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| Rossini : Ouvertures | |
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Auteur | Message |
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luisa miller Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5899 Age : 924 Date d'inscription : 27/11/2008
| Sujet: Re: Rossini : Ouvertures Ven 27 Avr 2018 - 10:34 | |
| - Benedictus a écrit:
- Mélomaniac a écrit:
- Si le sujet vous intéresse, je vais fouiller la question ces prochains jours et reviendrai vous exposer les débuts de la discographie rossinienne.
Euh... comment dire... C'est quand même que du Rossini, hein. Ne te donne tout de même pas cette peine.
(Si tu veux te rendre utile, je te serais personnellement plutôt reconnaissant les fils de musique médiévale et renaissante.) Avec ma jumelle on te réserve une de nos cages cloutées avec écoute en boucle de l'intégrale de Rossini . Et quand je dis intégrale c'est une VRAIE intégrale : Tous les opéras+toutes les oeuvres instrumentales+tous les pêchés de vieillesse |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97942 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Rossini : Ouvertures Ven 27 Avr 2018 - 14:46 | |
| - Benedictus a écrit:
- Mélomaniac a écrit:
- Si le sujet vous intéresse, je vais fouiller la question ces prochains jours et reviendrai vous exposer les débuts de la discographie rossinienne.
Euh... comment dire... C'est quand même que du Rossini, hein. Ne te donne tout de même pas cette peine.
(Si tu veux te rendre utile, je te serais personnellement plutôt reconnaissant les fils de musique médiévale et renaissante.) Non, c'est vraiment intéressant cette musique cette histoire d'évolution des standards au cours des périodes. D'ailleurs les ouvertures de Weber, elles ne sont plus vraiment à la mode (il faut dire qu'il faut bien balancer les créations contemporains quelque part, et c'est généralement à la place qu'elles occupaient dans les concerts…). S'ils pouvaient mettre les créations à la place des concertos et nous redonner des ouvertures allemandes un peu substantielles, ce ne serait pas désagréable. |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Rossini : Ouvertures Lun 22 Oct 2018 - 22:37 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Gioachino Rossini (1792-1868) :
La Cenerentola, -Ouverture La Gazza ladra, -Ouverture Tancredi, -Ouverture Semiramis, -Ouverture Guillaume Tell, -Ouverture
= Carlo Maria Giulini, Philharmonia Orchestra
(Columbia, 1962-1964)
Giulini avait déjà gravé une poignée d'ouvertures en 1959 avec le même orchestre. On retrouve ici son style aristocratique, le brio chaste et chic, la droiture de la conduite. Un lyrisme vertueux qui ennoblit ces pages habituellement vouées à des directions tapageuses. Seul regret, l'Ouverture de Cendrillon manque d'agilité et s'avère trop godiche -certes le Philharmonia est ici utilisé à pleine ressource, dans une page qui requiert plutôt un petit orchestre virtuose et déluré.
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| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Rossini : Ouvertures Dim 4 Nov 2018 - 15:15 | |
| - Ravélavélo a écrit:
- Gioachino Rossini: Overtures
* La scala di seta * Il signor Bruschino * L'Italiana in Algieri * Il barbiere di Siviglia * La gazza ladra * Semiramide * Guillaume Tell The London Classical Players Roger Norrington CD EMI 'Reflexe', 1991
Ce CD bouleverse mes habitudes d'écoute dans le bon sens du terme; les sonorités sont magnifiques, d'une exquise délicatesse. Ces oeuvres trop souvent rabâchées dans des publicités tapageuses retrouvent ici leur caractère originel; il y a un réel souci d'exactitude dans l'interprétation et tout ça est très bien explicité dans le livret d'accompagnement. |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Rossini : Ouvertures Mer 14 Nov 2018 - 0:26 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Catégorie orchestrale -rang 158°/250
Neville Marriner (1924-2016)
Gioachino Rossini (1792-1868) :
La Cenerentola, -Ouverture Le Voyage à Reims, -Ouverture Le Siège de Corinthe, -Ouverture
= Neville Marriner, Academy of St Martin the Fields
(Philips, décembre 1976)
Impossible qu'un Mélomaniac d'Or échappât à ce disque, un de mes tout premiers vinyles achetés quand j'étais petit, précisément dans cette kitsch pochette-là, allusion à la pantoufle de Cendrillon. Tellement écouté durant mes années mélomanes en culotte courte (d'autant que quand on a peu de stock, on ressasse logiquement la même pitance), jusqu'à l'intoxication, mais sans lassitude. Jamais. Et l'interprétation n'y est pas pour rien. Trois autres pièces figuraient au programme (Semiramis, Pie voleuse, Guillaume Tell) mais elles apparaîtront à une autre étape du TOP 250, et dans un autre attelage car pour celles-là j'ai trouvé mieux depuis que je défriche la discographie de ces Ouvertures dont je raffole et dont je connais à peu près toutes les anthologies gravées depuis l'ère monophonique. On connaît le fabuleux roman de Marriner et ses Academycians, association des meilleurs musiciens de Londres, abordant le répertoire (à l'origine baroque et classiciste) non sur instruments d'époque mais prônant un style vif et dégraissé qui a fait école, même si ce genre de formation et d'approche trouve ses racines chez des précurseurs tels Harry Blech et ses Mozart Players dans les années 1950. On connaît aussi l'extraordinaire vastitude de la discographie de Marriner, sa gourmandise, qui le poussa en l'occurrence à enregistrer l'intégrale des Ouvertures de Rossini, environ trois heures et demie de musique dont un album de raretés gravées en 1979. Le présent microsillon correspond aux deuxièmes sessions, réalisées en décembre 1976. Dans un autre Mélomaniac d'Or rossinien, plus large et roboratif, je vous reparlerai de mes anthologies préférées, mais pour les trois œuvres ci-dessus, le geste léger, élégant, spirituel du chef anglais obtient des prodiges de finesse. Me fait penser à ces champagnes dont on sent le délicat pétillement vous chatouiller les papilles. . Ainsi de Cendrillon, esquissée sur la pointe des pieds, timide et prostrée, qui embraye sa délicate chorégraphie en canon (1'40), puis s'élance (2'29-) dans un allegro où Marriner émulsionne ses pupitres avec tact, précision, gardant un contrôle absolu sur la ligne d'ensemble, les dynamiques (les crescendos réglés au milligramme), l'harmonie des couleurs, qui ne se laissent pas déborder par l'espièglerie. Quel travail d'archets ! Un bijou, une merveille d'orfèvrerie, et le charme désuet d'un Fragonard. Du moins quand elle quitte ses guenilles, cette fille de l'âtre crépite d'une fière intelligence. . Autre registre, plus malicieux, avec Le Voyage à Reims, et les mêmes ingrédients peaufinés par les pupitres de St Martin : voyez comment frétillent les cordes (2'45-), comment se gargarisent les bois (4'07-), une rengaine qui me trotte dans la tête depuis toujours, dans cette parure euphémisée et absolument exquise. Sir Neville anime du bout des doigts, avec un coin d'œil qui frise. Classieux. Le chic anglais. . Le Siège de Corinthe s'avère plus démonstratif, mais là encore l'interprétation atteint un raffinement exceptionnel. Introduction qui plante le décor, avec ses roulement de tambour et ses fanfares dans le lointain, qui émergent progressivement du sfumato, comme une troupe qui se rapproche au premier plan. Puis le tableau s'anime (3'11), vire au drame (3'41-, on bascule en mineur), on respire la poudre des mousquets, les bruits de guerre. Toutefois oui, avouons-le, Marriner tend à édulcorer, à parcheminer, et c'est justement cette esthétisation que j'admire, qui évite le tapage et la fresque monumentale. Quel splendide ouvrage de graticulation ! et ce décalque à juste proportion permet de soigner la pigmentation, la netteté du dessin. Là encore, une perle. . Si pour vous les Ouvertures de Rossini évoquent l'embonpoint et le clinquant à la louche, voici trois contre-exemples, méticuleux, à rebours de toute ostentation : un luxe de gourmet, un caviar servi à la petite cuiller d'argent.
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| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Rossini : Ouvertures Mer 17 Avr 2019 - 23:27 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Gioachino Rossini (1792-1868) :
Semíramis, -Ouverture La Scala di Seta, -Ouverture Il Turco in Italia, -Ouverture Elisabetta, regina d'Inghilterra, -Ouverture Tancredi, -Ouverture Guillaume Tell, -Ouverture
= Claudio Abbado, Orchestre symphonique de Londres
(RCA, mai 1978)
On doit à Abbado plusieurs anthologies rossiniennes : avec le LSO chez DG, avec l'Orchestre de Chambre d'Europe chez DG aussi. Cette fournée pour RCA révèle un incontestable savoir-faire, dosant brio et séduction, cela dans une très bonne prise de son. La virtuosité est au rendez-vous, sauf à la fin du crescendo de Semíramis où les cuivres/cordes sont un peu déphasées (7'20-7'27). L'Ouverture de Elisabetta avait d'abord été conçue pour Aureliano in Palmira, et servira encore pour son avatar le plus célèbre : Le Barbier de Séville.
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