Une critique satisfaite sur ConcertoNet :
http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=10096
De mon point de vue, j'ai trouvé comme calbo que Philippe Herreweghe était en grande forme, remonté comme une pile électrique. En revanche, peu familier des orchestres sur instruments d'époque pour la musique romantique, j'ai mis un certain temps à m'habituer à cette sonorité un peu "orchestre de lycée" : cordes grinçantes et tordues, cuivres qui sonnent par derrière... Cela m'a le plus gêné dans le premier mouvement de la 4ème symphonie de Brahms, où les possibilités de nuances et de dosages me semblent incomparablement plus riches avec un orchestre moderne... Ah, que n'obtiendrait-on pas avec une Staatskapelle de Dresde ? Quelle misère ! Mais à partir du deuxième mouvement, et ce en gradation, la dynamique de l'ensemble l'a emporté sur la première frustration sonore... Dans Mahler, j'ai eu un assez grande difficulté à entendre Ann Hallenberg, qui me semblait en permanence couverte par l'orchestre : avec un si faible filet de voix, lire dans le programme du TCE qu'elle a donné Das Lied von der Erde avec la Philharmonie de Berlin laisse songeur... Aussi je m'étonne des louanges de ConcertoNet quant à sa diction et son interprétation des Kindertotenlieder : mais sans doute n'étais-je pas assis assez près (premier rang du 2ème balcon, au centre).