Playlist (116)

Carter : Clarinet Quintet (2007).  Neidich, Juiliard SQ
Carter : Quintet for Piano and Winds (1991).  Oppens, Taylor, Niedich, Purvis, Morelli
Carter : Two Fragments for String Quartet (1994/99).  Zappa, Hoppe, Dähler, Haefliger
Carter : Two Diversions for Piano (1999).  Oppens
Carter : Due Duetti for Violin and Cello (2009).  Schulte, Sherry
Carter : Enchanted Preludes for Flute and Cello (1988).  Sollberger, Sherry

Martinu:Symphonie n°1 (Thomson)

Une petite merveille.

Derek Johnson (1976–) : Frozen Light (2004) pour ensemble
Julien Bilodeau (1974–) : À coups (2004) pour ensemble
Sampo Haapamäki (1979–) : Fresh (2004) pour ensemble
Laurent Torres (1975–) : Duo concertante I (2004) pour violon, violoncelle et ensemble
Nouvel Ensemble Moderne (Lorraine Vaillancourt)

Hier:
Schoeck: Unter Sternen, op. 55
Roman Trekel (baryton), Christoph Keller (piano)
Waldenburg, VI.1995
Jecklin
Étonnant déjà parce que Trekel réussit une fois de plus à me convaincre malgré une voix que je n'aime pas et dans un cycle où ce timbre gris, cette émission comme coincée dans la gorge pourraient être vraiment abrasifs (la dernière fois, c'était dans les Mörike de Wolf). Ensuite parce que cette interprétation, tendue, inquiète, presque heurtée prend le contrepied des mes habitudes dans ce cycle (à savoir DFD/Höll, qui en exalte au contraire le caractère évasif et crépusculaire). Accompagnement remarquablement dense de Keller.
(Il faudrait vraiment que j'ouvre un fil Schoeck, un de ces jours.)

Et aujourd'hui la plus grande partie du disque:
Orgellandschaft Schleswig / Sønderjylland
Œuvres de Buxtehude, Tunder, Hanff, Bruhns, Schieferdecker, Heydorn...
Wolfgang Baumgratz (orgues de Møgeltønder, Pellworm, Eckernförde et Kahleby)
IX.1998
MDG Gold
Encore une très chouette recommandation organistique de Mélo! J'adore la sonorité de ces instruments: des timbres boisés et sans apprêts, des sonorités peu réverbérées - il y a là-dedans une espèce de poésie un peu archaïque à laquelle je suis très sensible. (Mais il faudrait que je m'y connaisse davantage: il y a sûrement d'un orgue à l'autre des nuances que je ne suis pas encore en mesure d'apprécier pleinement.)

Benedictus a écrit:

Hier:
Schoeck: Unter Sternen, op. 55
Roman Trekel (baryton), Christoph Keller (piano)
Waldenburg, VI.1995
Jecklin
Étonnant déjà parce que Trekel réussit une fois de plus à me convaincre malgré une voix que je n'aime pas et dans un cycle où ce timbre gris, cette émission comme coincée dans la gorge pourraient être vraiment abrasifs (la dernière fois, c'était dans les Mörike de Wolf). Ensuite parce que cette interprétation, tendue, inquiète, presque heurtée prend le contrepied des mes habitudes dans ce cycle (à savoir DFD/Höll, qui en exalte au contraire le caractère évasif et crépusculaire). Accompagnement remarquablement dense de Keller.
(Il faudrait vraiment que j'ouvre un fil Schoeck, un de ces jours.)

Oui, Trekel est vraiment confondant, la voix est mal fichue, mais l'artiste est tellement fin… Il est en général accompagné par Christian Pohl ces dernières années, et ça fait même l'intérêt principal de ses disques, un des plus grands accompagnateurs en exercice.
(pas mal, jouer du Schoeck avec un accompagnateur nommé Keller)

Oui et Keller a signée la plus belle version de la grande sonate de Percy Withlock pour orgue.

DavidLeMarrec a écrit:

(pas mal, jouer du Schoeck avec un accompagnateur nommé Keller)  

C'est déjà Keller qui accompagnait Tüller dans les Eichendorff Lieder op. 20 en complément de la réédition CD du Notturno (ainsi d'ailleurs que dans le volume 3 de l'édition Jecklin que je devrais recevoir bientôt - avec notamment le cycle d'après Hafiz et surtout le long Wanderung im Gebirge, op. 45 d'après Lenau, donc plus ou moins une œuvre-jumelle du Notturno).

J'ignorais en revanche qu'il était aussi organiste. (Mais je crois me souvenir qu'il a aussi enregistré du Magnard chez Accord.)

(En effet, les Mörike de Wolf, c'était avec Pohl.)

C'était juste un clin d'œil à propos de l'auteur des textes du Notturno et de Lebendig begraben.

J'avais compris (quoique ça m'ait bien pris deux minutes, j'avoue), j'en profitais juste pour situer un peu (être l'accompagnateur attitré de Tüller dans Schoeck, c'est plutôt bon signe).

Ce n'est pas si évident que ça : Giesen-Wunderlich, Moore-Fischer-Dieskau, Eschenbach-Goerne, et surtout Parsons-Bär, tous les partenariats ne sont pas du niveau de Reimann-Fassbaender, Drake-Bostridge, Schneider-Goerne, Deutsch-Kaufmann ou Huber-Gerhaher.  

Et puis il y a même les cas à front renversé, comme Grubert-Holl !

Enfin, oui, quelqu'un qui joue Schoeck, c'est déjà une garantie intéressante, je l'admets.

lucien a écrit:

Carter : Two Fragments for String Quartet (1994/99).  Zappa, Hoppe, Dähler, Haefliger

Un rapport avec l'indomptable Frank?

Matthias Pintscher : En sourdine pour violon et orchestre       2002 / Zimmermann, Pintscher

arnaud bellemontagne a écrit:

Un rapport avec l'indomptable Frank?

ça m’étonnerait, c’est un violoniste d’un ensemble suisse.

Ah oui en effet.

----------

Mahler:Symphonie n°8 (Solti)

Pyramidal.

Rav-phaël a écrit:

André Caplet
—
Le Miroir de Jésus
Marie–Claude Chappuis [ mezzo–soprano ]
Jean–Claude Fasel :
Ensemble Vocal Lausanne
Quatuor Sine Nomine

: l'oeuvre et l'interprétation. Plus prosaïquement, pour moi :

bAlexb a écrit:

Tiens, je l'avais en K7 audio ce disque

Sebastian Claren (1965–) : After Blinky Palermo (2001–2) pour violoncelle et orchestre
Lucas Fels, violoncelle
Radio-Sinfonie-Orchester Frankfurt (Peter Rundel)
Nam-kuk Kim (1971–) : Fwa-Du (2002) pour six instruments
Horia Stefan Dumitrache, clarinette
Young-Cher Park et Simone Mancuso, percussion
Nam-kuk Kim, a-jaeng
Burkart F. Zeller, violoncelle
Nathan Fuhr, direction
Salvatore Sciarrino (1947–) : Due Notturni crudeli (2001) pour piano
Nicolas Hodges, piano
Gerhard Müller-Hornbach (1951–) : innere Spuren (2002) pour trois vents et ensemble de chambre
Mutare Ensemble
Gerhard Müller-Hornbach, direction
Caspar Johannes Walter (1964–) : Angst und Ahnung (2002) pour voix de femme, trompette et ensemble à cordes
Truike van der Poel, soprano
László Hudacsek, percussion
Reinhold Friedrich, trompette
Ensemble Resonanz
Erik Oña, direction

Matthias Pintscher : Reflections on Narcissus pour violoncelle et orchestre       2004-05 / Mork, Pintscher

Luciano Berio : Folksongs pour mezzo-soprano et sept instruments       1964 / Upshaw, The Andalucian Dogs
+
Pierre Boulez : Répons pour six solistes, ensemble de chambre, sons électronique et électronique live       1981-82-84 / EIC

Thierry Blondeau (1961–) :
— Ein und aus (1994) pour deux clarinettes et trio à cordes
— Ici et là I (1992) pour clarinette et dispositif électroacoustique
— Vis à vis (1995) pour trois clarinettes et trio à cordes
— Plötzlich (1994) pour dix instruments
— Ici et là II (1994) pour flute et dispositif électroacoustique
— Ups and Downs (1991) pour hautbois, clarinette et trio à cordes
Cécile Daroux, flute
Armand Anster, clarinette
Compagnie Zigzag
Ensemble Court-Circuit (Pierre-André Valade)

Eshpai : Symphonie nº3 (1964).  USSR TV RSO (Fedosseiev)
Tischenko : Symphonie nº3 (1966).  Kirov-Mariinski (Blazhkov)

Vaughan-Williams:Symphonie n°3 (Boult)
Vaughan-Williams:Symphonie n°5 (Boult)

Le mouvement lent de la 5ème est remarquable.

Sylvestrov : Symphonie nº2 (1965).  Leningrad (Blazhkov)
Sylvestrov : Symphonie nº3 (1966).  Den Haag (Maderna)

quel fou.
assez proche de Serocki, en fait, avec peut-être aussi parfois un air de Takemitsu-des-années-60.
ultra-modernisme hyper-exalté (excentrique, même).

Frédéric Durieux (1959–) : Marges III (1989–90) pour hautbois et 13 instrumentistes
Jean-Pierre Arnaud, hautbois
Ensemble Alternance (Fabrice Bollon)
Franck Krawczyck (1969–) : Toccata (1991) pour piano
Frank Krawczyck, piano
Gérard Pesson (1958–) : Le gel, par jeu (1991) pour 6 instruments
Ensemble Fa (Dominique My)
Simon Holt (1958–) : Canciones (1986) pour voix et ensemble
Sylvie Sullé, mezzo
Ensemble Alternance (Fabrice Bollon)
Stéphane Bortoli (1956–) : Dans la nuit (1989) pour orchestre
Orchestre National de France (Mark Foster)

Luciano Berio : Sonate pour piano       2001 / Lucchesini

Luciano Berio : Canzonetta pour piano       1991 / Lucchesini

Luciano Berio : Cinque Variazioni pour piano       1953-66 / Lucchesini

Nicolas Bacri (1961–) : Notturni op.14 (1985–86) pour 7 instrumentistes et soprano
Ingrid Kappelle, soprano
Ensemble Asko (Denis Cohen)
Marco Stroppa (1959–) : Miniature estrose (1991) pour piano, extraits
Pierre-Laurent Aimard, piano
Michaël Jarrell (1958–) : Assonance VI (1991) pour ensemble
Ensemble Contrechamps (Giorgio Bernasconi)
João Rafael (1960–) : Transition (1989) pour clarinette
Alain Damiens, clarinette
Ernst Bechert (1958–) : Concerto pour violoncelle et orchestre (1988/92)
Dominique de Williencourt, violoncelle
Orchestre Philharmonique de Radio France (Arturo Tamayo)
Kasper T. Toeplitz (1960–) : Memory-cendres (1991) pour voix de femme, clarinette basse, percussion et contrebasse
Ensemble Accroche Note

Luciano Berio : Rounds pour piano       1992 / Lucchesini
+
Luciano Berio : Touch pour piano       1992 / Lucchesini
+
Luciano Berio : Six encores pour piano       1990 / Lucchesini

Elliott Carter : Figment IV pour alto       2007 / Dähler

Elliott Carter : Enchanted Preludes pour flûte et violoncelle       1988 / Renggli, Haefliger

Elliott Carter : HBHH pour hautbois       2007 / Holliger

Elliott Carter : Mosaic pour ensemble de chambre       2004 / Swiss Chamber Soloists

Elliott Carter : Oboe quartet pour hautbois et trio à cordes       2001 / Abbühl, Dähler, Schiller, Haefliger

Elliott Carter : Two Fragments pour quatuor à cordes       1994-99 / Zappa, Hoppe, Dähler, Haefliger
+
Elliott Carter : Tempo e Tempi pour soprano et ensemble       1998-99 / Nopper, Swiss Chamber Soloists
+

Durant le week-end :
Rossini : La Donna del Lago (Michele Mariotti, 2016 : Salome Jicia, Juan Diego Florez, Varduhi Abrahamyan, Michael Spyres, Marko Mimica, Ruth Iniesta, Francisco Brito)

Très belle prestation de l'ensemble avec les deux ténors qui remportent la palme!
Abrahamyan se sort très bien de Malcolm mais manque un peu de brillant et de virtuosité par moments.
Jicia est assez sidérante dans son imitation de DiDonato par moment! Mais il lui manque encore un peu de finesse et de musicalité par contre.

Gossec : Grande messe des morts (François-Xavier Roth, 2013 : Chantal Santon, Hélène Fauchère, Emiliano Gonzalez Toro, Arnaud Richard)
On avait entendu parlé à l'époque parution en disque... et rien depuis dommage car c'est vraiment grand comme oeuvre!)

Charpentier : La Descente d'Orphée aux Enfers (Sébastien Daucé, 2016 : Reinoud Van Mechelen, Caroline Weynants, Rachel Redmond, Caroline Arnaud, Etienne Bazola, Violaine Le Chenadec, Stephen Collardelle, Lucile Richardot, Davy Cornillot, Nicolas Brooymans)
L'oeuvre de Charpentier est agrémentée de passages de Purcell... pourquoi pas...
Mais c'est vraiment la musique géniale de Charpentier qui est ici magnifiquement servie!

Polyeucte a écrit:

Charpentier : La Descente d'Orphée aux Enfers (Sébastien Daucé, 2016 : Reinoud Van Mechelen, Caroline Weynants, Rachel Redmond, Caroline Arnaud, Etienne Bazola, Violaine Le Chenadec, Stephen Collardelle, Lucile Richardot, Davy Cornillot, Nicolas Brooymans)
L'oeuvre de Charpentier est agrémentée de passages de Purcell... pourquoi pas...
Mais c'est vraiment la musique géniale de Charpentier qui est ici magnifiquement servie!

Pour revenir à l'essence (une absolue, plus qu'une concrète pour filer la métaphore de la fabrique-de-parfum qui restera toujours un concentré solide, je dirais pâteux) :


(Agnew, à la fois chair et esprit, tissu/matière et tissu/drapé !)

J'ajoute, mais peut-être plus encore pour les "Stances" du Cid (eh ! Agnew toujours !) et pour Amor vince ogni cosa, sa verdeur et cette espèce de vent à la fois chaud et "coloré" qu'elle traîne :



Moi c'est ce bain-ci dans lequel je me replonge, pour le moment :



C't'autre chose, évidemment...

bAlexb a écrit:

Pour revenir à l'essence (une absolue, plus qu'une concrète pour filer la métaphore de la fabrique-de-parfum qui restera toujours un concentré solide, je dirais pâteux) :


(Agnew, à la fois chair et esprit, tissu/matière et tissu/drapé !)

Oui, c'est la référence, mais ce qui a été proposé à Beaune n'a vraiment pas à rougir je trouve de la comparaison!

Citation :

J'ajoute, mais peut-être plus encore pour les "Stances" du Cid (eh ! Agnew toujours !) et pour Amor vince ogni cosa, sa verdeur et cette espèce de vent à la fois chaud et "coloré" qu'elle traîne :

Ah ça... ces Stances...
Auvity aussi les a enregistrer et c'est au même niveau d'excellence...

Polyeucte a écrit:

Oui, c'est la référence, mais ce qui a été proposé à Beaune n'a vraiment pas à rougir je trouve de la comparaison!

Tout à fait d'accord pour Orphée proprement dit ; mais, justement, ce serait la concrète du parfumeur, avec d'une part peut-être un petit déficit en poésie, en naturel, trop de puissance par rapport à l'air que met Christie, notamment dans les scènes champêtres, et aussi parce que Charpentier me paraît "empâté" par Purcell (même si l'idée de Daucé pour imaginer un prologue et, surtout, une conclusion qui ne serait pas un faux-authentique, se défend ; ne tapez pas trop fort, s'i'ou'plaît ).

Luigi Nono : Al gran sore carico d'amore pour solistes, petit et grand chœurs, orchestre et bande magnétique       1974 / Staatstoper Stuttgart (Zagrosek)
+

Wagner: Die Walküre, acte 3/Janowski-Castorf

Beethoven:Sonate n°15 "Pastorale" (Arrau)

Arrêts fréquents (1994) : œuvres brèves de Frédéric Stochl, Jean-Baptiste Devillers, Richard Dubelski, François Rossé, Bruno Giner, Dominique Druhen, Fabien Téhéricsen, Vinko Globokar, Camille Roy, Diogenes Rivas/Antonio Pileggi, Jean-Pierre Drouet, François Bousch, Victor Flusser, Aurel Stroë, Pierre Strauch, Richard Barrett, Jean-Claude Asselin, Philippe Boivin, Éric de Clerc, Jacques Rebotier
Ensemble Aleph
Hugues Dufourt (1943–) : Sombre journée (1977) pour six percussionnistes
Percussions de Strasbourg
Betsy Jolas (1926–) : O Wall (1976) pour quintette à vents
Quintette Nielsen
Drake Mabry (1956–) : Cristal pour saxophone contrebasse et quatre saxophones
Daniel Kientzy, Saxtuor Novamusica
Jacques Lejeune (1940–) : Clin d’œil à Jean de La Fontaine (1993) pour six voix de femmes
Résonance Contemporaine (Alain Goudard)
Gérard Condé (1947–) : Infusoires (1987) pour flute, clarinette, violon, violoncelle et piano
Atelier Musique de Ville d’Avray (Jean-Louis Petit)
Robert Pascal (1952–) : Des Rives de lumières (1997) pour ensemble
Ensemble Orchestral Contemporain (Daniel Kawka)

lucien a écrit:

Eshpai : Symphonie nº3 (1964).  USSR TV RSO (Fedosseiev)
Tischenko : Symphonie nº3 (1966).  Kirov-Mariinski (Blazhkov)

lucien a écrit:

Sylvestrov : Symphonie nº2 (1965).  Leningrad (Blazhkov)
Sylvestrov : Symphonie nº3 (1966).  Den Haag (Maderna)

quel fou.
assez proche de Serocki, en fait, avec peut-être aussi parfois un air de Takemitsu-des-années-60.
ultra-modernisme hyper-exalté (excentrique, même).

:burns:

Xavier a écrit:

Wagner: Die Walküre, acte 3/Janowski-Castorf

1h03, je me demande si ce n'est pas un record de vitesse; les chanteurs courent souvent après l'orchestre.

Nicolas Bacri : Amercian letters pour clarinette, alto et piano       1991-94 / Ensemble Capriccioso

lucien a écrit:

Sylvestrov : Symphonie nº2 (1965).  Leningrad (Blazhkov)
Sylvestrov : Symphonie nº3 (1966).  Den Haag (Maderna)

quel fou.
assez proche de Serocki, en fait, avec peut-être aussi parfois un air de Takemitsu-des-années-60.
ultra-modernisme hyper-exalté (excentrique, même).

J'ai les symphonies 2, 4 et 5. Cette dernière témoigne d'un changement assez radical. Sur les disques l'épellation est Silvestrov. C'est bien le même compositeur ?

oui, ce n’est qu’un enième problème de translittération.
si on prend l’orthographe russe, pas de problème : Valentin Silvestrov.
en ukraïnien, il y a une hésitation (cf. ici) : pour le compositeur on trouve le plus souvent Сильвестров (donc Valentyn Sylvestrov), mais j’ai aussi rencontré Сільвестров, ce qui fait qu’on trouve la translittération Valentyn Silvestrov.

José Luis Campana (1949–) : Noctal 2 & 3 (1992) pour cinq instruments solistes
Ensemble TM+ (Laurent Cuniot)
Philippe Hersant (1948–) : Nachtgesang (1988) pour clarinette, violon, violoncelle et piano
Ensemble Alternance
Allain Gaussin (1943–) : Ogive (1977) pour flute et clavecin
Ensemble Triton II
Christophe Havel (1956–) : AER pour piccolo, sopranino, célesta et percussion
Proxima Centauri
Gilles Racot (1951–) : Tact’ (1997) pour piano, percussion et ondes Martenot
Trio Deslogères
Tristan Murail (1947–) : Mémoire/Érosion (1976) pour cor et ensemble
Patrice Petitdidier / Ensemble Fa (Dominique My)

Merci Lucien!

......................

Il y a un bail que je n'avais entendu les symphonies de Yevhen Stankovych. Je n'ai pas le visuel de mon disque (label Maro Polo), mais je vois que Naxos l'a repris: