Playlist (94)

Rita Streich dans la Berceuse de "Jocelyn", de Godard . Ainsi que Frühlingsstimmen de Johann Strauss Jr.

Leontyne Price: Carnegie Hall récital. Enregistré à la fin de sa carrière, la voix de Price, pratiquement en lambeaux, offre toujours d'étonnants (et détonants) si bémol, notamment dans l'air de Leonora - son Maledizione! m'a plaqué sur mon siège. Son air de Butterfly ('con onor muore') m'a fait pleurer - mais pas pour les bonnes raisons hélas !

En ce moment, les Sonates en trio de Bach par Kei Koito :



Traditionnellement ce n'est pas une de mes pages favorites dans l'oeuvre du Kantor, mais je dois avouer que le jeu admirable de Kei me réconcilie avec ces sonates!

André a écrit:

Leontyne Price: Carnegie Hall récital. Enregistré à la fin de sa carrière, la voix de Price, pratiquement en lambeaux, offre toujours d'étonnants (et détonants) si bémol, notamment dans l'air de Leonora - son Maledizione! m'a plaqué sur mon siège. Son air de Butterfly ('con onor muore') m'a fait pleurer - mais pas pour les bonnes raisons hélas !

C'est celui-ci?


Parce que si en effet la voix n'a plus toute sa superbe, ça reste quand même de bonne qualité je trouve! Et j'écoute ce récital avec toujours autant de plaisir

DDCH (DDSH ou DDSCH) : Symphonie No. 4 Op. 43/Kirill Kondrashin

Luca Francesconi (1956–),

  Terzo Quartetto (Mirrors) pour quatuor à cordes (1993).  Arditti SQ
  Plot in fiction pour hautbois / cor anglais et onze instruments (1986).  Schut / Asko (Porcelijn)
  Riti neurali. 3º Studio sulla memoria pour violon et huit instruments (1991).  Arditti / Asko (Nott)
  Richiami II. 1º Studio sulla memoria pour ensemble amplifié (1989–92).  Asko (Guida)

Lucia Ronchetti (1963–),

  Schiffbruch mit Zuschauer, Studio per orchestra da Hans Blumenberg (1997/99).  RSO Berlin (Roland Kluttig)
  Pinocchio, una storia parallela, Drammaturgia per quattro voci maschili (2005).  Neue Vocalsolisten Stuttgart
  Il sonno di Atys, Studio per viola e live electronics (2003–4).  Barbara Maurer / Studio SWR (Reinhold Braig)

Fausto Romitelli, An Index of Metals (2003).  Michel-Dansac / Ictus (Octors)

Et le prochaine dimanche, "live from Alcatraz 09.11.14":

http://www.radio3.rai.it/dl/radio3/concerti/ContentItem-304918dd-1cb5-4982-b904-36caa7722866.html

Dufourt, L’Afrique d’après Tiepolo pour piano et ensemble (2005).  ensemble recherche
Dufourt, L’Asie d’après Tiepolo pour ensemble (2009).  ensemble recherche

lucien a écrit:

Dufourt, L’Afrique d’après Tiepolo pour piano et ensemble (2005).  ensemble recherche
Dufourt, L’Asie d’après Tiepolo pour ensemble (2009).  ensemble recherche

Dusapin : Genau !    2011 / Mauser

Joseph Haydn - Symphonies 31, 59, 73 (Harnoncourt, Concentus Musicus Wien)

Ca donne la pêche !

Mendelssohn : Concerto pour piano n°2    1837 / Thibaudet, Blomstedt

Boulez : Dérive I    1984 / Boulez

Spahlinger, éphémère für schlagzeug, veritable instrumente und klavier (1977).  ensemble recherche
Spahlinger, aussageverweingerung/gegendarstellung, zwei kontra-kontexte für doppelquartett (1981).  ensemble recherche

Dupré: Le Chemin de Croix / van Oosten (St Ouen de Rouen)

Tiens, il utilise aussi des orgues britanniques et nord-américaines dans l'intégrale. Dommage qu'ils n'aient pas tout rassemblé en un coffret.

Vierne, Quintette avec piano (1917–18).  Jean Hubeau / Quatuor Viotti
Hahn, Quintette avec piano (1921).  Alexandre Tharaud / Quatuor Parisii

Pat17 a écrit:

En ce moment, les Sonates en trio de Bach par Kei Koito :



Traditionnellement ce n'est pas une de mes pages favorites dans l'oeuvre du Kantor, mais je dois avouer que le jeu admirable de Kei me réconcilie avec ces sonates!

Tu as bien raison de te réconcilier. On est en plein dans les plus beaux chorals (proches des cantates) et la plus haute maîtrise du contrepoint. Quand c'est joué superbement (pour moi par Isoir (je ne connais par Kei Koto dans ces oeuvres)), c'est beau à pleurer.


"Mais la fraîcheur d'inspiration de ces pièces est feinte, tant la profondeur musicale et la maîtrise du contrepoint y sont présentées à leur plus haut degré de perfection...On peut noter que ces sonates expriment la même joie de vivre et la même luminosité que les brandebourgeois ou le concerto italien..." in tout Bach.
ou encore à propos de ces mêmes sonates: "l'exégèse portant sur l'oeuvre de Bach semblerait encore une fois peut-être, devoir s'incliner devant la nécessité de reconnaître la pérennité du conflit entre le sacré et le profane et de le déclarer à la fois ouvert et insoluble". A. Basso (sur leur genèse)

Nota: Pour Isoir. Dispo sur deezer (Bach orgue concertant, ou à prix plutôt doux ailleurs)

Blumenfeld

Les études pour piano

Daniel Blumenthal, piano

Marco Polo 1994


Il y a de superbes études de ce compositeur. On pressent des relents de Chopin, mais il pressent un Rachmaninov aussi.
Je ne comprend pas pourquoi son élève Horowitz l'a décrié!

Il serait plus que temps qu'un pianiste de plus grand talent les enregistre, car Blumenthal, ce n'est pas infect, mais il est trop
métronomique!

Dispo aussi via Deezer:http://www.deezer.com/album/3637551

Polyeucte a écrit:

André a écrit:

Leontyne Price: Carnegie Hall récital. Enregistré à la fin de sa carrière, la voix de Price, pratiquement en lambeaux, offre toujours d'étonnants (et détonants) si bémol, notamment dans l'air de Leonora - son Maledizione! m'a plaqué sur mon siège. Son air de Butterfly ('con onor muore') m'a fait pleurer - mais pas pour les bonnes raisons hélas !

C'est celui-ci?


Parce que si en effet la voix n'a plus toute sa superbe, ça reste quand même de bonne qualité je trouve! Et j'écoute ce récital avec toujours autant de plaisir

Oui, c'est celui-là. Les registres sont déconnectés les uns des autres. À mesure que le récital avance le médium s'effiloche et devient de plus en plus parlando. L'aigu reste solide et brillant. Mais tout ça mis ensemble ça ressemble plus aux miaulements d'un chat à qui on vient de marcher sur la queue. Price est une géante, la plus grande voix sortie des Amériques. Mais là il était vraiment très tard dans sa carrière...

Bruckner: symphonie no 4. Daniel Barenboim et le Philharmonique de Berlin. Je préfère sa version de Chicago, plus mobile et rutilante. Celle-ci est par trop massive et lourdaude. Ça reste impressionnant, mais je n'ai jamais aimé les Hummer.

Ça existe, en France, les Hummer ?

DDCH (DDSH ou DDSCH) : Symphonies Nos. 3, 10 & 11/Kirill Kondrashin

Je découvre avec délectation l'oeuvre de Dutilleux pour piano. Au gré du vent, la sonate...

Franck, Sonate pour violon et piano (1886).  Danczowska/Zimerman

c’est un peu sur les bords, quand même.

Zubytsky, Symphonie de chambre nº3 (1985).  Hlushchenko
Schnittke, Concerto grosso nº2 (1982).  Kagan/Gutman/Rozh

Jof a écrit:

Dupré: Le Chemin de Croix / van Oosten (St Ouen de Rouen)

Tiens, il utilise aussi des orgues britanniques et nord-américaines dans l'intégrale. Dommage qu'ils n'aient pas tout rassemblé en un coffret.

Il y a une œuvre de Dupré que tu adores ? Perso j'ai encore rien trouvé de pognant (mais je n'ai pas écouté sérieusement)

Cololi a écrit:

Il y a une œuvre de Dupré que tu adores ? Perso j'ai encore rien trouvé de pognant (mais je n'ai pas écouté sérieusement)

pareil pour moi.
(et même chose pour Duruflé, d’ailleurs.)

Alifie a écrit:

Cololi a écrit:

Il y a une œuvre de Dupré que tu adores ? Perso j'ai encore rien trouvé de pognant

Ce respectable compositeur serait-il en réalité à classer dans la catégorie des branle-mickeys ?

Il parait même que l'écouter rend sourd.

Roderick a écrit:

Alifie a écrit:

Cololi a écrit:

Il y a une œuvre de Dupré que tu adores ? Perso j'ai encore rien trouvé de pognant

Ce respectable compositeur serait-il en réalité à classer dans la catégorie des branle-mickeys ?

Il parait même que l'écouter rend sourd.

De toute façon écouter de l'orgue rend sourd!

Mais bien sur

Ca décoiffe aussi !

   

xoph a écrit:

Tu as bien raison de te réconcilier. On est en plein dans les plus beaux chorals (proches des cantates) et la plus haute maîtrise du contrepoint. Quand c'est joué superbement (pour moi par Isoir (je ne connais par Kei Koto dans ces oeuvres)), c'est beau à pleurer.

Je n'ai pas d'organiste préféré, tant il est vrai qu'en fonction des pièces jouées, cela peut aller de Koito à Preston ou Foccroulle sans oublier Koopman ou Chapuis... Mais en ce qui concerne les sonates en trio, il n'y a gère que Kei Koito qui arrive à m'émouvoir...  

Isoir je n'ai jamais trop aimé. Enfin, je n'ai jamais trop aimé étant plus jeune, ce qui fait que je ne l'ai plus écouté depuis des lustres. Il y avait un(e) autre illustre organiste dans ce cas, c'était Marie-Claire Alain. J'ai acheté il y a quelques temps une compilation de ses interprétations, et je me suis surpris à aimer... J'ai fini par acheter sa troisième intégrale de Bach, qui m'a très favorablement impressionné. Je commence à me dire, avec tout le bien que j'entends d'Isoir (dont en partie de ta part), si je ne vais pas lui laisser à lui aussi une seconde chance...  

Pipus a écrit:

Ca décoiffe aussi !

   

[mode jaloux on]

Attendons de le voir jouer sur un vrai orgue avec plein de vrais tuyaux dedans pour voir ce qu'il vaut vraiment...

[mode jaloux off]

Copland, Piano Fantasy (1957).  Smit
Barraqué, Sonate pour piano (1950–52).  Henck
Carter, Night Fantasies (1980).  Rosen

Cololi a écrit:

Jof a écrit:

Dupré: Le Chemin de Croix / van Oosten (St Ouen de Rouen)

Tiens, il utilise aussi des orgues britanniques et nord-américaines dans l'intégrale. Dommage qu'ils n'aient pas tout rassemblé en un coffret.

Il y a une œuvre de Dupré que tu adores ? Perso j'ai encore rien trouvé de pognant (mais je n'ai pas écouté sérieusement)

La Symphonie Passion éventuellement ?

Cololi a écrit:

Il y a une œuvre de Dupré que tu adores ? Perso j'ai encore rien trouvé de pognant (mais je n'ai pas écouté sérieusement)

Nan, exactement pareil que toi.

Jaky a écrit:

Roderick a écrit:

Alifie a écrit:

Ce respectable compositeur serait-il en réalité à classer dans la catégorie des branle-mickeys ?

Il parait même que l'écouter rend sourd.

De toute façon écouter de l'orgue rend sourd!

Allons, allons.

shushu a écrit:

La Symphonie Passion éventuellement ?

Bah elle est sympa, mais moi j'ai jamais réussi à rester concentré tout du long (pourtant elle est pas longue). Je préfère les Préludes et fugues de l'op. 7.

Stockhausen, Mantra (1970).  Grau/Schumacher

Ravel: Ma mère l'oye, suite/P.Järvi

Lalo: Symphonie espagnole (version en 5 mouvements).Ida Haendel, Supraphon..

Bruckner: symphonie no 1. Philharmonique de Berlin, Daniel Barenboim, Warner Classics. Cette symphonie me fait toujours penser à Athéna, sortie toute armée du crâne de Zeus (ce qui lui a occasionné un mal de bloc).

En complément sur le disque: Helgoland, le grand chef-d'oeuvre choral de la maturité du compositeur. Wyn Morris est nettement supérieur, et Asahina aussi. Mais à Berlin, Barenboim fait nettement mieux qu'à Chicago dans cette fresque étonnante. Surprenant que ni Haitink ni Celibidache ne l'aient jamais interprétée.

Bach, Passacaille en ut mineur.  Zhukov
Bach/Liszt, Prélude et fugue en la mineur.  Yudina
Busoni, Chaconne.  Tipo

Murail, Légendes urbaines (2006).  EIC (Nott)
Romitelli, Dead City Radio. Audiodrome (2003).  RAI (Rundel)

Widor: Symphonie n° 7 / van Oosten (St-Ouen, Rouen)

La manie du remplissage refait surface... Des trucs jolis mais c'est long, et c'est toujours mieux que les premières.

Eggert, Hämmerklavier (1994/95).  Eggert

Górecki: Symphonie n° 3 / Upshaw & London Sinfonietta, dir. Zinman

C'est beau.

Mossolov: - Suite de danses pour harpe / Dulova
- Sonate n° 2 / Khuntsaria

J'ai quelques réserves par rapport à la technique de Khuntsaria. Et je ne trouve pas l'oeuvre géniale.

Beethoven - Symphonie n°5 - BP_Karajan (1962)

lucien a écrit:

Bach, Passacaille en ut mineur. Zhukov
Bach/Liszt, Prélude et fugue en la mineur. Yudina
Busoni, Chaconne. Tipo

Lucien, que t'arrive-t-il ????
En même temps, je ne t'en blâme pas

lucien a écrit:

Murail, Légendes urbaines (2006).  EIC (Nott)
Romitelli, Dead City Radio. Audiodrome (2003).  RAI (Rundel)

Ah bon, me voilà rassuré...

stop.

Jof a écrit:

Górecki: Symphonie n° 3 / Upshaw & London Sinfonietta, dir. Zinman

 C'est beau.

C'est sublime, tu veux dire ! Pas follement gai, mais bouleversant. Ce long lamento nous donne à entendre une infinie gravité dans un premier mouvement qui se déploie peu à peu en un crescendo salvateur, avant un second mouvement qui paraît presque lumineux pour s'achever dans une paix annonciatrice de mort.
A déconseiller aux dépressifs...

Cette version, la première enregistrée de l'oeuvre, reste pour moi ma préférée. Interprétation habitée de la soprano américaine Dawn Upshaw.