Playlist (100)

Jof a écrit:

anaëlle a écrit:

Franck: Piano Concerto #2 In G Minor, Op. 11 - Martijn van den Hoek/Roberto Benzi: Arnhem Philharmonic Orchestra

J'aimais beaucoup ce concerto il y a quelques années. Puis un jour je me suis rendu compte que c'était du Franck de jeunesse bien gentillet, qui regarde encore vers Mozart.
Je te renvoie aux grands triptyques pour piano, qui sont sublimes et autrement plus profonds.  

Il est pas si mal ce concerto ...
Je suis en train d'écouter les Djinns, je le préfère au concerto.
Quels sont les "grands triptyques pour piano" dont tu parles ??

anaëlle a écrit:

Quels sont les "grands triptyques pour piano" dont tu parles ??

Prélude, choral et fugue; prélude, aria et final.

Emeryck a écrit:

Je pense qu'il faisait allusion à Prélude, fugue et variation ou Prélude, Choral et fugue.

Xavier a écrit:

anaëlle a écrit:

Quels sont les "grands triptyques pour piano" dont tu parles ??

Prélude, choral et fugue; prélude, aria et final.

Merci

En précisant que le Prélude, fugue et variation est pour orgue mais qu'il en existe aussi une version piano.

Walter Arlen, Es geht wohl anders (Gramola)
Soprano : Rebecca Nelsen. Baryton : Christian Immler. Piano : Danny Driver.
Des lieder écrits par Walter Arlen, un inconnu pour moi

Le livret est très intéressant et m’a donné envie d’en savoir plus sur la situation des juifs en Autriche-Hongrie. Walter Arlen, né Walter Aptowitzer en 1920 à Vienne, réfugié en Angleterre puis aux Etats-Unis. Il a changé son nom en Arlen en arrivant outre-Atlantique. Et c’est magnifique. Je précise que c’est un répertoire avec lequel je ne suis pas du tout familier.

Gramola a sorti un deuxième CD d’Arlen : Die Letzte Blaue

Jean Sibelius - Symphonie n°4 - BBC Philharmonic/John Storgards

anaëlle a écrit:

Je suis en train d'écouter les Djinns, je le préfère au concerto.
Quels sont les "grands triptyques pour piano" dont tu parles ??

Ah oui c'est chouette Les Djinns. Mais fais attention, cette oeuvre est assez isolée dans le corpus franckiste, le reste est moins expansif, plus intériorisé.

Emeryck et Xavier t'ont tout dit.  (effectivement, si tu aimes l'orgue, tu peux essayer le Prélude, fugue et variation, très réussi et accessible dans son genre)

Emeryck a écrit:

Messiaen : La nativité du seigneur pour orgue     1935 / Latry

Jof a écrit:

Emeryck a écrit:

Messiaen : La nativité du seigneur pour orgue     1935 / Latry

Mes réécoutes m'ont laissé partagé face à ce cycle : même si c'est très beau (voire magnifique), certaines pièces sont quand même pas très joliment chamarrées...

Ah non les enfants ... la Nativité c'est génial
Ce fut pour ma part un tel choc que ça m'a décidé à jouer de l'orgue.

Oui, pour moi on est vraiment dans le meilleur Messiaen: personnel, original, beau, varié...

Cololi a écrit:

Emeryck a écrit:

Messiaen : La nativité du seigneur pour orgue     1935 / Latry

Jof a écrit:

Emeryck a écrit:

Messiaen : La nativité du seigneur pour orgue     1935 / Latry

Mes réécoutes m'ont laissé partagé face à ce cycle : même si c'est très beau (voire magnifique), certaines pièces sont quand même pas très joliment chamarrées...

Ah non les enfants ... la Nativité c'est génial
Ce fut pour ma part un tel choc que ça m'a décidé à jouer de l'orgue.

Bah "  "c'est pas mal. J'ai globalement aimé, et surtout Dieu parmi nous. 

Ravel: Shéhérazade/DiDonato, Gilbert



Confirmation: l'orchestre est bien, mais je n'aime pas beaucoup ce que fait DiDonato.

Ravel, Sonate pour violon et violoncelle (1920).  Suk/Navarra
Ravel, Introduction et allegro (1905).  EIC (Pintscher)

Ravel: Valses nobles et sentimentales/Gilbert

+

Cololi a écrit:

Ah non les enfants ... la Nativité c'est génial
Ce fut pour ma part un tel choc que ça m'a décidé à jouer de l'orgue.

Tu aimes Les Bergers ?
__________

Messiaen: Livre d'orgue / Latry (NDP)

Avec la partition c'est pénible.
Elle dure longtemps, sa période dodécaphonique ?

il n’y a pas de période dodécaphonique : juste une pièce dans une forme personnelle de sérialisme intégral (donc dodécaphonique), et des éléments sériels dans toutes les œuvres des années 50.

Francesco Cilea (1866-1950) :

Adriana Lecouvreur, opéra en quatre actes

Adriana Lecouvreur : Renata Scotto
Maurizio : Placido Domingo
Prince de Bouillon : Giancarlo Luccardi
Princesse de Bouillon : Elena Obraztsova
Michonnet : Sherrill Milnes
L'Abbé de Chazeuil : Florindo Anpreolli

James Levine, Ambrosian Opera Chorus, Philharmonia Orchestra

(CBS, août 1977)

Découverte de cet opéra, que j'ai beaucoup aimé.
Intensité dramatique, mélodies entêtantes, glottes à gogo, jolie musique, et une intrigue à faire pleurer dans les chaumières...

lucien a écrit:

il n’y a pas de période dodécaphonique : juste une pièce dans une forme personnelle de sérialisme intégral (donc dodécaphonique), et des éléments sériels dans toutes les œuvres des années 50.

Je me doutais que ma formulation était fausse.
Toutes les années 50...
Et quelle est la pièce dans une forme personnelle de sérialisme intégral ? D'ailleurs cette notion de sérialisme est encore un peu floue pour moi, on a des fils là-dessus ?

Debussy:

Estampes, L 100 - Alexis Weissenberg
Etude No.XI, Book 2 - Pour Les Arpèges Composés - Alexis Weissenberg
Suite Bergamasque, L 75 - Alexis Weissenberg
Children's Corner, L 113 -  Alexis Weissenberg
Preludes, Book 1, L 117 - La Fille Aux Cheveux De Lin - Alexis Weissenberg
L’Isle Joyeuse, L 106 - Alexis Weissenberg
La Plus Que Lente, L 121 - Alexis Weissenberg




Premier CD de Debussy . J'adore

Jof a écrit:

Toutes les années 50...

ah oui mais non, le Livre d’orgue est de loin l’œuvre la plus radicale, cela ne doit pas t’empêcher d’écouter le reste.
tout ça est loin du sérialisme, en vérité, de toute façon, c’est parfois juste des rythmes qui sont mis en série, ou des trucs comme ça.

Jof a écrit:

Et quelle est la pièce dans une forme personnelle de sérialisme intégral ?

Modes de valeurs et d’intensités.

Jof a écrit:

Messiaen: Livre d'orgue / Latry (NDP)

 Avec la partition c'est pénible.
Elle dure longtemps, sa période dodécaphonique ?

Ce n'est pas le Messiaen le plus "typique" ni le plus évident, mais il y a quand même quelques moments fascinants je trouve dans le Livre d'orgue et la Messe de la Pentecôte. Encore plus quand on les écoute par Thiry peut-être.

Mélomaniac a écrit:

Francesco Cilea (1866-1950) :

Adriana Lecouvreur, opéra en quatre actes

Adriana Lecouvreur : Renata Scotto
Maurizio : Placido Domingo
Prince de Bouillon : Giancarlo Luccardi
Princesse de Bouillon : Elena Obraztsova
Michonnet : Sherrill Milnes
L'Abbé de Chazeuil : Florindo Anpreolli

James Levine, Ambrosian Opera Chorus, Philharmonia Orchestra

(CBS, août 1977)

Découverte de cet opéra, que j'ai beaucoup aimé.
Intensité dramatique, mélodies entêtantes, glottes à gogo, jolie musique, et une intrigue à faire pleurer dans les chaumières...

AH là faut dire que niveau glotte, entre Domingo, Obraztsova et Milnes, on est bien!
Mais si tu veux plus de glotte, tu as Tebaldi/Del Monaco/Simionato...

En tout cas un opéra très touchant je trouve...

je l’aime bien aussi, ce Livre d’orgue, moi.

et sans la partition ?

Jof a écrit:

D'ailleurs cette notion de sérialisme est encore un peu floue pour moi, on a des fils là-dessus ?

c’était prévu de mon côté, mais le sujet est tellement énorme, on n’imagine pas...

Oh si, j'imagine à peu près comme ça doit être vaste et complexe. C'est pour ça que je n'ai pas le courage de m'y pencher.

lucien a écrit:

ah oui mais non, le Livre d’orgue est de loin l’œuvre la plus radicale, cela ne doit pas t’empêcher d’écouter le reste.
tout ça est loin du sérialisme, en vérité, de toute façon, c’est parfois juste des rythmes qui sont mis en série, ou des trucs comme ça.

Ah cool !

Xavier a écrit:

Ce n'est pas le Messiaen le plus "typique" ni le plus évident, mais il y a quand même quelques moments fascinants je trouve dans le Livre d'orgue et la Messe de la Pentecôte. Encore plus quand on les écoute par Thiry peut-être.

Certes, c'est indéniable. A ma précédente écoute, ça m'avait plu. Mais la partition rend vraiment ça pénible.
Et c'est vrai que, pour ne rien arranger, Latry ne rend pas ça très vivant.

Jof a écrit:

Latry ne rend pas ça très vivant.

C'est clair, et la prise de son réfrigérante n'arrange rien.
Je ne sais plus : tu connais les disques de Thiry ?

Jof a écrit:

Oh si, j'imagine à peu près comme ça doit être vaste et complexe.    C'est pour ça que je n'ai pas le courage de m'y pencher.  

vaste et complexe, mais aussi très multiple.
du coup, pour faire rentrer tout le monde, on devrait tellement élargir les définitions que Brahms deviendrait sériel.

Mélomaniac a écrit:

C'est clair, et la prise de son réfrigérante n'arrange rien.
Je ne sais plus : tu connais les disques de Thiry ?

Ma remarque concernait surtout (voire seulement) le Livre d'orgue, mais bon.
Bah non, comme je n'achète que très peu et que je n'ai trouvé ni en médiathèque ni sur le net (enfin si mais ils ont trouvé le moyen de faire ça en bousillant toute la prise de son superlative étouétou que vous vantiez dans le fil disco de l'orgue messiaenesque)...

lucien a écrit:

Ravel, Introduction et allegro (1905).  EIC (Pintscher)

Ça existe ? 

Glass, Concerto for Cello (2001).  Webber/Schwarz
Glass, Concerto for Harpsichord (2002).  Lewis/Mallon

le concerto est quand même une forme qui va très bien à Glass.

lucien a écrit:

vaste et complexe, mais aussi très multiple.
du coup, pour faire rentrer tout le monde, on devrait tellement élargir les définitions que Brahms deviendrait sériel.

Ah ouais, quand même.
Mais t'es pas obligé de recenser tous les dérivés et formes de sérialisme qu'on trouve dans l'histoire de la musique, on t'en voudra pas si t'en omet 2 ou 3.

Carlos Chávez (1899-1978) :

Sinfonía de Antigona

= Carlos Chávez, Orchestre philharmonique de New York

(Everest, juin 1959)

● Castillon: Quatuor avec piano en sol mineur op. 7
Saint-Saëns: Quatuor avec piano en si bémol majeur op. 41
Quatuor Kandinsky: Claire Désert (piano), Philippe Aïche (violon), Nicolas Bône (alto), Nadine Pierre (violoncelle)
Aria/Fnac, 1993
Dans ma réexploration du genre «quatuor avec piano», ce disque pas réécouté depuis des années: et c’est très, très beau. Une mention particulière pour celui de Castillon: je gardais le souvenir d’une œuvre un peu salonnarde, et en fait pas du tout; il y a là une fluidité du discours qui anticipe par moments Fauré (même si l’harmonie reste beaucoup plus classique). Par comparaison, le Saint-Saëns m’a paru un peu trop «carré».

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) :

Hamlet, poème symphonique Op. 67

= Antal Dorati, Orchestre symphonique de Washington

(Decca, mai 1973)

André Jolivet:Mandala(1966) et Antoine Tisné:Luminescences

Villa-Lobos: Chorôs n^os 8* & 9 / Bustani*, Rechtman* & São Paulo SO, dir. Neschling


Ropartz: Symphonie n° 3 / Philippe, Méchain, Laho, Teitgen, Chœurs & OS Région Centre-Tours, dir. Ossonce

Les Tuyaux de la Nuit...



Au programme ce soir :    Schoenberg - Goubaïdoulina  - Leighton - Rota

Bartók: Violin Concerto No.1, SZ 36 - Yehudi Menuhin/Doráti: New Philharmonia Orchestra

1) Arnold Schoenberg (1874-1951) :

Variations sur un récitatif, Op. 40

= Keith John, Orgue Åkerman & Lund de l'église du Kallio d'Helsinki

(Priory, février 1996)

Rappel (30 octobre 2014) :

Mendelssohn: Symphonie n°3 (Philharmonia, Klemperer)

Mendelssohn: Ouverture Les Hebrides (Philharmonia, Klemperer)

Weber: Ouvertures du Freischütz, d'Oberon et d'Euryanthe (Philharmonia, Klemperer)

Schumann: Ouvertures de Genoveva et Manfred (New Philharmonia, Klemperer)

Joh. Strauss: Ouverture Die Fledermaus, Wienerblut, Kaizewalzer (Philharmonia, Klemperer)

Hormis les Schumann un peu lourds, c'est enthousiasmant !

2) Sofia Goubaïdoulina (1931-) :

Hell und dunkel

= Kevin Bowyer, orgue Marcussen de la Chapelle Saint-Augustin de la Tonbridge School (Kent)

(Nimbus, juin 1999)

Berg: Lulu, acte 1/DVD Barenboïm



Mise en scène tellement bizarre que Warlikowski en deviendrait limpide.

3) Kenneth Leighton (1929-1988) :

Prélude, Scherzo et Passacaille, Op. 41

= Jane Watts, orgue Klais du Queensland Performing Arts Centre de Brisbane

(Priory, septembre 1994)

4) Nino Rota (1911-1979) :

Sonate pour orgue

= Livia Mazzanti, orgue Kleuker & Steinmeyer de la Tonhalle de Zürich

(RCA, juin 1996)

Kancheli: Pleuré par le vent, liturgie pour violoncelle et orchestre/Springuel, Werthen

+

Pärt: Da pacem Domine/Hilliard ensemble

+

Lamentate/Boreyko

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