
Serafin est lent ... ok, mais as tu entendu un "Dio mi potevi scagliar" aussi poignant que celui là ? Perso non, non seulement Vickers est excellent, mais Serafin prend le bon tempo ici (clairement plus lent que tout le monde). Après je ne dis pas que sur d'autres passage c'est forcément adapté.

Il faut que les chanteurs aient bouffé du lion pour faire ça. Et là c'est le cas. Il faut un tempo dramatique, des couleurs noires, par exemple le Credo, il faut qu'on sente tout le mal de la terre dans un seul homme.

A vrai dire le vrai et unique problème de Serafin, ce sont ses cuivres un peu canardeux. Mais on s'y fait, et on admire d'autant plus le sens du drame et le trio de chanteurs génialissime.

Oui quand je disais "poussif", j'entendais orchestre vraiment pas beau ,notamment ces cuivres étiques.Le tempo lent est parfait pour la voix de Vickers qui peut se deployer avec tout le lyrisme dont on le sait capable.

Franchement ce premier acte est pas croyable.Quelle maitrise!


@Horatio:Ca me gêne une voix de mioche dans ce passage, un soprano léger y sied mieux.

Bah en même temps c'est l'opéra de Rome dans les années 50/60, faut pas s'attendre à Vienne ou même à la RIAS... c'est un orchestre italien. D'ailleurs cet orchestre est plutôt dans le haut du panier en Italie, à la même époque il n'y a guère que la Scala qui soit meilleur.

Et puis ce disque est un disque de Leonie, il est de toute façon au moins intéressant par principe, et comme là elle est dans un bon jour, c'est passionnant.

T'oublie un peu vite Vickers.
Il est vraiment bouleversant dans ce rôle.