Sir Colin DAVIS (1927-2013)

Sir Colin vient de nous quitter ce soir, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans...

Je viens de voir ça, très attristé par la nouvelle...

J'avais entendu l'un de ses derniers concerts, l'été dernier au TCE avec le National (concerto Empereur et 7e de Dvorak), malheureusement ce n'était pas un grand concert mais on le sentait très fatigué.

Son accompagnement de l'Empereur (joué par Arrau) avec la Staatskapelle de Dresde reste ma version de référence, outre bien sûr ses Berlioz.

Le monde de la musique perd l'un de ses derniers géants !

tomseche89 a écrit:

Le monde de la musique perd l'un de ses derniers géants !

On dit ça à chaque fois... mais il y en a plein d'autres, et il y en aura encore plein d'autres.

Xavier a écrit:

tomseche89 a écrit:

Le monde de la musique perd l'un de ses derniers géants !

On dit ça à chaque fois... mais il y en a plein d'autres, et il y en aura encore plein d'autres.

Parmi les "monstres sacrés" de la direction d'orchestre encore vivants à l'heure actuelle et ayant un âge déjà bien avancé, je n'en vois guère plus d'une demi-douzaine (Abbado, Muti, Boulez, Maazel, Ozawa, Haitink)... La disparition de l'un d'entre eux ne laisse pas indifférent quand même.

Mais il y a des plus jeunes très bien aussi, et ils seront des "monstres sacrés" plus tard.

Xavier a écrit:

Mais il y a des plus jeunes très bien aussi, et ils seront des "monstres sacrés" plus tard.

On est d'accord
Moi j'ai grandi avec des disques de Sir Colin donc ça fait un petit quelque chose quand même.

Outre Berlioz, je retiens ses accompagnements dans les concertos, notamment ceux de Brahms, Grieg et Schumann (Kovacevich), ainsi que son Messie et surtout, ne Missa Solemnis tout simplement extraordinaire vue sur le web.

Triste nouvelle
Un grand chef qui laisse des références (Berlioz, entre autres) et qui renforcent ce que je disais tout à l'heure: les grands chefs ne se comptent plus guère que sur les doigts d'une main (en voilà un de moins) et ne sont pas remplacés par de plus jeunes

karajan a écrit:

les grands chefs ne se comptent plus guère que sur les doigts d'une main (en voilà un de moins) et ne sont pas remplacés par de plus jeunes

Mais j'en vois plein de jeunes moi ...

Je rangerais Colin Davis parmi ces chefs fiables, attentionnés, mais rarement surprenant ou exaltant.

Quels sont les enregistrements qui vous ont le plus touchés, ceux ou le chef semble imprimer une marque distinctive, voire ceux qui ont marqué la discographie des oeuvres ?

Melomaniac, tu devrais corriger le titre du fil, c'est 2013, pas 1913.

Je suis particulièrement triste de la disparition de Colin Davis. Non seulement c'était un grand chef mais c'était une belle personnalité.

Xavier a écrit:

Mais il y a des plus jeunes très bien aussi, et ils seront des "monstres sacrés" plus tard.

Mais entre nos "monstres octogénaires" et ceux à venir, en maturation, une période de vide existera nécessairement ; du coup, ça autorise bien à parler de "l'un des derniers monstres sacrés", sans par ailleurs préjuger de ce que le futur nous réserve.
Une fois que j'ai dit ça, Colin Davis... pour moi c'est forcément un phénoménal bouquet berliozien (les Troyens avec Silja/Baker ou sa version plus récente pour LSO live), un Tannhäuser (Bayreuth) et un Ring (ROH) d'une classe immense qui ne sacrifient ni la musique, ni le théâtre ; peut-être plus que des Mozart un peu "confits" (pardon). Et des Beethoven superbes d'architecture et où souffle l'humanité (pour ne pas dire l'humanisme).
Je connais très mal sa production symphonique. Qu'en retiendriez-vous, quels opus majeurs ?
Chef des équilibres.

Pour moi, c'est celui qui m'a fait découvrir Berlioz... que ce soient ses gigantesques Troyens, le concert de ré-ouverture de l'Opéra-Comique en 2009, la Mort de Cléopâtre avec Baker, sa Damnation...

Et puis un amoureux de "A Child of Our Time" de Tippett aussi, avec deux versions en CD... quelqu'un de curieux, d'attentionné, qui a donné sa chance à plein de partitions, qui a sut imposer ses choix...

Mais c'est vraiment sa participation à une certaine redécouverte de Berlioz qui me le rend important... Faut que je replonge dans ses Troyens!

bAlexb a écrit:

Xavier a écrit:

Mais il y a des plus jeunes très bien aussi, et ils seront des "monstres sacrés" plus tard.

Mais entre nos "monstres octogénaires" et ceux à venir, en maturation, une période de vide existera nécessairement ; du coup, ça autorise bien à parler de "l'un des derniers monstres sacrés", sans par ailleurs préjuger de ce que le futur nous réserve.
Une fois que j'ai dit ça, Colin Davis... pour moi c'est forcément un phénoménal bouquet berliozien (les Troyens avec Silja/Baker ou sa version plus récente pour LSO live), un Tannhäuser (Bayreuth) et un Ring (ROH) d'une classe immense qui ne sacrifient ni la musique, ni le théâtre ; peut-être plus que des Mozart un peu "confits" (pardon). Et des Beethoven superbes d'architecture et où souffle l'humanité (pour ne pas dire l'humanisme).
Je connais très mal sa production symphonique. Qu'en retiendriez-vous, quels opus majeurs ?
Chef des équilibres.

Je suis un grand fan de ses Sibelius ! Il y a, forcément, plus fou, plus sauvage, plus tellurique (Barbirolli dans la 5ème est à cet égard indépassable), mais dans cette musique, un "chef des équilibres", pour reprendre ton expression, donne à apprécier pleinement la richesse des textures, la subtilité des alliages et des harmonies, le côté un peu grandiose de l'architecture. C'est une interprétation formidablement construite et aboutie, fluide, souple et sensible, et ça vient d'être réédité pour une bouchée de pain chez RCA

Mélomaniac a écrit:

Je rangerais Colin Davis parmi ces chefs fiables, attentionnés, mais rarement surprenant ou exaltant.

Quels sont les enregistrements qui vous ont le plus touchés, ceux ou le chef semble imprimer une marque distinctive, voire ceux qui ont marqué la discographie des oeuvres ?

Rarement surprenant, certes, et pourtant ses récents Nielsen le sont. Je ne l'attendais pas dans ces partitions (surtout qu'apparemment il n'y est venu qu'après ses 80 ans), et c'est excellent.

Colin Davis est mort à -14 ans ? Et on a des enregistrements de lui en stéréo ?

Un article très intéressant écrit au moment où il est devenu Principal Conductor du LSO : http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/the-chaos-imperative-its-almost-30-years-since-colin-davis-was-rebuffed-by-members-of-the-lso-now-after-holding-a-string-of-other-top-jobs-he-is-to-be-their-principal-conductor-he-gave-michael-white-a-candid-interview-1504301.html

Quelle triste nouvelle, mais l'homme a bien vécu, et longuement.

Il laisse derrière lui des Sibelius magnifiques, et des Berlioz souvent ultimes.

Je n'aimais pas du tout ce qu'il faisait dans sa dernière manière (très large et mou), mais il faut absolument découvrir ses Nielsen.

Je suis soulagé de voir que le dernier volume a paru il n'y a pas longtemps : s'il est à la hauteur des deux premiers, ce serait la plus belle intégrale Nielsen du marché, très détaillée, extrêmement vivante, renouant avec les qualités de coloriste qu'il faisait autrefois valoir dans Mozart. Et d'un dynamisme très surprenant.

Ses Beethoven (l'intégrale avec le SD) étaient inégaux. Par contre son Eroica est une de mes favorites, généreuse, épique, parcourue d'un romantisme sans concession. Ses Haydn avec le Concertgebouw contiennent également quelques perles. Sa septième de Dvorak est superbe d'élan et de dramatisme bien dosé. Ses Berlioz sont presque tous de haute tenue, mais je retiens en particulier son Te Deum et son Requiem. Une première de Mahler avec le BRSO est pour moi une référence, cependant que sa quatrième et sa huitième comptent aussi parmi ses réussites. Parmi ses Sibelius je préfère les enregistrements de Boston, en particulier celui de la cinquième.

Davis était aussi un bon chef d'opéra. Jamais spectaculaire, toujours au service de la musique et des chanteurs. Ses Mozart et Puccini en particulier sont très réussis. Il accompagnait aussi très bien. Le concerto de Beethoven avec Grumiaux (Concertgebouw) est simplement parfait.

Mes enregistrements préférés:

- Dvorak 7 (COA)
- Beethoven 3 et concerto pour violon (SD et COA)
- Berlioz: Te Deum (LSO)
- Mahler 1 (BRSO)
- Sibelius 5 (BSO)

Hippolyte a écrit:

Melomaniac, tu devrais corriger le titre du fil, c'est 2013, pas 1913.

Beh je ne comprends pas ta remarque. 1927-2013, c'est bien ce que j'ai écrit non ?

Je suis loin d'avoir tout entendu ce qu'enregistra Colin Davis, mais un de ses disques les plus touchants, les plus nobles, les plus apolliniens restera pour moi son interprétation du Concerto pour violon de Beethoven avec Grumiaux : une de mes deux ou trois versions préférées de cet opus. Pudeur ou neutralité, simplcité ou désengagement ? En tout cas, la partition parle sans fard, et nous émeut pat sa tendresse propre.

Il ne faut pas oublier son beau cycle Mozart (symphonies n° 28 à 41) avec la Staatskapelle de Dresde. Ce n'est pas à la mode, il n'encourage pas le timbalier à percer son instrument ni les cuivres à faire des pouets à assourdir leurs voisins de pupitre, c'est très beau, élégant, un poil marmoréen sans doute mais vivant. Le coffret vaut trois sous, c'est à connaître.

C'était un chef que j'aimais bien, pour son naturel, sa façon d'exposer la musique sans esbrouffe. Il était sans doute devenu plus placide à la toute fin : mon dernier concert avec lui était un programme tout Mozart avec Dresde, à Vienne (serenata notturna, concerto pour violon n° 4 avec Znajder, symphonie n° 40), un peu pépère dans la symphonie. Je me souviens d'un autre concert tout aussi classique avec le même orchestre (2e de Schubert, 88e de Haydn, 36e de Mozart), au Châtelet du temps où il y avait quelque chose à écouter là-bas, une petite merveille de finesse et de vie.

Mélomaniac a écrit:

Hippolyte a écrit:

Melomaniac, tu devrais corriger le titre du fil, c'est 2013, pas 1913.

Beh je ne comprends pas ta remarque. 1927-2013, c'est bien ce que j'ai écrit non ?

J'imagine qu'un administrateur a édité dans la journée, mais hier soir tu avais écrit 1927-1913.

Oui, j'ai corrigé... Sinon on allait rester sur cette erreur toute la journée!

Stolzing a écrit:

Il ne faut pas oublier son beau cycle Mozart (symphonies n° 28 à 41) avec la Staatskapelle de Dresde. Ce n'est pas à la mode, il n'encourage pas le timbalier à percer son instrument ni les cuivres à faire des pouets à assourdir leurs voisins de pupitre, c'est très beau, élégant, un poil marmoréen sans doute mais vivant. Le coffret vaut trois sous, c'est à connaître.

Complètement ! Un Mozart immobile, mais les vents sont si joliment mis en valeur... des sortes de sérénades suspendues. J'aime beaucoup ça.

Polyeucte a écrit:

Oui, j'ai corrigé... Sinon on allait rester sur cette erreur toute la journée!

A force d'écouter des vieilleries et des repiquages de 78 tours, je n'ai toujours pas réalisé que nous étions passés au XXI° Siècle...

Ben oui - un de moins -la grande faucheuse est en pleine forme ces derniers temps

Quant à l'artiste - j'avoue avoir toujours aimé ce que faisait ce chef

Ces Berlioz évidemment à la grande époque de Philips - c'est lui qui m'a fait découvrir ce compositeur génial ( son requiem - sa fantastique avec le concertgebouw - son te deum - son Harold - les ouvertures - etc bref tous ma vraiment plus et reste mes références - n'en déplaise à Munch)

Ces Sibelius avec Boston - un pur régal

Les concertos pour piano de Beethoven avec Arrau et la SD - quel régal

Les concertos pour piano de Bartok avec l'ex d'Argerich

Les 3 dernières symphonies de Dvorak avec le Concertgebouw

Les grandes symphonies de Haydn avec le même

ET j'en passe

Chapeau bas Sir Davis et merci pour ces longues heures de magnifique musique

Un chef pas toujours très engagé, mais souvent très équilibré et d'une grande élégance...

M'ont notamment marqué :
• ses concertos pour piano de Beethoven, avec Arrau, vraiment réussis, même si j'y retourne désormais beaucoup moins souvent qu'à leur parution; et le concerto pour filon, avec Grumiaux.
• son Messie, de Händel, qui me procure toujours autant de plaisir;
• ses Sibelius

Une immense baguette nous quitte. J'ai eut l'occasion de le voir à Aix il y a deux dans une clémence de Titus excelente...quel souvenir!
Restera dans mon coeur ses Messie (3versions) et ses londoniennes de Haydn que je trouve inégalées!

On annonce pour le mois prochain un coffret Colin Davis chez Decca, mais hélas ce n'est qu'une partie de ses enregistrements pour Philips. Il y a beaucoup de trous. Pourquoi pas un coffret intégral ? On en est loin et je ne comprends pas par exemple pourquoi on propose les 7e et 9e de Dvorak et on écarte la 8e. Idem pour les concertos pour piano de Beethoven avec Arrau. Les symphonies et opéras de Mozart. A Child of our Time de Tippett. Les opéras de Berlioz. Etc. Beaucoup de choses sont introuvables et auraient mérité une réédition.
http://www.prestoclassical.co.uk/r/Decca/4785601

Merci pour le lien.

Je doute de l'intérêt de ce genre de boitiers-hommages, sauf peut-être pour les mélomanes qui ne possèderaient rien par Colin Davis, et qui voudraient se contenter de ce coffret.

Car les doublons sont inévitables dès qu'on voudra élargir sa collection, notamment pour les Haydn, les Sibelius, les Dvorak...

La sélection est représentative du répertoire et des spécialités du chef anglais. Pour les Planètes, le site n'indique pas le nom de l'orchestre : c'est le Berliner Philharmoniker. Version plutôt lourde et insipide d'ailleurs.

 
Je suis en train de réécouter les Divertimenti 10 et 11 de Mozart que le tout jeune Colin Davis enregistra pour l'Oiseau Lyre avec l'English Chamber Orchestra en 1960.
C'est très léché, plus autoritaire que vraiment souriant, même un peu rêche et raide : la pâte se cambre mais manque d'agilité comme de souplesse.
Pourtant même s'il les corsète le chef anglais ne trahit pas l'élégance de ces pages, et leur imprime un caractère sérieux non dénué d'empathie (le vibrato aidant).
Un Mozart gainé dans un altier maintien, plutôt viril, qui me convaincrait totalement s'il daignait s'alanguir et nuancer la courbe des phrases.

tomseche89 a écrit:

Xavier a écrit:

Mais il y a des plus jeunes très bien aussi, et ils seront des "monstres sacrés" plus tard.  

On est d'accord    
Moi j'ai grandi avec des disques de Sir Colin donc ça fait un petit quelque chose quand même.

Outre Berlioz, je retiens ses accompagnements dans les concertos, notamment ceux de Brahms, Grieg et Schumann (Kovacevich), ainsi que son Messie et surtout, ne Missa Solemnis tout simplement extraordinaire vue sur le web.

Tiens comme tu as grandi avec les disques de Colin Davis - RCA va sortir fin février une brique de 51cd consacrés à ce chef ( je n'aurais jamais cru qu'il avait enregistré autant sur ce label) pour un peu moins de 70 € - précommande sur amazon

Je suis surpris du nombre de disques RCA. Je connais certains de ses Mahler, Brahms et Verdi. Il a aussi fait des disques sur l'étiquette suisse Novalis (Mahler 1, Mozart Haffner et Posthorn) que j'aime particulièrement.

 Voilà le boîtier en question :
 
http://www.amazon.fr/Sir-Colin-Davis-Complete-Legacy/dp/B00GWE4NQU
 

C'est vachement tentant
Dommage qu'on n'a pas encore les détails

Si si : http://www.prestoclassical.co.uk/r/Sony/88843006072

   Merci pour la liste.

Le coffret est actuellement proposé à 110 € sur ce site, contre 69 € sur Amazon...

Scherzian a écrit:

Si si : http://www.prestoclassical.co.uk/r/Sony/88843006072

Lien mort


Sur le site de la fnac on a la liste des oeuvres mais pas les orchestres et les chanteurs , çà donne quand même une petite idée

CD1:
Mozart: Eine kleine Nachtmusik, K. 525
Mozart: Concerto for Clarinet and Orchestra K. 622 in A (Version for Basset Clarinet)
Mozart: Serenade No. 11, K. 375 in E-Flat
CD2:
Mozart: Bassoon Concerto in B-Flat, K. 191
Mozart: Serenade No. 9 in D, K. 320 «Posthorn»
CD3: A
Mozart: Serenade No. 10 in B-Flat, K. 361 «Gran Partita»
Mozart: Serenade No. 12 in C Minor, K. 388
CD4:
Mozart: Overtures
CD5:
Mozart: Concerto No. 9, K.271, in E-Flat
Mozart: Concerto No. 21, K. 467, in C
CD6:
Mozart: Piano Concerto No. 20, K.466 in D Minor
Mozart: Piano Concerto No. 25, K. 503 in C
CD7:
Mozart: Piano Concerto No. 27, K. 595 in B-Flat
Mozart: Piano Concerto No. 19, K. 459 in F
CD8:
Mozart: Piano Concerto No. 23, K.488 in A
Mozart: Piano Concerto No. 24, K. 491 in C Minor
CD9:
Mozart: Piano Concerto No. 22, K. 482 in E-Flat
Mozart: Piano Concerto No. 26, K. 537 in D
CD10:
Brahms: Symphony No. 1, Op. 68 in C Minor
Brahms: Symphony No. 2 in D, Op. 73
CD11:
Brahms: Symphony No. 2 in D, Op. 73
Brahms: Symphony No. 3 in F, Op. 90
Brahms: Variations on a Theme by Haydn, Op. 56a
CD12:
Brahms: Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98
Brahms: Academic Festival Overture, Op. 80
Brahms: Tragic Overture, Op. 81
CD13:
Brahms: Piano Concerto No. 1 in D Minor, Op. 15
Brahms: Violin Concerto in D, Op. 77
CD14:
Brahms: Violin Concerto in D, Op. 77
Brahms: Piano Concerto No. 2 in B Flat Major, Op. 83
CD15:
Weber: Konzertstück, Op. 79, for Piano and Orchestra
Weber: Piano Concerto No. 1, Op. 11, in C
Weber: Piano Concerto No. 2, Op. 32, in E-Flat
Weber: Polonaise brillante, Op. 72, for Piano and Orchestra
CD16:
Schubert: Symphony No. 1 in D major, D. 82
Schubert: Symphony No. 3 in D major, D. 200
Schubert: Symphony No. 8 in B minor, D. 759 «Unfi nished»
CD17:
Schubert: Symphony No. 2 in B fl at major, D. 125
Schubert: Symphony No. 4 in C minor, D. 417 «Tragic»
CD18:
Schubert: Symphony No. 5 in B fl at major, D. 485
Schubert: Symphony No. 6 in C major, D. 589 «The Little»
CD19:
Schubert: Symphony No. 9 in C major, D. 944 «The Great»
CD20:
Schumann: Piano Concerto in A Minor, Op. 54
Elgar: Violin Concerto in B Minor, Op. 61
CD21:
Mahler: Symphony No. 4 in G
CD22-23:
Mahler: Symphony No. 8 in E fl at «Symphony of the Thousand»
CD24:
Sibelius: Symphony No. 1, Op. 39 in E Minor
Sibelius: Symphony No. 4, Op. 63 in A Minor
CD25:
Sibelius: Symphony No. 2, Op. 43 in D
Sibelius: Symphony No. 6, Op. 104 in D Minor
CD26:
Sibelius: Symphony No. 3, Op. 52 in C
Sibelius: Symphony No. 5, Op. 82 in E-Flat
CD27:
Sibelius: Symphony No. 7, Op. 105
Sibelius: Rakastava, Op. 14
Sibelius: En saga, Op. 9
Sibelius: Kullervo, Op. 7
CD28:
Sibelius: Kullervo, Op. 7
CD29:
Sibelius: Lemminkäinen-Suite (Lemminkainen Suite) op.22
Sibelius: Pohjolas Tochter (Pohjola’s Daughter) op. 49
Sibelius: Der Barde (The Bard) op. 64
CD30:
Sibelius: Karelia Suite, Op. 11
Sibelius: The Oceanides, Op. 73
Sibelius: Finlandia, Op. 26
Sibelius: Valse triste
Sibelius: Tapiola, Op. 112
Sibelius: Nightride and Sunrise, Op. 55
CD31:
Elgar: Symphony No. 1, Opus 55 in A Flat Major
Rodrigo: Concierto de Aranjuez with Julian Bream
CD32:
Elgar: Violin Concerto, Op. 61 in B Minor
Elgar: Introduction and Allegro for String Orchestra and String Quartet, Op.
47
CD33:
Berlioz: Overtures
CD34:
Mozart: Arias
CD35:
Mozart: Requiem, K.626
CD36:
Beethoven: Missa solemnis in D major, Op. 123
CD37:
Beethoven: Missa solemnis in D major, Op. 123
Beethoven: Choral Fantasy, Op. 80
CD38:
Brahms: Schicksalslied, Op. 54
Brahms: Rhapsodie für Altstimme, Männerchor und Orchester, Op. 53
Brahms: Nänie, Op. 82
Brahms: Gesang der Parzen, Op. 89
Brahms: Marienlieder, Op. 22
CD39:
Brahms: Ein deutsches Requiem, Op. 45
CD40-41:
Verdi: Messa da Requiem
CD42-44:
Mozart: Le nozze di Figaro
CD45-46:
Beethoven: Fidelio
CD47-48:
Verdi: Falstaff
CD49-51:
Wagner: Lohengrin

LeKap a écrit:

Lien mort

s/Sony/RCA : http://www.prestoclassical.co.uk/r/RCA/88843006072

Je me suis toujours interrogé sur la pertinence de tels pavés consacrés à un artiste peu après (j'allais écrire dès) sa disparition.
Il me semble que les discophiles intéressés par l'art de l'interprète possèdent sinon la totalité du moins une bonne partie des enregistrements et devraient être réticents à acquérir ces pavés. Y-a-t-il tant de mélomanes qui deviennent soudainement intéressé par l'art d'un musicien après disparition de celui-ci ? Par ailleurs, je ne peux m'empêcher de voir dans ces soi-disant "Hommages" une dévaluation de l'interprète qu'on vous sert au kilo, pour parler familièrement.

A-t-on quelques informations sur le nombre de ventes dans divers pays ? Les ventes doivent toutefois répondre aux attentes des éditeurs puisque ce phénomène persiste.

Pour ma part, je n'ai jamais acheté qu'un seul de ces pavés, la réédition des enregistrement d'un chef prématurément disparu, Constantin Silvestri (1913-1969), chef dont l'art m'a toujours beaucoup intéressé.

J'ai énormément apprécié les deux séries, "The Royal Edition" et "The Bernstein Century", que Sony a consacré à Lenny, séries de un ou deux CDs qui me permettaient précisément de ne racheter que les enregistrements qui me manquaient ou ceux que je souhaitais racheter.
En ce qui concerne ce pavé Colin Davis, je serai partant pour les Brahms mais je possède déjà les Sibelius et n'ai pas envie des Schubert et des opéras, par exemple !

Combien de pavés Abbado en vue ?

LeKap a écrit:

Scherzian a écrit:

Si si : http://www.prestoclassical.co.uk/r/Sony/88843006072

Lien mort


Sur le site de la fnac on a la liste des oeuvres mais pas les orchestres et les chanteurs , çà donne quand même une petite idée

CD1:
Mozart: Eine kleine Nachtmusik, K. 525
Mozart: Concerto for Clarinet and Orchestra K. 622 in A (Version for Basset Clarinet)
Mozart: Serenade No. 11, K. 375 in E-Flat
CD2:
Mozart: Bassoon Concerto in B-Flat, K. 191
Mozart: Serenade No. 9 in D, K. 320 «Posthorn»
CD3: A
Mozart: Serenade No. 10 in B-Flat, K. 361 «Gran Partita»
Mozart: Serenade No. 12 in C Minor, K. 388
CD4:
Mozart: Overtures
CD5:
Mozart: Concerto No. 9, K.271, in E-Flat
Mozart: Concerto No. 21, K. 467, in C
CD6:
Mozart: Piano Concerto No. 20, K.466 in D Minor
Mozart: Piano Concerto No. 25, K. 503 in C
CD7:
Mozart: Piano Concerto No. 27, K. 595 in B-Flat
Mozart: Piano Concerto No. 19, K. 459 in F
CD8:
Mozart: Piano Concerto No. 23, K.488 in A
Mozart: Piano Concerto No. 24, K. 491 in C Minor
CD9:
Mozart: Piano Concerto No. 22, K. 482 in E-Flat
Mozart: Piano Concerto No. 26, K. 537 in D
CD10:
Brahms: Symphony No. 1, Op. 68 in C Minor
Brahms: Symphony No. 2 in D, Op. 73
CD11:
Brahms: Symphony No. 2 in D, Op. 73
Brahms: Symphony No. 3 in F, Op. 90
Brahms: Variations on a Theme by Haydn, Op. 56a
CD12:
Brahms: Symphony No. 4 in E Minor, Op. 98
Brahms: Academic Festival Overture, Op. 80
Brahms: Tragic Overture, Op. 81
CD13:
Brahms: Piano Concerto No. 1 in D Minor, Op. 15
Brahms: Violin Concerto in D, Op. 77
CD14:
Brahms: Violin Concerto in D, Op. 77
Brahms: Piano Concerto No. 2 in B Flat Major, Op. 83
CD15:
Weber: Konzertstück, Op. 79, for Piano and Orchestra
Weber: Piano Concerto No. 1, Op. 11, in C
Weber: Piano Concerto No. 2, Op. 32, in E-Flat
Weber: Polonaise brillante, Op. 72, for Piano and Orchestra
CD16:
Schubert: Symphony No. 1 in D major, D. 82
Schubert: Symphony No. 3 in D major, D. 200
Schubert: Symphony No. 8 in B minor, D. 759 «Unfi nished»
CD17:
Schubert: Symphony No. 2 in B fl at major, D. 125
Schubert: Symphony No. 4 in C minor, D. 417 «Tragic»
CD18:
Schubert: Symphony No. 5 in B fl at major, D. 485
Schubert: Symphony No. 6 in C major, D. 589 «The Little»
CD19:
Schubert: Symphony No. 9 in C major, D. 944 «The Great»
CD20:
Schumann: Piano Concerto in A Minor, Op. 54
Elgar: Violin Concerto in B Minor, Op. 61
CD21:
Mahler: Symphony No. 4 in G
CD22-23:
Mahler: Symphony No. 8 in E fl at «Symphony of the Thousand»
CD24:
Sibelius: Symphony No. 1, Op. 39 in E Minor
Sibelius: Symphony No. 4, Op. 63 in A Minor
CD25:
Sibelius: Symphony No. 2, Op. 43 in D
Sibelius: Symphony No. 6, Op. 104 in D Minor
CD26:
Sibelius: Symphony No. 3, Op. 52 in C
Sibelius: Symphony No. 5, Op. 82 in E-Flat
CD27:
Sibelius: Symphony No. 7, Op. 105
Sibelius: Rakastava, Op. 14
Sibelius: En saga, Op. 9
Sibelius: Kullervo, Op. 7
CD28:
Sibelius: Kullervo, Op. 7
CD29:
Sibelius: Lemminkäinen-Suite (Lemminkainen Suite) op.22
Sibelius: Pohjolas Tochter (Pohjola’s Daughter) op. 49
Sibelius: Der Barde (The Bard) op. 64
CD30:
Sibelius: Karelia Suite, Op. 11
Sibelius: The Oceanides, Op. 73
Sibelius: Finlandia, Op. 26
Sibelius: Valse triste
Sibelius: Tapiola, Op. 112
Sibelius: Nightride and Sunrise, Op. 55
CD31:
Elgar: Symphony No. 1, Opus 55 in A Flat Major
Rodrigo: Concierto de Aranjuez with Julian Bream
CD32:
Elgar: Violin Concerto, Op. 61 in B Minor
Elgar: Introduction and Allegro for String Orchestra and String Quartet, Op.
47
CD33:
Berlioz: Overtures
CD34:
Mozart: Arias
CD35:
Mozart: Requiem, K.626
CD36:
Beethoven: Missa solemnis in D major, Op. 123
CD37:
Beethoven: Missa solemnis in D major, Op. 123
Beethoven: Choral Fantasy, Op. 80
CD38:
Brahms: Schicksalslied, Op. 54
Brahms: Rhapsodie für Altstimme, Männerchor und Orchester, Op. 53
Brahms: Nänie, Op. 82
Brahms: Gesang der Parzen, Op. 89
Brahms: Marienlieder, Op. 22
CD39:
Brahms: Ein deutsches Requiem, Op. 45
CD40-41:
Verdi: Messa da Requiem
CD42-44:
Mozart: Le nozze di Figaro
CD45-46:
Beethoven: Fidelio
CD47-48:
Verdi: Falstaff
CD49-51:
Wagner: Lohengrin

A paraître en février, une grosse boîte regroupant des enregistrements symphoniques réalisés chez Philips :
intégrales Beethoven, Sibelius ; les trois dernières de Dvorak, larges anthologies Haydn et Mozart...

Programme détaillé au verso :

http://www.amazon.it/gp/product/B019977DZY

J'ai déjà ses Beethoven et sa Fantastique avec Londres et je connais pour les avoir eues sur vinyle ses Haydn, Dvorak, Sibelius (la plupart). Je me demande jusqu'à quel point ce coffret - fort alléchant du reste - me serait d'une grande utilité... Ce sera une question de prix.

Le taux de change pour le $ canadien vs l'euro est horrible en ce moment...

Son intégrale Schubert est délicieuse, dommage qu'elle ne soit pas reprise dans le coffret ci dessus .
La Staaskapelle de Dresde me semble plus en forme sous la baguette de sir Colin, que sous celle de Blomstedt dans les mêmes œuvres.


Je dirais également le même bien de son intégrale des "londoniennes" de papa Haydn, que je n'échangerais pour rien au monde contre celle de Harnie avec le même orchestre ( Concertgebouw d'Amsterdam)

Les symphonies de Mozart avec cet orchestre sont magnifiques !

Je crois qu'il y a des doublons avec la collection RCA



Celle-ci est énorme (56 cd) et regroupe entre autres tous les enregistrements de musique lyrique ou sacrée que Davis a commis sur le label RCA. Plusieurs sont d'avis que durant cette période (sa dernière) Davis avait la baguette molle. Je n'ai jamais décelé d'enthousiasme délirant  pour ces gravures (quoique j'aime beaucoup ses Mahler).

Contenu détaillé sur le site de Presto Classical

EDIT: pas de doublon avec le coffret précédent. Les symphonies de Sibelius sont avec Boston (Decca) et Londres (RCA), respectivement.

Il s'agit, essentiellement, de la dernière période de l'activité artistique de Colin Davis, c'est à dire qu'on va trouver du beau son, à Dresde (on l'a écrit) mais que la baguette devient parfois lourde et un peu molle, comme l'écrit André.
Pour ma part, je regrette que Decca ne s'intéresse pas aux premiers enregistrements Philips de Colin Davis, aux symphonies de Mozart avec les London Symphony Orchestra et BBC Symphony Orchestra, par exemple.

fomalhaut

On n'a pas évoqué ce gros coffret symphonique, qui reprend des enregistrements RCA & Philips.

Non une intégrale : au regard du répertoire parfois sécant (au sein d'une discographie abondante), certains choix ont été opérés (exemple le premier cycle Sibelius, à Boston, plutôt que celui de Londres chez RCA).

Programme sur ce site coréen : http://www.yesasia.com/us/colin-davis-the-symphonies-50cd-box-set-korea-version/1033822977-0-0-0-en/info.html

Se trouve sur Amazon : https://www.amazon.fr/Symphonies-Sir-Colin-Davis/dp/B00E5SPDXM

Ecoute comparée Stravinsky/Sacre du Printemps Colin Davis/Concertgebouw a écrit:

Bloups a écrit:

Je vais essayer de trouver la version intégrale vu que visiblement les deux extraits m'ont plu.
Intéressant puisque bien que je connaisse ce chef, je ne suis pas sûr d'avoir déjà entendu un enregistrement de sa part (il serait à écouter dans quel répertoire a priori ?)

Le legs de Colin Davis reste aisément disponible, aussi bien en CD qu'en dématérialisé.
Pour se faire une idée de sa discographie, voir les pistes que nous avions évoquées sur son topic : https://classik.forumactif.com/t6691-sir-colin-davis-1927-2013#bottom

Fichtre, ça fait déjà plus de 4 ans qu'il est parti

NB : pour ne pas virer HS, il serait préférable de continuer la discussion sur Davis dans le topic que j'ai indiqué

Visiblement une valeur sûre dans Berlioz, ça tombe bien, je manque un peu de certitudes lorsque je l'écoute. Je vois a priori 3 versions différentes de la Symphonie Fantastique (LSO, Concertgebouw, Wiener). Une version en particulier vaut le coup plus qu'une autre ?

Voir le récap sur le site de Patachon : http://patachonf.free.fr/musique/berlioz/fantastique.php?p=d#d

La version la plus célèbre est celle avec le Concertgebouworkest.
J'avais laissé quelques éléments d'analyse de cette interprétation : https://www.amazon.fr/Berlioz-Symphonie-fantastique-Hector/dp/B000E6EH1S

Ceci dit, pas sûr que la Fantastique soit l'oeuvre qui convienne le mieux au tempérament de Davis.
En tout cas, on n'en ressort pas ébouriffé.
Sa réputation berliozienne tient surtout, je crois, aux opéras, et pour le projet d'ensemble, considéré rétrospectivement.

Mélomaniac a écrit:

Sa réputation berliozienne tient surtout, je crois, aux opéras, et pour le projet d'ensemble, considéré rétrospectivement.

Même surtout «pour le projet d'ensemble, considéré rétrospectivement».
En fait, dans les opéras, on retrouve déjà le même défaut que dans les œuvres orchestrales ou avec chœur (un tempérament placide et surtout des orchestres à la sonorité trop ronde, épaisse et peu typée - pas franchement exaltant à côté des orchestres français des années 50-60, comme Lamoureux avec Markevitch ou d'ensembles HIP comme l'Orchestre Révolutionnaire et Romantique) - et en plus des distributions à la diction vraiment problématique.

En revanche, dans le legs de Davis, je privilégierais surtout deux domaines:
- les interprétations «tradi» d'œuvres classiques (Mozart, Haendel, Haydn), d'un goût toujours sûr, allantes et sans emphase;
- la musique tonale du XXᵉ siècle (une superbe intégrale Nielsen testamentaire, un Oedipus Rex de Stravinsky épatant, des opéras de Britten très fouillés).