Playlist (99)

Mélomaniac a écrit:

C'est déjà bien que j'aie eu le courage d'écouter les opéras de Wagner, une seule version suffira.

Mélomaniac a écrit:

C'est pour ça que j'avais choisi les meilleures.

Ah oui, mais non: tu as choisi une excellente version de découverte (et qui peut même faire de l'usage), mais ce n'est pas la meilleure. Rien que Nilsson, déjà... (Et même si on tient à Nilsson, elle est bien mieux dans le studio de Solti.)

C'est quand même dommage de se passer de Martha Mödl ( ), de Waltraud Meier, de Catarina Ligendza (dans le live Kleiber à la Scala), de Hildegard Behrens, voire de Margaret Price ( même si on s'éloigne un peu de l'orthodoxie); du Tristan de Suthaus (sauf dans le studio de Furt); des Brangäne de Margarete Klose ( ), Brigitte Fassbaender ( ), Yvonne Minton ou Mihoko Fujimura; des Kurwenal de Hotter, Greindl, Nimsgern ( ), Struckmann ou Bär ( ); du Marke de Moll - ou de propositions orchestrales complètement autres: la tragédie qui avance à grand pas de Jochum, le décadentisme assumé de Bernstein...

tiens, je me demande si j’étais allé au bout du troisième acte, moi, j’ai oublié.

Denisov : Le Soleil des Incas    1964 / Lee, Lazarev
 +

lucien a écrit:

tiens, je me demande si j’étais allé au bout du troisième acte, moi, j’ai oublié.

Ils meurent, à la fin (surtout elle).

Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) :

Shéhérazade, suite symphonique Op. 35

= Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Berlin

(DG, janvier 1967)

Benedictus a écrit:

Ils meurent, à la fin (surtout elle).

noooon ?

Je me disais bien au son de sa voix que cette cantatrice avait l'air de souffrir beaucoup...

Mélomaniac a écrit:

Je me disais bien au son de sa voix que cette cantatrice avait l'air de souffrir beaucoup...

Beaucoup moins que l'auditeur, quand même, s'agissant de Nilsson. (Cela dit, dans sa Liebestod avec Böhm, elle chante beaucoup moins faux qu'à son habitude. Mais orchestralement, c'est une des plus belles Liebestod qui soient.)

Mélomaniac a écrit:

C'est déjà bien que j'aie eu le courage d'écouter les opéras de Wagner, une seule version suffira.

C'est pour ça que j'avais choisi les meilleures.

Comment savoir quelles sont les meilleures versions sans les avoir toutes écoutées?

En l'occurrence, j'aurais envie de dire que Böhm est une grande version dans son optique, mais loin d'être tout à fait idéale, et surtout il existe des visions très différentes...

Shostakovich, Symphonie n°6, Gergiev

Ravel: L'Heure espagnole/Ansermet

Xavier a écrit:

Comment savoir quelles sont les meilleures versions sans les avoir toutes écoutées?

Parce que c'était du trollage et ça marche...

Ah j'ai oublié de vous dire : je me fais une soirée thématique sur Tristan & Iseult.

Bon, après un si gros morceau (et un entracte rimskien), reste plus beaucoup de temps dans ma soirée...

Tu as pensé à la trilogie de Messiaen?

Harawi, Rechants, Turangalîla... (ok, ça fait plus de 2h30 )

Clara Iannotta (1983–), A failed entertainment pour quatuor à cordes (2013)
Stefano Gervasoni (1962–), Clamour, troisième quatuor à cordes (2014)
Dmitri Kourliandski (1976–), Maps of non-existent cities. Bludenz pour quatuor à cordes (2014)

        Quatuor Diotima

Il y a plus cours pour finir agréablement ta soirée, Mélo :

watch?v=yA25JPAxefA

Mélomaniac a écrit:

Ah j'ai oublié de vous dire : je me fais une soirée thématique sur Tristan & Iseult.

Tu veux dire que tu écoutes une autre version, ou d'autres œuvres en rapport (genre Le Vin herbé de Martin, le concerto de Henze et le disque de chansons médiévales de Jeff Cohen)?
En tout cas, une belle soirée...

Xavier a écrit:

Tu as pensé à la trilogie de Messiaen?

Harawi, Rechants, Turangalîla... (ok, ça fait plus de 2h30)

Oui bien sûr, mais trop succinct mainstream

Benedictus a vu juste.

+ suivra une troisième oeuvre contextuelle que personne ne devinera

Louis Couperin
Suites
Christophe Rousset (Aparté)

Mozart
Sonate KV 545
Peter Schmalfuss

Joseph Haydn
Sonate no. 31, H.XVI.46
Paul Badura-Skoda (Astrée)

Padre Soler
Fandango
Scott Ross (Erato)

Shostakovich, Symphonie n°7, Gergiev

Hans Werner Henze (1926-2012) :

Tristan, préludes pour piano, bandes magnétiques et orchestre

= Homero Francesch, piano ; Hans Werner Henze, Orchestre symphonique de la Radio de Cologne

(DG, juin 1975)

J'adore la citation du premier mouvement de la Symphonie n°1 de Brahms, sur couinements de flexatone  
Bon, j'arrêterai là pour ma soirée Tristan.

Froberger : Froberger ou l'intranquillité/Blandine Verlet

Xavier a écrit:

Ravel: L'Heure espagnole/Ansermet

Àh bah tiens, j'l'ai écouté cette nuit vers 1 heure du matin. Comme quoi, les grands esprits se rencontrent.

Miaskovsky : Sonates pour violoncelle et piano

. n°1 - Kirill Rodin, Andrei Pisarev
. n°2 - Rostropovitch, S. Richter

Florentz: L'Anneau de Salomon / ON des Pays de la Loire, dir. Soudant

Magnifique.


Guilmant: - Sonate n° 3 / Gabba (Tamburini de St-Antonio, Casale Monferrato)
- Sonate n° 4 / watch?v=kNDbVrnzVUA

Gerhard E. Winkler (1959–), Emergent pour ensemble et électronique (1993)
Edgar Varèse (1883–1965), Intégrales pour petit orchestre et percussion (1924)
Morton Feldman (1926–1987), The Rothko Chapel pour percussion, célesta, alto, soprano et chœur (1971)
Edgar Varèse, Octandre pour huit vents et contrebasse (1923)

        Julie Moffat, soprano
        Südfunk-Chor Stuttgart (Rupert Huber)
        Klangforum Wien
        Beat Furrer, direction

Hanns Eisler - Lieder - Dagmar Krause

Wolfgang Rihm (1952–), Musik für drei Streicher (1977)

        trio recherche : Melise Mellinger, Barbara Maurer, Lucas Fels

Witold Lutosławski (1913–1994),

  Symphonie nº2 (1966–67)
  Jeux vénitiens pour orchestre (1961)
  Livre pour orchestre (1968)
  Mi-parti pour orchestre (1976)

        Polish Radio National Symphony Orchestra
        Witold Lutosławski, direction

Igor Stravinsky (1882-1971) :

Le Sacre du Printemps

= Pierre Monteux, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris

(Victor, novembre 1956)

Un peu de Bach/Latry et de Reger.

Mais maintenant je sais vraiment pas quoi écouter.

Tu pourrais t'écouter quelques versions du premier mvt de la Symphonie n°5 de Chosta...

Si je le fais ce sera une écoute attentive avec partition et étude préalable de ta présentation.
Là tout de suite j'y ai pas trop trop le goût.

Mélomaniac a écrit:

Richard Wagner (1813-1883) :

Tristan und Isolde

Tristan : Wolfgang Windgassen
Le Roi Marke : Martti Talvela
Isolde : Birgit Nilsson
Kurwenal : Eberhard Waechter
Melot : Claude Heater
Brangäne : Christa Ludwig
Un pâtre : Erwin Wohlfahrt
Un pilote : Gerd Nienstedt
Un matelot : Peter Schreier

= Karl Böhm, Choeurs et Orchestre du Festival de Bayreuth

(DG, été 1966)

Première écoute de l'oeuvre. J'ai beaucoup aimé, en particulier l'ambiance brumeuse et désolée au début de l'Acte III.
C'est très lent, mais je ne me suis pas ennuyé, en tout cas moins que dans Parsifal. Et les leitmotive, que je connaissais déjà grâce aux extraits symphoniques, m'ont guidé à travers les méandres dramatiques.
C'était le dernier des grands opéras wagnériens qu'il me restait à découvrir.

Amusant que tu trouves ça lent parce que Bohm est une des versions les plus rapides.
Et tu trouveras peu de chanteurs aussi investis émotionnellement que Windgassen à l'acte 3.
Tu as vraiment fait le bon choix.

Si je peux me permettre, ça fait un peu bizarre qu'un mélomane au long cours de ton acabit ne découvre Tristan que maintenant...

Strauss : Une vie de Héros

Bruckner
5 Motets
Monteverdi Choir, Sir John Eliot Gardiner (DG)

Grieg, Pièces lyriques, Gielels

Malcolm Arnold (1921-2006) :

English Dances, set I Op. 27, set II Op. 33

= Charles Groves, Orchestre symphonique de Bournemouth

(Emi, juillet 1976)

Bon, voilà où mes errances m'ont mené :

Grieg: Concerto pour piano / Anda & BP, dir. Kubelik

Quelle charpente, quelle classe !

Jof a écrit:

Grieg: Concerto pour piano / Anda & BP, dir. Kubelik

Quelle charpente, quelle classe !

Fichtre, ça c'est bien choisi. Et décrit.
Tout n'est donc pas perdu...

arnaud bellemontagne a écrit:

Amusant que tu trouves ça lent parce que Bohm est une des versions les plus rapides.

Je parle de l'oeuvre, dans l'absolu.
Pour moi Wagner, au-delà de la lenteur, reste un symbole du tempo inertiel.

arnaud bellemontagne a écrit:

ça fait un peu bizarre qu'un mélomane au long cours de ton acabit ne découvre Tristan que maintenant...

Surtout que j'ai 65 ans et un monocle

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

ça fait un peu bizarre qu'un mélomane au long cours de ton acabit ne découvre Tristan que maintenant...

Surtout que j'ai 65 ans et un monocle

Et puis, après tout, tu n'as découvert le forum qu'il y a trois ans.

Et dire que j'avais failli claquer la porte au bout de deux jours parce qu'on s'acharnait sur mes pianistes préférés...

Bon depuis, je me suis habitué... et je me suis surtout aperçu qu'il y a bien pire que mes goûts.

Mélomaniac a écrit:

:
Bon depuis, je me suis habitué... et je me suis surtout aperçu qu'il y a bien pire que mes goûts.  

Mais non, mais non ... il n'y avait que David qui faisait pire ... mais il s'est bien amélioré ... non Mélo en fait je crois que tu es seul

Mélomaniac a écrit:

Et dire que j'avais failli claquer la porte au bout de deux jours parce qu'on s'acharnait sur mes pianistes préférés...

Bon depuis, je me suis habitué... et je me suis surtout aperçu qu'il y a bien pire que mes goûts.  

On a tous un proche plus mainstream que soi.

Mélomaniac a écrit:

Et dire que j'avais failli claquer la porte au bout de deux jours parce qu'on s'acharnait sur mes pianistes préférés...

J'aurais bien aimé voir ça !

Mélomaniac a écrit:

Bon depuis, je me suis habitué... et je me suis surtout aperçu qu'il y a bien pire que mes goûts.  

Han. Qu'est-ce qu'il y a de pire ?
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Schumann: Fantaisie / Horowitz

Ca m'est toujours un peu hermétique. Et je n'aime toujours pas ce pianiste.

Les Grieg de Gilels et Géza Anda

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Peter Mennin (1923-1983) :

Concerto pour piano

= John Ogdon ; Igor Buketoff, Royal philharmonic Orchestra

(RCA, février 1968)

● Haydn: Die Schöpfung, Hob.XXI:2, première partie
Lucia Popp, Anthony Rolfe Johnson, Benjamin Luxon, Klaus Tennstedt / London Philharmonic Orchestra & Choir
LPO, 1984
Une très belle lecture «tradi», m’a-t-il semblé: solistes somptueux (Popp pour le timbre et le galbe, Rolfe Johnson pour l’autorité et la diction); beaux chœurs, ronds mais intelligibles. Côté orchestre, c’est Tennstedt: la pâte est épaisse, bien sûr, mais vraiment très travaillée, et les tempi sont plutôt lents, mais c’est toujours remarquablement habité et fervent. La prise de son n’est pas idéale (voilés et lointains, la Vorstellung des Chaos et le récitatif initial en souffrent nettement; à l’inverse, ça sature ensuite parfois dans les tutti - et les toux du public sont bien audibles).
Cela dit, je dois avouer que je manque de points de comparaison en termes de versions «tradi» (j’ai découvert l’œuvre avec le studio de Karajan, il y a très longtemps, mais c’est Harnoncourt II et Jacobs que j’ai dans l’oreille), mais ça m’a vraiment paru très beau. Plus ça va, d’ailleurs, plus je «marche» dans du Haydn non-HIP.
Mais la pochette...

● Feldman: For Samuel Beckett
Arturo Tamayo / Ensemble Modern
hatART, 1991
Plus ça va, plus je suis réceptif à cette musique à la fois obstinée et évasive.

Mauro Lanza (1975–) et Andrea Valle, regnum vegetabile pour sextuor et dispositifs électromécaniques (2014)
Ann Cleare (1983–), luna|lithe|lair pour ensemble (2013/14)
Rama Gottfried (1977–), flint pour ensemble amplifié et électronique (2014)

        ensemble mosaik
        Enno Poppe, direction