Playlist (71)

Gustav Mahler (1860-1911) :
 
Symphonie n°1 en ré majeur
 
= Rafael Kubelik, Orchestre Philharmonique de Vienne
 
(Decca, 27 juin 1954)
 

Les yeux qui fascinent a écrit:

Revueltas, Colorines

@triumph : je viens de voir que Ginestera en a fait un deuxième [d'opéra] : don rodrigo ; mais je ne sais pas ce que cela vaut : je ne l'ai pas écouté.

Ok, merci pour tes conseils, j'y jette une oreille à l'occasion !  

Mahler: Le Chant de la terre/Kaufmann-Otter-Abbado

     (ou presque)

Bruckner... je vais m'abstenir de commenter les gentilles âneries que je viens de lire.

Holst: The Planets.  James Levine, le Chicago Symphony (DGG). À écouter surtout pour un 'Mars' à couper le souffle. Les doutes surviennent dès Venus, superbement joué par l'orchestre dans un idiome résolument hollywoodien. Presque tout le reste est trop rapide ('Jupiter' n'en réchappe pas). À noter les parties de harpe et céleste dans Neptune: superbe clarté - jamais entendu ça !    1/2

À conserver pour Mars et Neptune.

Bruckner: symphonie no 4, Dresden Staatskapelle, Karl Böhm (1934, Dutton). Ça fait plusieurs fois que je lis que cette version est non seulement géniale, mais fort écoutabe malgré son âge. Ben non: c'est non et non. Ni génial, ni écoutable (zéro basses). Quelque quarante ans plus tard (!!) Böhm allait trouver le tempo giusto (qui, chez Bruckner, lie tous les épisodes et mouvements entre eux). En plus d'avoir un bien meilleur orchestre (Vienne) à sa disposition. Donc flûte, caca, boudin: ne vous donnez pas la peine d'écouter cette antiquité.  

Tchaikovsky: symphonie Pathétique, Klemperer et le Philharmonia.  . Ça c'est une OMG interpretation !!! J'en suis encore tout tourneboulé.      

En ce moment: la suite du disque, Tchaik 5. Ça c'est de la stéréo ! C'est à se demander si ça vient du compositeur, du chef (violons placés antiphoniquement) ou des ingénieurs du son (EMI, généralement non interventionnistes).     

Beethoven-3ème-Karajan

Mozart - Noces de Figaro - Aix 2012

          (parce que - contrairement à beaucoup - j'adore les transpositions, et j'adore Petibon en Suzanne)

Schubert - Symphonies n°3, n°5 & n°6 - Royal Philharmonic Orchestra / Thomas Beecham

Chopin - Nocturnes - Rubinstein (1936/37)

Stravinsky: Le Sacre du printemps/DVD Bernstein LSO

     

Wagner: Parsifal, acte 2/Goodall

     

Bach - Variations Goldberg - Yudina

Mozart - Concerto pour violon n°3 - Stern / Cleveland / Szell

Felix Mendelssohn (1809-1847) :
 
Songe d'une Nuit d'été -Ouverture et larges extraits
 
= Sylvia McNair, Angelika Kirschschlager, Barbara Sukowa
 
Claudio Abbado, Damen des Ernst-Senff-Chores, Berliner Philharmoniker
 
(Sony, 31 décembre 1995, concert de la Saint Sylvestre)
 

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

Bruckner: Symphonie n°2/Solti

  

C'est toujours un brin lourdingue à mes oreilles.

Ecoute les par Jochum c'est plus differencié comme lecture.  

Je privilégie des versions récentes avec belle prise de son.

Mais Jochum (DG surtout) est parfait côté prise de son.

A mon avis ça ne changera pas grand'chose, mais si tu les écoutes par Solti, qui est quand même toujours raide et lourd (et encore plus dans Mahler et Bruckner), tu maximises tes probabilités de ne pas aimer. La plupart des autres ont quand même un minimum de poésie et de grâce lorsqu'il le faut...

André a écrit:

Holst: The Planets.  James Levine, le Chicago Symphony (DGG). À écouter surtout pour un 'Mars' à couper le souffle. Les doutes surviennent dès Venus, superbement joué par l'orchestre dans un idiome résolument hollywoodien. Presque tout le reste est trop rapide ('Jupiter' n'en réchappe pas). À noter les parties de harpe et céleste dans Neptune: superbe clarté - jamais entendu ça !

Oh oui ! La transparence est fabuleuse, presque surnaturelle pour un disque. Quand au souffle... comme d'habitude quand Levine dirige du symphonique, il produit une référence.

DavidLeMarrec a écrit:

comme d'habitude quand Levine dirige du symphonique, il produit une référence.

Faut peut-être pas généraliser...

DavidLeMarrec a écrit:

André a écrit:

Holst: The Planets.  James Levine, le Chicago Symphony (DGG). À écouter surtout pour un 'Mars' à couper le souffle. Les doutes surviennent dès Venus, superbement joué par l'orchestre dans un idiome résolument hollywoodien. Presque tout le reste est trop rapide ('Jupiter' n'en réchappe pas). À noter les parties de harpe et céleste dans Neptune: superbe clarté - jamais entendu ça !

Oh oui !  La transparence est fabuleuse, presque surnaturelle pour un disque. Quand au souffle... comme d'habitude quand Levine dirige du symphonique, il produit une référence.

Toutes ces versions, inégales et nombreuses, se télescopent un peu je trouve.

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

Bruckner: Symphonie n°2/Solti

  

C'est toujours un brin lourdingue à mes oreilles.

Ecoute les par Jochum c'est plus differencié comme lecture.  

Je privilégie des versions récentes avec belle prise de son.

Mais Jochum (DG surtout) est parfait côté prise de son.

A mon avis ça ne changera pas grand'chose, mais si tu les écoutes par Solti, qui est quand même toujours raide et lourd (et encore plus dans Mahler et Bruckner), tu maximises tes probabilités de ne pas aimer. La plupart des autres ont quand même un minimum de poésie et de grâce lorsqu'il le faut...

Tu m'enleves les mots de la bouche.

Bach Motets/Cantates. Gardiner-Choeur Monteverdi

Mélomaniac a écrit:

:hehe:Faut peut-être pas généraliser...

Je ne vois pas d'exception, en fait. Il doit y en avoir, puisque je n'ai pas écouté tout ce qu'il a fait, mais à chaque fois, ça se situe dans le peloton de tête, voire au delà.

On n'a pas souvent des chefs qui soient capables de mélanger à ce point la qualité plastique et la tension.

Le plus étonnant, c'est que je n'aime pas forcément Levine comme chef de théâtre, où je le trouve très inégal (du fulgurant comme ses Vêpres siciliennes ou ses Parsifal de Bayreuth, au vulgaire comme beaucoup de ses Italiens).

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu m'enleves les mots de la bouche.

Pardon. Une adresse, que je puisse te les rendre ?

Marseille.

(bah les Bouches du Rhône, quoi... )

sebby a écrit:

Bach Motets/Cantates. Gardiner-Choeur Monteverdi

Ah oui, dans le genre grand format (pour les Motets), c'est très réussi.

Ca me parait aujourd'hui très archaïque cette musique.

sebby a écrit:

Ca me parait aujourd'hui très archaïque cette musique.

Forcément puisque, précisément, c'est de la musique d'aujourd'hui d'il y a longtemps.

Tu veux dire que ça te dérange ?

Notre cerveau reptilien aime pourtant à être réveillé par les raffinements sans âge de la musique spirituellement orientée.

DavidLeMarrec a écrit:

Forcément puisque, précisément, c'est de la musique d'aujourd'hui d'il y a longtemps.

 

DavidLeMarrec a écrit:

Tu veux dire que ça te dérange ?

Oui et non. Oui, parce que c'est difficile de retrouver du plaisir à écouter ces vieilles histoires 100 fois rabâchées.
Non, parce qu'il faut bien grandir un jour ...

sebby a écrit:

Oui, parce que c'est difficile de retrouver du plaisir à écouter ces vieilles histoires 100 fois rabâchées.

Pour toi.

De toute façon, vu que les compositeurs contemporains mettent en musique (pour une majorité assez confortable) les figures de l'Antiquité, on ne peut pas dire que le problème ait beaucoup changé.

Se lasse-t-on de respirer...

Zeno a écrit:

Se lasse-t-on de respirer...

Cela dit, des fois, on aimerait croire qu'il y a autre chose que Jésus et Médée sur terre.

(Considérant que l'un n'y est plus et que l'autre n'y a peut-être jamais été, on est en droit de les trouver un peu envahissants dans le corpus musical.)

DavidLeMarrec a écrit:

Pour toi.

Oui, bien entendu.

DavidLeMarrec a écrit:

De toute façon, vu que les compositeurs contemporains mettent en musique (pour une majorité assez confortable) les figures de l'Antiquité, on ne peut pas dire que le problème ait beaucoup changé.

Je parlais du language musical et de la couleur.

Beethoven. Appassionata, La Tempête. Brendel

Mozart - Sérénade n°7 "Haffner" - Stern / Orchestre Franz Liszt / Rampal

Bach-Toccatas-Gould

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu m'enleves les mots de la bouche.

Pardon. Une adresse, que je puisse te les rendre ?

A la ville des Loups.Mais la vallée conviendra très bien aussi.

Ah oui, je viens de la retrouver :

Arnaud,
Villa Diamant,
au lieu-dit Colline-aux-Loups.
97775 Vaux-de-Zèque

sebby a écrit:

Je parlais du language musical et de la couleur.

Dans ce cas, sauf à d'être gavé de Johann Michael Bach et de Pachelbel, tu ne dois quand même pas avoir entendu souvent ce type de contrepoint sophistiqué...

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, je viens de la retrouver :

Arnaud,
Villa Diamant,
au lieu-dit Colline-aux-Loups.
97775 Vaux-de-Zèque

Excellent!  

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

Bruckner: Symphonie n°2/Solti

  

C'est toujours un brin lourdingue à mes oreilles.

Ecoute les par Jochum c'est plus differencié comme lecture.  

Je privilégie des versions récentes avec belle prise de son.

Mais Jochum (DG surtout) est parfait côté prise de son.

Pour la 2ème en particulier (que moi aussi j'aime beaucoup), c'est la version EMI de Jochum qui pour moi tient largement le haut du pavé. Cette symphonie bénéficie superbement de la transparence et des textures incomparables la Staatskapelle de Dresde.

Citation :

A mon avis ça ne changera pas grand'chose, mais si tu les écoutes par Solti, qui est quand même toujours raide et lourd (et encore plus dans Mahler et Bruckner), tu maximises tes probabilités de ne pas aimer. La plupart des autres ont quand même un minimum de poésie et de grâce lorsqu'il le faut...

Entièrement d'accord. Bien entendu on ne peut pas dire que Solti soit un tâcheron, et certains de ses Bruckner sont défendables, mais si on a déjà de sérieuses réserves sur cette musique, il ne fera malheureusement que les confirmer.

Vraiment, Xavier, si tu as l'occasion d'écouter Jochum II, redonne une chance à cette symphonie.  

Franchement, je vois mal ce que ça changera, et puis je n'ai jamais aimé une oeuvre que je n'aimais pas simplement grâce à un changement de version. (ni l'inverse d'ailleurs)

Je vais peut-être reprendre avec Inbal pour la 3è, comme personne ne l'a écouté, vous ne trouverez rien à y redire.  

Evidemment je ne peux que confirmer ce que David et Adriatico disent !

Au passage, j'adore la 6è de Mahler par Solti.
Donc je ne suis pas d'accord pour dire qu'il soit toujours lourd dans ce répertoire.

Xavier a écrit:

Je vais peut-être reprendre avec Inbal pour la 3è, comme personne ne l'a écouté 

Bien sûr que si !  Et comme toute son intégrale, c'est magnifique. Là, ok, si tu n'aimes pas, on ne blâmera pas la version.

Seule réserve, c'est la version originale de la Troisième, avec les citations de Wagner dans le mouvement lent. C'est rigolo, mais moins abouti que la version révisée, à mon avis (or il est vraiment superbe ce mouvement).

Qu'il n'y ait pas d'équivoque : je suis persuadé qu'au bout du chemin, à part éventuellement quelques bouts de la Cinquième, le mouvement lent de la Septième et quelques autres trucs, tu n'aimeras toujours pas Bruckner. Mais Solti te donne la face la plus irritante de sa musique – en ce qui me concerne, j'ai beau aimer Bruckner, avec Solti, c'est pas possible.

Xavier a écrit:

Au passage, j'adore la 6è de Mahler par Solti.

Pas écouté quand la Sixième, mais dans la Neuvième, c'est vraiment plat et rigide, et dans la Deuxième et la Huitième, assez quelconque, comme s'il se contentait de jouer métronomiquement la partition (sans que ce soit raté au demeurant). Il y a quand même sacrément plus frémissant et / ou exaltant !

André a écrit:

Bruckner: symphonie no 4, Dresden Staatskapelle, Karl Böhm (1934, Dutton). Ça fait plusieurs fois que je lis que cette version est non seulement géniale, mais fort écoutabe malgré son âge. Ben non: c'est non et non. Ni génial, ni écoutable (zéro basses). Quelque quarante ans plus tard (!!) Böhm allait trouver le tempo giusto (qui, chez Bruckner, lie tous les épisodes et mouvements entre eux). En plus d'avoir un bien meilleur orchestre (Vienne) à sa disposition. Donc flûte, caca, boudin: ne vous donnez pas la peine d'écouter cette antiquité.  

Je ne serais pas étonné que ton ressenti tienne en grande partie au transfert. Malgré ce que disent les laudateurs de ce label (anglo-saxons le plus souvent), Dutton c'est très mauvais: en dehors du médium, il ne reste généralement plus rien de la bande passante. Dans ces conditions, on ne peut pas apprécier un enregistrement historique.
Cette 4ème de Böhm, je la connais dans le transfert "officiel" d'EMI (loin d'être exceptionnel) au sein de ce fameux coffret de 1996, et je trouve ça tout à fait écoutable, avec des basses et un haut du spectre raisonnablement respectées. (Bien sûr, si Opus Kura pouvait nous ressortir ça un jour, on saurait vraiment ce que cette gravure a dans le ventre.)
Quant à l'interprétation, pour une gravure de 1936, je trouve ça plutôt honorable. Enregistrer une symphonie de Bruckner dans ces conditions (par tranche de 4-5 minutes maximum), il fallait quand même être sacrément motivé pour le faire !

Xavier a écrit:

Au passage, j'adore la 6è de Mahler par Solti.
Donc je ne suis pas d'accord pour dire qu'il soit toujours lourd dans ce répertoire.

Ah mais moi aussi je trouve Solti très bon voire excellent dans certaines symphonies de Mahler ! (1, 5, 6 et 7 surtout)
Mais les équilibres chez Bruckner sont plus délicats à trouver pour ne pas tomber dans l'excès, et là, Solti + Chicago, ça fait mal !

Pour un transfert récent de la 4ème de Bruckner par Dresde / Böhm, il y a ce double :

Dvorak. Symphonie Nouveau Monde. Philharmonique tchèque/Ancerl

Mozart - 9 ouvertures - Royal Philharmonic / Colin Davis

Beethoven - Messe en ut - LSO / Colin Davis

Ah merci Alex, je n'avais pas connaissance de cette réédition Profil/Hänssler. Je viens d'écouter les extraits et clairement ça sonne bien mieux que chez EMI (donc j'imagine que ça enfonce aussi Dutton). Bref, un excellent moyen pour (re)découvrir ces deux gravures pionnières de Böhm !  

Xavier a écrit:

Mahler: Le Chant de la terre/Kaufmann-Otter-Abbado

     (ou presque)

Bizarre, je n'ai pas vu d'édition CD ou DVD pour ce concert de mai 2011 (je crois) à Berlin.

Et pourtant, je pense qu ce serait une bonne idée de publier ce concert (messieurs d'Euroarts, si vous m'entendez...)

Mozart-Symphonie jupiter. Böhm/Vienne

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Au passage, j'adore la 6è de Mahler par Solti.

Pas écouté quand la Sixième, mais dans la Neuvième, c'est vraiment plat et rigide, et dans la Deuxième et la Huitième, assez quelconque, comme s'il se contentait de jouer métronomiquement la partition (sans que ce soit raté au demeurant). Il y a quand même sacrément plus frémissant et / ou exaltant !

Pour la 9è, justement je l'ai écoutée hier et je suis tout à fait d'accord, le final en particulier m'a vraiment dérangé par ce côté très raide et froid.

olivier le normand a écrit:

Xavier a écrit:

Mahler: Le Chant de la terre/Kaufmann-Otter-Abbado

     (ou presque)

Bizarre, je n'ai pas vu d'édition CD ou DVD pour ce concert de mai 2011 (je crois) à Berlin.

Et pourtant, je pense qu ce serait une bonne idée de publier ce concert (messieurs d'Euroarts, si vous m'entendez...)

Mais c'est passé sur Arte, donc des copies circulent.  

Vivaldi-la Cetra- Goldschmann&Co

Strauss: Elektra/Salonen-Chéreau

    

  https://classik.forumactif.com/t6834-r-strauss-elektra-salonen-chereau-aix-2013