Playlist (117)

bAlexb a écrit:

J'aime davantage la version avec Rethberg et V. Lazzari… même si, à chaque fois, il faut se farcir Pinza…

Citation :

Ce volume est particulièrement exaltant, oui. Le programme bien sûr, et puis le trio !

DavidLeMarrec a écrit:

bAlexb a écrit:

J'aime davantage la version avec Rethberg et V. Lazzari… même si, à chaque fois, il faut se farcir Pinza…

On ne peut plus d'accord sur la supériorité de l'enregistrement de Salzburg ; mais il y avait quelques temps que je n'avais pas écouté celui-ci, voilà tout (Novotna, quand même et même sans "Mi tradi" )...

Wagner: Parsifal, acte 1/Haenchen-Laufenberg (Bayreuth 2016)

Benoit Mernier (1964–) :
— Concerto pour violon et orchestre (2015)
Lorenzo Gatto, violon
Orchestre National de Belgique (Andrey Boreyko)
— Vi(v)a! (2010) ouverture pour orchestre
Orchestre Philharmonique Royal de Liège (Paul Daniel)
— Concerto pour piano et orchestre (2008)
David Lively, piano
Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon (Ernest Martínez Izquierdo)

Gerhard Stäbler : Warnung mit Liebeslied pour harpe, accordéon et percussion        1986 / Schmeer, Anzellotti, Römer
 +
Gerhard Stäbler : Den Müllfahren von San Francisco pour ensemble        1989-90 / Ensemble Modern (Rundel)

Gerhard Stäbler : Nachbeben un davor pour violoncelle et accordéon        1989 / Bach, Anzellotti

Schedrin : Concerto pour piano nº3 (1973).  Schedrin/Svetlanov
Denisov : Concerto pour piano (1974).  Parshina/Mikhailov

Hier et aujourd'hui:

Korngold: Quatuors à cordes n°1 op. 16 et n°2 op. 26
Quatuor Aron
Vienne, I, VII & XII.2007
CPO
Très belles œuvres, mais dont le caractère étonnamment lumineux est assez à contrepied de mes attentes en matière de quatuor à cordes «décadent». Voir
ici.

Schoeck: Lieder des opp. 3, 5, 6, 12, 15, 17 et 20
Christine Schäfer (soprano), Wolfram Rieger (piano)
Waldenburg, IX.1995
Jecklin
Le jeune Schoeck, sensiblement différent des cycles tardifs: si les harmonies sont déjà assez retorses (mais surtout au piano), le chant est plus traditionnellement lyrique, moins déclamatoire. Très belle interprétation, très transparente et légèrement distanciée.

Buxtehude: L'Œuvre pour orgue, vol. 3
Jean-Charles Ablitzer (orgue historique Schnitger, 1685-87, de l'Église Sankt Martini und Nicolai de Steinkirchen)
Steinkirchen, Basse-Saxe, V.1988
Harmonic Records
Décidément une magnifique intégrale. Encore un instrument comme je les aime, avec une sonorité un peu étroite, des registres aux timbres et aux textures très différenciés (des sons boisés très mats, des sons cuivrés un peu nasillards...) Le jeu à la fois vif et très droit d'Ablitzer fait merveille. Et la Passacaille en ré mineur...

Brian Ferneyhough : Lemma-Icon-Epigram pour piano        1981 / Hodges

Schoeck: Quatuor à cordes n°1 opus 23/Quatuor Minguet

+

(Pas tout à fait le même univers, hein !)

Schedrin : Concerto pour piano nº3 (1973).  Schedrin/Svetlanov
Schedrin : Concerto pour piano nº2 (1966).  Petrov/Svetlanov

Messiaen: Turangalila Symphonie (Chung)

Même un morfale de mon acabit est rassasié après une Turangalila.

lucien a écrit:

il est vrai qu’il y a dans cette mangeaille des morceaux particulièrement écœurants.

Fais pas ton Boulez !

On pourrait te rétorquer "Fais pas ton LULLYste"

Benedictus a écrit:

Et la Passacaille en ré mineur...  

Les 2 chaconnes sont encore plus belles et inventives.

Sinon, tu piques ma curiosité à propos d'Ablitzer que je ne connais pas, du coup :

Buxtehude : Toccata en ré mineur, BuxWV 155, Préludes en sol mineur, BuxWV 149-150 / Ablitzer (orgue Schnitger de Sankt Cosmae, Stade)

Comme l'acoustique est sèche. Je ne serais pas à l'aise si je devais jouer là-dedans, où les moindres articulations, erreurs et détails sont audibles.
Je préférerais plus de réverbération, au demeurant l'interprétation me plaît assez (sans me satisfaire complètement) : c'est vif, le discours est contrasté, plein de caractère. Cependant, les choix de registration n'auraient pas été les miens, et je n'aurais pas rechigner un peu plus d'expres​sion(dans les fugues, par exemple).

Cololi a écrit:

Fais pas ton Boulez !

je ne suis pas souvent d’accord avec ses accès diatribaires, mais là tout de même, il n’a pas tout à fait tort.
mais régalons-nous plutôt de cette délicieuse prose servie par un jeune mais illustre membre de cette formidable plateforme d’étalage de cuisterie et d’érudition de discussion :

Citation :

Ben, en fait, c'est de mauvais goût.

Pour ma part, je suis partagé entre la curiosité devant l'incongruité de l'orgie et la lassitude de sa vulgarité.

En fait, je ne l'écoute jamais.

Je me suis promis de m'y remettre, puisque tout le monde trouve ça génial. C'est très bien fait, mais c'est du racolage sonore un peu éhonté amha.

Citation :

Je viens de finir ma Turangalila ce soir (ça figurait en seconde partie d'un concert Schreker avec le Nachtstück et Vom ewigen Leben, je n'avais jamais eu le courage de mettre l'après-entracte).

Et je m'aperçois que je n'ai jamais dû écouter ce machin en entier. Je connaissais le final, un bout du mouvement lent avec Martenot solo, peut-être le début.

Je n'aurais jamais pu tenir sinon...

C'est encore plus horrible que dans mon souvenir. C'est grossier, tapageur, de mauvais goût, ça tourne en rond, ça larmoie, ça ronfle, ça hurle... et ça ne dit rien.

A intérêt musical égal, je préfère Yves Duteil.

Vraiment le comble d'une musique extrêmement savante et extrêmement creuse, d'une vulgarité sans bornes. On peut rigoler du belcanto ou du music-hall, mais au moins une certaine humilité formelle en excuse les facilités - voire les rend attachantes.

C'est vraiment dégoûtant.

Citation :

Cela dit, c'est vraiment ce que j'ai pensé. Si je ne l'avais pas su (et si je ne l'avais pas reconnue, parce qu'il m'est déjà arrivé de la reconnaître à l'aveugle alors que je ne l'avais jamais entendue), j'aurais probablement conclu à un tâcheron extrêmement technique, mais sans la moindre étincelle artistique.

Oui, il y a des grumeaux dans la Turangalila, c'est clair.
Mais en même temps quelle ambition, quelle richesse, quelle densité, quelle flamboyance !!!
Sans parler des moments de pure poésie comme Le jardin du sommeil d'amour ...

Ces jugements sont totalement à côté de la plaque ... et relèvent plus de la volonté de se distinguer que d'autre chose.

Maintenant, découverte d'un peu de ça, qui est plutôt chouette :

Praetorius/Ablitzer sur le Scherrer de la St-Stephanuskirche à Tangermünde

Jof a écrit:

Sinon, tu piques ma curiosité à propos d'Ablitzer que je ne connais pas, du coup :
Buxtehude : Toccata en ré mineur, BuxWV 155, Préludes en sol mineur, BuxWV 149-150 / Ablitzer (orgue Schnitger de Sankt Cosmae, Stade)
 Comme l'acoustique est sèche. Je ne serais pas à l'aise si je devais jouer là-dedans, où les moindres articulations, erreurs et détails sont audibles.
Je préférerais plus de réverbération, au demeurant l'interprétation me plaît assez (sans me satisfaire complètement) : c'est vif, le discours est contrasté, plein de caractère. Cependant, les choix de registration n'auraient pas été les miens, et je n'aurais pas rechigner un peu plus d'expres​sion(dans les fugues, par exemple).

Ça, je le conçois tout à fait: c'est typiquement ce que j'aime en orgue (acoustique courte et sèche, jeu vif et contrasté plus qu'expressif), mais je vois bien que c'est un peu à rebours de ce qu'aiment généralement les organophiles. (Et il y a, inversement, plein de trucs que je ne peux vraiment pas supporter - je veux dire: quasi physiquement - parmi les instruments et les musiciens les plus cotés.)

Jof a écrit:

Maintenant, découverte d'un peu de ça, qui est plutôt chouette :
Praetorius/Ablitzer sur le Scherrer de la St-Stephanuskirche à Tangermünde

(Voilà: un de mes disques d'orgue préférés - en plus, les œuvres parlent beaucoup plus directement à ma sensibilité qu'une grande partie de l'œuvre de Buxtehude.)

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Fais pas ton Boulez !

je ne suis pas souvent d’accord avec ses accès diatribaires, mais là tout de même, il n’a pas tout à fait tort.
mais régalons-nous plutôt de cette délicieuse prose servie par un jeune mais illustre membre de cette formidable plateforme d’étalage de cuisterie et d’érudition de discussion :

Citation :

Ben, en fait, c'est de mauvais goût.

Pour ma part, je suis partagé entre la curiosité devant l'incongruité de l'orgie et la lassitude de sa vulgarité.

En fait, je ne l'écoute jamais.

Je me suis promis de m'y remettre, puisque tout le monde trouve ça génial. C'est très bien fait, mais c'est du racolage sonore un peu éhonté amha.

Citation :

Je viens de finir ma Turangalila ce soir (ça figurait en seconde partie d'un concert Schreker avec le Nachtstück et Vom ewigen Leben, je n'avais jamais eu le courage de mettre l'après-entracte).

Et je m'aperçois que je n'ai jamais dû écouter ce machin en entier. Je connaissais le final, un bout du mouvement lent avec Martenot solo, peut-être le début.

Je n'aurais jamais pu tenir sinon...

C'est encore plus horrible que dans mon souvenir. C'est grossier, tapageur, de mauvais goût, ça tourne en rond, ça larmoie, ça ronfle, ça hurle... et ça ne dit rien.

A intérêt musical égal, je préfère Yves Duteil.

Vraiment le comble d'une musique extrêmement savante et extrêmement creuse, d'une vulgarité sans bornes. On peut rigoler du belcanto ou du music-hall, mais au moins une certaine humilité formelle en excuse les facilités - voire les rend attachantes.

C'est vraiment dégoûtant.

Citation :

Cela dit, c'est vraiment ce que j'ai pensé. Si je ne l'avais pas su (et si je ne l'avais pas reconnue, parce qu'il m'est déjà arrivé de la reconnaître à l'aveugle alors que je ne l'avais jamais entendue), j'aurais probablement conclu à un tâcheron extrêmement technique, mais sans la moindre étincelle artistique.

Cololi a écrit:

Ces jugements sont totalement à côté de la plaque ... et relèvent plus de la volonté de se distinguer que d'autre chose.

ah ça oui mon bon monsieur : de nos jours, on rencontre de tristes individus qui, pour se distinguer de l’honnête vulgaire, se jetent sur de grossières musiques qui quêtent la précieuse rareté par des raffinements ostentatoires.

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Ces jugements sont totalement à côté de la plaque ... et relèvent plus de la volonté de se distinguer que d'autre chose.

ah ça oui mon bon monsieur : de nos jours, on rencontre de tristes individus qui, pour se distinguer de l’honnête vulgaire, se jetent sur de grossières musiques qui quêtent la précieuse rareté par des raffinements ostentatoires.

toujours là au bon moment pour plonger dans une discussion si sérieuse !

J'observe seulement, même pas besoin d'alimenter de sujet pour vous voir discuter. Et c'est ça qui me plaît : quand vous discutez.

Gerhard Stäbler : ...im Spalier pour trompette, cor, trombone et tuba        1990 / Philharmonic Brass
 +

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Ces jugements sont totalement à côté de la plaque ... et relèvent plus de la volonté de se distinguer que d'autre chose.

ah ça oui mon bon monsieur : de nos jours, on rencontre de tristes individus qui, pour se distinguer de l’honnête vulgaire, se jetent sur de grossières musiques qui quêtent la précieuse rareté par des raffinements ostentatoires.

L'esprit humain est plus subtil ... ce peut être tout à fait inconscient ... et donc sans qu'on y rajoute une couche moralistrice au 1° degré ...
Et je n'échappe (hélas) pas à ce reproche.

Milton Babbitt : Sextets pour violon et piano        1966 / Schulte, Feinberg
 +

Cololi a écrit:

L'esprit humain est plus subtil ... ce peut être tout à fait inconscient ... et donc sans qu'on y rajoute une couche moralistrice au 1° degré ...
Et je n'échappe (hélas) pas à ce reproche.

on est d’accord...
mais la Turangalîla c’est quand même très mauvais.

Milton Babbitt : The Joy of more sextets pour violon et piano        1986 / Schulte, Feinberg
 +

Morton Feldman (1926–1987) :
— Orchestra (1976) pour orchestre
— Elemental Procedures (1976) pour soprano, chœur mixte et orchestre
— Routine Investigations (1976) pour six instruments
Claudia Barainsky, soprano
WDR Rundfunkchor Köln
WDR Sinfonieorchester Köln
Peter Rundel, direction

Benedictus a écrit:

Ça, je le conçois tout à fait: c'est typiquement ce que j'aime en orgue (acoustique courte et sèche, jeu vif et contrasté plus qu'expressif), mais je vois bien que c'est un peu à rebours de ce qu'aiment généralement les organophiles. (Et il y a, inversement, plein de trucs que je ne peux vraiment pas supporter - je veux dire: quasi physiquement - parmi les instruments et les musiciens les plus cotés.)

Ah bon ? Comme qui et pour quelles raisons ? (peut-être l'as-tu déjà expliqué quelque part ?)

Benedictus a écrit:

(Voilà: un de mes disques d'orgue préférés - en plus, les œuvres parlent beaucoup plus directement à ma sensibilité qu'une grande partie de l'œuvre de Buxtehude.)

Pour ma part, Buxtehude me parle plus  mais parmi le peu de trucs renaissance pour orgue que j'ai écoutés, c'est ce que je préfère (bien que les timbres de l'instrument soient un peu trop francs et verts à mon goût).

Marius Constant : Candide pour clavecin principal et orchestre        1970 / Chojnacka, Constant
 +

Les Tuyaux de la fin d'après-midi

Buxtehude: Chaconne (Ciacona) en mi mineur, BuxWV 160*. Chaconne (Ciacona) en ut mineur, BuxWV 159**.
Jean-Charles Ablitzer (orgues historiques Wilde-Schnitger, 1598-1683, de l'Église Sankt Jacobi de Cuxhaven-Lündingworth* et Schnitger, 1688-1692, de l'Église Sankt Ludgeri de Norden**)
Cuxhaven-Lündingworth, Land Wursten, IX.1987; Norden, Frise orientale, VIII.1989
Harmonic Records
En effet: sublime.

Cabezón: Tiento del Cuarto Tono. Dos pa anas para vihuela. Motete glosado. La Guerre (de Janequin).
Kimberly Marshall (orgue historique de l'Église San Miguel de Villalón de Campos)
Villalón, VIII-IX.1991
Valois/Auvidis
J'aime énormément le côté très archaïque, presque médiéval du langage. Belle acidité de l'instrument, qui reste cependant par moments un petit peu métallique et réverbéré pour moi.

Sinon, Jof, je t'ai répondu ici.

Tōru Takemitsu (1930–1996), STZ 10 :
— From me flows what you call Time (1990) pour cinq percussionnistes et orchestre
Nexus
Pacific Symphony Orchestra (Carl St.Clair)
— Fantasma / Cantos (1991) pour clarinette et orchestre
Richard Stolzman
BBC Welsh Symphony Orchestra (Tadaaki Otaka)
— Quotation of Dream —Say sea, take me!— (1991) pour deux pianos et orchestre
Paul Crossley, Peter Serkin
The London Sinfonietta (Oliver Knussen)

Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch : Concerto n°1 pour violoncelle et orchestre        1959 / Gutman, Kondrashine

Quelle version !! 

Marius Constant : Chaconne et marche militaire pour orchestre        1968 / Constant
 +

Berg: Concerto pour violon et orchestre À la mémoire d'un ange
Stravinsky: Concerto en ré majeur pour violon et orchestre
Kolja Blacher (violon), Claudio Abbado / Mahler Chamber Orchestra
En public, Ferrare, X.2003
DG
Très, très belle lecture du Berg - en particulier à l'orchestre, typique de la dernière manière d'Abbado: des textures très allégées, un climat suspendu mais une lecture qui creuse les épisodes (au risque parfois d'une sorte de dissémination du propos), une mise en place millimétrée mais des phrasés d'une éloquence émouvante. Blacher est très bien, d'une belle musicalité - même si je préfère le son plus charnu et l'expression plus chaleureuse d'un Ferras.
En revanche, je n'arrive toujours pas à entrer dans le Stravinsky...

Benedictus a écrit:

Cabezón: Tiento del Cuarto Tono. Dos pa anas para vihuela. Motete glosado. La Guerre (de Janequin).
Kimberly Marshall (orgue historique de l'Église San Miguel de Villalón de Campos)
Villalón, VIII-IX.1991
Valois/Auvidis
J'aime énormément le côté très archaïque, presque médiéval du langage. Belle acidité de l'instrument, qui reste cependant par moments un petit peu métallique et réverbéré pour moi.

Jamais entendu une note de ce compositeur, ni d'aucun espagnol ou italien... j'y jetterai une oreille.

Tu n'as jamais écouté du grand Cabanilles?   C'est le Buxtehude espagnol!

Pour Cabezon, c'est le plus prolifique, près de 400 oeuvres au catalogue, mais trop homogènes, malgré quelques pièces très réussies. Pour ma part, je le préfère au clavecin qu'à l'orgue.

Mais Cabanilles Jof, faut que tu découvres ce compositeur très important.

Marius Constant : Turner pour orchestre        1961 / Constant

Marius Constant : 103 regards dans l'eau pour violon et orchestre        1981 / Fontanarosa, Constant

plenum a écrit:

Mais Cabanilles Jof, faut que tu découvres ce compositeur très important.

Oui, il y aussi de Arrauxo, et le musique renaissance en général que j'ai à découvrir. Si jamais tu as envie de me faire une petite liste des figures majeures...

Bein, comme je le disais, Cabanilles est le Buxtehude de l'orgue espagnol. Faut découvrir Arauxo, Heredia, Bruna, et plus tardivement Casanoves et Soler. Cabezon est le Praetorius espagnol... Mais Cabanilles c'est un incontournable et l'interprète incontournable est l'urugayenne Cristina Garcia Banegas.

Les transciptions de Eugen d'Albert et de Max Reger en particulier sont remarquables. En fait, tout le disque est exceptionnel, mais à petites doses.

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

L'esprit humain est plus subtil ... ce peut être tout à fait inconscient ... et donc sans qu'on y rajoute une couche moralistrice au 1° degré ...
Et je n'échappe (hélas) pas à ce reproche.

on est d’accord...
mais la Turangalîla c’est quand même très mauvais.

C'est trop distingué pour toi, voilà tout.

oui oui, c’est bien ce qu’on a dit : sophistication creuse et raffinement ostentatoire.

Tōru Takemitsu (1930–1996), STZ 11 :
— How slow the Wind (1991) pour orchestre
The London Sinfonietta (Oliver Knussen)
— Ceremonial —An Autumn Ode— (1992) pour orchestre avec shō
Mayumi Miyata, shō
Saito Kinen Orchestra (Seiji Ozawa)
— Family Tree —Musical Verses for Young People— (1992) pour récitant et orchestre
Nagiko Toono, récitant / Mie Miki, accordéon
Saito Kinen Orchestra (Seiji Ozawa)
— Archipelago S. (1993) pour 21 interprètes
The London Sinfonietta (Oliver Knussen)