Playlist (94)

Benedictus a écrit:

Vous verez que bientôt, Lucien écoutera The Lark Ascending et Cockaigne...

Fausse réputation que tout ça : j'écoutais déjà Berio, Schnittke ou Maderna que Lucien n'était pas encore né...

Et encore, à l'époque on n'avait pas accès à tout ce qu'on trouve illico aujourd'hui sur le net.

Et oui : un jour notre Yamo aimera les symphonies d'Elgar, car il a bon goût  

C'est vrai que c'est un instrument hybride peu habituel. Une clarinette métalique, qui devient en ce moment là plutôt voisin du saxo, ne nous embale pas autant que celle de la famille des bois.

Johannes Brahms (1833-1897) :

Un Requiem allemand Op. 45

= Jo Vincent, soprano ; Max Kloos, baryton

Choeurs Amsterdam Toonkunst

Willem Mengelberg, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Philips, live novembre 1940)

Ferneyhough, Lemma-Icon-Epigram pour piano (1981).  Damerini
Ferneyhough, La Chute d’Icare pour clarinette et ensemble (1988).  Angster / Nieuw Ensemble

Strauss, Guntram (Acte I), Queler

Oh, mais ce n'est pas si mal... pas sûr d'avoir envie d'écouter les actes II et III dès ce soir mais je le terminerai.

Bach: Passion selon St-Matthieu. Peter Pears (Évangéliste), Elly Ameling, Marga Höffgen, Fritz Wunderlich, Hermann Prey (Jésus), Tom Krause. Stuttgsrter Hymnus-Chor, Stuttgarter Kammerorchester, Karl Munchinger (Decca). Contrairement à la St-Jean (que je devrai réécouter), cette St-Matthieu m'a immédiatement accroché et tenu en haleine tout du long. Impeccable mise en place stéréophonique, tempi un peu lents mais l'ensemble se tient parfaitement. Excellents solistes instrumentaux, très bel orchestre. Et ces voix !! Pears est miraculeux en évangéliste, encore meilleur qu'avec Klemperer. Marga Höffgen a la voix douloureuse qui convient à ses grandes arias et Prey est un Christus surprenant, digne (après tout c'est le Papageno qui chante en complet veston), mais aussi prescient et spirituel.

Bon, encore une fois j'ai trop écrit dans la playlist...

Félix Mendelssohn
Motets et psaumes

Warum toben die Heiden, op. 78, no. 1
Mein Gott, warum hast du mich verlassen?, op. 78, no. 3
Herr, nun lässest du deinen diener in frieden fahren, op. 69, no.1
Ehre sei Gott in der Höhe
Mitten wir im leben sind, op. 23, no. 3
Sechs sprüche, op. 79: I. weihnachten
Sechs sprüche, op. 79: II. am neujahrstage
Sechs sprüche, op. 79: III. am himmelfahrtstage
Sechs sprüche, op. 79: IV. in der passionszeit
Sechs sprüche, op. 79: V. im advent
Sechs sprüche, op. 79: VI. am karfreitag
Hymne "hör mein bitten, Herr" (psaume 55)

Collegium Vocale Gent & La Chapelle Royale & Philippe Herreweghe

Label Harmonia Mundi

Giuseppe Verdi (1813-1901) :

Aïda, opéra en quatre actes

Le Roi : Ferruccio Mazzoli
Amneris : Grace Bumbry
Aïda : Birgit Nilsson
Radamès : Franco Corelli
Ramfis : Bonaldo Giaiotti
Amonasro : Mario Sereni
Un messager : Piero de Palma
Une prêtresse : Mirella Fiorentini

Zubin Mehta, Choeurs et Orchestre du Théâtre de l'Opéra de Rome

(HMV, juin-août 1967)

Attentivement avec le livret, pour fixer les repères que j'avais déjà plantés en écoutant récemment la version Solti.

Benedictus a écrit:

Oriane a écrit:

Il y a aussi le plus qu'apporte le hongrois, même si dans l'absolu je m'en fiche C'est une très belle langue !

D'un autre côté, est-ce que le hongrois de Troyanos et Nimsgern est vraiment bien prononcé, accentué...? (Je n'en sais rien, hein.)

Oui ! C'est clairement la version la plus naturelle et la mieux accentuée, hors natifs. Et c'est aussi, musicalement, la meilleure de toute. En plus la volupté de Troyanos et le verbe de Nimsgern, quelle association ! Avec les industrieuses toiles d'araignées un peu grises, doucement implacables de Boulez derrière… quel disque !

J'ai du mal à supporter les versions par des non-magyarophones (on sent très souvent qu'ils sont un peu perdus, font un peu les voyelles au hasard) : ici tout est fermement directionnel… on sent bien, dramatiquement comme linguistiquement, où tout ça va finir.

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Boris Titchenko (1939-2010) :

Yaroslavna, ballet en trois actes

= Alexander Dmitriev, Choeurs et Orchestre symphonique du Théâtre Maly de Leningrad

Spoiler:

Vous verez que bientôt, Lucien écoutera The Lark Ascending et Cockaigne...

Tu as vérifié la pochette avant de t'étonner ?

Et puis on ne peut pas vraiment dire que Yaroslavna soit de la musique dérangeante… Jolie serait le premier mot qui me viendrait…

Alifie a écrit:

. la clarinette contrebasse n'est pas du tout un instrument hors normes, comme l'est à l'inverse le saxophone contrebasse

Dans un orchestre, non (à défaut d'être très courante, hein… ça ne vaut que pour les très grosses nomenclatures), mais en solo, si. Et pour cause : les instruments très graves n'ont pas vraiment d'intérêt en solo.

Citation :

. les clarinettes métalliques n'ont rien d'original (le saxophoniste de jazz Lester Young par exemple jouait sur une clarinette métallique), on en fabriquait assez couramment jusque bien après-guerre (je crois même avoir un catalogue où on en propose encore et je ne suis pas si vieux que ça).

Il paraît même (je n'en ai jamais entendu, mais j'en ai vu souvent chez des revendeurs) que ça sonne sensiblement pareil. D'où la coquetterie : pourquoi exiger une clarinette métallique, sinon pour faire de l'épate sur la notice ?

Mais bon, aujourd'hui les deux tiers des compositeurs joués semblent écrire la notice avant de poser une note de musique, hein… (C'est pas pour faire mon ronchon, mais c'est un peu pénible comme principe, de ne pouvoir trouver un vague intérêt sans ouvrir la note d'intention.)

Bart a écrit:

Strauss, Guntram (Acte I), Queler

Oh, mais ce n'est pas si mal... pas sûr d'avoir envie d'écouter les actes II et III [...]

Voilà, c'est exactement ça.

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

Oriane a écrit:

Il y a aussi le plus qu'apporte le hongrois, même si dans l'absolu je m'en fiche C'est une très belle langue !

D'un autre côté, est-ce que le hongrois de Troyanos et Nimsgern est vraiment bien prononcé, accentué...? (Je n'en sais rien, hein.)

Oui !  C'est clairement la version la plus naturelle et la mieux accentuée, hors natifs. Et c'est aussi, musicalement, la meilleure de toute. En plus la volupté de Troyanos et le verbe de Nimsgern, quelle association !  Avec les industrieuses toiles d'araignées un peu grises, doucement implacables de Boulez derrière… quel disque !

J'ai du mal à supporter les versions par des non-magyarophones (on sent très souvent qu'ils sont un peu perdus, font un peu les voyelles au hasard) : ici tout est fermement directionnel… on sent bien, dramatiquement comme linguistiquement, où tout ça va finir.

Oui, c'est de loin ma version préférée (même devant les versions magyarophones): voix envoûtantes, progression orchestrale insidieusement fatidique. Mais comme c'est aussi la version avec laquelle j'ai découvert l'œuvre et que je n'entends rien au hongrois, je me demandais si elle était linguistiquement recommandable.

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Boris Titchenko (1939-2010) :

Yaroslavna, ballet en trois actes

= Alexander Dmitriev, Choeurs et Orchestre symphonique du Théâtre Maly de Leningrad

Spoiler:

Vous verez que bientôt, Lucien écoutera The Lark Ascending et Cockaigne...

Tu as vérifié la pochette avant de t'étonner ?

Et puis on ne peut pas vraiment dire que Yaroslavna soit de la musique dérangeante… Jolie serait le premier mot qui me viendrait…

Tu me rassures. Je craignais que, sous couvert de jolie pochette du jour, l'ami Mélo se soit laissé refiler un truc moderno-déprimiste comme les symphonies et quatuors de Tichtchenko que m'avait fait découvrir Lucien.

Kaija Saariaho (1952-) :

Concerto pour clarinette

= Kari Kriiku, clarinette ; Sakari Oramo, Orchestre symphonique de la Radio finlandaise

(Ondine, avril 2011)

Evocation des cinq sens, d'après la tapisserie de La Dame à la licorne conservée au Musée de Cluny.

Benedictus a écrit:

Oui, c'est de loin ma version préférée (même devant les versions magyarophones): voix envoûtantes, progression orchestrale insidieusement fatidique. Mais comme c'est aussi la version avec laquelle j'ai découvert l'œuvre et que je n'entends rien au hongrois, je me demandais si elle était linguistiquement recommandable.

Recommandable, sans doute moins que les natifs… mais pour moi, l'illusion est assez remarquable (alors que justement, d'ordinaire…).

Ma version de chevet également (avec Fricsay sur le vif en allemand coupé avec des pains partout ).

DavidLeMarrec a écrit:

Tu me rassures. Je craignais que, sous couvert de jolie pochette du jour, l'ami Mélo se soit laissé refiler un truc moderno-déprimiste comme les symphonies et quatuors de Tichtchenko que m'avait fait découvrir Lucien.

Oh non, on est très loin du bon Tichtchenko… entre ça et les symphonies & quatuors, il y a à peu près la distance qui sépare Tristan de La Périchole.

David a écrit:

Alifie a écrit:

la clarinette contrebasse n'est pas du tout un instrument hors normes, comme l'est à l'inverse le saxophone contrebasse

Dans un orchestre, non (à défaut d'être très courante, hein… ça ne vaut que pour les très grosses nomenclatures), mais en solo, si. Et pour cause : les instruments très graves n'ont pas vraiment d'intérêt en solo.

C'est pourtant un instrument d'une vélocité telle qu'il permet (en jazz, Benedictus m'a tendu la perche), de choruser sur les tempos les plus rapides : /watch?v=AFi4wuRA49M

(ben quoi, un peu de mauvaise foi est autorisée de temps à autre, ça t'apprendra à dénigrer la clarinette basse et sa sonorité irremplaceable)

Je n'aurais pas trouvé meilleur extrait pour illustrer mon propos.

Il est vrai que ce délicat solo pourrait servir d'illustration sonore à une pub pour le Météospasmyl ou un de ses génériques.

DavidLeMarrec a écrit:

Bart a écrit:

Strauss, Guntram (Acte I), Queler

Oh, mais ce n'est pas si mal... pas sûr d'avoir envie d'écouter les actes II et III [...]

Voilà, c'est exactement ça.

J'essaierai d'en dire deux trois mots hors playlist quand j'aurai terminé son écoute, mais j'ai quand même déjà repéré quelques petites choses sympathiques, ça me paraît pas si "wagnérien plan-plan" que ça, il y a déjà du vrai Strauss par moments, même s'il ne se lâche pas encore.

Schumann : Quintette avec Piano ( Borodine/Richter)

Tichtchenko, Souzdal, suite pour soprano, ténor et ensemble (1964).  Kozyreva/Manukhov/Blazhkov
Denisov, Le Soleil des Incas pour soprano et ensemble (1964).  Lee/Lazarev

Mahler : Symphonie no 2 (Abbado, Wiener)



https://www.youtube.com/watch?v=OoZdwam7wgw

Radnam a écrit:

 ?

lucien a écrit:

Radnam a écrit:

 ?

non mais franchement, c’est bien joli de montrer la tête du chef, mais pour mes oreilles ça sonne quand même plus ou moins de la même façon...
et puis, on va me dire contexte, blabla (évidemment non : je n’ai jamais écouté cette symphonie), mais ils ont quand même l’air un peu ridicules, non, à s’extasier sur un truc si plat ?

lucien a écrit:

(évidemment non : je n’ai jamais écouté cette symphonie)

Ah, quelque part ça me rassure, je comprends mieux ta réaction. Hors contexte ça n'a pas beaucoup de sens, en effet. En contexte, c'est la plus belle musique du monde.   (et malgré les apparences, ça n'a rien à voir avec les trucs pompiers de Mélo).

lucien a écrit:

mais pour mes oreilles ça sonne quand même plus ou moins de la même façon...

C'est vrai que ce sont les mêmes notes.

ouais, je vois, on dilue le pompier pour en faire un truc d’une heure, on le laisse pourrir un peu, et hop, tout de suite cela devient grand.

lucien a écrit:

ouais, je vois, on dilue le pompier pour en faire un truc d’une heure, on le laisse pourrir un peu, et hop, tout de suite cela devient grand.

Ça demande un peu plus de travail, mais il y a de ça, oui.

lucien a écrit:

ouais, je vois, on dilue le pompier pour en faire un truc d’une heure, on le laisse pourrir un peu, et hop, tout de suite cela devient grand.

La Deuxième de Mahler survit mal aux réécoutes intensives, à mon avis - on finit par être rassasié de guimauve. Mais de temps à autre, avec l'effet de surprise, c'est un grand choc, oui.

Je vais éviter de troller en retour, mais il y aurait de quoi  

Horatio a écrit:

Je vais éviter de troller en retour, mais il y aurait de quoi  

mais non, vas-y.

J'ai promis de ne pas, c'était en petit sur le contrat d'admin

Bart a écrit:

malgré les apparences, ça n'a rien à voir avec les trucs pompiers de Mélo

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Horatio a écrit:

J'ai promis de ne pas, c'était en petit sur le contrat d'admin

Ouais beh tu t'es fait avoir, t'aurais dû demander le même que Cololi.

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Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°7 en mi mineur

= Seiji Ozawa, Orchestre symphonique de Boston

(Philips, mars 1989)

Je n'écoute plus le Finale, trop vulgaire au point de choquer mon sens esthétique.

(Cela dit, j'ai réessayé cet Ozawa/Boston il y a peu - et au départ, surtout pour les KTL par Jessye Norman - et je l'avais trouvé vraiment bon, dans un genre nocturne/diaphane.)

Mélomaniac a écrit:

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°7 en mi mineur

= Seiji Ozawa, Orchestre symphonique de Boston

(Philips, mars 1989)

Je n'écoute plus le Finale, trop vulgaire au point de choquer mon sens esthétique.

Il faudrait rétablir la fessée publique!!
Dame Calbo est demandée!!

Ca m'étonne pas que ce Finale tape-à-l'oeil plaise aux anglophiles dévoyés : rien que la partie de timbale ça ressemble au chahut des Royal Fireworks de Sir Haendel.

où çà des anglophiles dévoyés ?

@Mélo : Ah moi je le trouve irrésistible maintenant ce Rondo, après qu'il m'a posé beaucoup de difficultés lors de sa découverte.

Sinon pour ça : "malgré les apparences, ça n'a rien à voir avec les trucs pompiers de Mélo" c'était bien évidemment une petite boutade innocente.

Massenet : Méditation ( Michael Rabin, Hollywood Bowl Symphony orchestra, Felix Slatkin)
Massenet : Méditation ( Josef Hassid, Gerald Moore)

c’est inutile, Armand : cette complexe musique est inaccessible aux douces oreilles de Mélo.

Bart a écrit:

c'était bien évidemment une petite boutade innocente.

Oui mais tout le monde se gausse de mes goûts musicaux et iconographiques, alors je commence à avoir des doutes...


Au sujet du Finale de cette 7°, oui ça correspond bien aux aspects vulgaires de la dialectique mahlérienne.

Mais même en le sachant, après les quatre premiers mouvements si subtils, cette musique de foire fait un peu tache...

Massenet : Méditation ( version pour trombone et piano), Christian Lindberg,Per Lundberg

Massenet : Méditation (Versino pour tuba et Harpe)

Andreas Martin Hofmeir, Andreas Mildner

DavidLeMarrec a écrit:

Oh non, on est très loin du bon Tichtchenko… entre ça et les symphonies & quatuors, il y a à peu près la distance qui sépare Tristan de La Périchole.

Tu déconnes j'espère.  
C'est une très grande œuvre Yaroslavna, un monument !

Mélomaniac a écrit:

Oui mais tout le monde se gausse de mes goûts musicaux et iconographiques, alors je commence à avoir des doutes...

Mais non, pour tes goûts musicaux, si on te charrie sur tes Quality Street symphoniques, c'est justement parce qu'on sait bien que tu es aussi capable d'écouter des choses bien plus rares et exigeantes (personnellement, tes contributions sur les fils de musique médiévale m'ont permis de découvrir beaucoup de choses remarquables).

Et j'aimerais sincèrement pouvoir en dire autant au sujet de tes goûts iconographiques...

Titi, Sonate pour piano nº2 (1960).  Titi
Titi, Sonate pour piano nº9 (1992).  Polyakov
Titi, Sonate pour piano nº10 (1957/97).  Mazitova
Titi, Sonate pour piano nº11 (2008).  Mazitova

Benedictus a écrit:

personnellement, tes contributions sur les fils de musique médiévale m'ont permis de découvrir beaucoup de choses remarquables

Dans la mesure où ça doit représenter 0.01 % de mes messages, me voilà bien rassuré sur l'intérêt de mes contributions

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George Dyson (1883-1964) :

Quo Vadis, cycle de neuf poèmes

Extraits :

Dear stream! dear bank!
Come to me, God
They are at rest
To find the western path

= Chery Baker, soprano ; Jean Rigby, mezzo ; Philip Langridge, ténor ; Roderick Williams, baryton

Choeur de chambre du Royal welsh College of Music and Drama, Choeur national de la BBC galloise, dir Adrian Partington

Richard Hickox, Orchestre national de la BBC galloise

(Chandos, décembre 2002)

lucien a écrit:

ouais, je vois, on dilue le pompier pour en faire un truc d’une heure, on le laisse pourrir un peu, et hop, tout de suite cela devient grand.

Retourne à tes abstractions sur ivoire.

Concernant les extraits, de l'impassible Boulez à l'épileptique Vasquez on a vraiment toute la largeur du spectre.

RVW : Symphonies Nos. 3-5-7-8-9/Gennady Rozhdestwood 

À mon avis, les symphonies Nos. 3 et 5 sont les meilleures du compositeur, les plus équilibrées.
La septième est intéressante, mais...
La huitième est assez chouette, j'aime bien le Scherzo pour les bois et cuivres seuls (échos de Chostakovitch ?). C'est très bien écrit, la toccata finale est belle.
La neuvième par contre est vraiment très, très, très, très bizarre.

lucien a écrit:

non mais franchement, c’est bien joli de montrer la tête du chef, mais pour mes oreilles ça sonne quand même plus ou moins de la même façon...
et puis, on va me dire contexte, blabla (évidemment non : je n’ai jamais écouté cette symphonie), mais ils ont quand même l’air un peu ridicules, non, à s’extasier sur un truc si plat ?

Mais le principe de cette vidéo est justement de plaisanter des mines des chefs en les mettant hors contexte… donc c'est tout à fait normal de trouver ça ridicule, ça l'est même lorsqu'on aime Mahler.

(Or, cette symphonie : .)

DavidLeMarrec a écrit:

Mais le principe de cette vidéo est justement de plaisanter des mines des chefs en les mettant hors contexte… donc c'est tout à fait normal de trouver ça ridicule, ça l'est même lorsqu'on aime Mahler.

oui, justement, au départ je m’étonnais surtout du «   » qui faisait suite au lien dans le message d’Armand.

DavidLeMarrec a écrit:

lucien a écrit:

non mais franchement, c’est bien joli de montrer la tête du chef, mais pour mes oreilles ça sonne quand même plus ou moins de la même façon...
et puis, on va me dire contexte, blabla (évidemment non : je n’ai jamais écouté cette symphonie), mais ils ont quand même l’air un peu ridicules, non, à s’extasier sur un truc si plat ?

(Or, cette symphonie : .)

Ce qui équivaut à un Belmondo souriant et demi :

Oui, cinq tartelettes ce n'est pas de trop pour la Résurrection.