[Rock Progressif] Playlist

 

arnaud bellemontagne a écrit:

 

  Quoi, j'ai encore dit une connerie ?

Mélomaniac a écrit:

Rock Bottom



= Robert Wyatt & co

(Virgin, 1974)

[écouté deux fois]

magistral n'est-t'il pas ?

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

 

  Quoi, j'ai encore dit une connerie ?

Mais non c'est un super disque!   

darkmagus a écrit:

magistral n'est-t'il pas ?

 

  

Mélomaniac a écrit:

darkmagus a écrit:

magistral n'est-t'il pas ?

 

  

[quote="Mélomaniac"]

Rock Bottom

Sea Song
A last Straw
Little Red Riding Hood hit the Road

Little Red Robin Hood hit the Road

= Robert Wyatt & co

(Virgin, 1974)

[écouté deux fois]


comprends pas: tu l'as écouté deux fois pour être sûr que tu n'aimais pas ?

darkmagus a écrit:

comprends pas: tu l'as écouté deux fois pour être sûr que tu n'aimais pas ?

Voulais être sûr de ne pas avoir de remords...   

T'as droit de pas aimer Wyatt (c'est très typé) c'est pas un problème.  

However:Sudden Dusk (81)



Entre Happy the Man, Gentle Giant et Henry Cow.

Fantastique!!!     

arnaud bellemontagne a écrit:

T'as droit de pas aimer Wyatt (c'est très typé) c'est pas un problème.  

Je ne nie pas que c'est très inspiré et méticuleusement travaillé, mais cet univers hermétique d'amoureux transi me laisse froid (au mieux) ou m'agace (les horripilantes vocalises à la fin de Sea Song, la voix en général, la sophistication béate d' Alifib/Alife)...

J'admire, mais je n'aime pas...  

Ok, laisse béton Wyatt et poursuis avec Genesis, Happy the Man, Gentle Giant, However and co.   

arnaud bellemontagne a écrit:

However and co.  

  Vous m'en aviez pas encore parlé de ce groupe !

Un groupe fabuleux et météorique qui n'a fait qu'un album merveilleux "Sudden Dusk".

Heu...si tu avais idée du nombre de groupes qui ont fait des trucs fabuleux durant les 70's 

Essaie Sudden Dusk...

Maintenant, tu ne voudrais pas qu'on te dise tout, tout de suite... Faut en garder pour plus tard (Ange, par exemple, dont j'ai déjà parlé)

EDIT : Grillé   

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

T'as droit de pas aimer Wyatt (c'est très typé) c'est pas un problème.  

Je ne nie pas que c'est très inspiré et méticuleusement travaillé, mais cet univers hermétique d'amoureux transi me laisse froid (au mieux) ou m'agace (les horripilantes vocalises à la fin de Sea Song, la voix en général, la sophistication béate d' Alifib/Alife)...

J'admire, mais je n'aime pas...  

Au moins tu sais désormais d'ou vient le nom d'Alifie.   

arnaud bellemontagne a écrit:

Heu...si tu avais idée du nombre de groupes qui ont fait des trucs fabuleux durant les 70's

Mon banquier brûle d'envie de vous connaître...   

arnaud bellemontagne a écrit:

Au moins tu sais désormais d'ou vient le nom d'Alifie.   

Tu crois qu'il y a un rapport ?  

C'est fort probable.   

Ah bon ? Et moi qui croyais que c'était en raison de sa religion.   
En effet, n'est-il pas marqué dans le saint livre du Coran : "Ali fit allégeance au prophète Mahomet qui, en signe de reconnaissance, lui donna sa fille en mariage." ?

 

Chris3 a écrit:

Ah bon ? Et moi qui croyais que c'était en raison de sa religion.   
En effet, n'est-il pas marqué dans le saint livre du Coran : "Ali fit allégeance au prophète Mahomet qui, en signe de reconnaissance, lui donna sa fille en mariage." ?  

Il doit y avoir de ça, ma chérie est comme Fatima très proche d'être la reine des femmes du paradis (elle ne lit pas le forum en principe, mais on ne sait jamais  ).

arnaud bellemontagne a écrit:

Ok, laisse béton Wyatt.  

Bonne idée (et le blues et Miles* électrique, tu peux aussi, Mélo, ça vaut mieux pour eux et pour toi  ).


* un point d'accord avec toi (il ne faut pas désespérer, tu vois) : je viens de réécouter Sketches of Spain, le seul album de Miles/Gil Evans que je n'aime vraiment pas du tout, à part Solea, la dernière plage : quel pensum, à des encablures de l'écriture habituelle inventive et légère d'Evans (c'est presque aussi boursouflé que du progroque symphonique ).

 

Utopia

Utopia Theme
Freak Parade
Freedom Fighters
The Ikon

Kevin Ellman : percussion
Moogy Klingman : claviers
M. Frog Labat : synthétiseurs
Todd Rundgren : guitare, voix
Ralph Schuckett : claviers
John Siegler : basse, violoncelle

(Bearsville, novembre 1974)

FAN-TAS-TIQUE     

  J'ai bien aimé, c'est virtuose, coloré, varié...

Mais ça part un peu dans tous les sens...   

Au fur et à mesure de mes écoutes en Prog, je me dis que je vais plutôt privilégier les albums concept. Ceux qui développent une ambiance, un décor.
Ou alors ceux qui racontent une histoire...

Mélomaniac a écrit:

Au fur et à mesure de mes écoutes en Prog, je me dis que je vais plutôt privilégier les albums concept. Ceux qui développent une ambiance, un décor.
Ou alors ceux qui racontent une histoire...

Au niveau ambiance ou décors, avec Lizard de Crimso, tu va être servi ! Ce disque est une parenthèse enjouée, un joyau à multiples facettes scintillantes enchâssé à l'intérieur d'un écrin enluminé qui chante un conte de fées, une interrogation sur cet ange réversible qu'est l'être humain -parangon de bonté et de cruauté- le capitaine Robert Fripp n'était pas encore tombé dans la fosse du désespoir à cette époque  Lizard est une symphonie insolite et sophistiquée dédiée aux Beatles, à la musique classique et au jazz, alors piliers de son inspiration. L'oeuvre porte bien son nom: une musique sans complexe qui se prélasse au soleil et fuit vivement dans les circonvolutions de votre pensée dés que vous voulez en saisir le sens . Plus qu'une curiosité, une bizarrerie musicale qui brille sous la lune dans le ténébreux jardin du Roi cramoisi.

Mélomaniac a écrit:

  J'ai bien aimé, c'est virtuose, coloré, varié...

Mais ça part un peu dans tous les sens...   

Oui mais tu n'as qu'une ecoute au compteur (c'est un peu valable pour tout ce que tu decouvres à toute berzingue   ).

Vemod

Karelia
The old Man and the Sea
Where Solitude remains
Thoughts in Absence
The Flow
Longing
Wheel

Nicklas Barker : guitare, mellotron
Anna Sofi Dahlberg : violoncelle, mellotron, voix
Jan Erik Liljeström : basse, voix
Peter Nordin : batterie

(Anekdoten, mars-avril 1993)

  Superbe ce groupe suédois : Anekdoten !
L'introduction de Karelia, avec ce basson, ce hautbois stylisés, plantent un décor septentrional et mélancolique propice à réveiller légendes et vague-à-l'âme...
Et le leader a des histoires plein la voix, même si elle manque un peu de pulpe.

Je situe ça quasiment au niveau de Viljans Öga ! C'est à dire excellent et envoûtant.  

Avec quelques rythmes bien bandés, presque typés hard Rock, là où Änglagård est plus discontinu -et plus atmosphérique.

Est-ce que Karelia est une reprise de Sibelius ?

 Ah non, aucune allusion à Sibelius ni citation de sa Suite Karelia.

Mais bon, la Carélie a bien dû inspirer quantité de musiciens, y compris ici en Rock.

The Rotter's Club

Share it
Lounging there trying
John Wayne Socks Psychology on the Jaw
Chaos at the greasy Spoon
The Yes no Interlude
Fitter Stoke has a Bath
Didn't matter anyway
Underdubb
Mumps

Phil Miller : guitare
Pip Pyle : batterie, percussion
Richard Sinclair : voix, basse
Dave Stewart : orgue, piano électrique, claviers

(Virgin, 1975)

Musique pour l'odyssée

Musique pour l'odyssée
Bruit, silence-bruit, repos
Trio 'lettre d'automne'

Michel Beckmans : hautbois, basson
Franck Cardon : violon
Daniel Denis : percussion
Gérard Hourbette : violon, alto
Michel Thomas : saxophones
Jean-Pierre Soarez : trompette
Thierry Zaboitzeff : guitare basse, violoncelle, voix

(Atem Records, janvier 1979)

Entre jazz fusion, expérimentation acoustique, musique répétitive et rock progressif... On nage souvent dans l'atonalité.

Et des ambiances très bizarroïdes. Le genre de disques qui plairaient à Lucien.

Essaie plutôt les 3 premiers, il y a de belles choses un peu moins arides.

En effet, les fondamentaux d'Art Zoyd sont définitivement : "les Espaces inquiets" & surtout le gigantesque "Marathonnerre"
sans parler de leurs BOF sur les films de "Faust" et de "Nosferatu"

ATOLL reste l'un des groupes de rock Progressif français des Seventies les plus connus, sinon parmi les plus créatifs. Le chanteur André Balzer, le batteur virtuose Alain Gozzo et leurs collègues dispensent une musique à la fois complexe et très travaillée, aux arrangements sophistiqués et à la recherche mélodique permanente. Enregistré en 1974, "Musiciens-Magiciens" se révèle comme un premier album des plus réussis. Incontestable chef d'oeuvre de la formation messine, "L'Araignée-Mal" (1975) orchestre l'arrivée du talentueux guitariste Christian Beya et du fougueux violoniste Richard Aubert (ex-KOMINTERN, GONG, TRIBU, VIOLON D'INGRES, ABRACADABRA). Les deux claviéristes savent mettre intelligemment leurs Mellotrons et autre Moog en vedette, au sein de compositions aux rebondissements multiples. Cet opus reste le plus ambitieux qu'ait jamais réalisé ATOLL, le groupe atteignant à ce moment précis la plénitude de son art. Le jazz-rock inspiré et magistralement exécuté de "Cazotte N°2" côtoie harmonieusement deux longues pièces au lyrisme échevelé, ainsi que la suite-titre conceptuelle de près de vingt minutes. L'ensemble atteint ici un degré de sophistication qui place dignement le groupe aux côtés de Yes ou King Crimson. Une carte de visite des plus éloquentes ! Désormais reconnus autant pour leur perfection mélodique et instrumentale que leurs talents de compositeurs et d'arrangeurs, ses membres présentent "Tertio" (Sans second claviériste ni violoniste) deux ans plus tard, résolument orienté vers un rock Progressif soigné où la voix si particulière du chanteur devient musique verbale. "Rock Puzzle" (1979) présente une musique plus concise et variée, suivant les orientations prises par ses confrères Ange et Mona Lisa à la même époque. Les deux premiers albums comprennent des titres bonus live, et le quatrième trois morceaux inédits avec l'illustrissime John Wetton ! Désabusé par la séparation de UK, le chanteur-bassiste britannique avait alors très sérieusement envisagé d'intégrer le groupe de Metz. Les quatre premiers albums studio de ATOLL sont désormais réédités par le label Musea au format digipack, qui reproduit le format des pochettes vinyles originales. "Tokyo c'est Fini" est un album live enregistré au Japon en 1989 par le groupe remanié au sein duquel Christian Beya reste l'unique membre d'origine, désormais entouré de jeunots tels le chanteur Raoul Leininger et le batteur Gilles Bonnabaud. C'est à cette même époque qu'est finalement enregistré le dernier album officiel d' ATOLL, "L'Océan". Celui-ci est aujourd'hui réédité sur le label Musea qui le propose dans une version nettement améliorée. La pochette du skeud est grandement inspirée par celle illustrant les fameux "Tales From Topographic Oceans" peinte par Roger DEAN pour le compte de Yes. Musicalement parlant, la formation a su parfaitement adapter sa personnalité complexe au son des années quatre-vingts.

If I could do it all over again

If I could do it all over again, I'd do it all over you
And I wish I were stoned / Don't worry
As I fell I die
With an Ear to the Ground You can make it / Martinian / Only Cox / Reprise
Hello Hello
Asforteri
Can't be long now / Francoise / For Richard / Warlock
Limits

Richard Coughlan : batterie, congas, bongos, maracas, crotales
Richard Sinclair : guitare basse, taille-haies
Pye Hastings : guitares électriques et acoustiques, claves
David Sinclair : orgue, piano, clavecin
Brother James : saxophone, flûte

(Decca, 1970)

Sympathique ce petit disque de Caravan.

@Leandre:merci pour le topo sur Atoll.Jamais écouté ce groupe.   

arnaud bellemontagne a écrit:

Sympathique ce petit disque de Caravan.

D'après ce que j'ai lu c'est un des avatars de l'Ecole de Canterbury.

Mélange de sérieux et d'humour pice-sans-rire.

Hello Hello avec crotales et taille-haies, c'est frais et rigolo...  

"L'araignée-mal"... Va falloir que je réécoute ça, il y a bien 20 ans que je ne l'ai pas passé sur une platine.
Ca va me rajeunir   

Ces albums méritent une bonne re-masterisation tout de même   

Perso, j'aime pas trop le Gong psychédelique, je prefère de loin le Gong plus jazz-rock et percussif de Shamal, Gazeuze et Expresso II.

  Les couinements libidineux, les délires orgasmiques en toile de fond, ça aurait pu m'agacer...

Au lieu de quoi j'ai beaucoup aimé.

Je note tes références...

Bien, mais le suivant Epilog est un cran au dessus.   

  Pas encore commandé Epilog.

Déjà là, c'est excellent, comme Viljans Oga.

Peu d'albums, mais ce groupe dont c'est le deuxième album que je découvre me semble constamment inspiré.

C'est un groupe qui a une aura quasi-mythique parmi les progfans.   

 

Miriodor:Avanti (2009)


Un des très beaux albums de prog de ces dernieres années à l'image des inoubliables 5 premieres minutes du morceau "A Determiner".