Châtelet - Saison 2013-2014

Et non, je n'ai pas encore le programme..... Mais on peut commencer à regrouper les infos et à nous tous la saison sera complète (peut-être)

Un nouveau sondheim. C'est toujours intéressant a découvrir: into the Woods

Une reprise de My fair lady

Et l'opéra de Laurent Petitgirard: Guru. Une curiosité que j'irai certainement voir. J'avais beaucoup aimé "éléphant Man."

Désolé, je n'ai entendu parler que des deux premiers... et tu m'en as déjà confirmé l'un et annoncé l'autre.

Mais c'est déjà chouette, même s'il n'y a que ces deux-là.

finalement j'avais lu sur un site internet "Guru" de Petitgirard, mais c'était une info erronée

Concernant La pietra del paragone, s'il s'agit de la vilaine production co-produite avec le teatro regio de Parme, ça ne fait pas vraiment envie. Je crois que j'avais été assez sévère avec la mise en scène et les décors (souvenez vous des fonds vert d'écran des cartes météos TV). La seule chose qui pourrait éventuellement m'intéresser c'est My fair lady; mais j'ai déjà une saison parisienne bien chargée donc je m'abstiendrai.

Le Adams est très beau, ça vaudra peut-être le coup.

On parle aussi sur ODB de récitals... Anne-Sophie von Otter ainsi que June Anderson...

Je dois dire que les dernières fois que j'ai mis les pieds au Châtelet, c'était pour des récitals de mélodies... (Hvorostovsky par exemple)

calbo a écrit:

Concernant La pietra del paragone, s'il s'agit de la vilaine production co-produite avec le teatro regio de Parme, ça ne fait pas vraiment envie. Je crois que j'avais été assez sévère avec la mise en scène et les décors (souvenez vous des fonds vert d'écran des cartes météos TV). La seule chose qui pourrait éventuellement m'intéresser c'est My fair lady; mais j'ai déjà une saison parisienne bien chargée donc je m'abstiendrai.

Pourtant c'est ça qui m'intéresse comme répertoire mais j'avais été le voir et aucun souvenir!!!!

Enfin tu as raison xavier j'irai quand même voir aussi le Adams, le Einstein et le sondheim

Je n'ai rien contre Rossini, manquerait plus que ça , mais quand un metteur en scène fait n'importe quoi ça me met en rogne. La pietra del paragone fait partie des opéras les moins joués du compositeur donc ça vaut toujours le détour.

Je ne suis intéressé que par le Adams : J'avais bcp aimé Nixon, Xavier a l'air de dire que c'est bon, et Pfeiffer était super en Adalgisa en 2010.
Le reste, beuuhhhh
My fair lady c'était chiant comme la pluie
Rossini par Spino ça promet d'être consternant musicalement et avec un casting médiocre au mieux.

Ino a écrit:

Je ne suis intéressé que par le Adams : J'avais bcp aimé Nixon, Xavier a l'air de dire que c'est bon, et Pfeiffer était super en Adalgisa en 2010.

Pour moi c'est bien meilleur que Nixon d'ailleurs, du vrai bon Adams. (Nixon est quand même très répétitif pour moi)

Le programme était distribué hier soir à la sortie du récital de Karita Mattila : récitals d'Anne Sofie von Otter en novembre ("Douce France", avec des mélodies et aussi un peu de chansons de Charles Trenet), de June Anderson en avril, concert "no tenors needed" par Hampson-Pisaroni (ça promet d'être sympathique) en juin.
Sinon : the King and I avec Lambert Wilson et Susan Graham, Einstein on the Beach, A Florewing Tree de John Adams, quelques concerts (ONF, ONIF, Orchestre de Chambre de Paris, etc.), des ballets.

calbo a écrit:

Concernant La pietra del paragone, s'il s'agit de la vilaine production co-produite avec le teatro regio de Parme, ça ne fait pas vraiment envie. Je crois que j'avais été assez sévère avec la mise en scène et les décors (souvenez vous des fonds vert d'écran des cartes météos TV). La seule chose qui pourrait éventuellement m'intéresser c'est My fair lady; mais j'ai déjà une saison parisienne bien chargée donc je m'abstiendrai.

Moi j'ai un très bon souvenir de ce spectacle, astucieusement mis en scène, et plutôt pas mal interprété... Mais comme j'ai une bonne dose de Rossini au TCE avec Tancrède et l'Italienne, je n'y retournerai pas - par contre je suis très intéressé par la possibilité de revoir Einstein on the beach...

Montfort

Oh du Glass !

Einstein on the beach est un spectacle magnifique (vu à Londres l'année dernière).
C'est le spectacle qui avait fait connaître Bob Wilson en 1976 (et qui a été retravaillé avec les créateurs, dont Lucinda Childs) et avec toute la technologie moderne.
L'année dernière, il n'avait qu'une halte pour 2 ou 3 représentations à Montpellier, ce qui avait fait polémique.
Précipitez vous, ça va être très rapidement plein, au moins pour les places à prix abordable.

rubber a écrit:

Einstein on the beach est un spectacle magnifique (vu à Londres l'année dernière).
C'est le spectacle qui avait fait connaître Bob Wilson en 1976 (et qui a été retravaillé avec les créateurs, dont Lucinda Childs) et avec toute la technologie moderne.
L'année dernière, il n'avait qu'une halte pour 2 ou 3 représentations à Montpellier, ce qui avait fait polémique.
Précipitez vous, ça va être très rapidement plein, au moins pour les places à prix abordable.

Je viens de prendre des places - il y a 4 dates milieu janvier - il reste pas mal de possibilités, mais je pense que ça va être vite complet !

Montfort

Musicalement, c'est comment, Einstein on the beach ? Parce que j'ai déjà entendu du Glass instrumental à la radio, ces répétitions me donnent la nausée et l'envie de démolir le poste à coups de hache.

Stolzing a écrit:

Musicalement, c'est comment, Einstein on the beach ? Parce que j'ai déjà entendu du Glass instrumental à la radio, ces répétitions me donnent la nausée et l'envie de démolir le poste à coups de hache.

C'est en effet assez comme tu le décris, mais avec la m e s de Bob Wilson, ça donne quelque chose qui peut fasciner - c'est mon cas...

Montfort

Quatre écrans, sept projecteurs haute définition, 50 enceintes et une diva manga: le premier opéra virtuel, créé en mai à Tokyo, a été donné pour la première fois hors du Japon pour trois représentations à Paris au Théâtre du Châtelet du 12 au 15 novembre.
La "diva" de cet opéra est une jeune fille de 16 ans à l'esthétique proche du manga, qui répond au doux nom de "Hatsune Miku", soit "le premier son venu du futur". Hatsune est un "Vocaloid", marque déposée par Yamaha pour désigner un logiciel de synthèse vocale, contraction transparente de "vocal" et "androïde".
Mais elle est beaucoup plus que cela: l'idée de la société créatrice d'accoler une enveloppe charnelle au logiciel vocal a fait de la jeune fille virtuelle une star au Japon.
Hatsune Miku se produit en concert (elle figurait récemment au Mori Museum de Tokyo dans une exposition à côté d'oeuvres de Chagall et Jeff Koons), et elle voyage même sous forme de dessins dans la sonde spatiale japonaise Akatsuki !!!
Son image appartient à tout le monde: elle est en "open source", ce qui signifie qu'elle peut être diffusée et modifiée à travers le "dressage": ainsi ses contributeurs peuvent développer son image, ses fonctions, paramétrer son élocution et son chant, etc.
L'opéra lui-même est entièrement constitué d'images (développées par un pro du jeu vidéo) et d'installations sonores vidéo pilotées sur scène par Keiichiro Shibuya, maquillé et les cheveux bleus (!!), tel un personnage de manga.
Mais n'oublions pas que ce quadra à l'allure juvénile est un spécialiste reconnu de musique électronique : il a été formé au conservatoire de Tokyo par un disciple d'Olivier Messiaen, et c'est un fin connaisseur de la culture européenne, ainsi qu'n grand admirateur de Chéreau.
La mort est au coeur de cette oeuvre, baptisée "The End - Vocaloid Opera" et inspirée par la mort de sa femme Maria, il y a cinq ans. On peut suppose aussi que l'accident nucléaire de Fukushima a nourri son inspiration.
Peut-on mourir lorsqu'on existe pas ? C'est la question métaphysique posée par cette cantatrice "fantôme".
La fin de... The End varie selon le public : c'est lui qui décide s'il doit faire mourir Hatsune Miku ou non.
A présent, l'opéra va voyager en Amérique du Nord, avant Berlin ou Londres.