Playlist (117)

Jean-Sébastien Bach - Suites anglaises 2, 4, 5 (Murray Perahia)



J'apprécie le toucher en douceur et l'interprétation sobre de Perahia, qui me permet de profiter de la musicalité de la seule partition. Je sais que c'est un débat ; pour ma part j'ai tendance à préférer une interprétation assez droite de la musique de Bach.

Duruflé

Messe Cum Jubilo

Priory (2015)


Cette messe pour voix d'hommes est réussie par cette version.

Les anglais ont vraiment la supprématie dans le domaine vocal. C'est vrai que c'est une tradition poussée à la perfection depuis 500 ans.

A recommander!

Scriabine : Sonate No.5. Zhukov Melodya

Rodion Chtchédrine : Symphonie No. 1 (1958)
Concerto pour orchestre No. 2 "Les Cloches" (1968)
The USSR Academic Symphony Orchestra
Evgeny Svetlanov, conductor

Je préfère toujours la version beaucoup moins pompeuse de Nikolai Anosov pour la première symphonie. En revanche, Svetlanov est indépassable dans "Les Cloches".

Jacques Lenot : Quatuor à cordes n°1        1998-2009 / Quatuor Tana
 +
Jacques Lenot : Quatuor à cordes n°3        2003-09 / Quatuor Tana

Bartok: Le Château de Barbe-Bleue/Eötvös-Duffaut



Mise en scène épurée, voire inexistante, interprétation moyenne.

Scriabine & Nemtin : Acte Préalable - 3 Transfiguration - Ashkenazy

 www.deezer.com/album/6527871

Jacques Lenot (1945–), Charmes (1996–98) :
— Wie aus der Ferne pour violoncelle et petit ensemble
— Pien di quella ineffabile dolcezza pour flute, vibraphone et piano
— Vogel als Prophet pour flute, clarinette, cor, vibraphone et piano
— Floris music pour vibraphone, célesta, clavecin, piano et marimba
— Harmonie pour flute, violon et piano
— O alter Duft pour petit ensemble
Sarah Veilhan, violoncelle
Ensemble Transparences
Sylvain Blassel, direction



très curieux, je n’avais jamais encore rencontré un tel minimalisme chez Lenot.
facile à décrire : minimalisme polyrythmique à forte dominance harmonique et aux atmosphères oniriques.

Au programme :   soirée américaine

Blue Ridge Mountains, par Jan van der Crabben


1) Aaron Copland (1900-1990) :

Appalachian Spring, -ballet intégral

= Leonard Slatkin, Orchestre symphonique de Saint-Louis

(Emi, octobre 1985)

La version complète dure une dizaine de minutes de plus que la Suite, bien plus souvent enregistrée.
Rien d'immanquable dans ces passages transitionnels, mais ça permet d'ouvrir un horizon élargi à cette succulente musique (une oeuvre assurément classée dans mon TOP 50, pour ceux qui aiment ce genre de palmarès).

Pierre Boulez (1925–2016) :
— Improvisation sur Mallarmé I, petite version (1957) pour soprano et sept instruments
— Improvisation sur Mallarmé II (1957) pour soprano et neuf instruments
Eva Maria Rogner, soprano / Maria Bergmann, piano
Orchestra della RAI di Roma (Pierre Boulez)
1959
— Le marteau sans maitre (1954/57) pour alto et six instruments
Carla Henius, alto
S. Gazzelloni, A. Company, A. Striano, D. Ascilola, L. Torrebruno, S. Rolzstroh (Bruno Maderna)
1961
— Figures, Doubles, Prismes (1964/68) pour grand orchestre
Residentie Orkest (Bruno Maderna)
1968

Shiprock (San Juan County -Nouveau Mexique) par Rozanne Hakala


2) Aaron Copland (1900-1990) :

Billy the Kid, -ballet intégral

= Leonard Slatkin, Orchestre symphonique de Saint-Louis

(Emi, octobre 1985)

Sackbutt
Trombone aux 17ème et 18ème siècles

Jörgen van Rijen, trombone

Johann Georg Albrechtsberger (1736-1809) Concerto in B flat major
Antonio Bertali (1605 -1669)
 Sonata à 3  
Dario Castello (15?? -1630?) Quarta Sonata                          
Leopold Mozart (1719 -1787) Concerto in D major
Johann Heinrich Schmelzer (1623 -1680) Sonata à 3                         
Biagio Marini (1594 -1663) Sonata à 4  
Georg Christoph Wagenseil (1715 -1777)
 Concerto in E flat major 
Antonio Bertali (1605 -1669) Sonata à 3 

J'ai entendu dire dernièrement qu'il souffrait de trombose.

Reger : 3 Fantaisies sur "Alle Menschen müssen sterben", "Wachet auf, runft uns die Stimme" & "Halleluja ! Gott zu loben bleibe meine Seelenfreud", op. 52 / J.-B. Dupont (orgue Schuke, cathédrale de Magdeburg)

Ah, je croyais que c'était pachidermique, Dupont...
Voilà un très bel orgue néoclassique où tout se mélange, et la richesse de l'instrument est très bien exploitée par l'interprète.
Ces trois grosses pièces de 20 minutes chacune sont des monuments, peut-être mes pièces préférées du corpus organistique de Reger.

plenum a écrit:

J'ai entendu dire dernièrement qu'il souffrait de trombose.

à entendre une telle nouvelle: j'en tromble !

Elles sont trombonnes, vos blagues.

Mais trombonnes pour durer.

Un chœur avec une voix par partie (ce qui n'est pas si courant), des chanteurs sans peur et sans reproches, de très beaux timbres, un ensemble coloré, expressif, quoique un rien gringalet par moments (mais on ne peut pas tout avoir), une prise de son particulièrement brillante qui en remontrera à bien des systèmes audio, et on tient avec le Concerto Copenhagen et Lars Ulrik Mortensen, à mon sens, la plus belle version récente de la Messe en si mineur, et une des meilleures, toutes périodes confondues. Charismatique.

plenum a écrit:

Mais trombonnes pour durer.

Jof a écrit:

Reger : 3 Fantaisies sur "Alle Menschen müssen sterben", "Wachet auf, runft uns die Stimme" & "Halleluja ! Gott zu loben bleibe meine Seelenfreud", op. 52 / J.-B. Dupont (orgue Schuke, cathédrale de Magdeburg)

Ah, je croyais que c'était pachidermique, Dupont...
Voilà un très bel orgue néoclassique où tout se mélange, et la richesse de l'instrument est très bien exploitée par l'interprète.
Ces trois grosses pièces de 20 minutes chacune sont des monuments, peut-être mes pièces préférées du corpus organistique de Reger.

C'est pachidermique. Tu n'as qu'à comparer sa version de la Fantaisie-Choral sur Alléluia Gott zu loben avec la version de Still à Trier et Dupont est un vrai mammouth alla Straube, pire dans les suites de pièces. Pour l'orgue de Magdeburg, ce n'est pas un néo à proprement parlé, c'est surtout une reconstitution d'un Steinmeyer fin XIXe, balourd à souhait, mais au moins il n'est pas allé jusqu'à reproduire les mutations de cette facture.

Compares avec Still, tu vas voir c'est quoi la vraie manière de jouer Reger qui n'est pas d'un organiste juste capable de jouer pour des messes. http://www.deezer.com/album/1573019

Davaaki Muziki a écrit:

plenum a écrit:

Mais trombonnes pour durer.

Elle sont bonnes mais trop bonnes pour durer.

Jolivet: Symphonie n°2/Jolivet

Davaaki Muziki a écrit:

... Concerto Copenhagen et Lars Ulrik Mortensen, à mon sens, la plus belle version récente de la Messe en si mineur, et une des meilleures, toutes périodes confondues. Charismatique.

Je connaissais pas ces interprètes avant d'écouter le diapason spécial concertos où j'ai adoré Mortensen/Pinnock/Spaans/Mohlin/Concerto Copenhagen BWV1065. A fouiller donc

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Folies françoises

Yasuko & Michel Bouvard

• Orgue à 3 Mains /
Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : Prélude du Te Deum (transcription MB)
Henri Du Mont (1610-1684) : Trois préludes en trio
Guillaume Gabriel Nivers (1632-1714) Récit de Cromorne pour le Benedictus
• Deux clavecins /
François Couperin (1668-1733) : Allemande, Musètes de Choisi et de Taverni
• Clavecin /
François Couperin (1668-1733) : 13e Ordre : Les Lis naissans, Les Roseaux, L'engageante, Les Folies françoises ou les Dominos, L'âme-en peine
• Orgue /
Nicolas de Grigny (1671-1703) : Extraits du Gloria la Messe Et in Terra pax, à 5, Récit de Tierce en taille, Basse de Trompette ou de Cromorne, Fugue à 5
Louis Claude Daquin (1694-1772) : Noël VI sur les jeux d'anches, sans tremblant


"Folies françoises sonne comme un oxymore. L'art français n'est-il pas tout de mesure, de modération ? Cependant la modération n'est pas la froideur ou l'indifférence, surtout lorsque l'on a pour but, comme les compositeurs du Grand Siècle, d'explorer méthodiquement l'âme humaine, où la folie affleure souvent : c'est elle qui se glisse dans les interstices de la convention pour donner à leurs musiques une insondable profondeur."

mais quelle idée d'introduire les dominos par la voix...

Davaaki Muziki a écrit:

Un chœur avec une voix par partie (ce qui n'est pas si courant), des chanteurs sans peur et sans reproches, de très beaux timbres, un ensemble coloré, expressif, quoique un rien gringalet par moments (mais on ne peut pas tout avoir), une prise de son particulièrement brillante qui en remontrera à bien des systèmes audio, et on tient avec le Concerto Copenhagen et Lars Ulrik Mortensen, à mon sens, la plus belle version récente de la Messe en si mineur, et une des meilleures, toutes périodes confondues. Charismatique.

Oh, j'avais pas vu que ça avait paru ! À un par partie et par Mortensen, ce doit être complètement ébouriffant. En plus tu valides. Si ça se trouve sur les sites de flux, je m'écoute ça dès demain !

C'est une des mes versions préférées et même en voie de devenir MA préférée.

3) Ferde Grofé (1892-1972) :

Grand Canyon Suite

Sunrise - Painted Desert - On the trail - Sunset - Cloudburst

= Morton Gould & his Orchestra

(RCA, février 1960)

Avec les versions Gould, Hanson (Mercury) et Fiedler (RCA), on tient à cette époque quelques fabuleux enregistrements audiophiles de cette musique affriolante.

DavidLeMarrec a écrit:

Oh, j'avais pas vu que ça avait paru !  À un par partie et par Mortensen, ce doit être complètement ébouriffant. En plus tu valides. Si ça se trouve sur les sites de flux, je m'écoute ça dès demain !  

Ça s'y trouve chez moi.    Je ne me la suis même pas encore offerte en CD, mais ça ne saurait tarder. On en reparlera, quand tu l'auras entendue.

plenum a écrit:

C'est une des mes versions préférées et même en voie de devenir MA préférée.

Pareil, et arrivé au Et Ressurexit, et jusqu'à la fin, je ne lui préfère guère encore que l'indépassable Suzuki, plus méditative.

Jacques Lenot : Quatuor à cordes n°4        2004-09 / Quatuor Tana

Elle se trouve en flux chez Naxos, j'ai lancé l'écoute.

Sinon, jusqu'ici, ces derniers jours, pas mal de Tveitt, et puis plein de quatuors de d'Albert (trois fois !), Dvořák, Copland, Barber, Gershwin, Brubeck, Elgar, Delius, Respighi (tous, dont trois fois le ré mineur), Korngold (le 2, trois fois), Kreisler (deux fois, pas immense mais une bonne surprise).

Les deux quatuors de d'Albert, le ré mineur de Respighi et le 2 de Korngold sont des joyaux.

Excellentes surprises avec le Premier de Dvořák, rien à voir avec la platitude des premières symphonies, celui de Kreisler, la Lullaby de Gershwin.

Et puis celui d'Elgar, toujours étonnant (vraiment complexe et d'émotions « mêlées », rien à voir avec ce qu'il a fait par ailleurs), mais pas forcément plus touchant que ses œuvres plus simples.

Beaucoup fréquenté les Brodsky et le New Hellenic, des ensembles très impressionnants et exaltants.

Je suis sur le point d'écouter les quatuors de Reger par les Drolc.

Akio Yashiro (1929–1976) :
— Sonate pour piano (1961)
Ikuko Endo, piano
— Suite classique pour piano à quatre mains (1951)
Kazuko Yasukawa et Keiko Kanazawa, piano
— Sonate pour deux flutes et piano (1958)
Ryu Noguchi et Shinya Koide, flutes
Futaba Inoue, piano

xoph a écrit:

Je connaissais pas ces interprètes avant d'écouter le diapason spécial concertos où j'ai adoré Mortensen/Pinnock/Spaans/Mohlin/Concerto Copenhagen BWV1065. A fouiller donc

Quelle année ? Ce n'est pas de l'intégrale Archiv gravée dans les 80's.

4) William Schuman (1910-1992) :

New England Triptych

Be glad then, America - When Jesus wept - Chester

= Howard Hanson, Orchestre Eastman-Rochester

(Mercury, mai 1963)

DavidLeMarrec a écrit:

Elle se trouve en flux chez Naxos, j'ai lancé l'écoute.

Sinon, jusqu'ici, ces derniers jours, pas mal de Tveitt, et puis plein de quatuors de d'Albert (trois fois !), Dvořák, Copland, Barber, Gershwin, Brubeck, Elgar, Delius, Respighi (tous, dont trois fois le ré mineur), Korngold (le 2, trois fois), Kreisler (deux fois, pas immense mais une bonne surprise).

Les deux quatuors de d'Albert, le ré mineur de Respighi et le 2 de Korngold sont des joyaux.

Excellentes surprises avec le Premier de Dvořák, rien à voir avec la platitude des premières symphonies, celui de Kreisler, la Lullaby de Gershwin.

Et puis celui d'Elgar, toujours étonnant (vraiment complexe et d'émotions « mêlées », rien à voir avec ce qu'il a fait par ailleurs), mais pas forcément plus touchant que ses œuvres plus simples.

Beaucoup fréquenté les Brodsky et le New Hellenic, des ensembles très impressionnants et exaltants.  

D'ailleurs, si tu as quelques conseils de quatuors pour faire un saut dans la modernité, et qui changent de certains de ceux de Haydn, Mozart et même Beethoven, je suis preneur.

Faudrait que tu découvres les quatuors de Jongen.

5) Aaron Copland (1900-1990) :

Danzón cubano

= Eduardo Mata, Orchestre symphonique de Dallas

(Emi, mai 1986)

NUIT DIVINE

MOZART

Orpheus Chamber Orchestra

Symphonie concertante K297b pour Hautbois, clarinette, cor et basson.



Vous recevez une invitation à la fête de la Musique, ça ne se refuse pas.

plenum a écrit:

Faudrait que tu découvres les quatuors de Jongen.

C'est pour moi un inconnu. Je vais me renseigner. Merci.

Davaaki Muziki a écrit:

xoph a écrit:

Je connaissais pas ces interprètes avant d'écouter le diapason spécial concertos où j'ai adoré Mortensen/Pinnock/Spaans/Mohlin/Concerto Copenhagen BWV1065. A fouiller donc

Quelle année ? Ce n'est pas de l'intégrale Archiv gravée dans les 80's.

2011

Ah oui, je situe mieux. A l'occasion, même si j'écoute moins de ces concertos de Bach/Vivaldi, mais ça donne envie de mieux connaître le Concerto Copenhagen.

6) George Gershwin (1898-1937) :

Cuban Ouverture

= Arthur Fiedler, Boston Pops

(RCA, mai 1961)

On reste encore un peu face aux émoustillantes îles caraïbes. Quelle soirée torride !

Davaaki Muziki a écrit:

Ah oui, je situe mieux. A l'occasion, même si j'écoute moins de  ces concertos de Bach/Vivaldi, mais ça donne envie de mieux connaître le Concerto Copenhagen.

http://www.classicalacarte.net/Production/Production_04_16/CPO7776812_04_16_diapason.htm

Fort Worth, ville texane considérée comme limite entre l'Est et l'Ouest américains


7) Don Gillis (1912-1978) :

Portrait of a frontier town

Chamber of commerce - Where the West begins - Ranch house party - Prairie sunrise - Main street - Saturday night

= Don Gillis, New Symphony Orchestra

(Decca, février 1950)

On revient au coeur de l'Amérique profonde avec cet inénarrable compositeur. Pour en savoir plus : https://www.amazon.fr/Sym-Saga-Prairie-Don-Gillis/dp/B00009IAX8

Quatuor Gong

C'est prolixe, sans être toujours éloquent.

Le premier jet n'est jamais définitif. Faut faire le tour puisqu'il n'a pas composé qu'un quatuor et faut réécouter. La première impression est souvent pas la plus objective.