[Jazz] Playlist

lucien a écrit:

quelqu’un s’y connait en free jazz est-allemand ?

/watch?v=iRZgRC6ealI (cf. www.citizenjazz.com/Zentralquartett-Synopsis.html )
/watch?v=566DFh6O650

Sinon, puisqu'on parlait de Shepp, le pianiste Joachim Kühn, un des ses partenaires réguliers, est originaire d'Allemagne de l'Est, mais il s'est installé à l'Ouest assez jeune, au milieu des années 60.

Il y en a certainement d'autres : personnellement je n'ai pas de lumières sur le sujet... mais Auf der Elbe schwimmt ein rosa Krokodil donne envie d'en écouter plus.

Il est est-allemand le volcanique Peter Brotzmann ?
Il y aurait peut-être aussi le pianiste Alexander Von Schlippenbach...

Mais je pense que Lucien connaît déjà ces 2 zigotos.

Schlippenbach, Brötzmann, Schoof et compagnie sont à l’ouest (surtout Cologne et Berlin-Ouest je crois).
cela dit, tu as raison : si je connais un peu Schlippenbach, je devrais m’intéresser aux autres...

merci Alifie. j’avais déjà trouvé quelques-uns de ces noms, mais je n’ai pas encore écouté.
pour l’instant, j’écoutais des trucs de Hermann Keller. c’est pas toujours très clair si c’est classique ou jazz, mais je suppose qu’on s’en fiche. certains de ses partenaires ont l’air d’être assez connus en jazz, comme Manfred Schulze, Jürgen Kupke ou Uwe Kropinski.
les membres de Synopsis/Zentralquartett ont l’air d’être souvent cités.
tout ça reste quand même très confidentiel, et j’ai l’impression qu’on trouve surtout des enregistrements post-1989, voire post-2000 en fait (plus sages, a priori).
la plupart de ces gens et des compositeurs est-allemands de l’avant-garde (que j’aime beaucoup !) sont passé par le même conservatoire (la Musikhochschule Hanns Eisler), ce n’est pas étonnant qu’il y ait beaucoup de connexions.

Archie Shepp

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Le matin des noire (sic)
Scag
Call me by my rigthtfull name
Archie Shepp, sax tenor, voix (sur Scag)
Bobby Hutcherson, vibraphone
Barre Phillips, contrebasse
Joe Chambers, batterie
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African drum suite
Archie Shepp, sax tenor
Charles Green, trombonne
Cameroun Brown, contrebasse
Dave Burrell, piano
Beaver Harris, batterie

Sur les pistes d'Alifie

Archie Shepp
Mama Rose
watch?v=CHD7B3wJxz0

Shepp: voix et sax soprano
Les autres: ?

xoph a écrit:

Shepp: voix et sax soprano
Les autres: ?

/watch?v=pu4cWmZI7sQ

un peu de jazz anglais du début des années 60, aux accents parfois très mingusiens :



www.deezer.com/album/1504973

Alifie a écrit:

xoph a écrit:

Shepp: voix et sax soprano
Les autres: ?

/watch?v=pu4cWmZI7sQ

Voilà des arcanes qui ne sauraient se dévoiler trop facilement. Merci pour ce beau documentaire

du jazz anglais du début des années 70 aussi... à moins que ce ne soit du prog-jazz (arnaud arbitrera) :

Alifie a écrit:

du jazz anglais du début des années 70 aussi... à moins que ce ne soit du prog-jazz (arnaud arbitrera) :

Pas de souvenir précis de ce disque, mais avec Elton à la manoeuvre ça doit jazzer sévère.

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Chick Corea/Gary Burton: In Concert Zurich 79



Brillant (dans tous les sens du terme).

McCoy Tyner :Sahara (72)



Un classique.  

Gary Burton : Ring (74)


Avec Eberhard Weber et Pat Metheny.

Superbe album.

Gary Burton : Passengers (77)



Toujours avec Weber et Metheny.

Tu as mis Dreams so real    dans ta file d'attente, arnaud ?

www.allmusic.com/album/dreams-so-real-music-of-carla-bley-mw0000196716





www.deezer.com/album/947704

Alifie a écrit:

Tu as mis Dreams so real    dans ta file d'attente, arnaud ?[size=9]

www.allmusic.com/album/dreams-so-real-music-of-carla-bley-mw0000196716

Je viens de l'écouter.
Un peu déçu (trop uniforme). Je préfère nettement Ring et Passengers.

Pas faux, même si j'aime beaucoup, outre le répertoire de Carla Bley, cet éphémère 5tet avec les deux guitaristes Mick Goodrick et Pat Metheny, Steve Swallow et le batteur Bob Moses. Ring et Passengers sont certainement, comme tu l'écris, moins monocordes, réserve qu'on peut émettre assez fréquemment, à mon avis, sur la production de Gary Burton.

Bien plus ancien, son premier album, en 1961 :



www.deezer.com/album/114929

Deux ans plus tard, avec Jim Hall, Chuck Israels et Larry Bunker :



https://en.wikipedia.org/wiki/Something's_Coming!_(album)
www.deezer.com/album/8653471

arnaud bellemontagne a écrit:

Bien casse-gueule le morceau titre.  
D'ailleurs Monk l'a rejoué ce thème ?

Eh bien oui ! je viens de ma médiathèque et j'ai pris ceci:



enregistrement en big band de novembre 1968 avec les titres suivants:

Let's Cool One
3:47
Reflections
4:35
Rootie Tootie
7:35
Just A Glance At Love
2:52
Brilliant Corners
3:52
Consecutive Seconds
2:41
Monk's Point
8:03
Trinkle Tinkle
4:59
Straight, No Chaser
7:20

pas encore écouté.

Bien joué Sherlock.

Je crois que c'est Oliver Nelson qui s'y colle aux arrangements.
A écouter pour moi aussi.

L'album est un contresens complet : orchestrations surchargées, où le simplisme le dispute au gnangnan, et en tout cas totalement anti-monkiennes d'Oliver Nelson.
Le sommet du calamiteux est atteint avec cette composition de Teo Macero : /watch?v=1vLADR4kabY

Monk s'en tire tout de même comme soliste, mais si vous arrivez au bout de l'album, un petit nettoyage d'oreilles avec les orchestrations d'Hal Overton s'impose !

ou encore avec le Frankie Dunlop dans ce superbe enregistrement live en 4tet :



/watch?v=fwVH1gDpOiM

Alifie a écrit:

L'album est un contresens complet : orchestrations surchargées, où le simplisme le dispute au gnangnan, et en tout cas totalement anti-monkiennes d'Oliver Nelson.
Le sommet du calamiteux est atteint avec cette composition de Teo Macero : /watch?v=1vLADR4kabY

Monk s'en tire tout de même comme soliste, mais si vous arrivez au bout de l'album, un petit nettoyage d'oreilles avec les orchestrations d'Hal Overton s'impose !

Merci de l'info , j'en resterai donc au At Town All et au Big band and Quartet.

arnaud bellemontagne a écrit:

Alifie a écrit:

L'album est un contresens complet : orchestrations surchargées, où le simplisme le dispute au gnangnan, et en tout cas totalement anti-monkiennes d'Oliver Nelson.
Le sommet du calamiteux est atteint avec cette composition de Teo Macero : /watch?v=1vLADR4kabY

Monk s'en tire tout de même comme soliste, mais si vous arrivez au bout de l'album, un petit nettoyage d'oreilles avec les orchestrations d'Hal Overton s'impose !

Merci de l'info , j'en resterai donc au At Town All et au Big band and Quartet.

    N’écoute pas Alifie, il ne connait rien en sucreries, il se délecte des écoeurants enregistrements « with strings » tartinés de crème au beurre, et passe à côté de ces délectables petites douceurs poivrées/sucrées, Monk est omni présent et (Alifie a raison sur ce point) excellent, et on écoute là du vrai bon jazz et non un ersatz sirupeux, avec de très belles interventions  (Ernie Watts, que bizarrement tu n’aimes pas sur « Brillant Corners » intervient deux ou trois fois de belle façon, ainsi que Charlie Rouse).

De plus, le mini big band n’intervient qu’en ouverture ou ponctuation des thèmes, ou dans de rares cas, en breacks à l’intérieur pour apporter un peu de relance rythmique avec quelques « pêches » (au sirop ?)…à peine.  

L’orchestre ? parlons-en : c’est péchu, tonique, swingant, constitué de très bons musiciens, (Conte Candoli, Ernie Watts, Charlie Rouse, Buddy Colette, Larry Gales…) et pas de  requins de studio gavés de confiture.

Bon, le caquetage de poules effrayées du thème qu’a ressorti Alifie (« Consecutive Seconds) est certes déplorable…comment ce truc a pu passer au travers des filtres de la production ?  Mais le reste est de bonne facture.

Pas le meilleur album de Monk, mais sincèrement : pas un mauvais disque du tout.

Bon, ça y est Alifie, je suis arrivé à la fin du disque, je gagne quoi ?  


A la réflexion, vu votre intérêt à tous les deux pour la musique mollassonne de Gary Burton, j'ai bien peur d'être le seul a aimer ce disque  

darkmagus a écrit:

L’orchestre ? parlons-en : c’est péchu, tonique, swingant, constitué de très bons musiciens, (Conte Candoli, Ernie Watts, Charlie Rouse, Buddy Colette, Larry Gales…) et pas de requins de studio gavés de confiture.

Ce qui démontre simplement, une fois de plus, qu'un producteur justement renommé, Teo Macero en l'occurrence, peut très bien réunir d'excellents musiciens et un arrangeur de talent pour aboutir au bout du compte à un ratage abyssal !

Citation :

Bon, le caquetage de poules effrayées du thème qu’a ressorti Alifie (« Consecutive Seconds) est certes déplorable…comment ce truc a pu passer au travers du filtrage des producteurs ?

Parce que le producteur est aussi l'auteur du thème (et d'un autre, des plus insipides, Just a glance at love).

Citation :

Mais le reste est de bonne facture.
Pas le meilleur album de Monk, mais sincèrement : pas un mauvais disque du tout.
Bon, ça y est Alifie, je suis arrivé à la fin du disque, je gagne quoi ?  

Le droit de reprendre tes esprits en écoutant n'importe quel autre d'enregistrement de Monk plutôt que cette insupportable et indigne daube !

P.S. plus sérieusement, l'album procède à l'évidence d'une (très) mauvaise idée de Teo Macero, celle de donner à entendre une version plus grand public de Monk, comme en témoignent ses deux compositions personnelles, avec des arrangements d'Oliver Nelson qui iraient probablement très bien à Jimmy Smith, mais qui sont (je crains que tu ne sois le seul au monde, ou à peu près, à aimer cet album) une aberration absolue avec le répertoire de Monk

/watch?v=WdECHaiCgdc

Le même quartet qu'au Village Gate l'année précédente, mais l'enregistrement est de bien moins bonne qualité.

à cause de lucien :



https://intaktrec.bandcamp.com/album/auf-der-elbe-schwimmt-ein-rosa-krokodil + www.deezer.com/album/6066552

j’ai peur comme souvent chez toi que tu ne prenne tes goûts comme des évidences universelles, j’aime (un peu, je l’ai précisé) ce disque pour les raisons indiquées plus haut, et encore une fois je ne suis pas seul, Guillaume Belhomme, dans « Giant Steps », le cite comme un des dix meilleurs de…Oliver Nelson.  

Les deux compositions de Macero ne sont que des épiphénomènes, deux petites verrues à (faire) sauter lors de l’écoute.


Je pense aussi que tu affectionne un certain jazz édulcoré, délicat, nombre de tes écoutes en témoigne, et dès que ça claque un peu sans beaucoup de subtilité, mais avec un p… de swing, tu dois trouver ça inélégant, c’est ton droit, c’est aussi le mien d’en avoir un autre.

Et puis un peu marre d’avoir a ferrailler sans cesse, je vais cesser pour un moment de faire part des "insupportables et indignes daubes" que j’écoute, je ne me ferai plus taper sur les doigts par mon maître es jazz,   mais je continuerai de me gausser en silence des albums lénifiants dont tu te délecte souvent mais que par élégance je ne relève pas.  

Alifie a écrit:

des arrangements d'Oliver Nelson qui iraient probablement très bien à Jimmy Smith

Monk aimait probablement Jimmy Smith  

Alifie a écrit:

une aberration absolue avec le répertoire de Monk

Euh...Monk était présent non ? Et l'album est paru sous son nom ?  Il a donc dû valider ça il me semble ?  

Tss, j'ai posté mon appréciation générale sur l'album avant que tu livres ton commentaire après écoute : j'ai depuis toujours une aversion totale pour ce disque, que j'ai écouté la première fois en m'en léchant les babines d'avance, avant de déchanter : tant de moyens (une prestigieuse line-up, comme tu le soulignes), pour transmuter Monk, qui n'a probablement pas eu son mot à dire une fois le projet engagé, en muzak * : édulcoré est le terme qui convient pour cette lecture pachydermique du subtil répertoire de Monk, encore une fois un contresens absolu pour moi. Je crois que Macero, génial producteur de Miles par ailleurs, ne comprenait rien à Monk (cf. la scène cocasse de l'enregistrement d'Underground dans Straight, no chaser de Charlotte Zwerin).

Pour Gary Burton, je ne peux qu'acquiescer sur son côté parfois barbant, qu'on ne retrouve pas, ceci dit, sur les deux albums de ses débuts que j'ai postés un peu plus haut.

Manquerait plus, à part ça, qu'on doive ici avoir la même opinion sur tout, pfff !

Enfin, en écho à une tienne provocation, fugitive mais de taille, une lecture qui me plaît beaucoup plus de Monk : /watch?v=PPdsql6KvXM&t=684  


* intéressante notice, celle du recueil des partitions de la séance, où on apprend que le projet initial de Columbia était de faire enregistrer à Monk, avant de le virer pour cause de non-modernité, un album où il jouerait des compositions des Beatles : www.ejazzlines.com/thelonious-monk-big-band-jazz-lines-publications-series-complete-set-of-six-arrangements-arranged-by-oliver-nelson

Trêve de polémique, avec du jazz plus consensuel...et qui ne sombre pas, à cause de vilains producteurs, dans l'easy listening   :





www.freshsoundrecords.com/carmell-jones-albums/5807-the-remarkable-carmell-jones-business-meetin-2-lps-on-1-cd.html
www.deezer.com/album/6530264 + www.deezer.com/track/12244696

Alexander von Schlippenbach : Piano Solo

Joëlle Léandre
Can You Hear Me
CD1 Tentet

Joëlle Léandre: double-bass; Susanna Gartmeyer: alto saxophone, bass clarinet; Boris Hauf: tenor saxophone, clarinet; Lorenz Raab: trumpet; Bert Mütter: trombone; Burkhard Stangl: electric guitar; Thomas Wally: violin; Elaine Koene: viola; Melissa Coleman-Zielasko: cello; Kevin Norton: vibes, percussion.




et si vous n'étiez pas tombés dedans:
http://jazzaroundmag.com/?p=9870

McCoy Tyner : Echoes of a Friend (1974)



Album hommage à John Coltrane (avec des relectures pour piano seul de Naima et My Favourite Things)

Je ne connais pas ce disque de McCoy.

C'est uniquement du piano solo?

Il y a des petits bouts de vibraphone (? pas sûr) au milieu d'un morceau, mais pas plus d'une minute.

Très bien, merci.

Sun Ra
Sleeping Beauty

J'avais jamais écouté (ni de Sun Ra d'ailleurs). J'aime bien le côté lancinant, en regard d'une presque fadeur "variété", et l'usage des voix (Robert Wyatt a du écouter).
bonne surprise

mais ils sont mignons sur les photos.

L'effet de la bonne musique sûrement (sans parler de boissons appréciables, enfin entre un anglais et une islandaise, on peut se poser quelques questions...)