Playlist (103)

Non, ce fut une improvisation initialement lors de son concert au Wanamaker Store de cette ville (Macie's maintenant).

Merci je sais, mais j'ai librement adapté la vérité historique en français contemporain pour que les jeunes bacheliers du Forum comprennent...

Au programme ce soir :


Symphonies en ut mineur

J'avais pas vu le message de jof.

1) Friedrich Gernsheim (1839-1916) :

Symphonie n°3 en ut mineur, Op. 54

= Siegfried Köhler, Orchestre philharmonique de Rhénanie-Palatinat

(Arte Nova, juillet 1996)

Une oeuvre inspirée par Myriam, le personnage biblique de l'Ancien Testament : les quatre mouvements illustrent successivement son chant de victoire quand son peuple est délivré, ses songes au bord du Nil, la fuite dans le désert, la jubilation de la liberté.

Dutilleux : symphonie N° 1

Yan Pascal Tortelier/BBC Philharmonic, 1993

 Je crois qu'il existe déjà ; alors il me faudra alimenter le sujet Passacaille de ma collection et de ma passion pour cette danse diabolique.

2) Edvard Grieg (1843-1907) :

Symphonie en ut mineur

= Karsten Andersen, Orchestre symphonique de Bergen

(Decca, mars 1981)

Une oeuvre écrite à vingt ans à l'instigation de Niels Gade, alors que Grieg revenait du Conservatoire de Leipzig.
Après une première exécution en juin 1864, le jeune compositeur avait précisé sur le manuscrit qu'elle ne devait plus jamais être jouée, ce qui advint avant qu'on ne sorte cette symphonie de l'oubli, en 1981, à l'occasion de cet enregistrement, dans la ville même où reposait la partition.

tod a écrit:

Dutilleux : symphonie N° 1

Yan Pascal Tortelier/BBC Philharmonic, 1993

 Je crois qu'il existe déjà ; alors il me faudra alimenter le sujet Passacaille de ma collection et de ma passion pour cette danse diabolique.

N'oublies pas la Chaconne, soeur de la passacaille.

Saint-Saëns

Les préludes et fugues pour orgue

Odile Pierre, au Cavaillé-Coll de la Madeleine

RCA 1972


C'est LA version toujours! Ils attendent quoi pour rééditer cette référence en numérique????

3) Reinhold Glière (1875-1956) :

Symphonie n°2 en ut mineur, Op. 25

= Edward Downes, Orchestre philharmonique de la BBC

(Chandos, 1992)

J'ai rebaptisé mon programme de ce soir : symphonies en ut mineur dont le nom du compositeur commence par un G...

4) Alexandre Glazounov (1865-1936) :

Symphonie n°6 en ut mineur, Op. 58

= Vladimir Fedoseyev, Orchestre symphonique de la Radio de Moscou

(Melodiya, septembre 1975)

Franck

Les Béatitudes

André Charlin Disques

Mendelssohn, Songe d'une nuit d'été - Klemperer
Dvorák, Romance pour violon et orchestre - Suk / Neumann

Brahms:Sonate pour piano n°2 (Arrau)
Brahms:Concerto pour piano n°2 (Arrau/Haitink)
Brahms:Quintette à cordes n°1 (Amadeus)

Il aime bien la complexité l'ami Johannes j'ai l'impression.

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Partite sopra
Christ der du bist der helle Tag, BWV 766
O Gott, Du frommer Gott, BWV 767
Ach, was soll ich Sünder machen, BWV 770

= Wolfgang Zerer, Orgue Hinsz de l'église Saint-Pierre de Leens

(Hänssler, septembre 1999)

=> R. Strauss – Rosenkavalier (extraits) – Klepper, Coburn, Borst, Hawlata, Honeck
=> R. Strauss – Ariadne (monologue) – Crider, Honeck
=> R. Strauss – Capriccio (monologue final) – Crider, Honeck
=> R. Strauss – Arabella (extraits) – Klepper, Coburn, Skovhus, Honeck

Versions de référence (quel dommage qu'on n'ait pas Rosenkavalier et Arabella en entier !).


=> Suk – Zrani – Komische Oper, K. Petrenko
=> Suk – Conte pour une soirée d'hiver – Komische Oper, K. Petrenko
=> Suk – Quatuor (n°1) Op.11 – Minguet SQ

Excellentes œuvres (pourquoi on ne joue jamais ces Suk-là, plutôt que la médiocre Symphonie Azraël ?), et très grandes versions. L'orchestre de la Komische Oper sonne très tchèque, avec ses timbres très francs, presque stridents, et Petrenko mène ça avec l'élan et la lisibilité qui ont toujours fait sa spécificité ; quant aux Minguet, je les écoute toujours à deux genoux, le timbre est peut-être un peu gris, mais le frémissement est irrésistible.

Georg Philipp Telemann (1681-1767) :

Tafelmusik, -musique de banquet en trois productions

Production III

= Reinhard Goebel, Musica Antiqua Köln

(Archiv, avril-juin 1988)

Rappelons que l'intégrale de la Tafelmusik dure plus de quatre heures. Chacune des ses trois parties (nommées Productions) se structure de la même manière : Ouverture - Quatuor - Concert - Trio - Solo - Conclusion, eux-mêmes constitués de divers danses, airs et pièces de caractère.
« Il ne s'agit pas seulement de divertissement sonore pour un repas d'apparat ; la musique elle-même est un menu succulent qui se compose de trois fois six plats, dans lequel le léger et le moins léger, le sucré et l'épicé, le local et l'exotique alternent pour mieux combler les gourmets exigeants » (Matthias Hengelbrock, dans la notice)

kegue a écrit:

Glazounov : Symphonie 1
Glière : Symphonie 2
Prokofiev : Symphonie 4

Kegue !

Mélomaniac a écrit:

3) Reinhold Glière (1875-1956) :

Symphonie n°2 en ut mineur, Op. 25

= Edward Downes, Orchestre philharmonique de la BBC

(Chandos, 1992)

J'ai rebaptisé mon programme de ce soir : symphonies en ut mineur dont le nom du compositeur commence par un G...

Mélomaniac a écrit:

4) Alexandre Glazounov (1865-1936) :

Symphonie n°6 en ut mineur, Op. 58

= Vladimir Fedoseyev, Orchestre symphonique de la Radio de Moscou

(Melodiya, septembre 1975)

Mélo, est-ce que ça va ???!!!  

Sergueï Prokofiev : Concerto pour piano No. 5 Op. 55 (1932)/Vladimir Kraïnev & Dmitri Kitaenko

Enfin ! On joue Prokofiev comme il faut ! Hormis Sviatoslav Richter, cette interprétation est indépassable !

Il n'y avait plus de compositeurs intéressants en G, il a fait comme il a pu.


=> Suk – Mouvement de quatuor en si bémol – Minguet SQ
Ça ressemble à ceux de Zemlinsky, Korngold ou Wellesz !

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'y avait plus de compositeurs intéressants en G, il a fait comme il a pu.


=> Suk – Mouvement de quatuor en si bémol – Minguet SQ
Ça ressemble à ceux de Zemlinsky, Korngold ou Wellesz !

Tu dis ça pour me le vendre

Pas forcément, ce n'est qu'un mouvement. (Cela dit, je découvre le Second Quatuor, et ça semble un peu pareil, tirant un peu plus vers Janáček peut-être.) Mais c'est très étonnant pour un compositeur qu'on associe (et que j'associais, jusqu'à ces dernières semaines) comme un proto-brahmsien un peu pâle.

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'y avait plus de compositeurs intéressants en G, il a fait comme il a pu.

L'on en déduit ta vénération pour Grieg et Gernsheim.
Comme quoi, il ne fallait pas désespérer.

Il y avait aussi la Symphonie n°1 de Niels Gade, mais tant de musique russe m'a fatigué repu.

Mélomaniac a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'y avait plus de compositeurs intéressants en G, il a fait comme il a pu.

L'on en déduit ta vénération pour Grieg et Gernsheim.
Comme quoi, il ne fallait pas désespérer.

Il y avait aussi la Symphonie n°1 de Niels Gade, mais tant de musique russe m'a fatigué repu.

Gernsheim, oui, mais pour la musique de chambre seulement : les symphonies sont sympas, mais un peu épaisses tout de même. Dans le genre même genre germanique-romantique, il y a bien mieux chez Burgmüller ou Sinding, par exemple.

En revanche, la Symphonie de Grieg, oui, ça fait longtemps que je dis mon admiration pour elle (et que je me sens un peu seul).

Et j'aime bien Glazounov quand même.

Emeryck a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Il aime bien la complexité l'ami Johannes j'ai l'impression.

Tu veux dire qu'il mettrait des choses compliquées pour faire... moderne ? 

Ou peut être qu'a l'instar de Bach, Haydn, Mahler, Schoenberg ou Berg, il a tout simplement un tropisme pour la densité.

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'y avait plus de compositeurs intéressants en G, il a fait comme il a pu.

Bah si, Leonid Grabovsky, Evgeny Glebov, Evgeny Golubev, Alberto Ginastera, Percy Grainger, Philip Glass...

Janine Jansen and Friends: Enescu Octuor op.7
Un régal !

arnaud bellemontagne a écrit:

Ou peut être qu'a l'instar de [...] Haydn [...] il a tout simplement un tropisme pour la densité.

Je suis le seul que ça choque ?
Tu penses à quelle(s) oeuvre(s) ?

ovni231 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'y avait plus de compositeurs intéressants en G, il a fait comme il a pu.

Bah si, Leonid Grabovsky, Evgeny Glebov, Evgeny Golubev, Alberto Ginastera, Percy Grainger, Philip Glass...

Grainger, passe encore… mais auteurs de symphonies en ut mineur ??

Encore un peu de russe

Tchaikovsky : Symphonie 1
Borodine : Symphonie 1

Et ça...c'est bon

DavidLeMarrec a écrit:

ovni231 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Il n'y avait plus de compositeurs intéressants en G, il a fait comme il a pu.

Bah si, Leonid Grabovsky, Evgeny Glebov, Evgeny Golubev, Alberto Ginastera, Percy Grainger, Philip Glass...

Grainger, passe encore… mais auteurs de symphonies en ut mineur ??  

Quel rapport avec la lettre G ? Golubev en a écrit...

La contrainte était « symphonies en ut mineur par un compositeur en G ». Ajoutant la contrainte de qualité, ça règle un peu la question.

Certes, mais il y a tellement de belles symphonies en ut majeur...

Continuant sur ma lancée :
Dutilleux : Symphonie N°2 "Le Double".

tod a écrit:

Continuant sur ma lancée :
Dutilleux : Symphonie N°2 "Le Double".

Emeryck a écrit:

tod a écrit:

Continuant sur ma lancée :
Dutilleux : Symphonie N°2 "Le Double".

Oui,
J'ai découvert Dutilleux un peu tardivement (un peu comme tout d'ailleurs : j'ai toujours beaucoup redoublé...).
Mais qu'est-ce que c'est bon !
C'est déroutant, sans être élitiste, dès la première écoute ; c'est dépaysant mais accueillant ; un monde à part où l'oreille la plus benête est bienvenue.
Et il y a un véritable "humanisme" dans sa musique : il ne s'abaisse pas à l'auditoire, il nous élève à lui, à son monde, ses mythologies personnelles qui parlent à tous dans un langage limpide sans afféteries et sans Ecoles.
C'est une musique sensitive, sans calculs et sans préoccupation d'aucune avant-garde.
Une musique de musicien poète satisfait de ce qui a été fait avant lui et content de son sort et de ses outils.
"Le plaisir du son" ? N'est-ce pas lui qui a dit ça ?
Autant dire Le plaisir des oreilles !
: Le cerveau étant une créature basique, si l'on lui fait plaisir, il reviendra à la charge pour en redemander et pour demander pourquoi, et s'il n'y a pas moyen d'éprouver encore du plaisir avec d'autres Musiques, du même ou d'autres compositeurs ?
C'est exponentiel, le Plaisir !
Une drogue dure.
Plus on en reçoit, plus on en demande !

Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

Suites en fa dièse mineur, en sol mineur, en fa mineur HWV430-432

= Scott Ross, clavecin Ley d'après Blanchet

(Erato, mars 1984)

Zut, je t'ai réveillé...