Playlist (72)

Schulhoff, symphonia germanica, 1919

   ce type à trente/ quarante ans d'avance ! (ou les autres ont trente ans de retard, c'est selon,  ).

Ça m'intrigue j'aimerais bien voir la tronche de la partition.

Tu l'as écouté ?

Oui oui, c'est bien la petite pièce d'une minute et quelques ?
Dans la lignée de la sonata erotica.
Je ne trouve pas la partoche. :bah:Comment il notait tout ça ? Est-ce que ça a été représenté publiquement de son vivant ?...
Sinon sur un plan strictement musical, pour répondre à ton commentaire, c'est bien sûr très imaginatif sur le plan des moyens expressifs, mais enfin bon... heureusement quand même que d'autres sont restés "en retard".

EDIT :
Symphonia Germanica, and Sonate Erotica all belong to his dadaistic works, rarely or never performed during his lifetime. It was the Ebony Band which gave these works their first performances (except for the Bassnachtigall) in the early 1990s. Little is known about the Symphonia Germanica ("for the use of all the limbs of the body and the refreshment of Dresden musical life! And for the joy of like-minded reviewers") and the Sonata Erotica ("for Gentlemen only"). Schulhoff only mentions the titles once in a sketch, but for a long time theywere missing from the list of his works and the manuscripts could not be found. These crudely provocative dadaistic works were undoubtedly produced amidst the lively circle of friends around Schulhoff's sister Viola (in whose elegant rented home in Dresden Erwin found lodging in 1919).
http://www.channelclassics.com/erwin-schulhoff-solo-and-ensemble-works-vol-2.html

R'EDIT :

@jerome : Oui,
oui.

Citation :

Est-ce que ça a été représenté publiquement de son vivant ?...

oui, certainement, comme la sonata erotica et in futurum. C'est une pièce dada — dont le but était justement la représentation sur scène (plus que la postérité).

Citation :

Sinon sur un plan strictement musical

C'est une pièce dada… (ce n'est donc pas fait pour être de la musique*…  ).

*mais il y a quand même quelque chose d'assez intéressant musicalement parlant (ça va plus loin que la simple blague).

L'intérêt repose essentiellement sur le comédien, en fait. Dans ma version, Jaap Blonk est très impressionnant (avec un registre crié-chanté et une émission proche de la saturation), mais sans cela, ça resterait du bricolage avec des bouts d'hymnes.

Effectivement, tous ceux qui ont continué à faire mumuse avec les limites de la musique ont quarante ans de retard.

Chausson:Symphonie (TonTube)

Bellini : Norma - Acte I (Serafin 1954)

Beethoven:Quatuor n°14 (Yale)

Chef d'oeuvre incommensurable.  

Peut être mon quatuor favori...

Milhaud:Carnaval d'Aix

Très straviniskien dans les tournures et l'orchestration.

Réjouissant!

Takemitsu: Requiem pour cordes/Wakasugi

    

Milhaud:L'homme et son désir (sur tontube)

J'aime beaucoup le lyrisme et les couleurs.
Ca me rappelle un petit quelque chose de Villa-Lobos dans le côté pittoresque et radieux.

Je me sens des atomes crochus avec ce compositeur.  

Takemitsu: Arc pour piano et orchestre/Ichiyanagi, Iwaki, Wakasugi

   

Milhaud:Concerto pour marimba (Celibidache)

Wahou!!!

Quelle merveille!  

Un régal pour tout amateur de percussions mélodiques.  

=> Schubert - Octuor - Scharoun Ensemble  (Tudor)
... et une super version.

=> Imants Kalniņš - Dūdieviņš - par une Judy Garland locale
De la chanson lettonne par un compositeur "sérieux".

=> Ēriks Ešenvalds - Amazing Grace - Kamer Choir (Quartz)
Décevant pour Ešenvalds, un joli truc naïf et planant, pas très substantiel.
=> Ēriks Ešenvalds - A Drop In the Ocean
Là, on est dans tout autre chose, au niveau de la maîtrise des masses et de la recherche musicale !
=> Peteris Vasks - Zīles ziņa
=> Peteris Vasks - Līdzenuma ainavas
Un des tubes de Vasks, mais quand même assez kitschouille, avec le choeur planant par-dessus le violon solo... Loin de ce qu'il a fait de mieux.
=> Rihards Dubra - Laetentur in Caelis
Là aussi, pas le meilleur de Dubra.
=> Valtz Puce - Gaismeņa ausa.
=> Artūrs Maskats - Jāņu dziesma
=> Ēriks Ešenvalds - Aizej, lietin !
=> Ēriks Ešenvalds - Aizej, lietin ! (bis)

=> Holst - 7 Parstongs sur Bridges - Hickox (Chandos)

=> Elgar - Go, Song of Mine, Op.57 - Rodolfus Choir (Signum)  
=> Elgar - Scenes from the Saga of King Olaf, Op.30, Epilogue : As Torrents in Summer - Rodolfus Choir (Signum)
=> Elgar - O salutaris hostia No. 3 - Rodolfus Choir (Signum)

Schumann : 5 pieces in Folk Style ( Martin Fröst, Roland Pontinen)

Beethoven:Quatuor n°7 (Berg)

Nielsen : Concerto pour clarinette ( Martin Fröst, Lahti Symphony Orchestra)

Saint-Saens : Sonate pour clarinette et piano ( Martin Fröst, Roland Pontinen)

Poulenc : Sonate pour clarinette et piano ( Martin Fröst, Roland Pontinen)

Milhaud:Suite pour violon clarinette et piano

Allègre et sautillant alla Stravinski

Milhaud:Symphonie n°1 (Francis)

Une oeuvre superbe au lyrisme transparent et clair

Je vais me commander le coffret CPO pour la peine  

Milhaud:Symphonie n°2 (Francis)

Rafraichissant.  

Milhaud: Symphonie n°1/Francis

   

Le mouvement est assez beau mais avec des passages un peu genre mauvais Villa-Lobos. (le final on est aussi en plein Villa-Lobos, pas forcément le plus inspiré)

Ben voila c'est pour ça que ça me plait tant.  

Milhaud:Concertino pour percussions et petit orchestre

Une sorte de Villa-Lobos français, qui compose des kilomètres de musique sans se soucier si c'est de bon goût ou non!  

Je suis bon public pour ces trucs bâtards bariolés et lumineux.  

Certes mais il y a quand même du bon et du moins bon, non?

Evidemment! (par exemple la rengaine du Boeuf sur le toit me donne des crises d'urticaire)

J'irai même plus loin en disant que tout cela est vraiment peanuts face à Schoneberg, Bartok ou Berg.

Mais il y a la part naive et enfantine en moi qui adhère.

Koechlin: Sonate pour violon et piano/Duroy, Rosbach

    

Milhaud:Symphonie n°3 (Francis)

Koechlin : Paysages et marines

Milhaud:Petite symphonie n°1
Milhaud:Concerto pour piano n°2

Résolument optimiste cette esthétique.    

Liszt : Années de pélerinage ( Lazar Berman)

Dukas:Ariane et Barbe Bleue (Jordan)

Milhaud: Quatuor à cordes n°1/Quatuor Parisii

   

Ca c'est assez chouette.

Schoenberg: La Nuit transfigurée/LaSalle Quartet

     

Xavier a écrit:

Milhaud: Quatuor à cordes n°1/Quatuor Parisii

   

Ca c'est assez chouette.

Ca fait envie!

Villa-Lobos:Danse des moustiques (Duarte)
Villa-Lobos:Momoprecoce (Himself)

Toujours aussi magique et enchanteur.    

Serge Prokofiev (1891-1953) :
 
Roméo et Juliette, extraits du ballet
 
= Myung-Whun Chung, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam
 
(DG, janvier-février 1993)
 

Schoenberg: 5 pièces opus 16/Scherchen

     

Françaix: Le Roi nu/T.Fischer

  

Bartók : Concerto pour Orchestre
Ernest Ansermet : Philharmonia Orchestra

Schumann : Carnaval de Vienne
Schubert : Sonate pour piano n° 4
Arturo Benedetti Michelangeli [ piano ]

Honegger : Symphonie n° 2
Ravel
 _ Daphnis et Chloé suite n° 2
 _ Boléro
 _ Rapsodie Espagnole
Charles Münch : Orchestre de Paris

Mélomaniac a écrit:

Serge Prokofiev (1891-1953) :
 
Roméo et Juliette, extraits du ballet
 
= Myung-Whun Chung, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam
 
(DG, janvier-février 1993)
 

Que penser d'un Roméo et Juliette ou les amants ne se regardent même pas... J'espère que l'interprétation est plus engagée que la pochette ne le laisse prévoir...

Françaix: Les Demoiselles de la nuit/T.Fischer

   

Assez charmant, assez proche de Poulenc.

Vaughan-Williams. Depuis hier je suis à éplucher l'intégrale Leonard Slatkin-Philharmonia. Après la Sea Symphony (déjà commentée), il y a eu les 2 (London), 7 (Antarctic), 3 (Pastoral), les increvables Fantasia on a Theme of Thomas Tallis et Fantasia on Greensleeves, le magnifique Five Variants of Dives and Lazarus,  la Norfolk Rhapsody No. 1. De façon générale je trouve que Slatkin dirige sans grande affection et avec trop d'attention à la précision orchestrale.

Écouter VW sous Boult c'est apprécier les vertus d'attaques incisives mais légèrement floues, de textures mêlant lumière et clarté du jour à une légère brume vespérale. Avec Slatkin cette dimension seconde n'existe pas vraiment. Mais VW y est superbement construit. L'entrée de l'orgue dans le finale de la septième est un moment grandiose et exaltant. Par contre le solo de soprano dans 3:IV est plutôt prosaïque.

Koechlin: Choral pour orgue en fa mineur opus 90b/Schmitt

   

Koechlin: Diverses pièces pour orgue/Schmitt

   

@André :
De mon côté, je n'aime pas du tout Boult, précisément parce que ça manque de finition, et que ça n'a pas la souplesse qui crée le petit supplément d'âme. Après, je n'ai pas essayé la version que tu mentionne, mais Slatkin + Philharmonia, ce ne doit pas être très frémissant en effet.

Xavier a écrit:

Koechlin: Choral pour orgue en fa mineur opus 90b/Schmitt

   

Comme d'habitude, la prise de son CPO n'est pas très exaltante pour l'orgue (et l'instrument choisi non plus). Je n'avais pas été passionné du tout par ce corpus, en plus, je suis même étonné de tes trois binettes fendardes.

Le son du CD de l'intégrale organistique Duruflé chez CPO est vraiment sublime !

Haydn : Trumpet concerto in e flat ( Maurice Andre , Munich Chamber orchestra)

Beethoven - Fidelio - Vienne / Böhm (1944)

Milhaud:La création du monde (Bernstein)

Sensuel.

Milhaud-La Cheminée du Roi René. Ensemble Athena

Poulenc:Le Bal Masqué (Sur Ton tube)

C'est rigolo.