Playlist (114)

Paul Hindemith (1895-1963) :

Kammermusik n°5, Op. 36 n°4

= Wolfram Christ, alto ; Claudio Abbado, Orchestre philharmonique de Berlin

(Emi, février 1996)

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Stravinski:Le chant du rossignol (Reiner)

Tu as écouté l'opéra Le Rossignol en entier?

Sinon je te le conseille vivement.

Non, je ne l'ai pas écouté.

Je vais voir ça.

Gavriil Nikolaevich Popov (1904-1972)

Symphony No. 3 'Heroic' Op. 45 (1939-46)/Alexander Titov
Symphonic Aria for cello & string orchestra Op. 43 (1945)/Dmitry Krychov & Alexander Titov
The Turning Point Op. 44 (1945)/Alexander Titov
Symphonic Suite No. 1 from music to the film 'Komsomol is the chief of electrification' Op. 14 (1932)/Edvard Chivzhel
Symphony No. 5 'Pastoral' Op. 77 (1956)/Gurgen Karapetian

Delage : Trois poèmes désenchantés - Fouchécourt / Eidi

Delage : Quatre poèmes hindous - Piau / Eidi

Jaubert : Cinq Poèmes touaregs - Lott / Kammerensemble de Paris, dir. Jordan
 
Delage : Maktah (berceuse phoque) - Lott / Kammerensemble de Paris, dir. Jordan

Vierne : L’Heure du Berger - Delunsch, Kerdoncuff

Tchaikovsky:Symphonie n°6 (Reiner)
Schumann:Concerto pour piano (Janis/Reiner)

Du tout bon.

Beethoven: symphonies nos 5 et 6. Chicago Symphony, George Szell. Concert de 1968.



Dans le Beethoven de Szell, le rigorisme n'est jamais très loin de la rigueur. Une cinquième intimidante. Une sixième hyper contrôlée sous des dehors aimables. Un peu à l'image peu invitante du Orchestra Hall, du moins vu de l'extérieur.

Benedictus a écrit:

Leclair: Scylla et Glaucus, actes I et II
Emőke Baráth, Anders J. Dahlin, Caroline Mutel, Virgine Pochon, Marie Lenormand... Sébastien d'Hérin / Les Nouveaux Caractères
Enr.: Versailles, X-XI.2014
Alpha

Bof, bof.... comme pour le récent Castor et Pollux de Pichon, et un peu pour les mêmes raisons: certes, du côté de l'orchestre, c'est intelligent, vif, coloré, fin - mais la distribution est à rebours de toutes mes attentes, avec en particulier des voix très rondes, très en arrière, peu timbrées et totalement inintelligibles (Baráth, Lenormand).

Quand on a par ailleurs une "vieille" version très bonne, avec des chanteurs vraiment épatants (Castor de Christie, Scylla de Gardiner - Crook et Mellon dans les deux, comme par hasard...), à quoi sert ce genre de production discographique avec une distribution largement inférieure?

Ou alors c'est moi qui deviens    le baroque c'était mieux avant...

Autant pour Scylla et Glaucus je suis d'accord pour la distribution assez moyenne et l'orchestre magnifique, autant pour Castor il y a des choses magnifiques dans la distribution avec en premier lieu la Télaïre de De Negri... après oui, Sempey ou Margaine, on a fait mieux et on se demande un peu ce qu'ils viennent faire là (curieusement surtout Sempey en fait, Margaine est finalement plutôt chouette...)

Z'êtes durs là. Sempey est en début de carrière; il ne peut que s'améliorer, non?

luisa miller a écrit:

Z'êtes durs là. Sempey est en début de carrière; il ne peut que s'améliorer, non?

C'est pas une question de début de carrière! La voix est engorgée comme toujours et ça manque un peu de grave pour le rôle. Degout était prévu à l'origine si je me souviens bien et ça aurait été d'une autre dimension!

Antonio Vivaldi
* Concertos pour flûte op.10 nos. 1 à 6
Severino Gazzelloni, flûte
1 K7 Philips Sequenza 7311 080



Belle occasion de découvrir l'art de ce flûtiste décédé en 1992.

Vickers est bouleversant la dedans.Il met sa peau sur la table.

Ludwig van Beethoven
* Symphonie no.6 'Pastorale'
* Ouverture 'Egmont'
Orchestre philharmonique de Vienne
Karl Böhm (1971/1972)
1 K7 DGG Focus 419 644-4

J'y reviens régulièrement  

André a écrit:

Beethoven: symphonies nos 5 et 6. Chicago Symphony, George Szell. Concert de 1968.

Dans le Beethoven de Szell, le rigorisme n'est jamais très loin de la rigueur. Une cinquième intimidante. Une sixième hyper contrôlée sous des dehors aimables. Un peu à l'image peu invitante du Orchestra Hall, du moins vu de l'extérieur.

Excellent commentaire!
Voilà qui pique ma curiosité.
Szell demeure une figure emblématique des années soixante.
Aussi son Intégrale des Symphonies de Brahms, à marquer d'une pierre blanche.

Fauré : L’Horizon chimérique - Panzéra, Panzéra-Baillot
 +
Liszt : Les Jeux d’eau de la Villa d’Este - Kocsis


Ravel : Concerto en sol - Ciccolini / Orchestre de Paris, dir. Martinon

Delage : Mélodies - Piau / Fouchécourt / Gardeil / Eidi

Carl Orff (1895-1982) :

Carmina Burana

Beverly Hoch, soprano
Stanford Olsen, ténor
Mark Oswald, baryton

Face Treble Choir

Charles Dutoit, Choeur et Orchestre symphoniques de Montréal

(Decca, mai 1996)

Les chanteurs m'étaient inconnus, mais voilà une très bonne version, puissante et évocatrice.

Für Elise
Pièces de piano romantique
Beethoven
* Für Elise (W. Kempff)
Mozart
* Fantaisie K.397 (E. Gilels)
Schubert
* Moments musicaux nos.1, 3 & 5 (J. Demus)
Brahms
* Intermezzi op.117 nos. 1, 2 & 3 (W. Kempff)
Schumann
* Papillons (H. Francesch)
1 K7 DGG Favorit 3335 608

Carl Orff (1895-1982) :

Trionfo di Afrodite

Helena Tattermuschová, soprano
Ivo Žídek, ténor
coryphée :
Marta Boháčová, soprano
Oldřich Lindauer, ténor
Karel Berman, basse

Václav Smetáček, Choeurs et Orchestre symphonique de Prague

(Supraphon, novembre 1969)

Satie & Debussy
Musique au piano
Satie:
* Sports et divertissements
* Gymnopédies 1, 2 & 3
* Celle qui parle trop
* Nocturne no.3
* Danse cuirasée
* Le piège de Méduse
* Premier menuet
* Gnossiennes 1, 2 & 3
* Véritables préludes flasques
* Espana
* Embryons desséchés
William Masselos (1968)
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Debussy:
* Suite 'Children's Corner'
* Clair de lune
* La plus que lente
* La fille aux cheveux de lin
Alexis Weissenberg (1968)
1 CD RCA Classical Navigator 74321 24214 2

Lieder :

Edward Elgar - Part-songs (Naxos)

Intéressant mais des difficultés à rester plongé dans la musique.



Gustav Mahler - Symphonie n°9 ou 10, au choix (Bernstein, BPO)

Trop de musique tue la musique, c'est vraiment trop long.



Michael Tippett - Quatuor n°4 (Lindsay Quartet)
Benjamin Britten - Quatuor n°3 (Lindsay Quartet)

Deux belles oeuvres, riches et dépaysantes.

Rameau : Grands motets Arts Florissants/Christie/Rimes/Agnew/Rivenq/Cavallier

Ravel : Concerto pour la main gauche - Ciccolini / Orchestre de Paris, dir Martinon
 +

Ravel : Tzigane - Perlman / Orchestre de Paris, dir. Martinon
 +

Wellesz : Sommernacht - Erod / Ensemble Kontrapunkte, dir. Keuschnig


Chostakovitch : Quatuor à cordes No.6 - Borodin SQ
 +

re: Peter Grimes:

arnaud bellemontagne a écrit:

Vickers est bouleversant la dedans.Il met sa peau sur la table.  

Absolument ! . En fait c'est Grimes qui met sa peau sur la table - littéralement. Vickers a le génie de transmettre cette descente aux enfers au premier degré. C'est je crois ce qui irritait Britten. Un des grands enregistrements lyriques de la stéréophonie..

Vickers s'est expliqué en entrevue sur sa conception du personnage. Selon lui, une fois la partition écrite, elle n'appartient plus au compositeur, mais bien aux interprètes et au public. Il était très catégorique sur ce sujet. Heureusement il avait la stature voulue pour ne pas paraître suffisant avec une telle affirmation.

Pipus a écrit:

Gustav Mahler - Symphonie n°9 ou 10, au choix (Bernstein, BPO)

 Trop de musique tue la musique, c'est vraiment trop long.

Tu veux dire que la musique peine à garder le même niveau d'inspiration tout au long de la symphonie?

André a écrit:

re: Peter Grimes:

arnaud bellemontagne a écrit:

Vickers est bouleversant la dedans.Il met sa peau sur la table.  

Absolument !   . En fait c'est Grimes qui met sa peau sur la table - littéralement. Vickers a le génie de transmettre cette descente aux enfers au premier degré. C'est je crois ce qui irritait Britten. Un des grands enregistrements lyriques de la stéréophonie..

Vickers s'est expliqué en entrevue sur sa conception du personnage. Selon lui, une fois la partition écrite, elle n'appartient plus au compositeur, mais bien aux interprètes et au public. Il était très catégorique sur ce sujet. Heureusement il avait la stature voulue pour ne pas paraître suffisant avec une telle affirmation.

Je souscris.

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Brahms:Symphonie n°3 (Reiner)

arnaud bellemontagne a écrit:

Pipus a écrit:

Gustav Mahler - Symphonie n°9 ou 10, au choix (Bernstein, BPO)

 Trop de musique tue la musique, c'est vraiment trop long.

Tu veux dire que la musique peine à garder le même niveau d'inspiration tout au long de la symphonie?  

Je n'irais pas jusqu'à dire cela, mais il est vrai que le début des quelques symphonies de Mahler que j'ai écoutées est souvent accrocheur, puis la musique se déploie dans des méandres plus subtils, au long cours, qui se laissent moins aisément appréhender. Il faudrait prendre le temps de l'écouter plusieurs fois pour rentrer dedans mais face à une oeuvre de 1h20, j'avoue avoir un certain manque de courage.

Gounod: Cinq-Mars, actes I et II
Mathias Vidal (Cinq-Mars), Véronique Gens (Marie), Tassis Christoyannis (De Thou), Andrew Foster-Williams (Le Père Joseph), André Heyboer (Fontrailles), Norma Nahoun (Marion), Marie Lenormand (Ninon)... Ulf Schirmer / Münchner Rundfunkorchester, Chor des Bayerischen Rundfunks
Enr.: Munich, I.2015
Singulares / Palazzetto Bru Zane

Une œuvre d'une très grande qualité, Gens et Vidal qui livrent un des plus beaux moment de chant français de ces dix ou quinze dernières années, et globalement une réalisation tout à fait remarquable. Voir ici.

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°55 en mi bémol majeur « le Maître d’école »

= Christopher Hogwood, Academy of Ancient Music

(L'Oiseau-Lyre, juillet 1993)

Les Tuyaux de la nuit



Au programme ce soir : Jullien - Tunder - Muffat - Bach

1) Gilles Jullien (1653-1703) :

Livre d'orgue -extraits

= Frédéric Desenclos, orgue Boizard de l'Abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache

(Tempéraments, septembre 2006)

Chostakovitch : Quatuor à cordes No.7 - Borodin SQ
 +
Ropartz : Prélude, Marine et Chansons - Quintette Pierre-Jamet
 +

2) Franz Tunder (1614-1667) :

Préludes en fa majeur & sol mineur

= Arvid Gast, orgues de l'église Saint-Jacques de Lübeck

(Querstand, août 2013)


Le grosse Orgel

Franz Schubert
* Quatuor no.14 'La Jeune Fille et la Mort' D 810
* Quatuor no.12 en Do mineur D 703
Tokyo String Quartet
1 K7 Moss D-VCS 9044

3) Georg Muffat (1653-1704) :

Passacaille
Nova Cyclopeias Harmonica

= Michael Radulescu, orgue Sieber de l'église Saint-Michel de Vienne

La célèbre Passacaille reste une des musiques les plus addictives que je connaisse.
Et dans les passages virtuoses l'interprète privilégie le brio et la chatoyance des couleurs. Euphorisant  

La place devant la Gumbertuskirche d'Ansbach (Allemagne, Bavière)


4) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Sonate en trio n°1 en mi bémol majeur BWV 525

= Rainer Goede, orgue Wiegleb de l'église St Gumbertus d'Ansbach

(Querstand, mai 2012)

Il faudra que je reparle de ce disque, une des plus étranges interprétations des Sonates en trio qu'on puisse trouver.
Un seul jeu par clavier, phrasés préromantiques, tout ça résonnant dans une très large acoustique -très déroutant.

W. A. Mozart
* Requiem
Philharmonie de Berlin
Herber von Karajan
1 K7 DGG Resonance 3335 257

Emmanuel Chabrier - Suite pastorale (Gardiner, Wiener Philharmoniker)

Du bist die Ruh de Schubert, Stich-Randall/Bonneau en 62 : /watch?v=VE7osVbOYbI !
(EDIT : s'agissant de Chabrier, j'aime énormément l'album enregistré par Niquet pour Naxos, .)

Hèctor Parra : Mineral Life 2 pour alto       2016 / Strosser

bAlexb a écrit:

Merci bAlexb, je vais écouter les deux versions

Hèctor Parra : Wilde Suite pour orchestre       2015 / Ono

Helmut Lachemann : Serynade pour piano       1998-2000 / Sugawara

Alfred Schnittke : Symphonie n°3 pour orchestre       1981 / Rozhdestvensky

Pipus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Pipus a écrit:

Gustav Mahler - Symphonie n°9 ou 10, au choix (Bernstein, BPO)

 Trop de musique tue la musique, c'est vraiment trop long.

Tu veux dire que la musique peine à garder le même niveau d'inspiration tout au long de la symphonie?  

Je n'irais pas jusqu'à dire cela, mais il est vrai que le début des quelques symphonies de Mahler que j'ai écoutées est souvent accrocheur, puis la musique se déploie dans des méandres plus subtils, au long cours, qui se laissent moins aisément appréhender. Il faudrait prendre le temps de l'écouter plusieurs fois pour rentrer dedans mais face à une oeuvre de 1h20, j'avoue avoir un certain manque de courage.

Je te garantis qu'à la réécoute la cohérence et la logique du discours s'impose avec de plus en plus d'évidence (ce qui élimine la sensation de longueur).

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Verdi:Requiem (Fricsay)
Chostakovitch:Symphonie n°10 (Kondrachine)
Brahms:Variations sur un thème de Haendel (Arrau)

Emeryck a écrit:

Alfred Schnittke : Symphonie n°3 pour orchestre       1981 / Rozhdestvensky

Même pas cinq ?