Playlist (99)

HENRI DUTILLEUX
Métaboles

Paavo Järvi : Orchestre de Paris

Siegfried Matthus (1934–), Holofernes, Porträt für Bariton und Orchester, nach Texten von Friedrich Hebbel (1981)
Friedrich Cerha (1926–), Baal Gesänge für Bariton und Orchester, nach Texten von Bertold Brecht (1981)

        Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
        Theo Adam, baryton
        Gewandhausorchester Leipzig
        Kurt Masur, direction

Brian Ferneyhough (1943–),

  Terrain pour violon et ensemble (1992)
  no time (at all) pour deux guitares (2004)
  La Chute d’Icare pour clarinette et ensemble (1988) *
  Incipits pour alto et ensemble (1996)
  Les Froissements d’Ailes de Gabriel pour guitare et ensemble (2003)

        Carl Rosman, clarinette
        Geoffrey Morris et Ken Murray, guitares
        Graeme Jennings, violon
        Erkki Veltheim, alto
        ELISION Ensemble
        Franck Ollu / * Jean Deroyer, direction



très bien, ce cd.

lucien a écrit:

Dmitri Yanov-Yanovsky (1963–),

  Concerto pour orgue et orchestre à cordes (2005)
  Concerto pour clavecin et orchestre à cordes (2008)
  Concerto pour piano et orchestre à cordes (2006)

        Éric Lebrun, orgue
        Céline Frisch, clavecin
        Jay Gottlieb, piano
        Ensemble Musiques Nouvelles
        Jean-Paul Dessy, direction

Tu trouves cela comment ?

très bien ! tu connais ?
il s’agit en fait plus ou moins de trois versions d’un même concerto, puisque seule la partie soliste (et avec elle tout le caractère de l’œuvre) change.

Ravel : Chansons Madécasses (Kožená )

 (même si j'ai un peu de mal à adorer Aoua)

Dans le prolongement de certains moments de l'Enfant.

● Guillaume de Machaut: Mercy ou mort. Chansons & motets d’amour
Ferrara Ensemble / Crawford Young
Arcana, 1998
● Guillaume de Machaut: Ay mi! Lais et virelais
Emmanuel Bonnardot
Opus 111
Deux superbes disques. Celui du Ferrara Ensemble est sans doute le plus aisément accessible et recommandable, avec ses voix châtiées aux timbres voluptueux, ses ponctuations instrumentales rares mais délicieusement colorées. Mais il faut aussi écouter le disque d’Emmanuel Bonnardot, plus âpre, plus austère, plus véhément aussi.

Rihm: Über die Linie II*. Coll’Arco**
Jörg Widmann (clarinette)*, Caroline Widmann (violon)**, Sylvain Cambreling*, Eivind Gullberg Jensen** / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg
Hänssler, 2012
C’est du très beau Rihm, ici plutôt sur son versant contemplatif. Je renvoie à ce que Lucien en a dit ici, je n’ai rien à y ajouter.

● Tichtchenko: Quatuors à cordes nº2 op. 13, nº6 op. 148 et nº5 op. 90
Ilya Ioff (violon I), Elena Raskova (violon II), Lidia Kovalenko (alto), Alexey Massarsky (violoncelle)
Northern Flowers, 2010
Déjà inconditionnel du 4e, j’ai attaqué aujourd’hui l’intégrale des quatuors... Voir ici.

Wolfgang Rihm (1952–),

  Dis-Kontur für großes Orchester (1974)
  Sub-Kontur für Orchester (1974/75)
  Unbenannt IV für Orchester mit Orgel (2002/3) *

        * Leo van Doeselaar, orgue
        Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
        Leif Segerstam / Sian Edwards / Lothar Zagrosek

Stravinsky, 3 mouvements de Petrouchka, Pollini

Frédéric Chopin (1810-1849) :

Concerto n°1 en mi mineur Op. 11

= Alexis Weissenberg, piano ; Stanislav Skrowaczewski, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(Emi, septembre 1967)

Oriane a écrit:

Mélomaniac :

J'aime beaucoup František Rauch et j'adore Karel Ančerl, mais je ne connais pas ce concerto pour piano de Petr Eben. Me le recommandes-tu ?

Ah oui carrément.
C'est une écriture fraiche, colorée et vivifiante, voire assez motorique.
Ca s'écoute d'une traite, et ça paie.

Ravel: Epigrammes, Histoires naturelles et autres/DFD



Assez catastrophique... pourtant ses Debussy sont bien.

Messiaen, Et expecto resurrectionem mortuorum, Boulez/ Cleveland

● Schumann: Dichterliebe, op. 48
Brigitte Fassbaender, Aribert Reimann
EMI, 1983

Timbre sublime, précision de la diction, intensité expressive de la ligne... Pour moi, l’interprétation idéale d’un des plus beaux cycles de lieder.
(Le seul problème avec Fassbaender: ses interprétations sont si exactement ce que j’ai envie d’entendre dans le lied que je n’en écoute presque plus d’autres.)

Dmitri Chostakovitch (1906–1975), Suite sur des textes de Michelangelo Buonarroti pour basse et piano (1974)
Aribert Reimann (1936–), Tre Poemi di Michelangelo für Bariton und Klavier (1985)

        Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
        Aribert Reimann, piano

Rav-phaël a écrit:

Je suis vraiment très étonné de constater combien ce compositeur est inconnu et ignoré ... On a visiblement pas à faire à un petit compositeur secondaire !!

je crois m’être déjà dit une dizaine de fois il faut écouter un peu voir ce qu’il a fait l’ami Skalkottas, d’écouter hasardeusement quelques dizaines de secondes, et puis bon, c’est chiant, on verra ça une autre fois.

Maurice Ravel (1875-1937) :

Ma Mère l'Oye, -ballet intégral

= Pierre Monteux, Orchestre symphonique de Londres

(Philips, février 1964)

L'oeuvre, l'interprétation :  

Takemitsu: A Flock descends into the pentagonal garden/Adams



Schreker: Vom ewigen Leben/Barainsky, Albrecht

Brahms: Ein deutsches Requiem (Van Dam, Hendricks, Karajan, Wiener Singverein, Wiener Philharmoniker)

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°3 en ré mineur

= Maureen Forrester, contralto ; California Boys’ Choir ; Los Angeles Master Chorale

Zubin Mehta, Orchestre philharmonique de Los Angeles

(Decca, mars 1978)

Benedictus a écrit:

● Schumann: Dichterliebe, op. 48
Brigitte Fassbaender, Aribert Reimann
EMI, 1983
 
Timbre sublime, précision de la diction, intensité expressive de la ligne... Pour moi, l’interprétation idéale d’un des plus beaux cycles de lieder.
(Le seul problème avec Fassbaender: ses interprétations sont si exactement ce que j’ai envie d’entendre dans le lied que je n’en écoute presque plus d’autres.)

C'est son plus beau cycle, clairement. Même s'il m'en reste au moins un à écouter. Personne ne rend aussi bien la dérision amère du cycle (et sans la moindre déformation du chant, sans tentation tragique non plus).

NIKOS SKALKOTTAS
Les Gnomes

Nikos Christodoulou : Ensemble Caput

La Mer

Byron Fidetzis : Iceland Symphony Orchestra

＿＿

EMMANUEL CHABRIER
Briséïs

Joan Rodgers [ Briséïs ]
Mark Padmore [ Hylas ]
Simon Keenlyside [ Le Catéchiste ]
Michael George [ Stratoklès ]
Kathryn Harries [ Thanastô ]
Jean-Yves Ossonce : BBC Scottish Symphony Orchestra ⁃ Scottish Opera Chorus

Quel dommage ces chanteurs anglais ... Il faut que je parte à la recherche d’une autre version !

＿＿

FLORENT SCHMITT
La Tragédie de Salomé

Sascha Goetzel : Borusan Istanbul Philharmonic Orchestra

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

● Schumann: Dichterliebe, op. 48
Brigitte Fassbaender, Aribert Reimann
EMI, 1983
 
Timbre sublime, précision de la diction, intensité expressive de la ligne... Pour moi, l’interprétation idéale d’un des plus beaux cycles de lieder.
(Le seul problème avec Fassbaender: ses interprétations sont si exactement ce que j’ai envie d’entendre dans le lied que je n’en écoute presque plus d’autres.)

C'est son plus beau cycle, clairement. Même s'il m'en reste au moins un à écouter.  Personne ne rend aussi bien la dérision amère du cycle (et sans la moindre déformation du chant, sans tentation tragique non plus).

"dérision amère", voilà, tu as mis exactement le mot sur ce qui me manque souvent quand j'écoute ces cycles. Beaucoup d'interprètes ratent quelque chose qui me semble être déjà très présent dans les poèmes de Heine. L'inadéquation du "moi" avec lui-même, la distance, l'ironie, et l'amertume comme tu le soulignes ... J'aime bien Fassbaender parce qu'elle est capable de faire entendre ces dissonances, ces brisures qui rendent les Lieder d'autant plus émouvants.

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°1 en ré majeur

= Zubin Mehta, Orchestre philharmonique d'Israël

(Decca, décembre 1974)

Mozart: Die Zauberflöte (acte I) / Östman

Bruckner:Symphonie n°4 (Furtwangler 51)
Extraordinaire


Wagner:Tristan (Bohm 66)
Demeure ma version préférée, et de loin (pour la direction, pour Windgassen, pour Ludwig,pour Talvela et pour Nilsson à l'acte 1 ainsi que son Liebstod cosmique )

arnaud bellemontagne a écrit:

Wagner:Tristan (Bohm 66)
Demeure ma version préférée, et de loin (pour la direction, pour Windgassen, pour Ludwig,pour Talvela et pour Nilsson à l'acte 1 ainsi que son Liebstod cosmique )

Scriabine: - Etudes, op. 8 (n^os 5, 7 & 10-12) & op. 42
- 4 Préludes, op. 22
- 3 Morceaux, op. 45
- Quasi Waltz, op. 47
Vladimir Ashkenazy

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°6 en la mineur

= Riccardo Chailly, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Decca, octobre 1989)

Pas trop mal au ventre, Mélo ?

Il m'est déjà arrivé d'ingurgiter une intégrale Mahler en une journée.

Mais ce ne sera pas le cas aujourd'hui, faut que j'aille en ville remplir mon garde-manger.

Bah, Mahler c'est plutôt simpliste et ça coule tout seul, même si ça fait un peu de bruit et de grumeaux

Mélomaniac a écrit:

Il m'est déjà arrivé d'ingurgiter une intégrale Mahler en une journée.

Mais ce ne sera pas le cas aujourd'hui, faut que j'aille en ville remplir mon garde-manger.

Bah, Mahler c'est plutôt simpliste et ça coule tout seul, même si ça fait un peu de bruit et de grumeaux

En une journée …    

Mélomaniac, si tu remplaçais les oeufs par des C.D, je pense que le canard de ton avatar serait un parfait blason pour toi.


*

Requiem / Sàndro Gòrli
Ensemble Vocal Européen & Philippe Herreweghe
Belle œuvre. J'ai pensé tout de suite à Sieben Passions-Texte de Rihm. L'inspiration doit puiser aux mêmes sources.

Par exemple :
Sabbato Sancto / Carlo Gesualdo
Ensemble Vocal Européen & Philippe Herreweghe (ce n'était pas compliqué de deviner : c'était sur le même C.D)


Concerto pour hautbois et petit orchestre en ré majeur / Richard Strauss
Herbert von Karajan, Berliner Philharmoniker


Liederkreis, Op.39 / Robert Schumann
Brigitte Fassbaender, Elisabeth Leonskaja


Préludes, Livre II : No. 8. Ondine / Claude Debussy
Eduard Erdmann


Sonate pour piano n°1, op. 11 / Robert Schumann
Walter Gieseking


Trio pour piano et cordes n°1, Op. 49 / Félix Mendelssohn
Arthur Rubinstein, Jascha Heifetz, Gregor Piatigorsky

Mélomaniac a écrit:

Il m'est déjà arrivé d'ingurgiter une intégrale Mahler en une journée.

__________

Messiaen: - Rondeau / Muraro
- Visions de l'Amen / Y. Loriod & Messiaen

Ces Visions sont bien mieux que dans mon souvenir, même si parfois on a du mal à y voir clair dans cette profusion de notes.

Esa-Pekka Salonen (1958–),

  Helix pour orchestre (2005)
  Concerto pour piano (2007)
  Dichotomie pour piano (2000)

        Yefim Bronfman, piano
        Los Angeles Philharmonic
        Esa-Pekka Salonen, direction

Golisande a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Wagner:Tristan (Bohm 66)
Demeure ma version préférée, et de loin (pour la direction, pour Windgassen, pour Ludwig,pour Talvela et pour Nilsson à l'acte 1 ainsi que son Liebstod cosmique )

Quelle est ta version de référence ?

Jof a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Il m'est déjà arrivé d'ingurgiter une intégrale Mahler en une journée.

Comment est-ce possible?

alors, Arnaud, quand nous écoutes-tu toutes les symphonies d’Haydn sur une seule journée ?

Une fois que tu auras fait de même pour les symphonies de Bruckner.
Je crois que j'ai pas trop à m'en faire...

**

Jolivet, Concerto pour flute et orchestre à cordes (1948).  Rampal / Lamoureux (Jolivet)
Jolivet, Suite en concert pour flute et percussion (1965).  Rampal / Casadesus, Drouet, Masson, François (Jolivet)

Dichterliebe / Robert Schumann
Bernard Kruysen, Jean-Charles Richard
Magnifiques interprétations. Kruysen joue totalement le jeu : entre la joie discordante de la petite histoire de "Ein Jüngling ...", ou la fausse noblesse du narrateur (en vérité aigri et venimeux) de "Ich grolle nicht", il arrive à incarner tous les visages du poète amoureux, en faisant ressortir ce qui me semble le plus difficile à exprimer dans ces oeuvres : le mélange intime d'émotions très contradictoires. Et il y a son élégance habituelle en prime.

Mélomaniac a écrit:

Il m'est déjà arrivé d'ingurgiter une intégrale Mahler en une journée.

Mélo une petite explicitation ne serait pas de refus.On parle de 12 heures de musique quand même...

Donc comment tu fais?

Couperin: Livre I de pièces de clavecin (ordre 3) / Ross

arnaud bellemontagne a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Il m'est déjà arrivé d'ingurgiter une intégrale Mahler en une journée.

Mélo une petite explicitation ne serait pas de refus.On parle de 12 heures de musique quand même...
Donc comment tu fais?

 Je l'ai fait une fois, moi aussi, pendant des vacances, quand j'avais quinze ans...
Ben, si c'est un jour chômé: 24h - 12h de Mahler - 7h de sommeil - 3h pour les trois repas (en comptant large)... Ça laisse même deux heures pour passer aux toilettes et prendre sa douche: c'est énorme!

Bon, cela dit, heureusement que Celibidache n'a jamais dirigé les symphonies de Mahler, parce que là, du coup, le challenge de l'intégrale en un jour devenait matériellement impossible.  

D'Autant plus que ça causerait au delà de 7 heures de sommeil dans ton calcul.