Playlist (68)

Robert Schumann : Kinderszenen, opus 15 -- Esteban Sánchez Herrero.

Les sonorités ensorcelantes qu'Esteban Sánchez tire de son piano avec une aisance et un naturel confondants -- les couleurs, les textures, quoi d'autre ? -- sont une leçon magistrale mais impitoyable pour 99,9999% des autres musiciens. La coloration harmonique est en permanence hallucinante ; on a l'impression de découvrir les trésors cachés de la partition pour la première fois, son image sonore intérieure rêvée et inaccessible mais rendue immédiate par magie, et ils ont la limpidité et l'évidence d'un torrent de montagne. Dans bien des cas, on peine à croire qu'il s'agit d'un piano ; il n'y a parfois aucune attaque, et la longueur de résonance semble souvent inépuisable, telle une lumière inextinguible qu'on façonne et pétrit à sa guise. Les textures sont ainsi souvent proprement inouïes, comme dans tous ses enregistrements. Le maître commande un instrument soumis et tire de lui ce qu'il veut et qu'aucun autre ne peut projeter.

Il est possible que l'interprétation de Maryla Jonas soit encore plus extatique, avec un raffinement de nuances et un désir de ne jamais redire, même lorsque l'on reprend, encore plus élevés, mais celle d'Esteban Sánchez est parmi les trois que j'aime le plus pour cette œuvre. Où elles sont, Maryla Jonas et Mariya Grinberg ont maintenant un jeune frère, pour méditer avec elles le mystère impénétrable et pourtant non crypté sur lequel nous nous broyons tous et que Lewis Carroll a su évoquer : « Prends cette histoire, chère Alice ! Place-la, de ta douce main, là où les rêves de l'Enfance reposent, lorsqu'ils ont pris fin, comme des guirlandes fanées cueillies en un pays lointain. »

Haendel : Theodora (Christie / Upshaw / Hunt / Daniels / Croft)

Sublime

Brossard - Oratorios, Leandro - La Rêveuse

Bruckner, Quintette et quatuor à cordes. Fine Arts Quartet
Le quatuor, c'est quand même

Florent Schmitt (1870-1958) :

La Tragédie de Salomé Op. 50

= Pierre Dervaux, Orchestre du Théâtre National de l'Opéra de Paris

(Voix de son Maître, 16 octobre 1957)

Mélomaniac a écrit:

Paul Dukas (1870-1958) :

La Tragédie de Salomé Op. 50

C'est Schmitt.

Merci !

J'ai aussi écouté La Péri (de Dukas)

Varèse: Tuning up/Chailly



Arcana/Chailly

Rosza: Concerto pour violon/Heifetz-Hendl

alexandre. a écrit:

Brossard - Oratorios, Leandro - La Rêveuse

Moi aussi ! J'adore ce disque.


Charpentier : Judith et le massacre des innocents. Schneebeli

Adolphe Adam (1803-1856) :

Giselle, ballet

= Jean Martinon, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(Decca, 5-7 novembre 1958)

VARESE Edgar
- Amériques.

"Le bruit n'est qu'un son en formation."

Hidraot a écrit:

alexandre. a écrit:

Brossard - Oratorios, Leandro - La Rêveuse

Moi aussi ! J'adore ce disque.

Oui, c'est vraiment très bien. D'une manière générale j'aime beaucoup ce que fait La Rêveuse.

Tournemire: Musique orante opus 61 pour quatuor à cordes/Quatuor de l'ORTF

P.I. Tchaikovsky (1840-1893) :

La Belle au Bois Dormant -ballet complet

= Antal Dorati, Orchestre symphonique de Minneapolis

(Mercury, avril 1955)

PURCELL Henri
- Fantaisies.

"Le poète regrette fort le divin génie de Purcell et le loue parce que, tandis que d'autres musiciens ont exprimé les humeurs de l'esprit humain, il a, au-delà, exprimé en notes la marque même et le genre de l'homme comme créé individuellement et universellement (Gerard Manley Hopkins)."


ROBIN Yann
- Vulcano.

"Si j’ai longtemps cru à la nécessité d’être anti-institutionnel pour être artiste, je suis aujourd’hui persuadé qu’il n’y a pas de liberté sans contrainte."

Florent Schmitt : La Tragédie de Salomé, Yan-Pascal Tortelier
- Quintette avec piano
- 2e symphonie

Stravinsky : Pétrouchka, Temirkanov

Bartok : 5e quatuor, Keller Quartet

Strauss : Ariadne auf Naxos (Böhm / Janowitz / Baltsa / Gruberova / King)

STOCKHAUSEN Karlheinz
- Gesang der Jünglinge.

"Preiset den Herrn."

Léo Delibes (1836-1891) :

Coppélia -suite de ballet

Sylvia -suite de ballet

= Jean Fournet, Orchestre des Concerts Lamoureux

(Philips, juin 1953)

Gabriel Fauré, Préludes op.103. Jean-Philippe Collard, 1982.

Johannes Brahms (1840-1893) :

Sonate pour violoncelle n°1 en mi mineur Op. 38

Sonate pour violoncelle n°2 en fa majeur Op. 99

= Janos Starker, Gyorgy Sebok

(Mercury, juin 1964)

Wagner - Götterdämmerung - Vienne / Solti

Le grandiose Gotter de Solti

Ici:
Bruckner:Symphonie n°3 (Jochum DG)

Franz Schubert (1797-1828) :

Trio avec piano n°1 en si bémol majeur Op. 99

= Arthur Rubinstein, Jascha Heifetz, Emanuel Feuermann

(RCA, 13 septembre 1941)

Cololi a écrit:

Strauss : Ariadne auf Naxos (Böhm / Janowitz / Baltsa / Gruberova / King)

Version magnifique, non ? Le DVD Böhm avec T. Schmidt et R. Kollo est dans les mêmes eaux. Peut-être d'ailleurs préfèrerais-je Schmidt à Baltsa... Böhm est de toute façon un incontournable pour cette oeuvre, peut-être plus que pour n'importe quelle autre, parce qu'on a des témoignages sur 40 ans : 1944 avec Reining , Seefried et M. Lorenz (énorme, jamais vu un Bacchus pareil), 1954 avec Della Casa, Seefried et Schock, et les deux sus-mentionnées. Sans compter celles que je n'ai pas écouté (avec Ludwig en 64, Rysanek en 67...).

B. A. Tchaïkovsky : Quatuors n°s 1, 3, 4, 6/ Ioff-Raskova-Kovalenko-Massarsky
V. Shebalin : Quatuors n°s 5 et 9 Opp. 33-58
M. S. Weinberg : Quatuor n° 8 Op. 66/Borodin Quartet
G. N. Popov : Symphonie n° 1 Op. 7/Provatorov
B. Lyatoshinsky : Symphonies n°s 2 et 3 Op. 26-50/Kuchar

STOCKHAUSEN Karlheinz
- Klavierstücke.

Anton Dvorak (1841-1904) :

Quintette en la majeur Op. 81

= Quintetto Chigiano

Riccardo Brengola, Mario Benvenuti, Giovanni Leone, Lino Filippini, Sergio Lorenzi

(Decca, 12 avril 1950)

Wagner, Die Walküre, Acte II, Boulez/Chéreau

Guillaume a écrit:

Cololi a écrit:

Strauss : Ariadne auf Naxos (Böhm / Janowitz / Baltsa / Gruberova / King)

Version magnifique, non ? Le DVD Böhm avec T. Schmidt et R. Kollo est dans les mêmes eaux. Peut-être d'ailleurs préfèrerais-je Schmidt à Baltsa... Böhm est de toute façon un incontournable pour cette oeuvre, peut-être plus que pour n'importe quelle autre, parce qu'on a des témoignages sur 40 ans : 1944 avec Reining , Seefried et M. Lorenz (énorme, jamais vu un Bacchus pareil), 1954 avec Della Casa, Seefried et Schock, et les deux sus-mentionnées. Sans compter celles que je n'ai pas écouté (avec Ludwig en 64, Rysanek en 67...).

Oui oui c'est magnifique

Janáček _ Messe Glagolitique
Janáček _ Taras Bulba
Jaroslav Vodrázka [ orgue ] Libuse Domaninská [ soprano ] Vera Soukupová [ contralto ] Benno Blachut [ ténor ] Eduard Haken [ basse ] Karel Ancerl : Czech Philharmonic Orchestra + Czech Philharmonic Chorus
Janáček _ Messe Glagolitique
Thomas Trotter [ orgue ] Eva Urbanová [ s ] Marta Beňačková [ mz ] Vladimir Bogachov [ t ] Richard Novák [ basse ] Thomas Trotter [ orgue ] Riccardo Chailly : Wiener Philharmoniker + Slovak Philharmonic Chorus

Moussorgsky _ Tableaux d'une exposition. orchestré par Ravel
Rafael Kubelík : CSO

Bruckner, Symphonie n° 8 - Pierre Boulez / Vienne

Ravel, Chansons madécasses - Janet Baker / Melos Ensemble
Les plus belles madécasses, les plus inspirées que j'aie entendues.

Vierne: sonate pour violoncelle et piano, pièces pour alto et piano, et le sublime uatuor à cordes.

Elgar: Variations Enigma, Pomp and Circumstance Marches. Royal Philharmonic, Andre Previn. Le chef a aussi enregistré les symphonies et son interpréttion est idéale au niveau de l'équilibre et de l'expression. Ceci dit, on peut faire plus 'characterful'. Excellente prise de son.

Brahms, Rhapsodie pour alto - Aafje Heynis / Wiener Symphoniker / Wolfgang Sawallisch

Beethoven, Sonate pour violoncelle et piano n° 5 - Pierre Fournier / Wilhelm Kempff

Schoenberg, Pièce pour piano op. 11 - Claudio Arrau

Vaughan-Williams: Job - A Masque for Dancing. Adrian Boult et le London Philharmonic Orchestra, sur étiquette Everest. Je ne connais ni la date exacte de l'enregistrement (entre 1958 et 1960?) ni la salle (Kingsway Hall ? ), mais la prise de son est spectaculaire dans son ampleur et sa spatialité. Le son sature dans les tutti (l'orchestre de V-W est très fourni), mais malgré l'aspect sépia prononcé, ça demeure très fort. Celui-ci est mon troisième Job. Une oeuvre superbe. On n'imagine pas vraiment cela défendu par des chefs ou orchestres du Continent ou d'Amérique. Et c'est tant mieux. Comme le disait Diaghilev à propos de l'argument proposé, c'est 'trop anglais' !!

Tournemire: Poème mystique pour piano/Puig-Roget



Sagesse pour voix et piano/Plantey



Sonate-poème pour violon et piano/Erlih

Prokofiev: Suite scythe/Celibidache

Vaughan-Williams: The Wasps, Overture. Boult, LPO. Je n'ai jamais entendu l'intégrale de cette 'Aristophanic Suite for Orchestra'. Je sais que ça existe, mais en attendant, l'Ouverture fait un bien beau morceau as it stands.

Schumann: symphonie no 1, l'orchestre de la Radiodiffusion bavaroise, Rafael Kubelik. Une quinzaine d'années après sa version berlinoise, Kubelik donne des symphonies de Schumann une vision plus limpide, transparente, légèrement moins 'fondue'. Personnellement j'aime beaucoup.

Schreker: Suite romantique/Sinaisky



Pas moche, mais vraiment pas inspiré... irai-je au bout?

Fünf Gesänge/Karnéus-Sinaisky

Prokofiev: Roméo et Juliette/Gergiev

Caplet: Nihavend, Légende/Segerstam

Caplet: Epiphanie pour violoncelle et orchestre/Coppey-Rophé

Beethoven - Fidelio - Vienne / Karajan Salzburg 57

Mozart : symphonies 26, 35, 36, 38, 39. Que cela fait du bien.... sous la pluie...

Beethoven - Sonates n°30, n°31 & n°32 - Grinberg

Dantesque

LISZT Franz
- Harmonies poétiques et religieuses.

"Je suis moitié franciscain, moitié tsigane."

André a écrit:

Vaughan-Williams: Job - A Masque for Dancing. Adrian Boult et le London Philharmonic Orchestra, sur étiquette Everest. Je ne connais ni la date exacte de l'enregistrement (entre 1958 et 1960?) ni la salle (Kingsway Hall ? )

Les sessions tinrent lieu le vendredi 28 novembre 1958 au Royal Albert Hall.

André a écrit:

Vaughan-Williams: The Wasps, Overture. Boult, LPO. Je n'ai jamais entendu l'intégrale de cette 'Aristophanic Suite for Orchestra'. Je sais que ça existe, mais en attendant, l'Ouverture fait un bien beau morceau as it stands.

J'imagine que tu as écouté la version qui figure sur le CD Everest. Elle n'était pas parue en LP.
Elle fut enregistrée les derniers jours d'août 1958 (au Walthamstow Assembly Hall), avec la Symphonie n°9. Une circonstance émouvante puisque le compositeur venait de s'éteindre dans la nuit du 26 août, juste avant le début des séances.
Par ailleurs, Boult grava trois fois la Suite complète de The Wasps, tu as le choix...

LEVINAS Emmanuel
- 3 études pour piano.

"La libération de la forme pour elle-même crée des modèles uniques."