Playlist (88)

Ikuma Dan, Symphonie no6, « Hiroshima ».

Il y en a un paquet, des symphonies Hiroshima...

Messiaen, Couleurs de la cité céleste (1963).  Loriod/PS,DM/Boulez

Beethoven:Symphonie n°8 (Karajan)

Le premier mouvement est magistral.
Le reste est très sympa (même si Beethoven à fait mieux)

Messiaen, Et exspecto resurrectionem mortuorum (1964).  PS,DM/Boulez

lucien a écrit:

Messiaen, Et exspecto resurrectionem mortuorum (1964).  PS,DM/Boulez

Logique ça ressemble un peu à du Varèse ^^.

Titi : l'intégral des sonates pour piano par divers personnes

Je dois bien avouer que j'ai eu du mal à appréhender la cinquième sonate, beaucoup trop "space" pour moi. La septième sonate est admirable, mais il m'a fallu plusieurs écoutes chevronnées pour mieux apprécier l'ensemble de l’œuvre. Du coup, j'aime moins cette sonate, aillant manquer de plaisir mélomaniac instantané. La première sonate est chouette, mais les passages plus "expérimentaux" me gavent grave. La deuxième sonate est géniale, ainsi que la troisième. La quatrième sonate est bien foutue. Plus de peine aussi avec la sixième sonate, un peu longuette dans son discours. La huitième sonate : What else ? La neuvième est renversante par la simplicité de sa construction musicale pour un résultat détonnant. La dixième sonate est rigolote (Game Boy Colors se faufile dans l'argument ). Et la onzième sonate est un aboutissement honorable.

merci Vino :

Beethoven, Concerto pour violon, début.  des gens pas du tout convaincus par ce qu’ils font

mon dieu ! comment peut-on écrire un truc aussi atroce et atrocement chiant !?

Wagner: Siegfried/DVD Levine-Schenk



2è Wagner pour ma fille, finalement j'ai donc choisi de lui faire zapper complètement la Walkyrie, comme ils font à Bastille dans la version du Ring d'1h50 pour les enfants, ça permet déjà d'éviter tous les trucs d'incestes.  
Ensuite, il suffit de dire que Siegfried est bien le petit-fils de Wotan mais que Brünnhilde est simplement la fille d'Erda, et ça passe bien.
En tout cas on a réussi à s'enfiler le tout dans l'après-midi, en sautant juste les scènes de Wotan-Mime et Wotan-Alberich.
Je ne vous raconte pas les questions à propos de l'histoire, c'est génial.
Genre je lui explique que Mime veut empoisonner Siegfried, il ne l'aime pas vraiment et veut juste récupérer l'anneau et le trésor.
Ma fille répond:
-Mais il se souvient pas qu'il l'a élevé?

Et sur Wotan/Siegfried:
-Mais pourquoi il lui dit pas que c'est son papy?

Sinon elle semble déjà se réjouir de repérer les thèmes importants parfois superposés. (le thème des Nibelungen, celui de Fafner, celui de Siegfried, la musique du feu de Loge...)

Viktor Ullmann (1898–1944), Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke, 12 Stücke aus der Dichtung Rilkes für Sprecher und Klavier (1944)
Gert Westphal, Sprecher
Michael Allan, Klavier

Arnold Schönberg (1874–1951), Sechs kleine Klavierstücke op.19 (1911)
Günther Herzfeld, Klavier

Viktor Ullmann, Variationen und Doppelfuge über ein Thema von Arnold Schönberg op.3a für Klavier (1925/34)
Günther Herzfeld, Klavier

Arnold Schönberg, Ode an Napoleon Buonaparte op.41 für Sprecher, Streichquartett und Klavier, Text von Lord Byron in der deutschen Fassung von Arnold Schönberg (1942)
Roland Hermann, Sprecher
Tim Vogler und Frank Reinecke, Violine
Stefan Fehlandt, Viola
Michael Sanderling, Violoncello
Frank-Immo Zichner, Klavier

Edition Abseits, 1995 (enregistrement : aout 1994)

Xavier a écrit:

-Mais pourquoi il lui dit pas que c'est son papy?

C'est trop mignon

Citation :

Sinon elle semble déjà se réjouir de repérer les thèmes importants parfois superposés. (le thème des Nibelungen, celui de Fafner, celui de Siegfried, la musique du feu de Loge...)

Omg
(David doit être effrayé)

c’est super ! bientôt elle pourra reconnaitre les thèmes dans Stockhausen !

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

-Mais pourquoi il lui dit pas que c'est son papy?

Et c'est difficile de lui répondre!

Il y a aussi: "il a même pas peur d'un dragon mais il a peur d'une femme qui dort!"

Xavier a écrit:

Ma fille répond:
-Mais il se souvient pas qu'il l'a élevé?

Ah, enfin un auditeur clairvoyant du Ring. (Et tu dois être un peu rassuré qu'elle soit scandalisée.)

Citation :

Et sur Wotan/Siegfried:
-Mais pourquoi il lui dit pas que c'est son papy?

Elle a raison, dramatiquement, le plus beau passage de tout le Ring.

Je suis curieux de lire ce que tu lui as répondu.

--

=> Wagner-Shimkus – Mort d'Isolde pour piano – Shimkus
Voilà une belle réinvention du potentiel du piano. Je me demande comment il fait les grands aplats d'orchestre à la fin, on dirait qu'il y a une pédale harmonique, ça fait des sortes de clusters justes.

=> Wagner-Gould – Siegfried-Idyll – Shimkus
J'adore cette œuvre dans cet arrangement, on a l'impression de découvrir Wagner à nu. Rudy et Shimkus sont d'ailleurs bien meilleurs que Gould pour la jouer. Shimkus est particulièrement lent, superbe.

=> Pesson-Wagner – En haut du mât (d'après la chanson de marin de Tristan) – Latchoumia
Métamorphose très belle.

=> Wagner-A. Jaëll – Trois pièces d'après Tristan (O sink hernieder) – Latchoumia
Assez littéral, pas particulièrement riche, ça ne rend pas vraiment justice à l'original.

=> Wagner-Wolf – Paraphrase sur Die Walküre – Latchoumia

Robert Schumann
Genoveva

Hessisches Staatsorchester Wiesbaden & OperachorChor des Hessisches Staatstheater & Marc Piollet
Annette Dasch & Michael König & Andrea Baker & Morten Frank Larsen & Thomas de Vries & Christoph Stephinger & Alex Wagner & Olaf Franz

Label Acousence 2006

Ce n'est pas trop enthousiasmant; Der Rose Pilgerfahrt est préférable.

=> Wagner-Liszt – Mort d'Isolde – Latchoumia

=> Wagner-Weninger-QuatRom – Ouverture du Vaisseau – Le Quatuor Romantique
=> Wagner-Weninger-QuatRom – Preislied – Le Quatuor Romantique
=> Wagner-Artok-QuatRom – Charfreitagzauber – Le Quatuor Romantique
=> Wagner-Pehlken – Wesendonck Lieder – McLeod, Le Quatuor Romantique

Le Quatuor Romantique n'est pas un quatuor à cordes, mais une formation violon-violoncelle-harmonium-piano.

Le Parsifal est à tomber, les Wesendonck plus agréables pour moi avec harmonium que dans la grosse version opaque habituelle, mais ça ne fait pas non plus une différence immense.

EDIT : J'arrive à Scherzen et Träume. Ouille, j'aime beaucoup le côté fêlé de la voix de McLeod, mais là, elle détone carrément (et très souvent).

charles.ogier a écrit:

Robert Schumann
Genoveva

Hessisches Staatsorchester Wiesbaden & OperachorChor des Hessisches Staatstheater & Marc Piollet
Annette Dasch & Michael König & Andrea Baker & Morten Frank Larsen & Thomas de Vries & Christoph Stephinger & Alex Wagner & Olaf Franz

Label Acousence 2006

Ce n'est pas trop enthousiasmant; Der Rose Pilgerfahrt est préférable.

Bien joué, si. Bizarrement, cet opéra m'ennuie (même en salle)… mais dans la version Masur, je le trouve digne de cinq tartelettes, haletant de bout en bout. La vérité est probablement entre les deux, mais il n'empêche que si vous n'avez pas essayé cette version, vous passez à côté d'un très beau moment de musique romantique.

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Ma fille répond:
-Mais il se souvient pas qu'il l'a élevé?

Ah, enfin un auditeur clairvoyant du Ring.  (Et tu dois être un peu rassuré qu'elle soit scandalisée.)

Elle était scandalisée que Mime n'aime pas vraiment Siegfried (et de son hypocrisie: je lui lis les sous-titres en grande partie et Mime ne cesse de répéter qu'il l'a élevé, nourri, bercé, etc...) et projette de le tuer, mais pas que Siegfried le tue.

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Et sur Wotan/Siegfried:
-Mais pourquoi il lui dit pas que c'est son papy?

Elle a raison, dramatiquement, le plus beau passage de tout le Ring.

Je suis curieux de lire ce que tu lui as répondu.

Je ne sais plus, c'était difficile, j'avoue que je n'avais pas pensé qu'il y aurait autant de questions épineuses!
Je crois que grosso modo, je lui ai dit qu'il préférait que Siegfried grandisse et se débrouille par lui-même, et j'ai souligné le petit sourire en coin de James Morris à la fin, qui montre que Wotan est tout de même content que Siegfried ait brisé la lance et soit capable de s'en sortir seul.

Arnold Schönberg (1874–1951), Symphonie de chambre nº1 op.9 (1906) · Symphonie de chambre nº2 op.38 (1906–39) · Concerto pour piano op.42 (1942)

Alfred Brendel, piano
SWF Sinfonieorchester Baden-Baden
Michael Gielen, direction

Philips, 1996 (enregistrement : mai 1995 / septembre 1993)

Bruckner:Symphonie n°4 (Jochum)

Xavier a écrit:

Elle était scandalisée que Mime n'aime pas vraiment Siegfried (et de son hypocrisie: je lui lis les sous-titres en grande partie et Mime ne cesse de répéter qu'il l'a élevé, nourri, bercé, etc...) et projette de le tuer, mais pas que Siegfried le tue.

Ah, flûte, c'est moins rassurant pour toi alors.

Citation :

Je crois que grosso modo, je lui ai dit qu'il préférait que Siegfried grandisse et se débrouille par lui-même, et j'ai souligné le petit sourire en coin de James Morris à la fin, qui montre que Wotan est tout de même content que Siegfried ait brisé la lance et soit capable de s'en sortir seul.

Ah tiens, je le vois autrement (mais ça reste sujet à interprétation, clairement) : j'ai l'impression que Wotan joue son rôle, parce qu'il est censé faire cela en tant que Dieu dépositaire des runes. Et qu'il se voit effectivement défait avec plaisir (tout en étant meurtri par l'insolence de son goujat de petit-fils – fallait pas le laisser à Mime !).

Plus simplement, ou pourrait aussi se dire qu'il teste Siegfried. Mais ce que tu dis est congruent avec la prophétie sur le héros qui doit se faire lui-même, ce que n'a pas été Siegmund. Néanmoins, j'ai toujours senti Wotan très hypocrite sur ce point, donc je ne le perçois pas comme cela.

arnaud bellemontagne a écrit:

les symphonies de chambre passent beaucoup mieux avec Gielen !

DavidLeMarrec a écrit:

Xavier a écrit:

Elle était scandalisée que Mime n'aime pas vraiment Siegfried (et de son hypocrisie: je lui lis les sous-titres en grande partie et Mime ne cesse de répéter qu'il l'a élevé, nourri, bercé, etc...) et projette de le tuer, mais pas que Siegfried le tue.

Ah, flûte, c'est moins rassurant pour toi alors.

J'adore la morale de ta fille

DavidLeMarrec a écrit:

=> van Gilse – Symphonie n°3 – Symphonique des Pays-Bas, Porcelijn

Et les tartelettes? Je suis en train des réécouter les quatre, c'est vraiment tout ce que j'aime.

DavidLeMarrec a écrit:

charles.ogier a écrit:

Robert Schumann
Genoveva

Hessisches Staatsorchester Wiesbaden & OperachorChor des Hessisches Staatstheater & Marc Piollet
Annette Dasch & Michael König & Andrea Baker & Morten Frank Larsen & Thomas de Vries & Christoph Stephinger & Alex Wagner & Olaf Franz

Label Acousence 2006

Ce n'est pas trop enthousiasmant; Der Rose Pilgerfahrt est préférable.

Bien joué, si. Bizarrement, cet opéra m'ennuie (même en salle)… mais dans la version Masur, je le trouve digne de cinq tartelettes, haletant de bout en bout. La vérité est probablement entre les deux, mais il n'empêche que si vous n'avez pas essayé cette version, vous passez à côté d'un très beau moment de musique romantique.

mais dans la version Masur,
bien; vue avec Leipzig, Edda Moser, D.F.D,...Promis, j'écouterai.

PS:Latchoumia est pas mal.

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Je crois que grosso modo, je lui ai dit qu'il préférait que Siegfried grandisse et se débrouille par lui-même, et j'ai souligné le petit sourire en coin de James Morris à la fin, qui montre que Wotan est tout de même content que Siegfried ait brisé la lance et soit capable de s'en sortir seul.

Ah tiens, je le vois autrement (mais ça reste sujet à interprétation, clairement) : j'ai l'impression que Wotan joue son rôle, parce qu'il est censé faire cela en tant que Dieu dépositaire des runes. Et qu'il se voit effectivement défait avec plaisir (tout en étant meurtri par l'insolence de son goujat de petit-fils – fallait pas le laisser à Mime !).

Plus simplement, ou pourrait aussi se dire qu'il teste Siegfried. Mais ce que tu dis est congruent avec la prophétie sur le héros qui doit se faire lui-même, ce que n'a pas été Siegmund. Néanmoins, j'ai toujours senti Wotan très hypocrite sur ce point, donc je ne le perçois pas comme cela.

Je lui ai dit aussi que c'était une épreuve, un test, qu'en fait il veut qu'il réussisse.
Mais l'histoire du Dieu dépositaire des runes, des lois, évidemment oui, Wotan est obligé de faire ça, mais là ça aurait été un peu compliqué pour elle je crois, en tout cas ça n'est pas l'explication qui m'est venue sur le moment. Celle que je lui ai donnée est certainement une simplification qu'elle pouvait comprendre, pas l'explication la plus convaincante.

Le plus jubilatoire, c'est qu'elle reconnaisse tous les thèmes qu'elle avait entendus dans Rheingold.
Elle était presque déçue que Loge n'intervienne pas directement quand on entend son thème.

Maurice Ohana (1913–1992), Sacral d’Ilx, trio pour clavecin, hautbois et cor (1975) · Deux pièces pour clavecin (1982–83) · Carillons pour les heures du jour et de la nuit pour clavecin (1960) · Chiffres de clavecin pour clavecin et orchestre (1967–68) *

Elisabeth Chojnacka, clavecin
Jacques Vandeville, hautbois
Jens McNanama, cor

Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France
Stanisław Skrowaczewski, direction

Erato/Radio France, 1991/*1984 (enregistrement : octobre 1987 / *avril 1983)

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

=> van Gilse – Symphonie n°3 – Symphonique des Pays-Bas, Porcelijn

Et les tartelettes? Je suis en train des réécouter les quatre, c'est vraiment tout ce que j'aime.

Trois tartelettes, je dirais. (Ce qui est un très bon « score », je le répète. On pourrait quasiment théoriser qu'à partir de trois tartelettes on peut parler de chef-d'œuvre.)

charles.ogier a écrit:

PS:Latchoumia est pas mal.

Oui, pas mal. Mais dans Wagner, à côté de Rudy et Shimkus, c'est quand même moins exaltant. C'est surtout le Pesson de deux minutes qui attisait ma curiosité (ça vient de paraître lundi).

Xavier a écrit:

Mais l'histoire du Dieu dépositaire des runes, des lois, évidemment oui, Wotan est obligé de faire ça, mais là ça aurait été un peu compliqué pour elle je crois, en tout cas ça n'est pas l'explication qui m'est venue sur le moment. Celle que je lui ai donnée est certainement une simplification qu'elle pouvait comprendre, pas l'explication la plus convaincante.

Oui, oui, c'est pour ça que j'étais curieux. Et surtout de voir comment tu pouvais le faire au dépourvu.

Citation :

Le plus jubilatoire, c'est qu'elle reconnaisse tous les thèmes qu'elle avait entendus dans Rheingold.
Elle était presque déçue que Loge n'intervienne pas directement quand on entend son thème.

(Vu comme c'est parti, je crois qu'à moins d'une crise d'adolescence bien violente, elle aura du mal à s'habituer à LULLY. )

Oh, on verra, je m'attends au pire, et ça ne serait pas forcément Lully.

Et aussi, elle "marche" beaucoup mieux que si elle avait 10-12 ans: elle n'est pas du tout gênée que Siegfried, censé être un jeune homme, soit interprété par un ténor de 50 ans (elle le trouve même beau... oui oui, Siegfried Jerusalem!), idem pour Brünnhilde, que le dragon en plastoc bouge de façon ridicule, qu'il ne se passe rien de concret pendant des plombes, etc... tout fonctionne sans problème pour elle, grâce à l'histoire et à la musique.

Et je réécoute les Wagner de Gould (Glenn).

Maintenant :

=> Feinberg – Sonate n°1 – Samaltanos
=> Feinberg – Sonate n°2 – Samaltanos

Xavier a écrit:

Oh, on verra, je m'attends au pire, et ça ne serait pas forcément Lully.

En effet :

Citation :

idem pour Brünnhilde, que le dragon en plastoc bouge de façon ridicule, qu'il ne se passe rien de concret pendant des plombes, etc... tout fonctionne sans problème pour elle, grâce à l'histoire et à la musique.

C'est super, parce qu'il y a de vieux croûtons qui n'en sont toujours pas là.

On tient une wagnérienne naturelle, certains n'ont qu'à bien se tenir.

Oui c'est super, mais je suis sûr que c'est quand même pas mal dû (en dehors du fait qu'elle est imprégnée malgré elle à la maison, c'est vrai) au côté éponge de son âge, et que sur 10 enfants de son âge, au moins la moitié aurait le "potentiel" pour réagir aussi bien.

Après, c'est sûr qu'elle est contente de passer un moment privilégié avec moi aussi, mais je ne crois pas du tout qu'elle se force, on voit clairement qu'elle est dedans.

On ira voir "Siegfried et l'anneau maudit" à l'Amphithéâtre Bastille en avril... au moins elle sera bien préparée!

Messiaen : Préludes.

Michel Béroff, 1978.
Si familier, si facile d'accés, si plaisant !
Pourquoi ?
Je vais me faire lancer des tomettes !
Parce que c'est très beau et que j'entends toujours Michel Legrand qui fredonne....

Xavier a écrit:

côté éponge de son âge [...] c'est sûr qu'elle est contente de passer un moment privilégié avec moi aussi, mais je ne crois pas du tout qu'elle se force

Oui, je plaisante, mais je suis tout à fait persuadé de ça. Il n'empêche, ça lui fera une habitude précieuse… pour elle, la musique sera un langage naturel.

Stefan Wolpe (1902–1972), Sonate pour violon et piano (1949)
Frances Magnes, violon
David Tudor, piano

Stefan Wolpe, Passacaglia for piano (1936)
David Tudor, piano

Stefan Wolpe, Quarter for trumpet, tenor saxophone, percussion and piano (1950/54)
Bob Nagel, trompette
Al Cohn, saxophone ténor
Al Howard, percussion
Jack Maxin, piano
Samuel Baron, direction

Hat Hut, 1996 [Esoteric, 1955] (enregistrement : 1954)

=> Les autres Sonates de Feinberg.

=> Puccini - Tosca - Tebaldi, Del Monaco, London, Molinari-Pradelli
Je découvre carrément l'existence de la version. Le son est somptueux, et le couple principal irradie. J'espère que London ne gâche pas tout, parce que je vais enfin pouvoir trouver une version vers laquelle revenir sans réserve.

Gòrecki : Symphonie N°2 "Copernicienne"

Antoni Wit/Grzegorz Fitelberg Concert Hall, 2000.
Comme quoi il sait faire faire plein de choses à l'orchestre, ce monsieur !
Avec des silences insolites,
Avec un inouï concertino des Cuivres à partir de la 9ème minute et 23 secondes dans ma version proposée.
Comme des guêpes piégées dans leur nid.

Rameau
Les grands motets
Herreweghe
première écoute, je suis inégalement ravi.

C'est en-dessous du Rameau habituel, de toute façon. Herreweghe ne doit vraiment pas être en cause, je le vois très bien dans ce genre contemplatif (pas essayé, justement parce que les motets de Rameau…).

Messiaen: 3è liturgie/Hayrabédian

@David Le Marrec
Si je comprends bien: effectivement un oeuvre atypique chez Rameau. Pour moi qui la découvre, il y a des choses sompteuses (le choeur final du premier motet: Euntes ibant et flebant par exemple) qui me donnent envie d'aborder Rameau autrement que par les pièces pour clavecin (que j'aime).

Bruckner: symphonie no 9 (avec Finale SPCM). Le frisé (alias Simon Rattle) dirige les Berliner Philharmoniker. Le seul bémol de cette remarquable version est le solo de cor à la fin de l'Adagio: trop fort, pas assez morendo. Sans doute pour mieux faire sentir la nécessité du Finale, qui suit quasi attacca.

Autrement, cet enregistrement a la rare distinction d'être le premier de Rattle que j'aie apprécié et qui m'ait réellement impressionné en quelques trente ans ...

Erwin Schulhoff: musique de chambre: sonate pour violon et piano, sonate pour violon seul, etc. Excellent.

Luigi Nono (1924–1990), Variazioni canoniche pour orchestre de chambre, sur la série de l’opus 41 de Schönberg (1950) · A Carlo Scarpa, architto, ai suoi infiniti possibili pour orchestre (1984) · No hay caminos, hay que caminar... Andrei Tarkovskij pour sept groupes instrumentaux (1987)

SWF Sinfonieorchester Baden-Baden
Michael Gielen, direction

Astrée/Auvidis/SWF, 1990 (enregistrement : septembre 1989)

Bruckner:Symphonie n°9 (Giulini)

Magistrale interprétation d'une oeuvre magistrale.

Vasks : Landscape with birds / Faust
 +

Brahms : Sonate pour piano n°3 / Arrau
 +

Xavier a écrit:

Oui c'est super, mais je suis sûr que c'est quand même pas mal dû (en dehors du fait qu'elle est imprégnée malgré elle à la maison, c'est vrai) au côté éponge de son âge, et que sur 10 enfants de son âge, au moins la moitié aurait le "potentiel" pour réagir aussi bien.

Après, c'est sûr qu'elle est contente de passer un moment privilégié avec moi aussi, mais je ne crois pas du tout qu'elle se force, on voit clairement qu'elle est dedans.

On ira voir "Siegfried et l'anneau maudit" à l'Amphithéâtre Bastille en avril... au moins elle sera bien préparée!

Cendrillon de J.Massenet est sans brutalité et sans violence, féérique et en plus se termine très bien et la musique embellit Cendrillon. Peut-être un très bon choix pour une toute jeune fille?

Sans brutalité et sans violence, ça risque de ne pas l'intéresser.
En plus je cherche plutôt à lui faire écouter de la bonne musique.

Non je déconne, mais en fait quand on cherche bien et qu'on ne se met pas trop de barrières, il y a vraiment l'embarras du choix.
En plus elle connaît déjà le dessin animé de Walt Disney et le ballet de Prokofiev, donc pourquoi pas l'opéra de Massenet.
Sinon je pensais enchaîner avec la Flûte enchantée et Lohengrin.
Le plus dur en fait c'est de trouver des opéras en français (pour l'instant elle connaît l'Enfant et les sortilèges, la Sorcière du placard à balais et l'Amour des trois oranges), donc pourquoi pas Cendrillon en effet.

Grieg : Concerto pour piano / Michelangeli, de Burgos
 +

Dutilleux, Métaboles (1965).  Tortelier