[Jazz] Playlist

www.deezer.com/album/1473476

Le dernier album enregistré par Hank Jones, à l'âge de 91 ans, et un écho au Steal Away de 1994 par le même duo.

www.deezer.com/album/5991755
www.deezer.com/album/5991756

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Pour sa première et très belle tournée européenne en formation, Monk est accueilli à l'Olympia par des "Remboursez !" et de copieux sifflets : il est vrai que Coltrane y avait droit lui aussi avec Miles l'année précédente *.

* sur une prise alternative d'Eternal Rythm, album live où les plages se concluent avant l'intervention du public, on entend également huées et sifflets, au festival de Berlin cette fois : le public parisien des années 60 n'était donc pas le seul à être aussi dissipé

Tu es dans un Monk 's mood ?

Je n'avais que le double 33 tours (Paris + Milan)



de cette tournée de 61 qui est absolument  

www.deezer.com/album/1122734

Tous les enregistrements de cette tournée de 1961 sont superbes : Monk est très en forme et disert et son association, récente à l'époque, avec Charlie Rouse plus que parfaite.

Voilà deux œuvres qui pourraient plaire à un amateur de classique moderne et/ou contemporain qui pense être allergique au jazz : long développement, très peu de rythme, climat relativement calme, il y a même de la flûte, tout ce qu’il faut pour une approche paisible.



ART ENSEMBLE OF CHICAGO

People in Sorrow, dans

ou dans:



et

Magg Zelma dans

Mais qui vais-je convaincre ?    

grave, sûrement pas, dommage, un peu peut-être, mais rassure-toi, , j'arrêterai mon prosélytisme foireux avant:

Tu méconnais le fait qu'en dehors de notre petit cénacle un peu restreint en ce moment, de nombreux visiteurs parcourent le forum, qui trouvent peut-être un intérêt aux fils Autres styles

Spoiler:

Alifie a écrit:

Tu méconnais le fait qu'en dehors de notre petit cénacle un peu restreint en ce moment, de nombreux visiteurs parcourent le forum, qui trouvent peut-être un intérêt aux fils Autres styles

Je n'en doute pas, mais comme tu le dis, ce n'est pas quantifiable...et puis je faisais juste une petite réflexion à haute voix sans plus d'importance que ça.

Spoiler:

je ne vois pas le rapport avec Monk, qui bien sûr pourrait facilement attirer de nouveaux amateurs issus du classique, à condition que ceux-ci ne soient pas trop obnubilés par la virtuosité pianistique, mais plus épris d'épure monastique.
Je leur conseillerai d'ailleurs d'écouter Monk seul face à son piano, pour les mêmes raisons qu'invoquées plus haut.

Full Force est mon disque préféré de l'Art Ensemble of Chicago.

Toutefois, pour convaincre un amateur de classique je ne miserais pas sur l'Art Ensemble, mais plutôt sur le Survivors Suite de Jarrett, le Sketches of Spain de Miles, la Lyric Suite for Sextet de Corea ou le Black Saint and the Sinner Lady de Mingus.

----------------

McCoy Tyner:Songs of the new world (74)


Encore un opus magistral de Tyner le marathonien des 88 touches(quel souffle!).
Dommage pour la fin en fade du morceau titre...


@Alifie:

darkmagus a écrit:

je ne vois pas le rapport avec Monk, qui bien sûr pourrait facilement attirer de nouveaux amateurs issus du classique, à condition que ceux-ci ne soient pas trop obnubilés par la virtuosité pianistique, mais plus épris d'épure monastique.
Je leur conseillerai d'ailleurs d'écouter Monk seul face à son piano, pour les mêmes raisons qu'invoquées plus haut.

Moi, je conseillerai plutôt, en première intention, la petite vidéo enregistrée en Hollande citée dans le premier post de cette page : rien à voir avec la virtuosité pianistique, pas plus qu'avec l'épure et les silences de Monk à d'autres époques.

arnaud bellemontagne a écrit:

Toutefois, pour convaincre un amateur de classique je ne miserais pas sur l'Art Ensemble, mais plutôt sur le Survivors Suite de Jarrett, le Sketches of Spain de Miles, la Lyric Suite for Sextet de Corea ou le Black Saint and the Sinner Lady de Mingus.

  Sans doute, c'est pourquoi j'avais précisé "amateur de classique contemporain et/ou moderne", il faut quand même être habitué à certaines sonorités ou procédés  


à ta liste, j'ajouterai bien deux ou trois choses, certaines dont je sais que tu opinerai favorablement ("Olé" de Coltrane, "Tijuana Moods" de Mingus, "Afternoon of a Georgia Faun" de Marion Brown), et d'autres où tu opposerai un véto véhément (les 30 mn de "He Loved Him Madly" dans l'album "Get Up With It" de Miles Davis, les 12 mn magiques de "Maiysha" de l'album "Agharta du même, ou encore l'album "Big Fun" dans son entier, tout cela est très doux)



Après écoute, je rajoute "Konda" à ma liste, de l'album "Directions", c'est une longue mélopée lugubre tout en équilibre instable et qui opère chez moi une fascination envoutante

Alifie a écrit:

Moi, je conseillerai plutôt, en première intention, la petite vidéo enregistrée en Hollande citée dans le premier post de cette page : rien à voir avec la virtuosité pianistique, pas plus qu'avec l'épure et les silences de Monk à d'autres époques.

Je ne nie pas la qualité de cette session, mais malheureux ! il y a de la batterie et du saxophone en une succession de solos, chacun son tour...tout ce qui rebute un réticent au jazz, un peu de psychologie Alifie, voyons !  

Tiens d'ailleurs, une éternité (au moins un an  ) que je ne l'ai pas écouté celui-là:



MILES DAVIS - AGHARTA

disque 1
Prelude  32:35
Agharta 12:20

Miles Davis, trompette électrifiée, orgue électrique (organ)
Sonny Fortune, soprano et alto sax, flûte
Michael Henderson, Fender bass
Pete Cosey, guitare, synthés, percussions
Al Foster, batterie
Reggie Lucas, guitare
M'tume, percussions diverses


Dieu que c'est bon !

un seul bémol quand même, dans "Prelude", l'intervention de Sonny Fortune au soprano (instrument que je prise peu) est un peu longue.

darkmagus a écrit:

Je ne nie pas la qualité de cette session, mais malheureux ! il y a de la batterie et du saxophone en une succession de solos, chacun son tour...tout ce qui rebute un réticent au jazz, un peu de psychologie Alifie, voyons !  

J'en manque totalement lorsqu'il s'agit d'imaginer ce qui pourrait intéresser un pur mélomane dans le jazz... quoique, en se fiant à l'exemple de Mélo, qui s'aventure parfois sur ce fil, peut-être

Spoiler:

darkmagus a écrit:

l'intervention de Sonny Fortune au soprano (instrument que je prise peu)

Tiens, tiens, ne me suis-je pas fait remonter les bretelles par le jazz-club unanime lorsque je me suis imprudemment hasardé à évoquer sur ce fil la sonorité parfois ingrate de cet instrument.

Alifie a écrit:

l'exemple de Mélo, qui s'aventure parfois sur ce fil, peut-être[size=10]

[spoiler]

Alifie a écrit:

Tiens, tiens, ne me suis-je pas fait remonter les bretelles par le jazz-club unanime lorsque je me suis imprudemment hasardé à évoquer sur ce fil la sonorité parfois ingrate de cet instrument.

unanime des preuves !

Au temps pour moi, en fait de jazz-club unanime, c'était en tout et pour tout le seul Thelonious : https://classik.forumactif.com/t8024p674-# , d'où l'avatar qu'il a adopté avant sa dernière éclipse du forum... pas moyen de te chicaner, donc.

Alifie a écrit:

Au temps pour moi, en fait de jazz-club unanime, c'était en tout et pour tout le seul Thelonious : https://classik.forumactif.com/t8024p674-# , d'où l'avatar qu'il a adopté avant sa dernière éclipse du forum... pas moyen de te chicaner, donc.

bien, tout rentre dans l'ordre, je peux aller en toute tranquillité

Alifie a écrit:

darkmagus a écrit:

l'intervention de Sonny Fortune au soprano (instrument que je prise peu)

Tiens, tiens, ne me suis-je pas fait remonter les bretelles par le jazz-club unanime lorsque je me suis imprudemment hasardé à évoquer sur ce fil la sonorité parfois ingrate de cet instrument.

Bah, c'est parce que vous n'avez pas entendu les grands musiciens de l'instrument...




(Bon, faut être honnête: tu enlèves le Dieu Bechet, Coltrane et Steve Lacy, il ne reste pas grand monde...)

Et Wayne Shorter alors?

Connais pas assez sa discographie pour savoir s'il a beaucoup joué du soprano (par rapport au ténor).

T'es marrant, toi: à Montauban, on sait pas qui c'est, ce Shorter...  

A partir de 1968, donc après la période où tu l'écoutes... bonne occasion de réécouter son frère, l'encore moins montalbanais-compatible trompettiste.



www.deezer.com/album/246438

Alifie a écrit:

A partir de 1968, donc après la période où tu l'écoutes...

J'écoute de la musique d'"époque", moi, Môssieur.


(Après 68, c'est de la chienlit... )

 

Beaucoup plus convaincant que le précédent, une pure jam-session free (l'album est en écoute sur yt)

néthou a écrit:

Alifie a écrit:

A partir de 1968, donc après la période où tu l'écoutes...

J'écoute de la musique d'"époque", moi, Môssieur.


(Après 68, c'est de la chienlit... )

Non, c'est après 77.

néthou a écrit:

Bon, faut être honnête: tu enlèves le Dieu Bechet, Coltrane et Steve Lacy, il ne reste pas grand monde...

Bechet bien sûr :  rien d’aigre dans sa sonorité, presque aussi chaude qu’à la clarinette,
pour Coltrane et Lacy, la qualité du discours fait passer l’acidité du son, encore que chez Coltrane, ses longues incantations suraïgües ont tendance à me lasser à la longue, je le préfère tellement au ténor, à l’époque Atlantic ou au début de l’époque Impulse (Ah ! « Kulu Se Mama ») re

Sinon, en ce moment :

DIRECTIONS - MILES DAVIS


Un double disque truffé de merveilles qui va de 1960 à 1970, c’est presque tout bon pour néthou,    c’est encore ok pour arnaud,    et Shorter y est très bon au soprano sur tempo lent dans « Ascent », enregistré en 1968, et que donc néthou peut encore écouter sans se dédire pour mieux connaître le bonhomme…encore que je n’ai pas vérifié si l’enregistrement datait d’avant ou d’après mai 68  

https://en.wikipedia.org/wiki/Water_Babies_(album)
www.deezer.com/album/98217

Tony Williams sur la plage 5 !

Tony, c'est toujours de toute façon.

Sur Splash, enregistré le lendemain, il est également au sommet de son art.

mon petit Miles du soir


MILES DAVIS - ON THE CORNER

Bass – Michael Henderson
Bass Clarinet – Bennie Maupin (tracks: 2)
Drums – Al Foster, Billy Hart, Jack DeJohnette
Electric Piano [Fender Rhodes] – Chick Corea
Electric Piano [Fender Rhodes], Synthesizer – Herbie Hancock
Guitar – David Creamer (tracks: 2 to 4), John McLaughlin (tracks: 1)
Organ, Synthesizer – Harold "Ivory" Williams
Sitar [Electric] – Colin Walcott* (tracks: 1, 3, 4), Khalil Balakrishna (tracks: 2)
Soprano Saxophone – Carlos Garnett (tracks: 2), David Liebman (tracks: 1)
Tabla – Badal Roy
Tenor Saxophone – Carlos Garnett (tracks: 4)
Trumpet – Miles Davis

Qu'est-ce qu'il groove cet album, c'est pas croyable!

arnaud bellemontagne a écrit:

Qu'est-ce qu'il groove cet album, c'est pas croyable!

exactement la réflexion que je me faisais en l'écoutant: un groove d'enfer, un foisonnement de rythmes, une sorte de jungle urbaine, dense et luxuriante, et par dessus les interventions de Miles à la trompette électrifiée coupantes comme un scalpel. Un album unique dans la production de Miles Davis.

www.jazzhalo.be/reviews/cd-reviews/m/miles-davis-quintet-freedom-jazz-dance-the-bootleg-series-vol5
www.deezer.com/album/14343694

Paru il y a peu, tout à fait passionnant : on se croirait dans le studio, avec une des plus belles formations de l'histoire du jazz.

pour continuer avec Miles et les seventies  


MILES DAVIS - BITCHES BREW

CD 1: Bitches Brew  27:00
CD 2: Miles Runs The Voodoo Down  14:03


Bass – Dave Holland
Bass [Fender] – Harvey Brooks
Bass Clarinet – Bennie Maupin
Trumpet – Miles Davis
Drums – Don Alias, Jack DeJohnette, Lenny White
Electric Guitar – John McLaughlin
Electric Piano – Chick Corea, Joe Zawinul (tracks: A to C1, D2), Larry Young (tracks: A, C1 to D1)
Percussion – Jim Riley
Soprano Saxophone – Wayne Shorter

Je viens de découvrir ça grâce au post d'Alifie (je ne savais même pas que Wayne Shorter avait un frère trompettiste ):


• Alan Shorter: Tes Esat
Alan Shorter (trompette, flugelhotn), Gary Windo (saxophone ténor), Johnny Dyani (contrebasse, flûte, flûte de bambou, piano, cloches), Rene Augustus (batterie, cloches)
Paris, III.1970
America Records

Qu’est-ce que c’est bon! Habité, très physique et sans concessions. En effet, peu «récupérable»!

@ darkmagus: Pour répondre à une question que tu posais plus haut: dans mon cas, s'agissant de l'AEoC, tu prêches un converti. Pour Miles Davis, en revanche... Et plus c'est électrique ou groovy, moins j'aime...

Benedictus a écrit:

Je viens de découvrir ça grâce au post d'Alifie (je ne savais même pas que Wayne Shorter avait un frère trompettiste ):

idem, Alifie est une encyclopédie, Atlas serait un meilleur pseudo pour lui  

Benedictus a écrit:

@ darkmagus: Pour répondre à une question que tu posais plus haut: dans mon cas, s'agissant de l'AEoC, tu prêches un converti.

  merci, mais tu l'étais déjà un peu avant  

Benedictus a écrit:

Pour Miles Davis, en revanche...

Benedictus a écrit:

Et plus c'est électrique ou groovy, moins j'aime...

je t’accorde qu’aimer à la fois Miles Davis époque électrique et l’Art Ensemble of Chicago (ou Albert Ayler) a quelque chose d’antinomique en apparence. Musique urbaine, souvent binaire, viscérale, sans humour (Miles semble n’en avoir jamais eu beaucoup) d’un côté, musique intello-tribale et finalement relativement traditionaliste et,elle par contre, truffée d’humour (idem pour Ayler) de l’autre avec de fréquents retours sur le passé, (idem toujours pour Ayler), passé que fustigeait Miles (dans sa musique uniquement, son respect pour Armstrong, Lester Young ou Duke Ellington témoigne du contraire).
En fait, je n’aime pas AUTANT le Miles des 70’ ou des 80’ que celui d’avant, mais si j’écoute ce jazz-là, même si j’exècre souvent les souffleurs que Davis engageait, (il m’arrive d’ailleurs de zapper certaines interventions de certains d’entre-eux), c’est pour le groove puissant quasi hypnotique qu’il génère (seul les big band de Basie, avec d’autres moyens, en généraient autant), et pour les interventions de Miles Davis, je l’écris souvent, TOUJOURS aussi émouvantes si l’on veut bien y préter l’oreille en faisant abstraction du tissus sonore qui les emballe, et que personnellement j’aurai préféré plus soyeux.

Miles détestait le free, tout le monde le sait, mais l'Art Ensemble ne détestait pas Miles, j'ai quelque part chez moi un article où je ne sais plus qui de l'AEC avouait qu'à leur époque parisienne, ils se passaient en boucle un disque de Miles (je crois qu'il s'agissait de "Jack Johnson"), il y a peu de chance que ce soit au souvenir de cette citation faite à "Jazz Hot" ou "Jazz  Magazine" et dont il n'avait très certainement pas eu échos, que Miles a bien voulu intégrer Lester Bowie parmi ses deux ou trois trompettistes préférés, je crois que c'est dans son autobiographie par interwiew rédigée par Quincy Troupe.

Al Di Meola - Casino

Je n'avais jamais écouté, la suite logique de Elegant Gypsy. Ce dernier me semble un cran au-dessus, avec des titres phares comme "Race with Devil on Spanish Highway" ou "Mediterranean Sundance".

Benedictus a écrit:

Je viens de découvrir ça grâce au post d'Alifie (je ne savais même pas que Wayne Shorter avait un frère trompettiste)

Tu le connaissais au moins indirectement, comme compositeur du lancinant Parabola, que Gil Evans avait mis au répertoire de son orchestre.

darkmagus a écrit:

idem, Alifie est une encyclopédie, Atlas serait un meilleur pseudo pour lui

Personne ne m'a informé que je devais porter le monde sur mes épaules ! (trop tard de toute façon, un certain Mèche folle va s'en charger dès le mois prochain).  

Benedictus a écrit:

Pour Miles Davis, en revanche
Et plus c'est électrique ou groovy, moins j'aime...

darkmagus a écrit:

Miles détestait le free

Le jeu de Corea ou celui de Pete Cosey chez Miles n'ont rien à envier à Gary Windo sur l'album de Shorter (ou sur Alifie de Robert Wyatt), ce qui fait que le mépris affiché par Miles pour le free n'avait pas plus de sens que son habituel goût de la provocation, qui lui a fait déclarer à peu près tout et son contraire selon les époques.

Alifie a écrit:

le mépris affiché par Miles pour le free n'avait pas plus de sens que son habituel goût de la provocation, qui lui a fait déclarer à peu près tout et son contraire selon les époques.

comme je sais que tu aimes bien que je te provoque , je redis donc que Miles n'a jamais dit son contraire sur le free, (à savoir qu'il l'aurait aimé) donc officiellement il ne l'aimait pas, il a toujours dit que c'était de la fumisterie, mais je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a ambiguïté, car oui on peut dire qu'il en a joué, ou contribué à ce que ses formations en joue, peut-être sans le savoir, ou plutôt sans le vouloir, ou en le voulant mais sans vouloir le dire...   tu suis où je reformule ?  
Les quatre longs titres de l'album si bien nommé mais si difficile à avaler: "Dark Magus" en sont pour moi un genre, même si, chose rare en free, la guitare électrique y est invitée.

Voilà, voilà...passons au disque davisien 70' du jour, mais pas sûr qu'il y en ait un demain, mon envie commence à passer.


MILES DAVIS - WHAT I SAY ? volume 1

enregistrement au Wiener Konzerthaus le 5 novembre 1971.

très bon live de cette époque, les interventions de Miles Davis à la trompette électrique notamment dans "Sanctuary" rappelle étonnamment celles de Bubber Miley chez Duke Ellington      Par contre les trop longs solos de Gary Bartz au soprano m'horripile autant que ceux de Sonny Fortune dans "Agharta"  

Alto Saxophone, Soprano Saxophone – Gary Bartz
Congas – Don Alias
Drums – Leon Chancler
Electric Bass – Mike Henderson
Electric Piano, Organ – Keith Jarrett
Percussion – James "Mtume" Foreman*
Trumpet – Miles Davis


Directions
Honky Tonk
What I Say
Sanctuary
It's About That Time

darkmagus a écrit:

Par contre les trop longs solos de Gary Bartz au soprano m'horripile autant que ceux de Sonny Fortune dans "Agharta"

Après le départ de Wayne Shorter, c'est vraiment la disette du côté des saxophonistes chez Miles, même si Steve Grossman s'en tire encore à peu près honorablement * : il n'y a de toute façon plus d'espace pour les souffleurs à partir d'On the Corner... trompettiste inclus, serais-je tenté de dire pour te faire ! (dire que tout ça se terminera dans les années 80 avec des reprises de Michael Jackson et Cindy Lauper !... ça, c'est pour te faire ).

* sur Jack Johnson ou



le meilleur live de Miles sans Shorter avant sa période electro-blues-funk à mon avis (pour DeJohnette et les duos furieux entre Corea et Jarrett essentiellement)

Entre temps, j'ai écouté (assez mal enregistrés, ce qui gâte le plaisir)



www.deezer.com/album/1261426 + /watch?v=M107rD9DDIQ