Playlist (110)

aurele a écrit:

Debussy, Pelléas et Mélisande,

Je te suggère l'écoute de la version Dutoit/OSM pour avoir ton avis au sujet de la voix de la chanteuse, ce que tu en penses, après l'écoute de ta version... au moins pour un extrait de ton choix.
http://www.deezer.com/album/7772925

aurele a écrit:

Debussy, Pelléas et Mélisande, Actes I à III, Karajan, Berliner Philarmoniker, Choeurs du Deutsche Oper de Berlin, Stilwell, Von Stade, Van Dam, Denize, Raimondi, Barbaux.

Première fois que j'entreprends d'écouter cet enregistrement en entier puisque j'ai le CD à ma disposition. J'en connaissais jusqu'à présent de larges extraits mais c'est un opéra à écouter dans la continuité, même si je me suis déjà amusé à écouter les actes dans le désordre. C'est mon opéra français du XXe préféré, n'ayant entendu qu'une fois Le roi Arthus et vu une fois en entier Dialogues des Carmélites, les deux autres grands opéras du XXe. J'écouterai les deux derniers actes demain.

Chausson est mort en 1899.

La fameuse Yale University


5) Max Reger (1873-1916) :

Fantaisie et Fugue en ré mineur, Op. 135

= Charles Krigbaum, orgue Skinner du Woolsey Hall de la Yale University de New Haven

(OHS, juin 1994)

Un petit joujou qui fut étendu à 166 rangs en 1929, avec quatre 32' et une résultante de 64'.
L'organiste fut élève d'André Marchal et Helmut Walcha -c'est lui qui assura la première retransmission mondiale du recueil Neumeister de Bach.
Après vingt-cinq ans de bons et loyaux services à la tribune de la célèbre université du Connecticut, il venait de prendre sa retraite au moment de l'enregistrement.

Chants sacrés Melchites
Hymnes à la Vierge
Chants sacrés de l'Orient - Tradition Melchite
Soeur Marie Keyrouz

Honegger: Symphonies n° 3 et 4 (Orch. Radio Bavaroise, Dutoit) .

Haydn: Symphonies n° 52, 53 et 54 (Austro-Hungarian Haydn Orchestra, Adam Fischer) .

Jean Guillou:

Concerto Grosso J'aime beaucoup le rapport entre les vents et les percussions dans cette oeuvre.
Concerto 2000 pour orgue et orchestre. Là, c'est le jeu souvent en nuance et particulièrment lumineux de l'orgue au sein de l'orchestre.


Jean Guillou: orgue
Orchestre National des Pays de la Loire
Vincent Barthe

Szymanowski, Chants du muezzin passionné ou Chants du muezzin amoureux selon la traduction, Ryszard Minkiewicz,

Karol Stryja. Je connais très mal la musique de ce compositeur et je suis ravi par cette découverte. J'ai envie de dire merci à l'insomnie de la nuit dernière qui n'a pas servi à rien et merci Mathias Enard car j'ai repris la lecture de Boussole. Je n'en avais lu que 140 pages depuis septembre, ce qui est peu, il était sur ma table de nuit depuis plusieurs mois. Je l'avais acheté avant qu'il soit primé. C'est assurément un roman extraordinaire, rien que pour les passionnés de musique classique et de littérature de manière générale car le narrateur qui est musicologue et Enard plus largement cite beaucoup de compositeurs et d'auteurs français, allemands, autrichiens et bien sûr persans et arabes ainsi que certaines œuvres de ces derniers.

Alfonso X el Sabio
Cantigas de Santa María
Esther Lamandier, chant, harpe, orgue portatif et vielle
1 CD Astrée AS 59 (1981)

Théo taschimor a écrit:

Jean Guillou:

Concerto Grosso J'aime beaucoup le rapport entre les vents et les percussions dans cette oeuvre.
Concerto 2000 pour orgue et orchestre. Là, c'est le jeu souvent en nuance et particulièrment lumineux de l'orgue au sein de l'orchestre.


Jean Guillou: orgue
Orchestre National des Pays de la Loire
Vincent Barthe

ça fait quelques mois que ce disque traine sur un coin de disque dur... il faudra que je me décide à l’écouter !

Hildegard von Bingen
Chants spirituels
Ensemble Sequentia
1 CD DHM GD77020

Bertrand Dubedout (1958–)

Fractions du silence. Troisième livre pour violon, clarinette, saxophone ténor, piano (2003)
Fractions du silence. Quatrième livre, musique électronique (2005)

Claire Zarembowitch, violon
Jean-Jacques Godron, clarinette
Philippe Lococq, saxophone
François-Michel Rignol, piano

Hildegarde von Bingen
Voix gothiques
Emma Kirkby
Christopher Page

Benjamin Godard : Dante (Ulf Schirmer, 2016 : Edgaras Montvidas, Véronique Gens, Rachel Frenkel, Jean-François Lapointe, Andrew Foster-Williams, Diana Axentii, Andrew-Lepri Meyer)

A approfondir encore...
En tout cas les dictions passent beaucoup mieux dans la captation de Munich : effet du micro ou plus grand soin des chanteurs??

lucien a écrit:

Bertrand Dubedout (1958–)

Fractions du silence. Troisième livre pour violon, clarinette, saxophone ténor, piano (2003)
Fractions du silence. Quatrième livre, musique électronique (2005)

Claire Zarembowitch, violon
Jean-Jacques Godron, clarinette
Philippe Lococq, saxophone
François-Michel Rignol, piano

J'ai quelques compositions de ce gars-là mais ce ne sont pas les mêmes, sont couplées avec du "Pascal Gaigne". Faudra que je ressorte ça un jour...

Polyeucte a écrit:

Benjamin Godard : Dante (Ulf Schirmer, 2016 : Edgaras Montvidas, Véronique Gens, Rachel Frenkel, Jean-François Lapointe, Andrew Foster-Williams, Diana Axentii, Andrew-Lepri Meyer)

A approfondir encore...
En tout cas les dictions passent beaucoup mieux dans la captation de Munich : effet du micro ou plus grand soin des chanteurs??

Effet de la captation, je dirais ; notamment avec Montvidas que j'ai d'habitude toujours trouvé plutôt clair d'élocution en salle (ce qui n'est pas une moindre gageure si on considère que son organisation vocale diffère sensiblement des besoins propres à l'émission d'un français intelligible).

Liza Lim (1966–), Wild Winged One pour trompette (2007)
Richard Barrett (1959–), Aurora pour bugle en quarts de ton et trombone alto (2005–10)
Klaus K. Hübler (1956–), Cercar pour trombone (1983)
Evan Johnson (1980–), Apostrophe 2 pour bugle en quarts de ton et trombone alto (2009)
Aaron Cassidy (1976–), Second Study for Figures at the Base of a Crucifixion pour trombone (2010)
        First Study for Figures at the Base of a Crucifixion pour trompette (2008)
Timothy McCormack (1984–), Disfix pour clarinette basse, trompette piccolo et trombone (2008)

ELISION Ensemble

[

Hanns Eisler (1898-1962)

Kleine Sinfonie op.29 - 1931/32
Fünf Orchesterstücke - 1938/40
Drei Stücke für Orchester - 1938/57
Sturm-Suite für Orchester - 1957
Kammer-Symphonie op.69 - 1940

Par le "Deutsches Symphonie-Orchester Berlin"
Direction: Hans E. Zimmer.

Xavier a écrit:

Chausson est mort en 1899.

Oups !

Tu as dû être trompé par la date de création, tout simplement. (1903)

Le Graduel d'Aliénor de Bretagne
Plain-chant et polyphonie des XIIIe & XIVe siècles
Ensemble Organum
Marcel Pérès
1CD HMC901403

Xavier a écrit:

Tu as dû être trompé par la date de création, tout simplement.  (1903)

Sauf que c'est cette date là qui compte. Même si parfois ... on peut tomber dans des cas totalement délirants (des opéras jamais créés ...)

Pourquoi c'est cette date qui compte?

Chausson était déjà mort depuis plusieurs années... Ici la date de création est quand même trompeuse (la preuve), elle fait croire à une oeuvre postérieure à Pelléas et Mélisande par exemple.
Pour moi ce n'est pas un opéra du XXè siècle.

Xavier a écrit:

Pourquoi c'est cette date qui compte?

Chausson était déjà mort depuis plusieurs années... Ici la date de création est quand même trompeuse (la preuve), elle fait croire à une oeuvre postérieure à Pelléas et Mélisande par exemple.

Il n'y a pas de formule miracle ... on est bien d'accord. Du coup pour moi la date qui compte c'est la création ... avec tous les effets trompeurs que ça peut engendrer.
La date de composition posent d'autres problèmes ... il faut déjà la connaître ... et ensuite ... est-ce la date de début ou de fin ? Sachant que cela peut être très très espacé ...
La date de création ... c'est la date où cela entre dans en communication avec le public, c'est là l'important (quand on dit que ça compte pour le XX° siècle par exemple ... c'est à dire sur les personnes du XX°).

Mais ... encore une fois toi tu penses en terme de partition, pas moi, c'est assez logique.

https://www.facebook.com/aurelien.vicentini/posts/10207060117895461

Cela va plus vite de vous poster ceci. Du Wagner, dans une scène que j'ai beaucoup écoutée ces dernières semaines, comme vous avez dû le constater.

Anaxagore a écrit:

ovni231 a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven:Symphonie n°4 (Bernstein)

En fait il n'y a pas vraiment de symphonie "faible" de Beethoven.  

Bah la première...

La première, faible ?  ...

C'est assez nunuche, comme les première symphonies de Haydn. De toute manière, la deuxième est bien meilleure ! (sans parler des autres...)

Ravelavélo a écrit:

Darius Milhaud
Le Boeuf sur le toit
Orchestre national de France
Leonard Bernstein (1987)
EMI ‎– CDC-7 47845 2

Ce sont des enregistrements qui furent captés en 1978. La compilation date effectivement de 1987.

ovni231 a écrit:

Ce sont des enregistrements qui furent captés en 1978. La compilation date effectivement de 1987.

Merci pour la précision, la date qui prédomine c'est celle de l'enregistrement, mais j'ai mis celle de la réédition. Ça donne au moins un repère.

Mark Andre (1964–)

... auf ... 1 pour orchestre (2005/6)
... auf ... 2 pour orchestre (2007)
... auf ... 3 pour orchestre et électronique (2007)

SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg
Sylvain Cambreling, direction
Experimentalstudio des SWR

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Pourquoi c'est cette date qui compte?

Chausson était déjà mort depuis plusieurs années... Ici la date de création est quand même trompeuse (la preuve), elle fait croire à une oeuvre postérieure à Pelléas et Mélisande par exemple.

Il n'y a pas de formule miracle ... on est bien d'accord. Du coup pour moi la date qui compte c'est la création ... avec tous les effets trompeurs que ça peut engendrer.
La date de composition posent d'autres problèmes ... il faut déjà la connaître ... et ensuite ... est-ce la date de début ou de fin ? Sachant que cela peut être très très espacé ...
La date de création ... c'est la date où cela entre dans en communication avec le public, c'est là l'important (quand on dit que ça compte pour le XX° siècle par exemple ... c'est à dire sur les personnes du XX°).

Mais ... encore une fois toi tu penses en terme de partition, pas moi, c'est assez logique.

Pas seulement moi: beaucoup de musiciens français de cette époque, par exemple, se jouaient entre eux des passages de leurs nouvelles oeuvres (notamment les opéras) bien avant qu'elles soient créées, donc des influences pouvaient avoir lieu avant la création.

Pour répondre à ta question: la date de fin de composition me semble évidemment plus judicieuse.

Debussy, Pelléas et Mélisande, Actes IV et V, studio Karajan

Jean Sébastien Bach (1685-1750)

Partitas n°1, 2 et 6
Me-Su-Bach

Edna Stern, piano


https://classik.forumactif.com/t2321p100-bach-suites-anglaises-francaises-et-partitas-pour-clavier


http://www.deezer.com/album/10966196[/quote]

Honegger: Symphonie n° 5 « Di tre re » (Orch. Radio bavaroise, Dutoit) .

Xavier a écrit:

Cololi a écrit:

Xavier a écrit:

Pourquoi c'est cette date qui compte?

Chausson était déjà mort depuis plusieurs années... Ici la date de création est quand même trompeuse (la preuve), elle fait croire à une oeuvre postérieure à Pelléas et Mélisande par exemple.

Il n'y a pas de formule miracle ... on est bien d'accord. Du coup pour moi la date qui compte c'est la création ... avec tous les effets trompeurs que ça peut engendrer.
La date de composition posent d'autres problèmes ... il faut déjà la connaître ... et ensuite ... est-ce la date de début ou de fin ? Sachant que cela peut être très très espacé ...
La date de création ... c'est la date où cela entre dans en communication avec le public, c'est là l'important (quand on dit que ça compte pour le XX° siècle par exemple ... c'est à dire sur les personnes du XX°).

Mais ... encore une fois toi tu penses en terme de partition, pas moi, c'est assez logique.

Pas seulement moi: beaucoup de musiciens français de cette époque, par exemple, se jouaient entre eux des passages de leurs nouvelles oeuvres (notamment les opéras) bien avant qu'elles soient créées, donc des influences pouvaient avoir lieu avant la création.

Pour répondre à ta question: la date de fin de composition me semble évidemment plus judicieuse.

Moi je parle du public (pas des 3 happy few qui auraient eu accès à la partition pour éventuellement la pianoter)
Ta position est quand même très musicienne. Elle est logique dans cette optique, mais opter pour cette optique est très partial.

Cololi a écrit:

Moi je parle du public  (pas des 3 happy few qui auraient eu accès à la partition pour éventuellement la pianoter)
Ta position est quand même très musicienne. Elle est logique dans cette optique, mais opter pour cette optique est très partial.

On est loin des "3 happy few"...
Par exemple, Wagner a donné en tout premier le deuxième acte de Tristan dans un salon chez Pauline Viardot (elle chantait Isolde et lui Tristan).
Les salons parisiens étaient très très importants et chacun y jouait un peu de sa dernière composition, avant que ce soit donné "en public". Et dans ces salons, tu retrouvais tout le monde musical, littéraire... enfin artistique et culturel. Donc les influences tournaient beaucoup et bien avant les créations officielles.

Messiaen: Vingt regards sur l'enfant Jésus (Muraro)

Et si c'était tout simplement un des sommets du piano du XXème siècle?

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

Moi je parle du public  (pas des 3 happy few qui auraient eu accès à la partition pour éventuellement la pianoter)
Ta position est quand même très musicienne. Elle est logique dans cette optique, mais opter pour cette optique est très partial.

On est loin des "3 happy few"...
Par exemple, Wagner a donné en tout premier le deuxième acte de Tristan dans un salon chez Pauline Viardot (elle chantait Isolde et lui Tristan).
Les salons parisiens étaient très très importants et chacun y jouait un peu de sa dernière composition, avant que ce soit donné "en public". Et dans ces salons, tu retrouvais tout le monde musical, littéraire... enfin artistique et culturel. Donc les influences tournaient beaucoup et bien avant les créations officielles.

Ca reste des happy few. Quelques parisiens. Bon je sais que Paris se prend pour le centre du monde

en même temps, la création, ça reste des happy few (peut-être un peu plus nombreux).

lucien a écrit:

en même temps, la création, ça reste des happy few (peut-être un peu plus nombreux).

Oui bien sûr, la création n'est que le début de la diffusion de l'oeuvre au public.

Claus-Steffen Mahnkopf (1962–)

Hommage à György Kurtág pour guitare et orchestre de chambre (2000–1)
Kurtág-Duo pour deux guitares (2000)

Jürgen Ruck et Elena Càsoli, guitares
œnm
Johannes Kalitzke, direction




conjoindre un tel niveau de complexité d’écriture et d’évidence de discours et de progression, et en même temps une expressivité exacerbée, le tout sur une œuvre dont la durée dépasse l’heure, c’est simplement fabuleux.

Karlheinz Stockhausen, Gruppen (1955–57)

Schönberg Ensemble, Asko Ensemble, Amsterdam Sinfonietta, Nederlands Blazers Ensemble, Nieuw Ensemble, Slagwerkgroep Den Haag
Reinbert de Leeuw, Oliver Knussen, Robert Spano

Claus-Steffen Mahnkopf (1962–)

The Tristero System pour ensemble (2002)
The Courier’s Tragedy pour violoncelle seul (2001)
W.A.S.T.E. pour hautbois et électronique live (2001/2)
D.E.A.T.H. pour bande huit pistes (2001/2)

Peter Veale, hautbois
Francklin Cox, violoncelle
Ensemble SurPlus
James Avery, direction
Experimentalstudio des SWR

Robert Schumann - Frauenliebe und -leben - Kathleen Ferrier/John Newmark

Brahms: Concerto pour piano n°1/Berman, Leinsdorf

Julia Wolfe : Anthracite Fields
=> Choir of Trinity Wall Street, Bang on a Can All-Stars, Julian Wachner

Eh, mais c'est bien.

Mifasol a écrit:

Eh, mais c'est bien.

mais ouais.

**

Wolfgang Rihm (1952–)

Pol – Kolchis – Nucleus, Triptychon für Ensemble (1991–96)
Abschiedsstücke für Frauenstimme und kleines Orchester (1993)
Erscheinung für 9 Streicher und Klavier (1978)
Die Stücke des Sängers, Musik für Harfe und Orchester (2000/1)
Chiffre I für Klavier und 7 Instrumente (1982/83)

Rosemary Hardy, soprano
Schönberg Ensemble
Reinbert de Leeuw, direction

Milton Babbitt (1916–2011)

Composition for Twelve Instruments (1948/54)
Arrival and Departures for two violins (1994)
An Encore for violin and piano (2006)

Erik Carlson et Christopher Otto, violons
Steven Beck, piano
International Contemporary Ensemble