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| Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés | |
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gluckhand Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4967 Localisation : Amiens Date d'inscription : 15/07/2013
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Jeu 2 Jan 2014 - 4:31 | |
| Ernest Pingoud Compositeur (né le 14 octobre 1887 à Saint-Pétersbourg (Russie) – mort à Helsinki le 1er juin 1942) est un compositeur finlandais d'origine alsacienne. Biographie Pingoud fut l'élève des maîtres Alexandre Glazounov et Nicolaï Rimski-Korsakov au conservatoire de Saint-Pétersbourg, et, vers 1906, de Max Reger en Allemagne. Avec Aarre Merikanto et Väinö Raitio, Pingoud fut l'un des premiers compositeurs finlandais à écrire de la musique "moderne" au XXe siècle. Le premier concert de sa musique, en 1918 à Helsinki, tourna au désastre. Le public n'apprécia pas sa musique, qui produisit sur lui un choc comparable à celui du Sacre du printemps d'Igor Stravinski à Paris en 1913. Malheureusement, l'opposition à sa musique resta forte pendant toute sa carrière. De nos jours, la musique de Pingoud retrouve de nouvelles chances de succès. Pingoud se donna la mort en 1942 à Helsinki.WIKIPEDIA Des renseignements interessants ici sur ce compositeur qui me paraît interessant et à découvrir Ernest Pingoud : D'r Elsass blog fum Ernest-Emile |
| | | WoO Surintendant
Nombre de messages : 14349 Date d'inscription : 14/04/2007
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Jeu 2 Jan 2014 - 10:52 | |
| C'est très bon, à écouter avec les poèmes symphoniques de Merikanto et Vaïno Raitio |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Jeu 2 Jan 2014 - 14:31 | |
| Au sujet d'Ernst Mielck : La question est de savoir ce qu'il a pu produire de bon avant de nous quitter à 22 ans. Par curiosité, je vais essayer de me procurer sa Symphonie.
Dernière édition par Mélomaniac le Jeu 2 Jan 2014 - 14:45, édité 1 fois |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4967 Localisation : Amiens Date d'inscription : 15/07/2013
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Jeu 2 Jan 2014 - 14:39 | |
| - Mélomaniac a écrit:
- La question est de savoir ce qu'il a pu produire de bon avant de nous quitter à 22 ans.
Par curiosité, je vais essayer de me procurer sa Symphonie.
Mélomaniac, tu parles sans doute de Mielck, moi aussi ça donne envie de tendre une oreille ,autant pour Pingoud, mais malheureusement qu'un seul CD et cher. |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4967 Localisation : Amiens Date d'inscription : 15/07/2013
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 4 Jan 2014 - 4:11 | |
| Alexander Dreyschock .un rival de Liszt Compositeur né le 15 octobre 1818 à Zack et mort le 1er avril 1869 à Venise, est un pianiste, pédagogue et compositeur tchèque. Son talent musical a été repéré lorsqu'il a eu huit ans. À l'âge de quinze ans, il est allé à Prague pour étudier le piano et la composition avec Václav Tomášek. À l'âge de vingt ans, Dreyshock a entrepris sa première tournée professionnelle en décembre 1838, jouant dans diverses villes du nord et du centre de l'Allemagne. Alexander a fait d'autres tournées en Russie (1840-42), à Paris (printemps 1843), à Londres, aux Pays-Bas, en Autriche et en Hongrie (1846) ; et au Danemark et en Suède en 1849. Partout, il a fait sensation avec sa prodigieuse technique lorsqu'il jouait des tierces, sixtes, et octaves, plus d'autres traits de virtuosité. Il a été considéré comme un rival de Franz Lizst. Lorsqu'il a fait ses débuts à Paris en 1843, il a inclus une pièce pour la main gauche seule. La main gauche de Dreyschock était renommée, et son plus fameux succès était son interprétation des arpèges en octave à la main gauche de l'Étude Révolutionnaire de Chopin. Les témoins de l'époque rapportent qu'il les jouait dans le tempo correct, et il est connu qu'il l'a programmée dans tous ses récitals. En 1862, Dreyschock est devenu professeur du Conservatoire de Saint-Pétersbourg nouvellement fondé, à l'invitation d'Anton Rubinstein. Il a aussi été engagé comme pianiste de la Cour du Tsar ainsi que directeur de l'École impériale de musique pour la scène de l'opéra. Il a occupé ce double poste pendant six ans, mais sa santé a souffert du climat de la Russie. Il est allé en Italie en 1868 et est mort de la tuberculose à Venise le 1er avril 1869 à l'âge de cinquante ans. Suivant le souhait de sa famille, il a été inhumé à Prague. MERCI WIKIPEDIA |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 4 Jan 2014 - 4:21 | |
| Wilhelm Berger Wilhelm Reinhard Berger (9 Août 1861 à 1816 Janvier 1911) était un compositeur allemand , pianiste et chef d'orchestre . Le père de Berger, à l'origine un marchand de Brême , a travaillé dans Boston (où Berger est né) comme un commerçant de la musique et fait un nom pour lui-même comme un auteur après la famille était revenue à Brême en 1862. Dès le début, son fils a montré des signes d'intérêt musical et des aptitudes. Au moment de son premier concert, quatorze ans, Wilhelm avait déjà composé un grand nombre de chansons et des œuvres pour le piano. Entre 1878 et 1884, Berger a étudié au Conservatoire royal de Berlin , sous Ernst Rudorff ( le piano ) et Friedrich Kiel ( contrepoint ). De 1888 à 1903, il était professeur à l' Conservatoire Klindworth-Scharwenka , une fonction qu'il combine, à partir de 1899, avec le conductorship chef de la Société musicale de Berlin. En outre, il a été très actif en tant que pianiste de concert. En 1903, Berger a été nommé membre de l' allemand Royal Academy of Arts, et dans la même année, il a été nommé «Hofkapellmeister 'dans Meiningen en tant que successeur de Fritz Steinbach . En 1911, il est mort à Iéna , 49 ans, en raison de complications après une opération de l'estomac. Comme la plupart des compositeurs du cercle de la «Berlin universitaires», Berger a développé une grande maîtrise de la théorie de la musique. Stylistiquement, sa musique est très proche de celle de Johannes Brahms , même si elle laisse entendre presque les œuvres ultérieures de Max Reger (qui allait devenir le successeur de Berger Meiningen Kapellmeister) à travers sa préférence pour l'harmonie et dissonants contrepoint techniques. Berger était un compositeur prolifique - ses numéros d'opus, bien sur une centaine d'oeuvres. Le Quintette avec piano, op. 95, la Deuxième Symphonie et la fin des compositions pour chœur sont généralement considérés comme ses chefs-d'œuvre. Longtemps après sa mort, son travail a été apprécié au plus haut, en particulier parmi les conservateurs de musique. Wilhelm Altmann a écrit de façon très positive sur Berger dans le troisième volume de son Manuel d'influence pour Cordes Quartet (Handbuch für Streichquartettspieler). TRADUCTION GOOGLE DE WIKIPEDIA |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 4 Jan 2014 - 4:39 | |
| Wilhelm Killmayer Biographie par Donato Mancini Compositeur allemand Wilhelm Killmayer est né en 1927 et a grandi dans Mitterndorf, près de Dachau. Après que son père soit mort en 1932, sa famille déménage à Munich, où il a commencé à étudier le piano un an plus tard.de l'adolescence et au début de la vingtaine, Killmayer étudie la direction et la composition, en passant les examens d'État à la fois. De 1951 - 1953, il a étudié la composition avec Carl Orff , plus tard (1953 - 1954). étudiant à la Hochschule für Musik de Munich . Orff et Igor Stravinsky . ont été les principales influences sur son style du début Killmayer a également étudié la musicologie à Université de Munich au cours de cette période, ce qui a eu une influence majeure sur sa pensée , en lui donnant un historique conscience aiguë. En 1954, il a remporté le prix de la Fondation Fromm en composition, un événement qui l'a poussé à se consacrer à la composition. Sa carrière est ensuite marquée par de nombreux prix et honneurs, et il atteint rapidement un grand succès à la fois comme interprète et compositeur. De 1961 - 1964, il a été le directeur musical de l' Opéra d'État de Bavière . Au milieu des années 60, il est entré dans une période de crise personnelle qui l'a conduit à rompre ses liens avec son passé personnel et professionnel. Il s'installe à Francfort en 1968, où il a composé cinéma et le théâtre de la musique pour vivre. Pendant les années 60, et 70, il a produit de nombreuses œuvres calmes, sombres, de rechange, et cryptiques. En 1973, il a été nommé à une chaire de composition au Hochschule für Musik de Munich, un poste qu'il a occupé jusqu'en 1993. En 1992, il a été nommé à la tête du département de musique de l'Académie bavaroise des Beaux-Arts. A l'occasion de son 70e anniversaire a été célébré en Allemagne avec de nombreuses publications musicales et critique en l'honneur de son travail. Killmayeret son unicité ne vient pas seulement de sa capacité à constamment réinventer sa musique, mais de son refus agressif de l'idée moderne de le nouveau compositeur de la musique comme «pionnier». Relativement tôt, Killmayer après la musique engagée fait place à la réflexion anxieuse sur la dissection du passé musical. Fantômes des XVIIIe et XIXe siècles en particulier peuplent la musique comme un banquet fantomatique; allusions fragmentaires ou multi-facettes flottent, souvent suivie en miroitant des moments de beau, étrange non identifiable. Que ce soit dans ses premières œuvres ou ses œuvres ultérieures très détachées, lucides, Killmayer permet jamais tout à fait l'auditeur de savoir où il se trouve, ni le rend très facile d'imaginer ce que sera entendue prochaine dans son "jardin des sons." Traduction Google très approximative http://www.allmusic.com/artist/wilhelm-killmayer-mn0002340842
Dernière édition par gluckhand le Sam 4 Jan 2014 - 7:31, édité 1 fois |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 4 Jan 2014 - 4:59 | |
| Robert Simpson Robert Simpson est un compositeur britannique né à Royal Leamington Spa (Angleterre) le 2 mars 1921, mort à Tralee (Irlande), le 21 novembre 1997 à 76 ans. D'abord attiré par la médecine, Robert Simpson se tourne ensuite vers la musique. Il étudie l'harmonie et le contrepoint avec Herbert Howells de 1942 à 1946. Il travaillera pendant trente ans pour la BBC, avant de donner sa démission pour des désaccords de programmation1. Simpson est avant tout un symphoniste, il a composé pas moins de onze symphonies. Il est par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages musicologiques sur Nielsen, Sibelius, Bruckner et Beethoven. L'influence la plus marquante de son style est celle du danois Carl Nielsen, notamment visible dans ses symphonies, par l'usage de la polytonalité évolutive. Principales œuvres Sonate pour piano (1946) Variations et final sur un thème de Haydn, pour piano (1948) 11 symphonies (1951 à 1990) 15 quatuors à cordes (1951 à 1991, dont le 9° "32 variations et fugue sur un thème de Haydn" Concerto pour violon (1957-1959) Concerto pour piano (1967) Quintette avec clarinette (1968) Quatuor pour cor, piano, violon et violoncelle (1976) |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 4 Jan 2014 - 5:18 | |
| Buxton Orr Buxton Orr (18 Avril 1924 à 1927 Décembre 1997) né à Glasgow était un compositeur écossaise . Initialement formé en tant que médecin, Orr a abandonné la médecine et s'est mis à la musique, étudiant la composition avec Benjamin Frankel et l'orchestre avec Aylmer Buesst . Mieux connu pour son application personnelle de la technique sérielle et pour plusieurs instrumentaux virtuoses sur des thèmes d'opéra bien connus , il a également été actif pendant un certain temps dans l'industrie du film ainsi que d'être un enseignant énergique et influent. Sa musique comprend des œuvres dans tous les genres, y compris des chansons, de la musique de chambre, des œuvres pour cuivres et orchestre d'harmonie, musique orchestrale, de l'opéra et de théâtre musical ainsi que des musiques de films. En 1990, il abandonne l'enseignement régulier de consacrer plus de temps à la composition, et a vécu dans la vallée de la Wye jusqu'à sa mort. Il n'était pas de la famille du compositeur Robin Orr . WIKIPEDIA Pour ceux qui veulent en savoir plus http://www.musicweb-international.com/orr/higgin.htm |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 5 Jan 2014 - 5:21 | |
| Lex van Delden (né Alexander Zwaap, 10 septembre 1919 - 1er juillet 1988) est un compositeur néerlandais. Il commence très tôt à composer, mettant en musique à l'âge de onze ans des poèmes de Guido Gezelle. En 1940, l'orchestre de l'université d'Amterdam crée son cycle de mélodies L'Amour. L'invasion allemande le force à abandonner ses études. Il entre dans la résistance. Toute sa famille disparaît dans les camps de la mort nazis. Il prend pour nom Lex van Delden, inspiré de son pseudonyme dans la résistance. En 1948, il obtient le prix de musique de la ville d'Amsterdam pour ses Rubáiyát d'après des poèmes persans d'Omar Khayyam. Il a présidé la Société des compositeurs néerlandais. Il a été membre de la Société internationale pour la musique contemporaine et du comité néerlandais de musique internationale de l'UNESCO. L'œuvre pour orchestre In Memoriam (1953) rend hommage aux victimes des inondations de 1953. Son oratorio The Bird of Freedom (1955) s'élève contre l'esclavage. Canto della guerra (d'après Érasme, 1967) est une condamnation de la guerre. La mythologie lui a aussi inspiré Judith (1950) et Adonijah's Death (1986) pour chœur d'hommes et orchestre à vent.WIKIPEDIA Pour en savoir plus http://www.overgrownpath.com/2008/07/lex-van-deldens-dutch-courage.html http://www.tokafi.com/15questions/15-questions-to-lex-van-delden/ |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 5 Jan 2014 - 5:45 | |
| Olga Neuwirth Olga Neuwirth est une compositrice autrichienne, née à Graz le 4 août 1968. À l'âge de sept ans, elle commence à apprendre la trompette. Elle étudie à l'École supérieure de musique de Vienne, où elle soutient un mémoire de maîtrise sur la musique du film L'Amour à mort d'Alain Resnais en 1993. Elle s'intéresse déjà à l'électroacoustique, et en 1985-1986 avait fait un séjour d'étude à San Francisco auprès d'Elinor Armer au Conservatoire de musique, suivant aussi les cours de cinéma de l'université d'Art. Elle suit les cours d'Adriana Hölzsky, Tristan Murail et Luigi Nono. En 1993, elle retrouve l'enseignement de Tristan Murail à l'IRCAM à Paris. Elle est révélée par le Festival de Donaueschingen. À partir de 1994, elle commence à se faire connaître par ses pièces de musique contemporaine. Pierre Boulez lui commande une œuvre pour son soixante-quinzième anniversaire : Construction in Space (2000). Il dirige Clinamen/Nodus. Elfriede Jelinek collabore avec elle pour plusieurs œuvres dont elle écrit le livret : Todesraten, puis les drames musicaux (ou opéras) Bählamms Fest d'après Leonora Carrington (1999) et Lost Highway d'après le film de David Lynch (2003). L'écrivain américain Paul Auster est l'auteur et l'interprète sur scène de son œuvre …ce qui arrive… (2005). Elle compose la musique du film Das Vaterspiel (2009). Olga Neuwirth crée un art de l'angoisse, très cinématographique, pour lequel elle utilise les ressources de l'électroacoustique ou du morphing des voix en cours d'émission. Elle privilégie aussi la recherche d'instruments ou de formations rares. Ses titres témoignent de l'influence d'auteurs français comme Raymond Roussel (locus…doublure…solus) ou Georges Perec (la vie-…ulcérant(e)), et d'un imaginaire fantastique (Akroate Hadal, Vampyrotheone…) Elle décrit elle-même sa musique comme une « musique de catastrophes ». Par ailleurs, Olga Neuwirth a rendu hommage à des compatriotes célèbres mais marginalisés en Autriche : Erik Schinegger et Klaus Nomi. MERCI WIKIPEDIA |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 6 Jan 2014 - 4:11 | |
| Stephen Heller (1813,14-1888) Sa Vie Né à Pesth en Roumanie le 15 mai 1813-14, Heller développe vite des facultés exceptionnelles pour le piano. A l’âge de neuf ans, il joue le concerto pour deux pianos de Dussek avec son professeur M. Franz Bauer. Ses parents l’envoient alors étudier à Vienne où il devient l’élève de Carl Czerny dont les tarifs exorbitants ne permettent pas de lui donner plus que quelques leçons. Il devient alors l’élève de M.Antoine Halm, un célèbre musicien de Vienne et ami de Beethoven. A l’âge de 13 ans, Heller commence déjà à donner des concerts à Vienne avant de prolonger cette tournée en Autriche, Hongrie et Allemagne. Là, il se donne parfois à des exercices d’improvisation sur des thèmes donnés par le public. Cependant, il se lasse vite de ces exercices de virtuosité, et à 16 ans préfère donner des leçons à Augsburg où il prend aussi quelques cours de composition avec le français Chélard, directeur de l’opéra. A l’âge de 19 ans, il publie ses premières compositions dont Robert Schumann fera l’éloge et contribuera à leur célébrité. Enfin, en 1837, Kalkbrenner joue un duo avec Heller et le persuade alors d’apprendre sous sa tutelle à Paris. En octobre 1838, Heller part pour la France mais Kalkbrenner a lui aussi des tarifs trop onéreux et Heller, ne supportant pas la condescendance de ce dernier va continuer seul son apprentissage musical. De nature mélancolique, assez timide et ne développant pas les liens indispensables avec la société parisienne, il se consacre totalement à la composition et n’apparait plus que rarement en public. Ses pièces ne connaissent donc pas immédiatement le succès et ce n’est qu’après que Charles Hallé accepte de les jouer publiquement qu’elles connaîtront une immense popularité. Vivant modestement, Heller ne côtoiera qu’un cercle restreint d’amis dont Saint-Saëns, Berlioz, et le célèbre professeur de composition Marmontel (celui de Gottschalk, Bizet, Debussy, MacDowell) font partie. Il s’éteint, presque déjà oublié, le 14 janvier 1888 à Paris. http://www.gottschalk.fr/Heller/Heller.html (Plus de renseignements sur ce site. |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 6 Jan 2014 - 4:20 | |
| Irwin Bazelon Compositeur américain né le 4 juin 1922 Evanston, Illinois, décédé le 2 août 1995 à New York . La musique du compositeur américain contemporain Irwin Bazelon est connue pour ses rythmes intéressants et l'accent mis sur les sections de cuivres et de percussions. Au total, Bazelon a composé neuf symphonies et plus de soixante pièces pour orchestre, musique de chambre et œuvres instrumentales. Certaines de ses œuvres les plus célèbres sont Short Symphony, Churchill Downs, et Propulsions, qui est écrite pour 113 instruments à percussion et doit être jouée par sept interprètes. Sa musique est enregistrée sous les labels Composers Recordings, Inc et Albany Records. Parmi les artistes qui ont enregistré sa musique, on trouve les chefs Harold Farberman et Gianmaria Griglio, la soprano Nancy Allen Lundy, le pianiste Scott Dunn et les percussionnistes William Moersch, Eliseo Raël, et William Klymus. La musique Bazelon manque de toute pulsation régulière, et au contraire elle se caractérise par des syncopes imprévisibles, des groupements irréguliers, triplés inattendus et accents décalés. Irwin Bazelon est l'aîné des deux fils, nés de Roy et Jeanette Bazelon. Ses grands-parents ont émigré de Russie aux États-Unis dans les années 1890. Très jeune, Bazelon a contracté la scarlatine qui l'a laissé avec un tympan perforé et une perte auditive sévère à une oreille. Cela a entraîné une introspection, au point que le compositeur dit comment il a été guéri lorsqu'il a abandonné «le monde intérieur violent et silencieux». L'oreille très fine de Bazelon et sa sensibilité aux sons résultent également de sa précoce perte auditive partielle. Enfant, Bazelon était un athlète doué. Son père espérait qu'il aurait une carrière de joueur de baseball. En outre, dans sa jeunesse, le compositeur a également joué dans un orchestre de jazz, ce qui plus tard lui a servi de source d'inspiration pour beaucoup de ses œuvres, comme la Symphonie no 3 et Churchill Downs. Lorsque Bazelon a eu 17 ans, il a entendu la Septième Symphonie de Beethoven interprétée par l'Orchestre symphonique de Chicago. C'est alors que le jeune Bazelon a décidé qu'il allait faire de la musique et devenir compositeur. En 1942, il a quitté les cours d'arts de l'Université Northwestern pour étudier la musique à l'Université DePaul. À l'Université DePaul, Bazelon étudié la composition avec Leo Stein, qui a favorisé les progrès de Bazelon dans le domaine de la composition. Les œuvres de cette époque sont mineures, mais montrent une évolution rapide des talents de compositeur et de sa vision artistique forte. Il est sorti diplômé de DePaul avec un baccalauréat (1944) et une maîtrise (1945) en musique. Bazelon a continué à l'Université Yale pour étudier la composition avec Paul Hindemith. Malheureusement, Bazelon ne pouvait pas s'adapter aux méthodes d'enseignement d'Hindemith et moins d'un an après, a déménagé à Oakland, en Californie pour étudier avec Darius Milhaud au Mills College. Bazelon a dit de Milhaud qu'il avait eu une influence majeure sur sa vie créatrice du compositeur. Carrière En 1948, le compositeur s'installe à New York. Là, il a gagné sa vie en écrivant la musique de documentaires, de films d'art, et de productions théâtrales, dont deux ont été jouées par l'American Shakespeare Theatre à partir du milieu des années 1950 jusqu'au milieu des années 1970 : La Mégère apprivoisée et Les Joyeuses Commères de Windsor. En 1953, Bazelon a également commencé à écrire de la musique pour des publicités. Il est surtout célèbre pour avoir signé la musique d'ouverture de NBC news (en). En fait, Bazelon se désignait lui-même comme le «père de la musique contemporaine dans les publicités». Contrairement à beaucoup de ses contemporains, Bazelon a refusé de demander un poste permanent dans une université; il a vécu de ses compositions. Bazelon a été chef invité dans des écoles telles que l'Université Rutgers, Eastman School of Music, Oberlin College, l'Université Rice et l'Université de Virginie . Il a dirigé sa musique avec des orchestres tels que le National Symphony Orchestra et l'Orchestre symphonique de Détroit. En 1975, Bazelon publié Knowing the Score: Notes of Film Music, qui marque la fin de sa carrière commerciale. En 1983, Bazelon a reçu le prix Koussevitzky pour sa contribution à la musique contemporaine, ce qui a renforcé sa renommée internationale. WIKIPEDIA
Dernière édition par gluckhand le Lun 6 Jan 2014 - 9:00, édité 1 fois |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 6 Jan 2014 - 4:33 | |
| Johann Rufinatscha Compositeur autrichien, théoricien et professeur de musique1 né le 1er octobre 1812 à Mals (Autriche devenue, maintenant, Malles Venosta et située en Italie dans le Tyrol du Sud) et décédé le 25 mai 1893 à Vienne. Dès l'âge de 14 ans, il étudie, au conservatoire d' Innsbruck, le violon, le piano et la théorie de la musique. En 1835, à l'âge de 22 ans, il part pour Vienne où il demeure jusqu'à la fin de sa vie. C'est dans cette ville qu'il trouve la reconnaissance et qu'il devient un professeur de piano et d'harmonie important. Entre 1834 et 1846, il écrit cinq symphonies (dont la troisième est perdue), une ouverture Inner Kampf et un imposant quatuor avec piano en ut mineur.En 1846, il compose deux grandes symphonies : la quatrième en ut et la cinquième en si mineur. Brahms fait sa connaissance en 1862.En tant que professeur de musique, il forme, parmi ses élèves, Ignaz Brüll, compositeur-pianiste et Julius Epstein. Il demeure l'un des compositeurs très renommé du Tyrol au XIXe siècle. Ses œuvres peuvent sont comme un maillon, un fil conducteur entre celles de Franz Schubert et Anton Bruckner. Peu de temps avant sa mort, il fait don de ses manuscrits au Musée provincial du Tyrol.WIKIPEDIA [img] .[/img] |
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 6 Jan 2014 - 4:41 | |
| Zygmunt Noskowski (né le 2 mai 1846 à Varsovie, où il meurt le 23 juillet 1909) est un professeur et compositeur polonais. Originaire de Varsovie, Noskowski fréquente le conservatoire de sa ville natale où il apprend le violon et la composition. Il obtient une bourse qui lui permet d'aller à Berlin entre 1864 et 1867 où il étudie avec Friedrich Kiel, un des plus célèbres professeurs de composition de son temps. Il rentre à Varsovie en 1880 et y restera jusqu'à la fin de ses jours. Noskowski compose mais il est surtout connu pour ses talents de journaliste, chef d'orchestre et surtout pédagogue. Il est une des figures de proue de la musique polonaise au tournant du XXe siècle. Il a comme élèves de nombreux compositeurs polonais de la génération suivante, notamment Karol Szymanowski, Ludomir Różycki et Grzegorz Fitelberg. Il est considéré comme le père de la musique symphonique polonaise et dirige la Société musicale de Varsovie entre 1880 et 1902. Il est également considéré comme le plus important des compositeurs polonais pendant les dix dernières années de sa vie. Bien qu'il soit surtout connu pour sa musique pour orchestre, Noskowski a également composé des opéras, des pièces de musique de chambre, divers sonates et de la musique vocale. À propos de sa musique de chambre, Wilhelm Altmann écrit qu'« elle est vraiment efficace et qu'elle est mérite l'attention du public et qu'elle est digne d'être jouée ». Son quatuor à cordes datant de 1879 montre que le compositeur a assimilé les inventions musicales récentes en provenance d'Europe centrale. Sa musique, indépendamment de sa structure subit peu l'influence des compositeurs en vogue à son époque, notamment Brahms, Liszt et Wagner. WIKIPEDIA |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 8 Jan 2014 - 3:51 | |
| Kurt Schwertsik Compositeur autrichien (né le 25 Juin 1935, Vienne ) . Il est célèbre pour la création de la «troisième école de Vienne» et diffusion contemporaine de la musique classique . Un élève de Joseph Marx et Karl Schiske à l' Académie de musique de Vienne, il étudia plus tard avec Karlheinz Stockhausen à Cologne et Darmstadt. En 1958, il fonde l'ensemble «filière reihe" avec son compatriote compositeur et chef d'orchestre Friedrich Cerha (célèbre pour la finition de l'opéra Lulu , par Alban Berg ) et plus tard, en 1968, l'ensemble «MOB art et ton ART" avec Otto Matthäus Zykan et Heinz Karl Gruber . Il a servi en tant que corniste de l' Orchestre symphonique de Vienne (de 1968) tout en enseignant la composition à la Konservatorium Wien (depuis 1979). Entre 1989 et 2004, il est professeur de composition à la Musikhochschule de Vienne (Académie de musique, quand il a été il étudie, maintenant appelé Université de Musique et des Arts, Vienne ). Ses œuvres sont caractérisées par son exploration particulier de tonalité et son ironie et d'humour musical. Il a reçu le Grand Prix d'Etat autrichien (1992), la décoration autrichien de la science et de l'art (1997) et de nombreux autres prix. La musique de Kurt Schwertsik est pleine de vie et idiosyncrasique avec une légèreté rafraîchissante de contact . Bien que contemporain de Stockhausen, le compositeur a rejeté le sérialisme en faveur de nouvelles formes de tonalité * Sa recherche d'une culture moderne «alternative» s'inspire de Satie et le mouvement Dada * Son oeuvre comprend des opéras, la Irdische Klänge cycle orchestral (1980-1992), des concertos pour violon , cor des Alpes , guitare , contrebasse , timbales et flûte , et de nombreux cycles de mélodies .Il a collaboré à quatre DanceWorks largement tournée avec le chorégraphe Johann Kresnik * compositeur vedette les plus grands festivals, y compris Almeida, Adélaïde, Wien moderne et la série alternative de Vienne à Londres . Kurt Schwertsik est président de la Société Joseph Marx qui a été fondée en 2006 afin de mettre en œuvre la Renaissance de ce compositeur. Ainsi, Schwertsik a accepté le poste de chef d'une organisation pour la première fois de sa carrière et a également avoué lui-même un melodicist selon la philosophie musicale qui a été développé et représenté par Joseph Marx. Wikipedia /traduction plus qu'approximative hélas . |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 8 Jan 2014 - 3:59 | |
| Noam Sheriff né à Tel-Aviv le 7 janvier 1935, est un chef d'orchestre et compositeur israélien. Il a étudié la composition et la direction d'orchestre à Tel-Aviv (Paul Ben-Haim), à Berlin (Boris Blacher) et à Salzbourg (Igor Markevitch) et la philosophie à l'université de Jérusalem. Depuis la création de son œuvre Festival Prélude par l'Orchestre philharmonique d'Israël sous la direction de Leonard Bernstein lors de l'inauguration de l'auditorium Mann à Tel-Aviv en 1957, ses œuvres sont régulièrement jouées en Israël et dans le monde. Sa musique représente une synthèse originale entre Orient et Occident, entre les éléments musicaux des pays méditerranéens antiques et la culture musicale occidentale. Parmi ses œuvres les plus significatives, on peut mentionner les trois grandes œuvres vocales qui forment une trilogie: Mechaye Hamethim ("Renaissance des morts") créé en 1987 à Amsterdam par l'Orchestre philharmonique d'Israël s'inspirant de la musique traditionnelle Est-Européenne juive et de thèmes orientaux juifs antiques des Samaritains. Cette œuvre a été interprétée par l'Orchestre philharmonique d'Israël dirigé par Zubin Mehta lors des célébrations du 50e anniversaire de l'indépendance d'Israël au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Sephardic Passion créé en 1992 à Tolède (Espagne) par l'Orchestre philharmonique d'Israël, avec Zubin Mehta et Placido Domingo, basé sur la musique du "Sephardic Jewry" Psalms of Jerusalem, créé en 1995 à Jérusalem lors de l'ouverture des festivités célébrant les 3000 ans de la ville, avec quatre chœurs répartis autour de la salle chantant en hébreu et en latin. Son œuvre vocale la plus récente, Genesis, est une commande de l'Orchestre philharmonique d'Israël qui l'a créée, avec le maestro Zubin Mehta au pupitre, lors des concerts donnés pour fêter le 50e anniversaire de l'indépendance d'Israël. Noam Sheriff dirige régulièrement ses œuvres et celles d'autres compositeurs à travers le monde. De 1989 à 1995, il a été directeur musical de l'orchestre symphonique Rishon Le-Zion d'Israël qui a connu, sous sa direction, un succès sans précédent dans l'histoire musicale israélienne. Depuis 1963, Noam Sheriff est également professeur de composition et de direction d'orchestre. Il a enseigné à l'Université de Jérusalem, de Tel Aviv, à la Musikhochschule de Cologne et au Mozarteum de Salzbourg. Depuis 1990, Noam Sheriff est professeur à l'Académie musicale Rubin de l'université de Tel-Aviv dont il a été aussi directeur entre 1998 et 2000. Depuis janvier 2002, Noam Sheriff est directeur musical de l'Orchestre de chambre d'Israël. En avril 2004, il a été nommé directeur musical du New Haïfa Symphonic Orchestra. WIKIPEDIA |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 8 Jan 2014 - 4:08 | |
| Fausto Romitelli (né en 1963) étudie la composition avec Franco Donatoni à Sienne et à Milan, sa ville d'adoption. Il rejoint ensuite le cours de l'IRCAM à Paris grâce à l'intervention du compositeur Hugues Dufourt, qu'il a toujours considéré comme son maître, citant pour indépassable modèle son œuvre Saturne. Il a joui d'un succès d'estime durant sa courte vie (il est mort à l'âge de 41 ans), s'est vu attribuer quelques prix de composition et de nombreuses commandes institutionnelles (IRCAM), Fondation Gulbenkian, Fondation Royaumont…). Son cycle pour ensemble Professor Bad Trip et ses deux dernières œuvres : Audiodrome pour grand orchestre et An Index of Metals, vidéo-opéra pour ensemble et électronique, réalisé avec le vidéaste Paolo Pachini, ont établi tardivement sa réputation de compositeur visionnaire, qui n'a cessé de s'amplifier après sa mort1. Il avait été parfaitement conscient de son originalité, et du pas de côté qu'il effectuait par rapport à "l'académisme moderne", dont il aimait se moquer. On lui doit une saisissante mise en contact de l'écriture spectrale (harmonies-timbres, logique de la métamorphose, développement par vagues, voir Musique_spectrale) avec l'expression hallucinée et violente du rock psychédélique. Le brio de son écriture pour guitare électrique, son instrument fétiche – écriture de connaisseur, idiomatique, sinueuse, véritablement "électrique" – est comme la signature et l'essence de son style. Le squelette harmonico-rythmique de ses œuvres est généralement soigneusement construit et dessiné, souvent pris en charge par un groupe “continuo” d'un nouveau genre (piano ou synthétiseur, guitare électrique, contrebasse ou basse électrique). Le trait le plus spécifique de son effort artistique aura été de combiner cette harmonie, par ailleurs très sensuelle, très "française" (qui touche à la fin de son œuvre à une sorte de tonalité libre) avec une réflexion tour à tour critique et fascinée sur la saturation de la communication technologique, et la violence de son impact. L'usage des sons amplifiés et traités électroniquement est pensé chez lui sur un mode dramatique et sur-expressif, où il ne s'agit pas de glorifier la matière sonore, mais d'en révéler des propriétés quasi monstrueuses. La musique de Romitelli se développe par convulsions : le plus subtil, le plus évanescent des motifs musicaux se révélera toujours, au fil d'obsédantes répétitions, habité par un ennemi intérieur, virus ou Alien, qui le possède et le tord du dedans. Aucun son n'est neutre, aucun son n'est pur, aucun son n'est innocent : une déviation toujours le guette, un destin paroxystique. Une esthétique de la répétition et du processus, comme chez Ligeti parfois, ou chez Philippe Leroux, mais qui va systématiquement vers le pire. Ce que confirme sa conduite de l'harmonie, qui va toujours du propre au sale. Ainsi Romitelli a-t-il développé une dimension critique vis-à-vis de l'époque, en même temps qu'un travail en pleine pâte avec le sound de son époque. L'assigner à la catégorie du "crossover" relèverait du malentendu. Il est l'un des rares compositeurs, à ce jour, à s'être montré capable de puiser en abondance dans les sonorités du rock et de la techno2, et à les incorporer poétiquement aux ressources de la musique d'écriture, dont il a revendiqué l'usage avec une affirmation militante. Fausto Romitelli est mort en juin 2004 à l'hôpital de Milan, des suites d'un long cancer. Ses œuvres sont interprétées dans la cadre des plus grands festivals internationaux: Festival Musica de Strasbourg, Ars Musica de Bruxelles, ISCM de Francfort et Stockholm, le Festival Présence de Radio France, Saison IRCAM inter contemporain, Saison musicale du Centre Pompidou, Voix Nouvelles à Royaumont, Biennale de Venise, Festival de musique en scène de Lyon, Milano Musica Festival, Festival Time of music d’Helsinki. Fausto Romitelli a par ailleurs collaboré avec des ensembles et orchestres tels que : L'Itinéraire, Court-circuit, Ensemble Ictus, l’Ensemble intercontemporain, l’ensemble FA, l'Ensemble 2e2m, Musiques Nouvelles, l’orchestre Toscanini, Alter Ego, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, etc. Plusieurs de ses œuvres furent commissionnées par le ministère français de la Culture, l'État autrichien, le festival RomaEuropa, l'IRCAM. WIKIPEDIA |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 8 Jan 2014 - 4:31 | |
| Hans Sommer (Hans Friedrich August Zincken, surnommé Sommer, né le 20 juillet 1837 à Brunswick, mort le 26 avril 1922 dans la même ville) est un compositeur et un mathématicien allemand. Après la mort prématurée de son père Otto Gustav Zincken, surnommé Sommer (28 mars 1809-9 janvier 1840), fils du médecin de la Cour de Brunswick et entomologiste Julius Leopold Zincken surnommé Sommer, Hans Sommer grandit à partir de 1845 dans la famille de son beau-père le fabricant Peter Wilhelm Friedrich Voigtländer (1812-1878), à Vienne et à Brunswick. Sa mère Nanny, née Langenheim, était la fille de l'avocat et notaire de Brunswick Friedrich Wilhelm Langenheim. Voigtländer encouragea très tôt les dons de Sommer en mathématique. Il l'envoya à partir de 1851 comme jeune élève au Collegium Carolinum réputé de Bunswick. De même, Sommer reçut pendant ses jeunes années à Vienne (de 1845 à 1849) une formation de base en musique. Voigtländer s'opposa au souhait de Sommer d'étudier la musique et lui fit suivre des études de mathématiques et de physique à Göttingen (1854-1858). Richard Dedekind, avec lequel Sommer entretint des relations plus étroites et qui lui avait donné auparavant des cours en privé à Brunswick, fut en quelque sorte son mentor. Il l'incita à adhérer à l'association d'étudiants Brunsviga. Sommer suivit aussi des cours d'histoire, de philosophie auprès de Rudolf Hermann Lotze et de composition. WIKIPEDIA |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 8 Jan 2014 - 4:43 | |
| Cyrill Kistler Compositeur allemand né le 12 mai 1848, Großaitingen , Souabe , Allemagne - 1 Janvier 1907, Bad Kissingen , Basse-Franconie , Allemagne) r , théoricien de la musique , professeur de musique et éditeur de musique . Né dans une famille d'artisans souabe, Kistler a assisté à la Lehrerseminar (séminaire des enseignants) dans Lauingen (Souabe) de 1864 à 1867. Par la suite, il part a travaillé comme enseignant à divers endroits au Moyen-Souabe. Cependant, quand il ne se contente plus de cette façon de gagner sa vie, lui, à la place, concentré uniquement sur la fabrication et la composition de la musique. De 1876 à 1878, il était étudiant à la Königliche Musikschule (Royal Ecole de Musique) à Munich dans l'organe de sujets et de la composition, l'un de ses professeurs était Josef Rheinberger . Ensuite, en 1883, il a pris le poste de professeur de Théorie de la musique au conservatoire de Fürstliches (baronnie Académie de Musique) à Sondershausen . En 1876, il fait la connaissance de Richard Wagner à Bayreuth , dont les travaux ont exercé une profonde influence sur Kistler. De 1884, il a travaillé à Bad Kissingen en Basse-Franconie, où il a fondé une école de musique propre. À partir de 1880, il publie la revue musicale «Musikalische Tagesfragen. für d'organes Musiker, Musikfreunde und Freunde der Wahrheit »(« Questions actuelles sur la musique. Un organe pour les musiciens, amis de la musique et les amis de la vérité »). Le journal a existé pendant une période de 12 ans, avec des périodes d'interruptions dues à des problèmes de santé de Kistler entre les deux. Kistler opéras composés (par exemple "Baldur Tod", "Die Kleinstädter", "Kunihild", "Der Schmied von Kochel" et "Eulenspiegel"), des œuvres laïques et cléricaux chorales, des chansons et des pièces pour orgue et piano. En 1904, Kistler a publié ses harmoniques "Der einfache Kontrapunkt und die einfache Fuge" ("Le contrepoint simple et la fugue simple"). De son vivant, Kistler est devenu très connu par son travail et par écrit plus de 200 œuvres. Il a été placé sur un pied d'égalité avec Richard Strauss et, d'une certaine manière, était en concurrence avec lui. Lorsque Kistler créé son opéra "Eulenspiegel" à Würzburg en 1889, Richard Strauss, cependant, considéré le livret de l'opéra comme «maladroite» et «amusant». Au lieu de cela, il a utilisé l'opéra comme une occasion d'écrire son propre poème symphonique "Till Eulenspiegel Joyeux Polissons de" quelques années plus tard, ce qui a eu beaucoup plus de succès. Richard Wagner a décrit son ami Cyrill Kistler comme seul digne successeur. Ancien professeur de Kistler Josef Rheinberger dédié son ouvrage "De profundis", qu'il avait écrite le 22 Avril 1881, à son ancien élève Kistler avec le dévouement manuscrite sur elle: «Herrn Cyrill Kistler zu Freundl. Erinnerung. München 16/05/1896. J. Rh. "(" Pour M. Cyrill Kistler sur un souvenir amical. Munich, le 16 mai 1896, le juge Rh. »). Cependant, la musique Kistlers est aujourd'hui tombé dans l'oubli dans une grande mesure. Sa tombe sur le Bad Kissingen Kapellenfriedhof (Chapelle du cimetière) est inaperçu. Parmi ses élèves, était le pianiste Mieczyslaw Horszowski , qui a déjà été décrit comme polonais "enfant prodige". WIKIPEDIA/Traduction google hélas. Pas un seul CD de ses oeuvres apparemment? |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 8 Jan 2014 - 4:56 | |
| Moritz Eggert Moritz Eggert est un pianiste et compositeur allemand, créateur de nombreux opéras, né à Heidelberg le 25 novembre 1965. Moritz Eggert a commencé ses études de piano et de composition en 1975 au Dr. Hoch's Konservatorium à Francfort (avec Wolfgang Wagenhaeuser et Claus Kühnl), à Francfort Musikhochschule (avec Leonard Hokanson) et à la Hochschule für Musik und Theater München (avec Wilhelm Killmayer). Plus tard, il poursuit ses études de piano avec Raymund Havenith et Dieter Lallinger, et ses études de composition avec Hans-Jürgen von Bose à Munich. En 1992, il passa une année à Londres comme un étudiant de troisième cycle de composition avec Robert Saxton à la Guildhall School of Music and Drama. Moritz Eggert a couvert tous les genres dans son travail - son œuvre se compose de 7 opéras ainsi que des ballets et travaille pour la danse et de théâtre musical, souvent avec des éléments de performance inhabituelle. 1.997 télévision allemande a produit un long-métrage portrait de sa musique. Comme pianiste, il collabore régulièrement avec de nombreux artistes, en tant que soliste avec orchestre, en tant que partenaire de musique de chambre dans diverses formations et comme accompagnateur Lied. En 1996, il a présenté l'intégrale des œuvres pour piano solo par Hans Werner Henze pour la première fois dans un concert, en 1989, il a été primé au Concours International Gaudeamus pour interprètes de musique contemporaine. En tant que compositeur Moritz Eggert a été récompensé par des prix dont le Prix de composition du Osterfestspiele Salzburger, le / Schneider Schott, la mention "ad referendum"-prix dans le Montréal, le Förderpreis Siemens pour les jeunes compositeurs, et le Prix de Zemlinsky. 2003, il devint un membre de la «Bayerische Akademie der Schoenen Kuenste". En 1991, il fonde avec Sandeep Bhagwati un festival Devantgarde pour la nouvelle musique qui a eu lieu pour la 9e fois en juin 2007. Son concert du cycle de longueur pour piano solo, Haemmerklavier, est parmi ses œuvres les plus connues et a été réalisée dans le monde. Moritz Eggert a écrit 7 opéras et plusieurs œuvres pour la musique et la danse théâtre. Son dernier opéra, L'escargot, a été réalisé dans Mannheim (réalisé et écrit par Hans Neuenfels). Ses grands Oratorio de football pour la Ruhrtriennale 2005 et le Championnat du monde de football en Allemagne 2006 a connu une couverture médiatique largement en allemand ainsi que des médias étrangers. Moritz Eggert créé la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde 2006 (en collaboration avec le réalisateur Christian Stueckl en scène et scénographe Marlene Pohley) et travaille actuellement sur un nouvel opéra pour le Festival Beethoven et l'Opéra de Bonn (Freax, en collaboration avec le librettiste Duebgen Hannah, septembre 2007, première réalisation: Christoph Schlingensief). Un collage des 22 opéras de Mozart (Orale Pôle Mazy Brats) pour 4 chanteurs, conférencière et orchestre pour le concert d'ouverture du Festival de Salzbourg 2006 a récemment été diffusé en direct à la télévision dans l'ensemble de l'Europe. Il y a actuellement 6 nouvelles productions d'opéras Eggert dans plusieurs villes en Allemagne et en Suisse lors de la saison 2006/2007. WIKIPEDIA? encore en traduction très très approximatibve. |
| | | gluckhand Mélomane chevronné
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| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mer 8 Jan 2014 - 5:14 | |
| David Monrad Johansen David Monrad Johansen (8 Novembre, 1888 - 20 Février, 1974) était un Norvégien compositeur. Il est né à Vefsn et a grandi près de Mosjøen , où il a reçu ses premières leçons de piano. Il est venu à Christiania ( Oslo ) en 1904 pour étudier au Conservatoire de là, et il a continué à prendre des leçons avec Catharinus Elling , Iver Holter et d'autres jusqu'à ce qu'il est allé à Berlin en 1915 pour poursuivre ses études. En 1920, il est allé pour un voyage d'études à Paris , et ici Stravinsky musique s 'est venu à faire une forte impression sur lui. En outre, il a rencontré Fartein Valen , qui l'a incité à commencer à étudier dissonant contrepoint . Plus tard, en 1933 et 1935, il a passé de courtes périodes à l'étranger pour poursuivre leurs études. Le temps de l'étude de Monrad Johansen était extraordinaire diversité, et son développement a été affectée. Il est difficile de catégoriser son style, avec toutes les différentes influences qu'il a traversé. Avant de Berlin, il était dans la fin du conservateur romantisme , clairement influencé par Edvard Grieg . Après Berlin, sous l'influence de Alf Hurum , il a commencé à étudier le français de la musique impressionniste , et vers 1920 ce style est évident dans sa musique. Ce fut aussi une période très productive. Dans le même temps, il a été influencé par le style de nationaliste . Plusieurs fois il utilise des textes de la littérature nordique ou norvégiens histoires folkloriques / chansons, mais rarement mélodies. Il n'a, cependant, organiser des airs folkloriques pour piano (opus 9 et 10). Pièce la plus célèbre de Monrad Johansen est Voluspaa op. 15 (1926). Il était composé de solistes / chant, choeur et orchestre, et il est basé sur le poème Voluspaa , de la Edda . Cette pièce et la Nordlands Trompette op. 13, sont les plus nationaliste pur des œuvres de Monrad Johansen, et souvent appelé un impressionnisme norvégien. En ce qui concerne le son, ils sont liés à l'impressionnisme, mais ont des structures avec plus de fonctionnalités polyphoniques que ce qui était commun à f. ex. Debussy pièces impressionnistes s '. La base de la musique, ce qui est clairement tonale, a des caractéristiques modales. Dorian , phrygiens et Lydian échelles sont souvent apparente. Même si Monrad Johansen avait obtenu une reconnaissance importante de ces pièces, il était clair pour lui que le style était une impasse, et les pièces suivantes montrent un compositeur sur une recherche stylistique. Puis, au cours des études en 1933 et 1935, il se tourne de plus en un style néo-classique direction, plus polyphonique, tonalité plus claire, les formes classiques - son et les couleurs aussi plus clair et moins de dissonances que dans les années 1930. Monrad Johansen avait une position très centrale dans la vie de la musique norvégienne dans les années 1920 et 1930. Il était la personne qui dirige dans le nationalisme musical vers 1925, après avoir obtenu une grande reconnaissance aux sept chansons à de vieux contes populaires norvégiens (opus 6) et la pièce pour chœur d'hommes, Draumkvedet , opus 7. Cette position a été renforcée quand il a obtenu la subvention de l'artiste (à partir de 1925). Pendant l'occupation allemande de la Norvège dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale , Johansen a appuyé le gouvernement collaborationniste de Quisling , [1] et au cours de la période de 1942 à 1945 était un membre de la Kulturting nazi nommé (Conseil culturel). Le fils de David Monrad Johansen était le compositeur Johan Kvandal .WIKIPEDIA |
| | | shushu Mélomaniaque
Nombre de messages : 1589 Localisation : Pays des ombres mais je connais un passage Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 17 Aoû 2014 - 21:24 | |
| Je ne comprends pas, les compositeurs présentés aux étages du dessus sont correctement enregistrés, il y a présentation de pochettes. Qu'ils ne soient pas très connus est une autre affaire...... Trouvé sur un autre fil: - Tommy-Boy a écrit:
- Bonjour. Je cherche à écouter les compositions de Robert Casadesus et de Walter Gieseking car je suis tombé, assez hasardeusement, sur un concerto pour piano du premier et des variations sur une thème de Grieg pour flûte et piano du second. Je trouve une importante liste d'œuvres sur la page Wikipédia de Casadesus, mais impossible d'entendre quoi que ce soit. Quant à Gieseking, je ne trouve même pas de lien sur son talent de compositeur.
C'est toujours intéressant d'écouter les compositions de gens plutôt réputés pour leur qualité d'interprète. Parfois de bonnes surprises, parfois de mauvaises. Mais bon, la curiosité avant tout ! https://classik.forumactif.com/t7238p200-prochains-sujets-et-sujets-deja-existants-4Je n'ai pas fait de recherche, et fais confiance à cet internaute sur l'absence d'intérêt pour enregistrer l'oeuvre de R Casadesus et de W Gieseking |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91579 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 17 Aoû 2014 - 23:02 | |
| Oui, là ce sont même plutôt des compositeurs très peu connus MAIS très enregistrés... |
| | | shushu Mélomaniaque
Nombre de messages : 1589 Localisation : Pays des ombres mais je connais un passage Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Jeu 21 Aoû 2014 - 20:59 | |
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| | | darkmagus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2502 Localisation : sud-est Date d'inscription : 04/10/2013
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Mar 15 Aoû 2017 - 9:17 | |
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| | | AlexCorzoma Mélomane averti
Nombre de messages : 241 Localisation : France Date d'inscription : 18/08/2017
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Ven 18 Aoû 2017 - 15:24 | |
| Boutmy, compositeur baroque. Auteur de trois livres de pièces pour clavecin. J'ai un enregistrement de son premier livre, que j'aime beaucoup. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Ven 18 Aoû 2017 - 20:57 | |
| Oui, par Raskin. Du Rameau versant exubérant (sauf l'Ouverture, vraiment grand genre post-LULLYste), avec de la réelle matière, pas du Royer quoi. C'est vrai que c'est dommage qu'il soit si peu documenté, vraiment un legs de grande qualité. On en trouve quand même des fragments dans des récitals à compositeurs multiples (la Sixième Suite du Troisième Livre par Ewald Demeyere, récemment). |
| | | AlexCorzoma Mélomane averti
Nombre de messages : 241 Localisation : France Date d'inscription : 18/08/2017
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Ven 18 Aoû 2017 - 21:03 | |
| A mon avis, il faudrait presque faire un post à son sujet. C'est dommage qu'il soit si méconnu. Et franchement, je le préfère à Rameau et Couperin. Je trouve bon cet enregistrement de Raskin. Il y a des extraits sur Youtube.
Dernière édition par AlexCorzoma le Ven 18 Aoû 2017 - 21:17, édité 1 fois |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Ven 18 Aoû 2017 - 21:14 | |
| Oui, ça mériterait un fil !
Moi aussi, je trouve qu'il a un côté plus rétro que Rameau qui me le rend plus substantiel que le Rameau le plus galant (bon, la Suite en la, c'est hors concours, quand même). Il reste la charpente de l'époque précédente, plus formelle (L. & F. Couperin, Forqueray…), qui me manque dans les pièces les plus légères du Rameau tardif.
(Pour les liens, la politique du forum est de ne pas mettre de lien direct vers ce qui n'est pas libre de droits. Donc soit le lien tronqué sans « youtube », soit simplement mentionner que ça s'y trouve. En l'occurrence, l'œuvre l'est, mais pas l'interprétation.) |
| | | shushu Mélomaniaque
Nombre de messages : 1589 Localisation : Pays des ombres mais je connais un passage Date d'inscription : 15/05/2011
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 26 Aoû 2017 - 19:41 | |
| - AlexCorzoma a écrit:
- A mon avis, il faudrait presque faire un post à son sujet. C'est dommage qu'il soit si méconnu.
Méconnu : on ouvre un sujet si l'on veut. Par contre le signaler ici comme compositeur pas ou peu enregistré, c'est à la limite HS, les enregistrements ne semblent pas vraiment rares (voir les microsillons). C'est toute l' ambigüité de ce sujet qui hésite toujours entre peu connu et peu enregistré, ce qui n'est pas toujours étroitement corrélé. |
| | | claudeyaacov Mélomane averti
Nombre de messages : 132 Age : 78 Date d'inscription : 14/03/2012
| Sujet: Ryszard Sielicki Dim 27 Aoû 2017 - 8:38 | |
| Ryszard Sielicki (3 mars 1916, Varsovie – 21 décembre 2005, Varsovie (Tombe au cimetière juif Rue Okopowa, Varsovie) Voir le site http://www.ryszard.sielicki.pl/ Il étudie en Pologne (1937-39) avec Kazimierz Sikorski Au début de la 2ème guerre mondiale, il s'enfuit en URSS. Il est l'élève de Nikolai Zolotaryov (il est le condisciple de Mieczyslaw Weinberg). Il étudie la composition avec Dmitri Shostakovich et Yuri Szaporin (1943) Il écrira des chansons, des musiques de film, des ballets, ... Quelques 78 tours existent sous le label polonais Polskie Nagrania dont il était le dirigeant. Le n'ai pas trouvé de 33T ni d'autres CDs. Le label Acte Prealable a publié le 1er CD de ses œuvres de Musique de Chambre Acte Prealable AP0390 (http://www.acteprealable.com/albums/new_ap0390.html) 2017, Premier enregistrement mondial Livret de Edward Sielicki, son fils (Polonais, Anglais)
- Sonata for violin and piano "Dedicated to the memory of Shostakovich"
- Rêverie (Légende hébraïque) for violin and piano
- Jankel's Mazurka (Hommage to Yehudi Menuhin) for violin and piano
(tiréée d'une chanson du Folklore Yiddish, adaptée en français sous le titre "Tire l'aiguille” - http://www.chansonsretros.com/index.php?param1=BO01185.php)
- Melody for cello and piano
- Burlesca - Polish Dance for cello and piano
- String Quartet no. 1 in F minor "Polish"
Opium String Quartet Marucha Agnieszka, 1st violin Szalińska Anna, 2nd violin Małecka-Wippich Magdalena, viola Łosakiewicz-Marcyniak Olga, cello Pawłowski Tomasz, piano Si vous avez des infos, je suis preneur. Claude Torres |
| | | Rav–phaël Mélomane chevronné
Nombre de messages : 6516 Age : 31 Localisation : Nice/Paris Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 27 Aoû 2017 - 10:45 | |
| Je suis toujours étonné que, relatif à la grande notoriété du Groupe des six, qui n'a pas à se plaindre de l'oubli, la musique de certains de ses membres soit à ce point ignorée. Je veux bien admettre que Germaine Tailleferre, ou pire Louis Durey, n'ont pas les capacités nécessaires à un engouement généralisé, mais tout de même !
J'attends toujours avec impatience de pouvoir découvrir véritablement l'oeuvre de Louis Durey, autre que par les quelques malheureuses petites pièces enregistrées ça et là. Même le site de l'IRCAM parle de lui, et lorsque je lis :
« Cette même année, le hasard lui fait découvrir une mélodie d'Arnold Schoenberg, extraite du Livre des Jardins suspendus . Ce trait de lumière ouvrait la voie à toutes ses recherches ultérieures, et c'est plus précisément avec l' Offrande Lyrique que sa personnalité va s'affirmer, se livrant à toutes les ressources de son imagination, premier en France, sans doute, à utiliser un langage musical aussi nettement libéré. »
Je me dit zut !, j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose de fantastique !
« Il ne s'est laissé enfermer dans aucun système, trop jaloux de pouvoir s'exprimer en toute liberté. »
Justement, j'en profite pour déplorer la triste absence d'activité chez TIMPANI ces derniers temps...
|
| | | claudeyaacov Mélomane averti
Nombre de messages : 132 Age : 78 Date d'inscription : 14/03/2012
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 27 Aoû 2017 - 11:05 | |
| - Rav-phaël a écrit:
- Je suis toujours étonné que, relatif à la grande notoriété du Groupe des six, qui n'a pas à se plaindre de l'oubli, la musique de certains de ses membres soit à ce point ignorée. Je veux bien admettre que Germaine Tailleferre, ou pire Louis Durey, n'ont pas les capacités nécessaires à un engouement généralisé, mais tout de même !
J'attends toujours avec impatience de pouvoir découvrir véritablement l'oeuvre de Louis Durey, autre que par les quelques malheureuses petites pièces enregistrées ça et là. Même le site de l'IRCAM parle de lui, et lorsque je lis : « Cette même année, le hasard lui fait découvrir une mélodie d'Arnold Schoenberg, extraite du Livre des Jardins suspendus . Ce trait de lumière ouvrait la voie à toutes ses recherches ultérieures, et c'est plus précisément avec l' Offrande Lyrique que sa personnalité va s'affirmer, se livrant à toutes les ressources de son imagination, premier en France, sans doute, à utiliser un langage musical aussi nettement libéré. » Je me dit zut !, j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose de fantastique ! « Il ne s'est laissé enfermer dans aucun système, trop jaloux de pouvoir s'exprimer en toute liberté. » Justement, j'en profite pour déplorer la triste absence d'activité chez TIMPANI ces derniers temps... Il existe un magnifique CD qui lui et consacré : Hypérion CDA67257http://www.hyperion-records.co.uk/dc.asp?dc=D_CDA67257 François Le Roux, baryton Graham Johnson, piano 2002 Il y aussi un CD "Figure Humaine" avec Dans la grotte aux glaçonsSur un Poème de Yves-Pierre Guillevic Ensemble Vocal Français de Didier Bolay Studio S.M. 369724 / Skarbo DSK 2980 2003 http://www.musiques-regenerees.fr/GhettosCamps/Disques/StudioSM369724.jpg |
| | | Rav–phaël Mélomane chevronné
Nombre de messages : 6516 Age : 31 Localisation : Nice/Paris Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 27 Aoû 2017 - 11:45 | |
| Oui, merci . Heureusement, on peut tout de même se nourrir avec quelques parutions, mais trop souvent des pièces isolées dans un programme où Durey fait surtout office de curiosité. Rarement un album lui est consacré entièrement. Je note ton conseil, je ne le connaissais pas. Il y a aussi, dans le même genre :
'The Unpublished Song Manuscripts'
– Six Madrigaux de Mallarmé, Op. 22 – Deux Lieder romantiques, Op. 20 – Trois Poèmes de Paul Valéry, Op. 31 – Deux Poèmes de Ho-Chi-Minh, Op. 69 – Cantate de la rose et de l'amour, Op. 104a – Quatre Stances de Jean Moréas, Op. 45 – Grève de la faim, Op. 64 – Une femme du sud chante, Op. 65 – Trois Poèmes de Paul Éluard, Op. 74a – Quatre Poèmes de minuit, Op. 47
Et je découvre aussi, paru chez Naxos (pour notre nouvel ami AlexCorzoma ) :
– Dix Stances
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| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Ven 2 Oct 2020 - 0:10 | |
| Antoni STOLPE (1851-1872)Repères biographiquesCompositeur polonais et virtuose du piano, mort à 21 ans d'une pneumonie. Élève de Stanisław Moniuszko en Pologne et tour à tour de Friedrich Kiel et Theodor Kullak en Allemagne. Le peu que l'on connait de sa vie, outre quelques compte-rendus de concerts, repose principalement sur la notice nécrologique rédigée par son camarade Zygmunt Noskowski. Malgré une soixantaine d'opus composés, l'effrondrement de son père et l'isolement qui s'en est suivi ont contribué à l'oubli du jeune prodige et la dispersion de son legs. Seule une poignée d'œuvres ont été publiées, le reste étant à l'état de manuscrit. Repères discographiquesAu niveau des enregistrements, la rareté est également de mise :
- Un CD de musique de chambre chez Pro Musica Camerata et un doublon du sextuor (plus une polonaise élégiaque) par le Klavierquintett-Wien.
- Trois CD de piano. Un double album chez Pro Musica Camerata interprété par Mirosław Gąsieniec contenant notamment la sonate tripatouillée par l'interprète (pour "clarifier la structure") et les Variations amputées de 4 morceaux, ainsi que le finale altéré "parce que" ; un CD chez Acte Préalable, avec Stefan Łabanowski au clavier, respectueux du texte.
- La scène dramatique revue pour violoncelle et orchestre à cordes (plutôt que violoncelle et quintette à cordes) dans un programme d'arrangements polonais.
Tout est disponible sur le Tube, ainsi qu'une ouverture orchestrale et son credo. Cf. le très pratique site suivant : http://www.antonistolpe.com/index_en.html#life Guide d'écouteJe ne m'aventurerais pas sur le terrain glissant de son legs pianistique étant donné la notoire déviance de mes goûts. Disons que cela m'évoque du Chopin light, du moins un romantisme bon teint (qui ne me passionne guère, mais je passe peut-être à côté du concept). Par contre, sa musique de chambre... Tudieu, qu'elle est belle !!! Un romantisme échevelé, des thèmes absolument irrésistibles, je suis à genou à chaque écoute. On entend les influences de Mendelssohn, Schumann, Beethoven, un peu de Brahms et une généreuse dose d'épanchements nationaux.
- Les Variations pour quatuor à cordes sont à pleurer de bonheur. Le thème initial donne l'impression d'avoir toujours été connu, je pense à du Beethoven, façon Op.74. Beaucoup de contrastes rythmiques, d'ambiances, je suis transporté.
- Le sextuor pour piano en mi mineur, dont seuls deux mouvements subsistent, est un torrent d'émotions et de mélodie, avec des passages d'une urgence à peine soutenable. À la limite d'une caricature du romantisme, mais je suis définitivement client. Dans l'idée plus que le langage, je pense à Castillon chambriste, à savoir énormément d'intentions malgré des maladresses de forme.
- Enfin, si la Romance pour violon, violoncelle et piano est aussi courte que charmante,
- la bien nommée Scène dramatique pour violoncelle et quintette à cordes alterne drame et recueillement. Une sombre introduction en tutti laisse place à un long et tragique monologue du violoncelle, ponctué d'interventions tour à tour éplorées et véhémentes. Lorsque tous les instruments se retrouvent, c'est pour une cavalcade effrenée aux accents tragiques suspendue par une sortie en catiminie. La pièce contient encore bien d'agréables surprises après ce passage, mais j'espère avoir convaincu de l'intérêt de ce bijou.
Bref, pour les amateurs de romantisme sans fard, les variations, le sextuor (ou ce qu'il en reste) et la Scène dramatique sont absolument immanquables. À l'aune de ce qui est disponible, je serais vraiment curieux d'en entendre plus (il existe plusieurs quatuors et un trio pour pour piano, par exemple), et me demande encore, comme pour tant d'autres génies fauchés trop tôt comme Lekeu ou Arriaga, ce que Stolpe mûr aurait pu offrir au monde.
Dernière édition par Mefistofele le Ven 2 Oct 2020 - 3:10, édité 1 fois |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Ven 2 Oct 2020 - 1:23 | |
| Bonus : tant que j'y suis, je me permets de mentionner Józef Władysław Krogulski (1815-42) et Józef Nowakowski (1800-65). Les deux apparaissent à peine dans les enregistrements commerciaux : Un concerto pour piano, un octuor et une mazurka perdue dans un disque sur les contemporains de Chopin pour le premier ; un quintette pour piano (doublonné) et une fantaisie sur Halka perdue dans un disque Moniuszko pour l'autre. Le tout bien évidemment édité par le Frederick Chopin Institute, et disponible sur le Tube. Pas vraiment des stars du disque, donc... L'intégralité vraisemblable de la discographie, ou "c'est plus pratique de faire le tour d'un compositeur vu comme ça..." Concerto, octuor et quintette, re-quintette, miettes pianistiques. Je tenais à attirer l'attention sur le disque où ces deux célébrités se retrouvent, à savoir l'octuor et le quintette. C'est une perle. Nowakowski connaît son Chopin et son Mendelssohn. L'élan décidé du premier mouvement, la cavalcade du II, la Romance rêveuse (ultra-chopinienne) et le finale champêtre aux accents schubertiens en font une proposition des plus attractives. L'octuor est peut-être encore plus beau, malgré un langage plus daté, mozarto-chopinien, avec un peu de Hummel et des surprises dans le développement ? L'ouverture délicieusement mystérieuse laisse bien tôt la place à un air plein d'allant au piano, avant que l'ensemble ne s'embarque dans une joyeuse équipée. l' Adagio qui suit s'ouvre sur une atmosphère nocturne aux bois, et laisse chanter le violoncelle. Le Minuetto canaille qui suit charme par ses alliages inhabituels. Le Finale rustique donne à entendre un déluge de notes et de bonne humeur contagieuse au piano. Un très grand disque de musique de chambre, débordant de jeunesse et de vitalité, impeccablement interprété par Nelson Goerner et ses pairs (quelles parties virtuoses pour le piano !), assuré de faire sourire l'auditeur.
Dernière édition par Mefistofele le Ven 2 Oct 2020 - 21:15, édité 1 fois |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Ven 2 Oct 2020 - 3:05 | |
| (Copié et adapté de Playlist) Walter KAUFMANN (1907-1984)Repères biographiquesÉlève de Schreker et de Sachs, il côtoie lors de ses études en Allemagne Kafka, Werfel, Einstein et Walter entre autres célébrités, respectivement en qualité de locataire, ami, confident et assistant, avant de fuir l'Allemagne nazie pour l'Inde. Cela lui permettra d'y étudier la musique locale in situ, découverte à l'université, outre quelques notables, voire rocambolesques aventures. Directeur de programmation radio, fondateur d'une société de musique de chambre pour le plus "classique" ; mariage depuis Bombay à Prague par représentant interposé, cours donnés à Zubin Mehta, composition du célébrissime (en Inde) jingle de All India Radio pour des choses plus piquantes. Un court séjour de 2 ans aux États-Unis lui fait découvrir un anonymat qu'il ne goûte guère, aussi il retourne en Inde. À la fin de la guerre, situations politique et personnelle l'encouragent à partir pour Londres. Au bout de quelques temps, fort du parrainage de Boult, notamment, il s'embarque à nouveau pour le continent américain où il mènera une heureuse carrière de chef d'orchestre canadien à Winnipeg, non sans un divorce et remariage entre-temps. Il finira par s'établir aux États-Unis en 1957 à Bloomington en tant que professeur de musicologie, spécialiste mondial des musiques non-occidentales et fort apprécié de ses élèves. Repères discographiquesUn seul disque disponible, mais quel disque ! Chamber Works by Walter Kaufmann / ARC Ensemble (Chandos) Au programme, deux quatuors à cordes, deux sonates (une pour violon, une pour clarinette) et un septuor avec piano. Musique colorée et sombre, souvent lancinante, qui mélange Bartók, le klezmer et l'orient, le compositeur ayant commis ses œuvres alors qu'il vivait en Inde. Au jeu des réminiscences, on en trouvera bien d'autres ! La notice mentionne la Bohème, Stravinsky et Debussy, je signalerais pour ma part Weinberg. Le septuor démarre comme le Presto du quintette de ce dernier, c'est dire s'il prend à la gorge dès les premières notes ! Pourtant, on ne pourrait assigner telle ou telle pièce à un compositeur en particulier. Le patchwork et le côté obsessionnel sont uniques. Le Lento du quatuor No. 11 qui ouvre le disque est parfaitement typique : l'aire culturelle est ambiguë, l'époque tout autant, et que dire de l'atmosphère, surtout pour un Lento ? Inexorable, empli de tensions, et pourtant laisse échapper des volutes stupéfiantes. Le poco grave est étonnament retenu et poétique, pourtant il émane une certaine amertume derrière sa douceur (sorte de klezmer élégiaque). Le III danse langoureusement et ensorcèle quand il ne s'agite pas, l' Allegro barbarico du IV alterne entre danse hongroise et airs martiaux. Le reste du disque est à l'avenant : sonates généralement plus douces et tendres, aux accents orientaux, quatuors agités et parés de multiples couleurs, et le septuor absolument dantesque. Je suis parfaitement conquis ! Prions pour que d'autres pièces soient disponibles à l'avenir... |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 0:12 | |
| Tu m'as eu à Schreker. Il était sur la pile 'à écouter absolument mais pas prioritaire', je vais réviser mon classement – même si le comparer à Vainberg limite ma hâte, évidemment. |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 0:28 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Tu m'as eu à Schreker.
Il était sur la pile 'à écouter absolument mais pas prioritaire', je vais réviser mon classement – même si le comparer à Vainberg limite ma hâte, évidemment. Une parenté avec le quintette de Weinberg est pour moi l'un des plus hauts compliments que l'on puisse faire à une œuvre chambriste, et j'ai comparé les deux, la ressemblance est saisissante sur la mélodie initiale ! Mais comme cela ne concerne que le septuor, ton plaisir ne devrait pas en être altéré si tu essayais le disque en entier. Par contre, pari personnel et hors jeu des sorties récentes, je dirais que le disque Krogulski/Nowakowski serait celui le plus susceptible de te plaire parmi mes trois entrées. (Et j'ai enfin tenu ma promesse sur Stolpe dans un délai raisonnable, je suis fier de moi !) |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 10:34 | |
| Oh, je n'avais pas vu qu'il y avait tout ça au-dessus ! J'ai envie d'écouter tout ça maintenant. (Je vais faire comment, il y a en plus des parutions de nouveautés exaltantes en cascade cette semaine…) |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 11:11 | |
| Je vais peut-être me laisser tenter par Walter Kaufmann (quand j'aurai fini les Méditations sur le Carême de Charpentier, les deux derniers actes des Boréades et ceux du Timbre d'argent, Schmidt 2 et 4 par Järvi, les Quintes et l'Empereur par les Chiaroscuro...); en revanche, j'ai l'impression que les polaks de Mefisto, ça ne devrait pas trop être ma came. - DavidLeMarrec a écrit:
- (Je vais faire comment, il y a en plus des parutions de nouveautés exaltantes en cascade cette semaine…)
Punaise, encore d'autres? |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 11:26 | |
| - Benedictus a écrit:
- Je vais peut-être me laisser tenter par Walter Kaufmann (quand j'aurai fini les Méditations sur le Carême de Charpentier, les deux derniers actes des Boréades et ceux du Timbre d'argent, Schmidt 2 et 4 par Järvi, les Quintes et l'Empereur par les Chiaroscuro...); en revanche, j'ai l'impression que les polaks de Mefisto, ça ne devrait pas trop être ma came.
- DavidLeMarrec a écrit:
- (Je vais faire comment, il y a en plus des parutions de nouveautés exaltantes en cascade cette semaine…)
Punaise, encore d'autres? → The Queen's Delight (English Songs and Country Dances of the 17th and 18th Centuries) Les Musiciens de Saint-Julien → Bollon orchestral works → Boismortier Les Voyages de l'Amour → Le Wellesz que tu attendais → Le dernier disque du SWR Vocalensemble → Schubert 14 par les Arod → Werner Der gute Hirt par Vashegyi → Dussek Missa Solemnis → Tālivaldis Ķeniņš –:Symphonies : 1, 2, Concerto (de chambre) flûte, clarinette, piano & cordes ; Concerto piano, percussions & cordes – National de Lettonie, Poga (Ondine). Ça ressemble à du Martinů et du Schnittke (Concerto pour piano 1)… Sinon, les Polonais de Mefisto vont être un peu gentils pour toi, je devine ; c'est plutôt des Polonais pour moi, si j'ai bien lu. |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 12:40 | |
| Kaufmann, je ne sais pas à qui cela s'adresse (autre que moi) étant donné le degré de syncrétisme. En tout cas, je suis curieux de l'effet produit sur d'autres auditeurs. Les Polonais, pas trop Benedictus-compatibles, je le crains, plutôt Doudou-à-David dans mon idée. Stolpe, inspiré par une remarque de David sur CSS, j'adore mais je conçois qu'on le trouve too much ? Peut-être que David aimerait, je me disais que Roupoil ou Mélo aussi ? (car le romantisme torrentiel ne nous fait pas peur ?)
Quant à la liste, ouf, à part Ķeniņš, je n'avais rien raté (seuls Bollon et Wellesz sont au menu de ce que je consomme couramment et ils étaient répertoriés). |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 15:30 | |
| - Mefistofele a écrit:
- (seuls Bollon et Wellesz sont au menu de ce que je consomme couramment et ils étaient répertoriés).
Bollon, ça doit quand même plutôt être du néo-post-quelque-chose syncrétique, non? |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97900 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 15:37 | |
| Aucune idée. Mais après ce qu'il a fait à Magnard, je lui dois bien ça ! |
| | | Roupoil Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2091 Age : 43 Localisation : Pessac Date d'inscription : 22/04/2017
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Sam 3 Oct 2020 - 17:15 | |
| - Mefistofele a écrit:
- Stolpe, inspiré par une remarque de David sur CSS, j'adore mais je conçois qu'on le trouve too much ? Peut-être que David aimerait, je me disais que Roupoil ou Mélo aussi ? (car le romantisme torrentiel ne nous fait pas peur ?
Je l'ai en tout cas noté sur mes tablettes à la lecture de ton message en me disant "ça pourrait être pour moi ça" . Et puis bon, j'ai quand même très rarement été déçu par tes recommandations jusqu'ici . |
| | | Roupoil Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2091 Age : 43 Localisation : Pessac Date d'inscription : 22/04/2017
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Dim 4 Oct 2020 - 10:32 | |
| J'ai donc écouté quelques bouts des oeuvres de chambre de Stolpe, il n'y a de toute façon malheureusement que peu de musique à se mettre dans les oreilles, pour se faire une petite idée de ce qu'il aurait pu devenir s'il n'était pas parti si jeune. J'ai commencé avec les deux mouvements du Sextuor, excellente première impression avec ce premier mouvement effectivement très mélodique, fiévreux, qui ne vous lâche pas pendant une dizaine de minutes, c'est assez excellent. Le mouvement lent qui suit me semble beaucoup moins personnel, du joli romantisme bien appliqué mais sans plus (non pas d'ailleurs que le premier mouvement fasse preuve d'une personnalité extraordinaire, mais c'est nettement plus animé). J'ai été nettement moins convaincu par les Variations pour quatuor qui m'ont là aussi semblé assez banales, rien de déshonorant mais ça ne me donne pas vraiment envie d'y revenir (en même temps, les variations, ça n'a jamais vraiment été mon truc). Je retiens donc surtout le début du sextuor, qui laisse vraiment imaginer les très belles choses qu'aurait pu nous écrire ce compositeur avec un peu plus d'expérience. |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Lun 26 Oct 2020 - 10:10 | |
| (Copié et adapté de Playlist) Karel BERMAN (1919-1992)Dans le cadre d'un cycle sur les compositeurs de Terezín ( Klein, Haas, Krása, Berman), j'ai fait la découverte du superbe trio à cordes de Klein (ainsi que de sa Partita, la version orchestrée) et surtout, de Karel Berman. Chanteur et directeur d'opéra qui aura survécu aux camps, il ne composera qu'une paire de pièces ou peu s'en faut, ce qui explique sa faible présence au disque autrement que comme interprète (de Fibich, Stravinsky ou Dvořák). Il est aussi connu pour être le commanditaire et premier exécutant des Vier Lieder nach Worten chinesischer Poesie de Haas, ce qui explique une partie de sa "célébrité" et le programme de l'un des disques détaillés ci-dessous.. Catalogue :
- Poupata, 5 lieder ;
- 1938-1945: Reminiscences pour piano seul, version développée de la Terezín Suite ;
- Broučci, un lied pour soprano basé sur des poèmes pour enfants.
Reminiscences narre en musique une trajectoire personnelle, de la jeunesse insouciante à la nouvelle vie de l'après-guerre, en passant par les horreurs des camps et l'épidémie de typhus. La courte suite d'origine (1944) en trois parties s'est vue sérieusement étoffée pour aboutir à un cycle de 8 pièces au total dans sa version finale (1984), et le titre des sections fut modifié également. Notamment, une introduction et une conclusion heureuses sont venues encadrer les pièces évoquant l'occupation et l'horreur des camps. Le cycle de mélodies Poupata (à l'origine, 4 pièces seulement) qui devait être joué avec les 3 pièces de la "suite pour piano solo" prit quant à lui une existence autonome. Bien qu'enrobé par une certaine douceur, Reminiscences retrouve les couleurs urbaines et motorismes (à un degré moindre) des Impressions urbaines de Mariotte, et les atmosphères raréfiées des Clairs de Lune de Decaux, entre autres évocations prégnantes ( Prokofiev ? J'y entends d'autres choses mais n'arrive pas à mettre le doigt dessus). Un cycle pianistique très personnel et original, qui saurait plaire aux amateurs de piano hors des sentiers battus. Il existe au moins 3 versions complètes au disque, plus de larges extraits en guise de fil conducteur dans un superbe récital Holzmair/Ryan (peut-être mon premier choix, mais hélas incomplet). Döberlein est très lent et terriblement réverbéré, je ne recommande pas. Les versions Orgel et Charvát sont par contre également intéressantes avec des tempi assez différents (Typhus semble même complètement différent dans la version Charvát, la partition n'est pas la même ?). |
| | | Mefistofele Mélomaniaque
Nombre de messages : 1459 Localisation : Under a grey, rifted sky Date d'inscription : 17/11/2019
| Sujet: Re: Compositeurs jamais ou très très peu enregistrés Jeu 12 Mai 2022 - 23:07 | |
| Otakar OSTRČIL (1879-1935)Élève de Fibich, admirateur de Mahler, enseignant, chef d'orchestre de la modernité dans la Tchécoslovaquie de l'époque, avec nombre de premières dans le pays ( Debussy, Stravinsky, Milhaud, Janáček, etc.) et notamment le Wozzeck de Berg qui fit grand bruit (émeutes, notamment car on lui reprochait des sympathies communistes que ses choix musicaux auraient reflété). Ses responsabilités professionnelles et sa mort prématurée font que sa production se limite à une quarantaine d'œuvres, dont seule une poignée a été enregistrée, le plus souvent dans une seule version. Qu'à cela ne tienne, sa fréquentation m'a procuré bien des satisfactions. Un mot global sur sa musique : elle ne mise pas sur la séduction sonore. Pas d'alliages évanescents à la française, pas de jolies mélodies folkloriques comme Fibich, pas de moments hallucinés comme Mahler. Un orchestre charpenté comme celui de Strauss, avec un goût prononcé pour les vents en exergue et l'usage de la harpe, une construction formelle comme Hindemith (sans la grisaille), du spectacle et du grotesque sans sombrer dans les délisquescences de Schreker ou Zemlinsky, je trouve le compositeur à la charnière de Mahler et Shostakovich, d'une certaine manière. Une musique assez opaque, avec des fulgurances, qui exerce sur moi une fascination que j'ai du mal à m'expliquer. Surtout, une première écoute m'a intrigué, et c'est en me repassant les disques que j'ai découvert des charmes toujours plus opérants dans un idiome qui en temps normal ne me touche guère. Symphonie, Sinfonietta (JirÍ Behlolávek, dir.)Une symphonie romantique au parfum de terroir. Suk et Dvořák ne sont pas loin, qu'il s'agisse de l'inspiration dramatique, de l'atmosphère de conte de fée souvent angoissants ou des danses populaires. Le I pourrait presque constituer un poème symphonique détaché tant ses climats sont variés et l'on entend passer de choses (un Má Vlast condensé ?). Le II est une chasse fantastique en bonne et due forme, démarrant par les appels de cors (qui se concluent de façon très Manfred) avant la cavalcade, lorgnant plus du côté de Liadov ( Baba Yaga) que Franck par son côté léger et grotesque. Ses filiations penchent pour un métissage de Fibich (son professeur) et le jeune Mahler. Je rajouterais des tournures assez russes, notamment Tchaikovsky. Les III et IV sont de ce fait typiques et enthousiasmants. La Sinfonietta de 1921 est dans un idiome beaucoup plus avancé et tourmenté qui a senti passer la guerre. Le Moderato initial est dramatique en diable, straussien. Le Scherzando m'évoque le meilleur Roussel ou Honegger dans une orchestration plus cossue. Flanquant ce III, deux intermèdes délicats assez charmants (Mahler sans l'ironie ?). Enfin, le tempêtueux Molto allegro final accumule une énergie mauvaise, extrêmement cinématographique (avec une sensation de houle menaçante comme Les Océanides de Sibelius). Léto (Jaroslav Krombholc, dir.), The Legend of St. Zita (Milan Mály, dir.)Léto ( Summer) est un poème symphonique en 2 parties d'une quinzaine de minutes qui semble durer bien plus longtemps. Non que l'on s'ennuie, au contraire : la quantité d'événements, les variations du langage surprennent pour une œuvre aussi courte sur le papier. Beaucoup de belles choses versant Europe centrale germanisée, des vents goguenards, des rythmes de marche, des doublures de harpe. La superbe introduction, raffinée, presque magique, est bientôt absorbée par un orchestre cossu, et ces deux éléments vont jouer au chat et à la souris, se croiser, se juxtaposer juqu'à une péroraison spectaculaire et incroyablement filmique (mais, en tout cas pour moi, jamais évocatrice dans un sens visuel). L'allégresse champêtre du II va rapidement déboucher sur des marches dégingandées, toujours richement mises en son. Notons l'existence d'une autre version en mono par Břetislav Bakala. Mes connaissances linguistiques ne me permettent pas de dire grand-chose de la cantate consacrée à Sainte Zita, autrement que c'est fort beau, avec beaucoup d'orchestre et de chœurs. Maintenant, c'est un peu épais à mon goût, mais toutes les recettes du compositeur fonctionnent parfaitement, notamment la poésie de la conclusion (célesta puis cordes lyriques). Suite en ut mineur (Jaroslav Krombholc, dir.)Surprise ! Il en existe deux enregistrements, le présent par Krombholc, et un autre par Ancerl, en mono, publié par la Bnf (au secours !), dans la très discutable collection Gold (c'est moins pire) et chez Supraphon. Je ne me suis pas penché dessus plus que cela, tenant à ma stéréo. Personnellement, l'une des meilleures pièces au catalogue, d'une variété ébourrifante. La marche introductive est une sorte de Prokofiev ( L'Amour des Trois Oranges) revue par Gustav : claudiquante et grotesque, somptueusement habillée. Le Scherzino aux vents très présents (presque français) est vif, d'une élégance alternant entre le salon viennois et le bal canaille. J'avoue avoir du mal à mettre le doigt sur la personnalité du mouvement. Le suivant est une série de belles variations au lyrisme apaisé, très cordé, à la mélodie élégiaque bientôt portée par les vents à découvert avant le retour de l'orchestre entier. La sérénade qui suit, déhanchée, vaguement sardonique, sonne à mes oreilles comme du Shostakovich relu par Mahler (folklore grinçant, presque du cirque parfois). La fugue finale est lancée tambours battants et cuivres hurlants. Du triomphalisme brillant aux touches goguenardes, exercice de virtuosité non dénué de sarcasme, du Hindemith dans un versant plus Europe Centrale. Impromptu (JirÍ Behlolávek, dir.)Le disque propose également la Sinfonietta dans la même lecture que le disque contenant la symphonie. Belle pièce aux Mahlérismes exacerbés, faisant appel aux tics du compositeur (de la harpe, des percussions, des changements d'atmosphère fréquents). Très beau, mais étant la pièce la plus éloignée de mes tropismes, j'ai du mal à en parler savamment. The Calvary, The Orphaned Child (Václav Neumann, dir. ; Libuše Márová)Superbe Orphelin, plus finement orchestré que de coutume, aux élans et au sarcasme plus mesurés. Il existe une autre version en mono, sur un magnifique récital de Soňa Červená accompagnée par Václav Smetáček. Le son est moins beau, mais le pathos est creusé, et la voix si expressive ! Enfin, le Calvaire, série de variations opulentes et d'un drame marqué, la filiation avec Suk ( Asrael) est audible. L'acceptation de la croix (No. 2) est écrasante, la chute sous son poids (No. 3) insoutenable. La rencontre avec sa mère qui s'y emchaîne est d'une infinie douceur... La No. 8, aux vents grinçants (Ne me plaignez pas) aurait pu être de Shosta. La No. 9, dramatique en diable, revient aux déchaînements Mahlériens. L'arrivée au Golgotha est très impressionnante (et pour une fois, terriblement filmique et visuelle), ainsi que la descente de croix, solennelle, à la fois grandiose et étouffante (et très marquée par Mahler). Notons qu'il existe de plusieurs versions et pochettes pour cette pièce par Neumann.Je recoomande soit celle dont vous voyez la pochette, soit le couplage avec la symphonie de jeunesse de... Suk ! Il en existe un enregistrement mono assez vilain mais vraisembablement incadescent (couplé avec Honzovo Království / Jack's Kingdom), ou des publications seule piste, rendant le suivi de l'argument plus délicat. Il existe quelques autres pièces au disque, en particulier des mélodrames. N'étant pas friand du genre, je ne les ai pas écoutés. Par contre, son dernier opéra a été enregistré en entier au moins une fois (attention aux multiples disques ne proposant que des morceaux choisis). Ce que j'en ai lu enflamme mon imagination (plus de Hindemith et de Shosta grinçant), et il est au programme des jours prochains. Au final qu'écouter ? J'ai envie de dire, tout. La symphonie de jeunesse si l'on veut un idiome traditionnel et souriant, la Sinfonietta et la Suite si l'on apprécie les entre-deux, le Calvaire pour le grand spectacle, Été et L'Orphelin pour les beautés orchestrales. |
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